Publié le 8 Décembre 2024

Lors d’un entretien réalisé par Francesca Sabatinelli pour vaticannews.va, le cardinal Mario Zenari raconte ce dimanche 8 octobre 2024 que les dernières heures dans la capitale syrienne conquise par les rebelles avec «La destruction des statues, hier comme aujourd’hui, représente pour les pays l'emblème de la chute d'un pouvoir, qui domine en Syrie depuis 1971»«le premier ministre al-Jalali aurait été arrêté», «Les rebelles de Hayat Tahrir al-Sham l'ont annoncé à la télévision, déclarant la chute du régime de Bachar al-Assad, dont le sort n'est pas encore clair. Il se serait réfugié dans la base aérienne russe de Hmeimim, dans le gouvernorat de Lattaquié, pour ensuite s'envoler vers Moscou. Aucune information n'est confirmée pour l'instant», et «Tous les prisonniers ont été libérés et les rebelles ont appelé les citoyens et les combattants à préserver les biens de l'État», en exprimant son espoir pour le redressement du pays, la coexistence pacifique et surtout pour le respect des traditions religieuses. «Ceux qui ont pris le pouvoir ont promis qu'ils respecteraient tout le monde, mais le chemin est encore long. La communauté internationale devrait lever les sanctions, elles sont un fardeau pour les pauvres».

 

Des foules de Syriens ont célébré dimanche la chute de Bachar al-Assad, renversé par une offensive fulgurante de groupes rebelles, qui ont pris le contrôle de Damas dans la nuit de samedi à dimanche. Après quasiment vingt-cinq ans de pouvoir, Bachar al-Assad a été balayé en à peine onze jours. Le dirigeant, qui avait réprimé dans le sang la révolte populaire de 2011, a quitté la capitale samedi soir pour Moscou, en Russie, avec sa famille, selon des agences de presse russes (https://www.ouest-france.fr/monde/syrie/direct-syrie-les-rebelles-prennent-le-controle-de-damas-bachar-al-assad-en-fuite-7d77529f-bce0-428c-84ab-200c0f204b7a). Le chef des rebelles, Abou Mohammad al-Jolani de son nom de guerre, qui dirige le groupe islamiste radical Tahrir al-Cham (HTC), est lui arrivé dimanche à Damas, où il s’est prosterné sur une pelouse, avant de se rendre sur le site historique de la mosquée des Omeyyades. Si des scènes de liesse ont aussitôt accueilli l’annonce de la chute du régime, qui marque la fin d’un demi-siècle de règne sans partage du clan Assad, l’effondrement du régime ouvre une ère d’incertitude en Syrie, morcelée par la guerre civile qui a fait près d’un demi-million de morts depuis 2011 et livrée à des groupes soutenus par différentes puissances étrangères (https://www.nouvelobs.com/monde/20241208.OBS97535/chute-de-bachar-al-assad-reouverture-de-notre-dame-matignon-5-infos-a-retenir-du-week-end.html).

 

La France a «salué» la chute du régime de Bachar al-Assad, dénonçant un règne «d’une grande violence contre son propre peuple». Ne cachant pas son inquiétude, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également appelé les Syriens à rejeter «l’extrémisme». Le président américain Joe Biden, lui, a qualifié la chute de Bachar al-Assad d'«opportunité historique» pour le peuple syrien, à condition de «ne pas laisser l'État islamique et les organisations terroristes gagner du terrain» (https://www.ouest-france.fr/monde/syrie/direct-syrie-les-rebelles-prennent-le-controle-de-damas-bachar-al-assad-en-fuite-7d77529f-bce0-428c-84ab-200c0f204b7a).  Le chef de l’ONU Antonio Guterres a salué «la chute du régime dictatorial» de Bachar al-Assad en Syrie et réitéré son appel à protéger «les droits de tous les Syriens». «Après (près de) quatorze ans de guerre brutale et la chute du régime dictatorial, le peuple syrien peut aujourd’hui saisir une occasion historique de construire un avenir stable et pacifique», a-t-il déclaré dans un communiqué (https://www.sudouest.fr/international/moyen-orient/syrie/direct-syrie-les-rebelles-sont-a-damas-bachar-al-assad-a-fui-suivez-les-dernieres-informations-ce-dimanche-8-decembre-22446099.php).

 

Après avoir récité le prière de l’Angélus en latin, le pape François a invité à prier pour le Nicaragua, mais aussi l’Ukraine, la Palestine, Israël, le Liban, la Syrie, la Birmanie et le Soudan, «partout où l’on souffre à cause de la guerre et des violences» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-12/angelus-immaculee-conception-pape-francois-8-decembre.html).

 

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Publié le 7 Décembre 2024

Téhéran, Alger, Tokyo ou Abidjan : le pape François, apparu blessé au menton, a élevé samedi au rang de cardinaux 21 prélats des cinq continents, dont la plupart seront appelés à élire un jour son successeur, reflets d'une Église mondialisée et toujours plus tournée vers le Sud comme le montre Clément Melki ce samedi 7 décembre 2024 pour l’AFP. Avec ce "consistoire ordinaire", le dixième depuis son élection en 2013, le jésuite argentin, qui aura 88 ans dans quelques jours, continue de consolider son héritage et de façonner à son image le collège des cardinaux. Il a en effet choisi plus de 78% des 140 cardinaux "électeurs", ceux âgés de moins de 80 ans, qui prendront part au prochain conclave, lors duquel la majorité des deux tiers est requise pour élire un pontife.

 

La cérémonie du Consistoire a débuté samedi après-midi dans le cadre somptueux de la basilique Saint-Pierre de Rome, le jour même de la réouverture de Notre-Dame de Paris à laquelle le pape a refusé d'assister. La voix essoufflée, Jorge Bergoglio est apparu avec un large hématome au bas du menton, recouvert d'un pansement. Selon des sources vaticanes, il s'est cogné en tombant de son lit vendredi matin, mais le Vatican n'a pas communiqué officiellement sur le sujet. Comme de coutume, les nouveaux "princes de l'Église" se sont agenouillés un par un devant lui pour recevoir leur barrette, une toque quadrangulaire dite de "pourpre cardinalice", et un anneau. "En avant!", a glissé le pape François en guise d'encouragement.

 

Ainsi, dans son message, il met en garde contre les dangers auxquels peuvent faire face les cardinaux : «Que nos cœurs se perdent, se laissant éblouir par le charme du prestige, par la séduction du pouvoir ou par un enthousiasme trop humain pour notre Seigneur.», donc «Il est important de regarder en nous-mêmes, de nous placer humblement devant Dieu et de nous demander honnêtement : où va mon cœur ?» Le fil conducteur du message était l'appel à "suivre le chemin de Jésus", dans lequel le pape a placé avant tout d'éviter "le risque de se concentrer sur le superflu, en oubliant l'essentiel", et "au contraire, nous devons toujours revenir au centre, retrouver le fondement, nous dépouiller de ce qui est superflu pour nous revêtir du Christ", a-t-il déclaré au cours d'une cérémonie qui a précisé que l'origine des cardinaux certifie de plus en plus l'universalité : Pérou , le Chili, la Côte d'Ivoire, le Japon, le Brésil, la Serbie, l'Équateur, l'Argentine, l'Algérie, l'Iran et les Philippines ont reçu aujourd'hui un cardinal (https://www.religiondigital.org/corresponsal_en_el_vaticano-_hernan_reyes_alcaide/Francisco-nuevos-cardenales-unidad-humildad-consistorio_7_2731896793.html).

 

Depuis son élection, le pape François a mis en valeur des diocèses reculés dans ce qu'il nomme les "périphéries", parfois où les catholiques sont même minoritaires, s'affranchissant de l'usage visant à distinguer systématiquement certains archevêques de grands diocèses comme Milan ou Paris. Cette nouvelle promotion n'est pas en reste avec, chez les électeurs, cinq évêques originaires d'Amérique latine (Équateur, Chili, Brésil, Pérou, Argentine avec trois des plus proches du Pontife : son compatriote Vicente Bocaklic, nouveau primat à la tête de l'archidiocèse de Santiago del Estero; le Chilien Fernando Chomalí et le Brésilien Jaime Spengler), mais seulement deux d'Afrique (ceux d'Abidjan en Côte d'Ivoire et d'Alger en Algérie). L'Asie-Pacifique, région qui a connu la plus grande expansion lors de la dernière décennie, y est représentée par le Belge Dominique Joseph Mathieu, archevêque de Téhéran-Ispahan, l'archevêque de Tokyo ou encore l'évêque de la communauté ukrainienne de Melbourne (Australie). Le seul des 21 nouveaux cardinaux qui n'a pas le droit de vote aujourd'hui est le nonce Angelo Acerbi, 99 ans, la plus ancienne création cardinale jamais réalisée (https://www.religiondigital.org/corresponsal_en_el_vaticano-_hernan_reyes_alcaide/Francisco-nuevos-cardenales-unidad-humildad-consistorio_7_2731896793.html). "Jetant son regard sur vous, qui avez des histoires différentes, qui venez de cultures diverses et représentez la catholicité de l’Église, le Seigneur vous appelle à être des témoins de la fraternité, des artisans de la communion et des bâtisseurs de l’unité", leur a affirmé le pape dans son homélie.

 

Le nouveau collège "présente une diversité riche, géographique et sociologique", un signe "positif", mais "à condition qu'il y ait une collégialité renforcée", a estimé dans un entretien à l'AFP Mgr Jean-Paul Vesco, 62 ans, archevêque d'Alger, parmi les promus. Le pape argentin, qui fustige régulièrement la "mondanité spirituelle" et tente de débarrasser les hautes sphères de l'Église du culte de l'apparence, a aussi mis en garde les cardinaux face au risque de se laisser "éblouir par l'attrait du prestige, de la séduction du pouvoir". C’est pour cela qu’il a déclaré aux nouveaux cardinaux : «Suivre le chemin de Jésus, c'est aussi cultiver la passion de la rencontre. Jésus ne marche jamais seul, son union avec le Père ne l'isole pas des vicissitudes et des douleurs du monde. Au contraire, c'est précisément pour guérir les blessures de l'homme et alléger le poids de son cœur, pour enlever le fardeau du péché et briser les chaînes de l'esclavage, précisément pour cela qu'il est venu», et il ajouté : "Et ainsi, sur le chemin, le Seigneur rencontre les visages des personnes marquées par la souffrance, il se rapproche de ceux qui ont perdu l'espoir, il relève ceux qui sont tombés, il guérit ceux qui sont malades", et "Ce qui doit animer votre service en tant que cardinaux, c'est le risque du voyage, la joie de rencontrer les autres, le soin des plus fragiles", a-t-il ajouté plus tard. Dans le même temps, le pape a déclaré que «suivre le chemin de Jésus signifie aussi être des bâtisseurs de communion et d’unité» (https://www.religiondigital.org/corresponsal_en_el_vaticano-_hernan_reyes_alcaide/Francisco-nuevos-cardenales-unidad-humildad-consistorio_7_2731896793.html).

 

Le choix des cardinaux revient exclusivement au chef de l'Église catholique, qui les sélectionne en fonction de critères de son choix et de ses priorités. Ils ont pour mission de l'assister dans le gouvernement central de l'Église. Certains vivent à Rome et ont des fonctions au sein de la Curie (le "gouvernement" du Vatican), ce qui est le cas de trois des cardinaux qui sont également membres de la Curie : le père Fabio Baggio, Scalabrinien, sous-secrétaire du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral et également directeur général et interlocuteur direct du Pape pour le Borgo Laudato Si' et le Centre de Haute Éducation Laudato Si', l'archevêque Rolandas Makrickas, lituanien, 51 ans, nommé en 2021 commissaire extraordinaire pour la basilique papale de Santa Maria Maggiore, et Mgr George Kovakaad, indien, figure connue du grand public sous le nom de «Père Giorgio» dans son rôle d'organisateur des voyages papaux (https://www.religiondigital.org/corresponsal_en_el_vaticano-_hernan_reyes_alcaide/Francisco-nuevos-cardenales-unidad-humildad-consistorio_7_2731896793.html), mais la plupart exercent leur ministère dans leur diocèse d'origine. La nomination des cardinaux est scrutée par les observateurs, qui y voient une indication sur la possible ligne du futur chef spirituel de l'Église catholique et de ses près de 1,4 milliard de fidèles revendiqués.

 

D'autant que le pape a laissé la "porte ouverte" à une renonciation, à l'image de son prédécesseur Benoît XVI, si sa santé déclinante le justifiait. Sensible à une Église de terrain et décentrée d'elle-même, Jorge Bergoglio cherche à promouvoir le clergé de pays en développement aux plus hauts rangs de l'institution. Mais l'élection d'un pape est toujours imprévisible et certains cardinaux nommés par le pape François ne partagent pas toujours ses idées, voire prennent ouvertement position contre lui. D'autres estiment que la grande diversité des cardinaux qui se connaissent mal et se voient peu poussera le prochain conclave à trouver un compromis avec une figure forte et équilibrée inspirant une confiance collective.

 

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Publié le 6 Décembre 2024

LeMonde.fr avec l’AFP nous montre ce vendredi 6 décembre 2024 qu’il ne sera pas totalement absent. Le pape François a transmis à l’archevêque de Paris un message «à destination des Français» qui sera lu «au début de la célébration» de la réouverture de Notre-Dame de Paris samedi, a annoncé jeudi 5 décembre le recteur-archiprêtre de la cathédrale, Olivier Ribadeau-Dumas.

 

Le pape, qui a décliné l’invitation lancée par la France l’an dernier et n’assistera donc pas aux cérémonies de réouverture samedi et dimanche, doit en revanche se rendre en Corse, à Ajaccio, le 15 décembre. Sa première visite éclair sur l’île méditerranéenne française à forte tradition catholique se fera à l’occasion d’un congrès sur la religiosité en Méditerranée. Devant l’étonnement suscité par ce choix, plusieurs évêques français avaient mis en avant l’attachement du pape aux «périphéries» et ses contraintes de calendrier à Rome. «La vedette de la réouverture de Notre-Dame de Paris, c’est Notre-Dame de Paris» et le pape François ne souhaitait pas «détourner le regard vers lui à cette occasion», a ainsi déclaré le président de la conférence des évêques de France, Mgr Eric de Moulins-Beaufort.

 

Le jésuite argentin, qui fêtera ses 88 ans deux jours après son voyage en Corse, y prononcera deux discours et présidera une messe dans l’après-midi, avant de s’entretenir avec le président français, Emmanuel Macron. Il a été invité par Mgr François-Xavier Bustillo, 56 ans, très populaire et médiatique évêque d’Ajaccio depuis 2021, qu’il a créé cardinal en septembre 2023. Le chef de l’Église catholique s’est déjà rendu deux fois sur le territoire français depuis le début de son pontificat en 2013, à Strasbourg en 2014 et à Marseille en septembre 2023, mais n’y a jamais effectué de visite d’État.

 

À Notre-Dame, ravagée par un incendie le 15 avril 2019, il sera représenté par le nonce apostolique en France, Mgr Celestino Migliore, a précisé Mgr Ribadeau-Dumas lors d’un briefing avec la presse. Dans un entretien exclusif aux médias du Vatican (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-12/france-pape-francois-notre-dame-vatican-nonce-apostolique-paris.html)  le représentant du pape en France témoigne de l’estime du pape François pour les fidèles et le peuple de France, pays porteur «d’un étonnant paradoxe» entre sécularisation avancée et fécondité spirituelle réelle qui le fascine par sa «créativité pastorale, la recherche théologique et le témoignage de sainteté que le Pape aime dans le peuple de Dieu qui est en France».

 

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Publié le 5 Décembre 2024

Matthieu Lasserre dans la-croix.com nous montre ce jeudi 5 décembre 2024 que le pèlerinage Notre-Dame de chrétienté, qui relie Paris à Chartres chaque année lors du week-end de Pentecôte, fait l’objet de réflexions au dicastère pour le culte divin. Le Vatican estime que les organisateurs du pèlerinage ne respectent pas les règles en vigueur pour la célébration de la messe tridentine. Selon des informations concordantes à Paris comme à Rome, le dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements estime que ce rassemblement annuel soulève des questions de conformité avec les règles en vigueur sur la messe en rite ancien. Et songerait bel et bien à interdire certaines célébrations.

 

L’édition 2025 du pèlerinage organisé par l’association Notre-Dame de chrétienté, qui devrait encore voir des milliers de pèlerins converger vers la cathédrale de Chartres du 7 au 9 juin 2025, est dans le viseur de ce dicastère, dirigé par le cardinal britannique Arthur Roche. Auteur des textes restreignant le recours aux missels préconciliaires, celui-ci estime que les organisateurs de l’événement ne respectent pas les normes. La célébration de la messe de clôture dans la cathédrale sans autorisation est pointée du doigt. «La messe de clôture dans la cathédrale de Chartres est une zone de non-droit, affirme un très bon connaisseur du dossier. La question de l’interdiction de cette messe semble envisagée.»

 

Jean de Tauriers, président de Notre-Dame de chrétienté, exprime par avance son «incompréhension» et dit se sentir «dépassé» par la «bureaucratie». Il regrette une potentielle limitation qui pourrait «être difficile à expliquer» aux futurs participants. En 2024, ils avaient été 18 000 à sillonner les chemins vers Chartres. Il dit ne pas s’inquiéter d’une possible sanction romaine. «Ce pèlerinage a commencé en dehors des cathédrales, oppose-t-il. Peut-être que ce sera le cas en 2025, ce serait triste mais ça ne nous empêchera pas et ça ne limitera ni notre ardeur, ni notre nombre.»

 

Sollicités, les responsables du dicastère pour le culte divin n’ont, quant à eux, pas souhaité s’exprimer sur le sujet. «On sent que la question agace profondément au-delà du Tibre, indique une autre source, consultée par La Croix. D’autant que 2025 est l’année du Jubilé et de l’anniversaire du concile de Nicée, avec ainsi une attention plus particulière au respect de l’autorité doctrinale de l’Église.» Outre la célébration d’une messe tridentine dans une cathédrale pour autant de pèlerins, l’impossibilité pour des prêtres de célébrer la messe ordinaire dans le contexte de ce pèlerinage déplaît tout aussi fortement. Ce refus de pouvoir célébrer avec les livres liturgiques en vigueur suscite la déception de l’évêque de Chartres, Mgr Philippe Christory, qui espère un geste d’ouverture de la part des organisateurs. Sur la légalité des messes, l’évêque renvoie à Rome une éventuelle décision. «Si quelqu’un doit décider de quelque chose, c’est le pape», souligne-t-il.

 

Trois ans après les avoir édictées, le Vatican réfléchirait donc à faire respecter ses propres règles. Le dicastère pour le culte divin «s’interroge sur une situation qu’il juge anormale, fait-on savoir dans l’épiscopat français. Mais les responsables ne veulent pas créer de crise, et veulent d’abord mesurer l’impact des décisions qui pourraient être prises. On sent qu’ils ne veulent pas laisser la question en suspens». Cependant, le pèlerinage Notre-Dame de chrétienté ne serait pas le premier pèlerinage «tradi» à faire l’objet de limitations imposées par Rome. Depuis l’an dernier, le pèlerinage annuel Summorum Pontificum à Rome s’est vu retirer l’autorisation de célébrer le rite tridentin dans la basilique Saint-Pierre, en vertu de l’application du décret papal.

 

Doit-on être étonné que ce pèlerinage soit sous surveillance du Vatican ? Non, car les ‘tradis’ n’ont jamais respecté les règles émises  et comme on peut le voir les organisateurs de l’événement ne respectent pas les normes. À moins d’être naïf, le pape avait déjà clairement dit que la messe tridentine a été instrumentalisée contre Vatican II.

 

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Publié le 4 Décembre 2024

katholisch.de nous montre ce mercredi  4 décembre 2024  que le document final du Synode mondial souligne à plusieurs endroits que les femmes et les hommes ont une égale dignité à travers le baptême. Mais en Afrique, les femmes sont doublement désavantagées, affirme le cardinal kenyan Fridolin Ambongo Besungu lors d'un webinaire sur les résultats du Synode mondial, selon un rapport du portail en ligne "Crux" (mardi), car il impute la situation désavantageuse des femmes dans l'Église aux cultures africaines et à "une certaine mentalité dans l'Église", et du fait qu’"Il y a une certaine mentalité dans l'Église qui dit que l'homme est toujours en avance".

 

Dans les cultures africaines traditionnelles, les femmes ont toujours été considérées comme une personne «qui doit s'occuper du ménage, c'est un bon rôle», a déclaré Ambongo, cependant il considère que le synode a souligné que tous les hommes sont égaux et que cette égalité entre hommes et femmes découle du baptême. Le déséquilibre entre les sexes, en revanche, a été aggravé par «les mentalités» au sein de l’Église. Le président de l'Association des conférences épiscopales africaines (SCEAM) a appelé à une réévaluation des relations humaines en Afrique, en mettant l'accent sur l'égalité des sexes et les rôles sociaux. Il a également plaidé pour le respect égal et l'égalité des chances entre les hommes et les femmes.

 

Le cardinal a également appelé à analyser les relations entre les conférences épiscopales africaines dans leur ensemble, mais aussi avec l'Église du Nord, et à rendre possible une meilleure coopération. Il a également souligné le lien entre l'Église en Afrique et le Saint-Siège : "C'est très important pour nous, Africains. C'est notre responsabilité. Si nous voulons être pris au sérieux, nous devons également faire preuve d'un comportement cohérent." Ambongo a souligné que "nous devons tous nous laisser former pour entrer dans cette nouvelle Église synodale. Développons entre nous un esprit synodal, un comportement synodal, une attitude synodale et un langage synodal". Il a décrit le Synode sur la synodalité comme «un Kairos pour l'avenir de notre Église africaine».

 

Enfin, katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/57997-papstberater-scicluna-roemische-kurie-muss-sich-aendern) nous montre que l'archevêque de Malte et confident du pape, Charles Scicluna, a appelé à un nouveau style de leadership pour la Curie romaine. «Nous devons créer une culture de transparence et de responsabilité à tous les niveaux», a déclaré Scicluna au journal jésuite America (lundi). Après le Synode mondial, la Curie ne peut plus dire : «La loi est établie ici et elle doit être suivie là-bas», a déclaré Scicluna. Il espère une nouvelle attitude, plus inclusive. Les lois doivent non seulement être établies au Vatican, mais aussi être suivies et modifiées en dialogue avec l'Église universelle. Par exemple, la publication d'un document du Vatican devra à l'avenir être précédée d'un processus de consultation transparent. Toute autre approche violerait l’éthique de la synodalité, a déclaré l’archevêque.

 

Scicluna a également fait l'éloge du document final du Synode mondial. Il apprécie particulièrement l’appel à des mécanismes contraignants de responsabilité et de contrôle au sein de l’Église. "J'ai aimé le concept des listes de contrôle." Les idéaux et les lignes directrices n’ont aucun sens s’il n’existe pas de système permettant la vérification. Le travail et le style de leadership des évêques doivent également être évalués au moyen de listes de contrôle dans le cadre de visites ad limina régulières, a déclaré Scicluna. Scicluna a mis en garde contre l'utilisation des méthodes de conversation spirituelle du Synode mondial - une alternance de parole et de méditation sans discussion directe - n'importe où dans l'Église : «Par exemple, lorsque je traite avec des experts financiers pour l'audit de l'archidiocèse de Malte, je ne le fais pas. Je dois avoir une conversation spirituelle avec eux. Il s'agit plutôt d'un mot clair».

 

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Publié le 3 Décembre 2024

Heidi Schlumpf dans NCRonline.org se pose la question ce mardi 3 décembre 2024 : Que ferait l'Église catholique sans les femmes ? Si certaines militantes parviennent à leurs fins, nous sommes sur le point de le découvrir.

 

Un nouveau projet exhorte les femmes à faire grève en retirant du temps, du travail et des ressources financières à l'Église pendant le Carême, qui commence le 5 mars. L'action prévue est une réponse au synode du Vatican sur la synodalité, qui  s'est terminé en octobre sans aucune mesure sur le leadership des femmes, y compris l'ouverture de l'ordination au diaconat ou au sacerdoce. «La grève est destinée aux catholiques qui cherchent un moyen d'exprimer leur déception, leur frustration ou leur colère envers une institution qui refuse de reconnaître l'égale dignité de la moitié de ses membres», a déclaré Kate McElwee, directrice exécutive de la Conférence pour l'ordination des femmes, qui organise la grève. Le projet, intitulé «Grève des femmes catholiques : témoignage mondial pour l'égalité», appelle les femmes à «faire connaître leur présence dans l'Église par leur absence». Il a été lancé plus tôt ce mois-ci.

 

«Notre espoir est de rendre visible ce qui est souvent invisible», a déclaré McElwee à NCR. Les femmes représentent  plus de la moitié de l'Église catholique aux États-Unis et constituent la  majorité, environ 80 %, des ministres ecclésiaux laïcs. La participation à la grève pourrait consister à ne pas assister à la messe et à choisir à la place une liturgie centrée sur les femmes, à retenir les contributions financières, à refuser de faire du bénévolat pendant le Carême ou à se joindre à une grève d'un jour des organisations catholiques autour de la Journée internationale de la femme (8 mars). Le projet encourage les femmes à signaler leurs activités à la base de données centrale de la grève et aux dirigeants de l’Église.

 

Le choix du Carême était intentionnel, a déclaré McElwee à NCR. «C'est vraiment une période puissante dans notre tradition, un moment où les catholiques simplifient leur vie et font des sacrifices», a-t-elle déclaré. «Nous avons donc pensé que c'était un moment liturgique important pour nous abstenir de tout système de sexisme et de patriarcat.» La Conférence pour l'ordination des femmes avait initialement prévu une grève similaire en mars 2020, mais elle a été reportée en raison de la pandémie de COVID-19. Au cours du processus synodal qui a duré des années et qui a débuté en 2021, des membres et d'autres militantes ont participé au sommet du Vatican sur l'avenir de l'Église. «Nous avons mis tout notre cœur dans le processus du synode, mais le document final semble assez insuffisant», a déclaré McElwee.

 

Le document final du synode ne va pas plus loin sur la question des femmes diacres, mais laisse la question «ouverte» — malgré le fait que le pape François  ait déclaré à l'animatrice de télévision Norah O'Donnell quelques mois plus tôt qu'il était opposé à cette idée. Le paragraphe du document final du synode qui mentionnait l'élargissement du diaconat a reçu le plus de votes négatifs, mais il a quand même été adopté. La question du leadership des femmes a également été transférée à l'un des 10 groupes d'étude créés après la réunion du synode du Vatican d'octobre 2023, mais ce groupe a largement  fonctionné dans le secret. Après la dernière réunion du synode, «il a semblé que le moment était venu» de reconsidérer la possibilité d'une grève, compte tenu de la déception des membres, a déclaré McElwee. Jusqu'à présent, la réponse a été enthousiaste, certaines femmes soulignant qu'elles étaient en «grève» depuis des années, a-t-elle ajouté.

 

En 2019, un groupe de femmes catholiques allemandes a organisé un boycott dans le cadre du mouvement «Mary 2.0». Près d'une décennie plus tôt, des femmes irlandaises avaient également  organisé un boycott de la messe ou porté des brassards verts pour souligner l'inégalité des femmes. McElwee a déclaré que le projet de grève à venir s'inspirait de la «Journée de congé des femmes» de 1975 en Islande, au cours de laquelle 90 % des femmes ont refusé de travailler, de cuisiner ou de s'occuper des enfants pendant 24 heures pour protester contre les inégalités salariales et autres.

 

Les organisateurs de la grève de la Conférence pour l'ordination des femmes encouragent les femmes à faire preuve de créativité, en demandant peut-être même aux hommes de couvrir leurs ministères pendant qu'elles sont en grève. «Les gens doivent faire ce qui est le mieux pour les gens de leur communauté», a déclaré McElwee. «Mais la grève est censée provoquer un changement – ​​un changement de perspective et de travail. Les gens ressentiront l’absence des femmes.» Les organisateurs affirment qu'ils n'attendent plus que les hommes ordonnés décident des paramètres et du rythme de la synodalité. «Une étude sans fin sur le sujet des femmes est une tactique patriarcale de temporisation développée par des hommes ordonnés pour maintenir le statu quo», peut-on  lire sur le site Internet du projet. «Nous n’attendrons plus que les hommes ordonnés décident que le moment est venu.»

 

Cette initiative a déjà été mise en avant dans The Guardian (https://www.theguardian.com/world/2024/nov/24/catholic-women-urged-to-strike-over-betrayal-on-ordination) par Joanna Moorhead qui nous montre dans son article du dimanche 24 novembre que les femmes catholiques dont les espoirs d'ordination ont été anéantis lors du récent synode mondial à Rome sont invitées à se mettre en grève pour protester contre l'inertie d'une réforme que beaucoup considèrent désormais comme non seulement juste mais aussi inévitable. «La Grève des femmes catholiques : témoignage mondial pour l'égalité» a été lancée au mois de novembre et appelle les femmes qui vont régulièrement à l'église, qui travaillent pour l'Église à titre bénévole ou qui ont un emploi rémunéré dans des organisations catholiques à s'abstenir de travailler pendant le carême de l'année prochaine (du 5 mars au 20 avril). «Nous pensons que le moment est venu d'exiger ce qui est juste... Au lieu d'attendre un "oui" papal, nous exprimons notre "non" aux systèmes de misogynie, de sexisme et de patriarcat», peut-on lire sur le site Internet de la campagne.

 

Kate McElwee, de la Women's Ordination Conference, l'organisme à l'origine du plan de grève, a déclaré que la décision du Vatican avait suscité chez les femmes catholiques une conviction généralisée selon laquelle une action était nécessaire. Miriam Duignan, de l'organisation Catholic Women's Ordination basée au Royaume-Uni, a déclaré que l'Église était remplie de femmes qui faisaient son travail difficile tandis que les prêtres hommes s'en attribuaient le mérite. Pat Brown, membre de Catholic Women's Ordination basée à Leeds, a déclaré que l'Église «s'effondrerait» sans les femmes. «Le synode a suscité la colère de beaucoup d'entre nous. Ils n'arrêtaient pas de dire qu'ils examineraient la question du rôle des femmes, mais combien de siècles leur faudra-t-il pour faire ce qui est juste ?»

 

On peut comprendre leur colère, l’Église a fait beaucoup de promesses aux femmes et s’est beaucoup appuyée dessus, mais les a toujours maintenu dans une position secondaire oubliant tout ce qu’elle leur doit (catéchisme, préparation des adultes au baptême ou au mariage…) et la place centrale qu’elles ont dans la vie ordinaire de l’Église. Il est tout à fait normal qu’elles essayent de faire bouger les lignes de l’institution catholique qui devrait être plus inclusive.

 

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Publié dans #Réforme de l'Église

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Publié le 2 Décembre 2024

katholisch.de nous montre ce lundi 2 décembre 2024 qu’en janvier, le cardinal Christoph Schönborn aura 80 ans, et quittera probablement alors ses fonctions d'archevêque de Vienne. À la télévision autrichienne dimanche lors de "l'heure de la presse" de l'ORF, il revient sur son mandat, et a admis qu'il avait dû «se battre pas mal» au cours des dix premières années en tant qu'archevêque de Vienne, car "Les évêques étaient en désaccord, les relations avec Rome étaient tendues. Ma première tâche était de réconcilier, de construire des ponts - entre conservateurs et progressistes en Autriche, et vers Rome.", et ce furent des «années difficiles». "Aujourd'hui, nous avons une bonne entente au sein de l'Église catholique en Autriche, mais peut-être que nous ne sommes pas - et je l'étais - pas assez nerveux."

 

Il est aussi revenu sur les débats au sein de l'Église notamment celui sur l'ordination des femmes dans l'Église doit encore être clarifié et la question restera "sur la table" après le synode mondial récemment conclu, cependant, en réservant la fonction d'ordination aux hommes, l'Église suit une tradition vieille de 2 000 ans, mais selon lui un concile œcuménique serait nécessaire pour admettre les femmes aux postes d'ordination, mais en principe, ce qui suit s'applique : «Il n'y a pas de droit à une fonction dans l'Église. Il y a des appels et des approbations» Cependant, de nombreuses femmes occupent déjà des postes de direction dans les Églises du monde entier.

 

En même temps, le cardinal a souligné que le renouveau de l'Église suppose toujours «que les gens se sentent personnellement interpellés par Jésus». L’Église vit de personnes qui y trouvent un sens et découvrent l’Évangile : «J’aime l’Église et je vois en moi qu’elle a des défauts», a déclaré Schönborn. Et Schönborn a expressément mis en garde, également au vu de la situation politique intérieure en Autriche, contre l'instrumentalisation politique de la religion, comme cela a été ou est observé dans des pays comme l'Inde, les États-Unis, le Myanmar ou le Brésil sous l'ancien président Jair Bolsonaro. «Tant que la démocratie fonctionne, il peut aussi y avoir des contre-mouvements. Il y a de l’espoir que la démocratie prévale à long terme.»

 

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Publié le 1 Décembre 2024

José Manuel Vidal nous montre dans religiondigital.org nous montre ce dimanche 1er décembre 2024 qu’après l'angélus, le pape François a rappelé le 40e anniversaire du traité d'amitié et de paix entre l'Argentine et le Chili, un accord qui démontre, selon lui, que «quand l'usage des armes est dénoncé et que le dialogue a lieu, c'est une bonne voie». Le pape s'en réjouit et demande que le cessez-le-feu au Liban soit respecté, qu'un président du pays soit élu prochainement, afin que "cela puisse être à nouveau un exemple de coexistence pacifique entre les différentes religions".

 

Le pape François souhaite que ce scénario de paix s'étende à la Palestine et à Israël, ainsi qu'à la Syrie et à «l'Ukraine martyrisée», où les personnes âgées et les enfants souffrent particulièrement (et ils souffriront davantage avec les rigueurs de l'hiver prochain). Car «la guerre est là. La guerre offense Dieu et l’humanité. La guerre est toujours une défaite pour l’humanité entière.» De plus, «la paix est la responsabilité de chacun».

 

Et José Manuel Vidal dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-Jesus-levantar-encontrar-esperanza-adviento_0_2730026976.html) nous montre que dans sa catéchèse du premier dimanche de l'Avent, le pape François rappelle à ses fidèles que «Dieu sauve aussi dans les circonstances les plus dramatiques de l'histoire» et que, par conséquent, les croyants doivent avoir «un cœur léger, éveillé et libre». Justement, ce temps liturgique est «une occasion précieuse pour relever la tête et faire de la place pour retrouver l’espérance».

 

Enfin, chaque année : le 1er de l'Avent, les églises lancent l'action de Noël de leurs organisations caritatives et lancent un appel aux dons pour la campagne nationale de Noël de l'organisation caritative catholique Adveniat. Mais il y a encore beaucoup à faire, estime l'évêque d'Augsbourg. Il a appelé les croyants à devenir «le peuple de l’Avent». «Nous avons tous besoin d’adventistes qui ne nous rabaissent pas, mais qui croient en nous», c’est ainsi que Meier a expliqué la devise de la campagne. "Dieu nous considère si grand qu'il se fait petit pour nous donner un horizon plus grand que tout désespoir." Meier a fait ces commentaires lors d'un sermon dans la banlieue d'Augsbourg, à Königsbrunn (https://katholisch.de/artikel/57920-bischof-meier-andere-nicht-bemitleiden-sondern-ermutigen).

 

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Publié le 30 Novembre 2024

sudouest.fr et l’AFP  le samedi  30 novembre 2024 nous montrent que le pape François, qui a déjà manifesté son opposition à l’aide à mourir, a incité une délégation de quelque 150 parlementaires du sud de la France en pèlerinage à Rome à contribuer à «accompagner la vie jusqu’à sa fin naturelle» s’exprimant sur le projet de loi qui envisage le droit à une «aide à mourir», que doivent examiner les députés français en février. «Cette démarche de pèlerinage à Rome est courageuse et témoigne de votre désir d’unifier votre vie de croyant avec celle d’homme ou de femme en responsabilité. Merci !» a dit le pape, qui doit effectuer le 15 décembre, deux jours avant ses 88 ans, une visite en Corse, île française de Méditerranée. "Il s'agit d'accompagner la vie jusqu'à sa fin naturelle par un développement plus ample des soins palliatifs", a-t-il lancé à son auditoire, qu'il a chaleureusement remercié (https://www.tf1info.fr/societe/projet-de-loi-sur-la-fin-de-vie-le-pape-s-oppose-a-l-aide-a-mourir-devant-des-elus-francais-2336960.html).

 

Le texte sur la fin de vie, examiné en févier 2025, relance un feuilleton qui dure depuis plusieurs années sur ce sujet de société particulièrement sensible. Le précédent gouvernement avait, après de longs mois de gestation, mis sur la table un texte prévoyant de légaliser le suicide assisté et dans certains cas, l’euthanasie, qualifiés d'«aide active à mourir», dans de strictes conditions. Son examen avait été interrompu par la dissolution et les élections de mi-2024. Le sort de ce projet est donc en suspens, alors que l’actuel gouvernement rassemble le centre et la droite, cette dernière étant historiquement très rétive à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.

 

Enfin, le Parlement britannique a adopté ce vendredi 29 novembre la proposition de loi de la députée travailliste, Kim Leadbeater. Le texte, qui concerne les adultes en phase terminale d’une maladie n’ayant que six mois ou moins à vivre, n’a néanmoins pas fini son long parcours législatif. Les malades devront ainsi être capables d’exprimer un choix éclairé et de prendre eux-mêmes la substance provoquant leur mort. Deux médecins et un juge devront donner leur accord en aval. Le vote clôt pour l’heure les vifs débats éthiques et religieux qui ont agité la classe politique outre-Manche ces dernières semaines, dépassant même les clivages classiques entre travaillistes et conservateurs. Une trentaine de chefs spirituels avaient fait part de leur «profonde préoccupation», s’inquiétant que les personnes fragiles ressentent un «devoir de mourir» pour soulager leurs proches, quand plusieurs opposants réclamaient un meilleur financement des soins palliatifs plutôt que la mise en place d’une aide à mourir (https://www.liberation.fr/international/europe/aide-a-mourir-un-vote-des-deputes-britanniques-ouvre-la-voie-a-la-legalisation-de-leuthanasie-20241129_W6AA6VG4PBCQVHBXJJA66ICRMI/).

 

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Publié le 29 Novembre 2024

katholisch.de nous montre ce vendredi 29 novembre 2024 que le cardinal Reinhard Marx a mis en garde contre les populistes et les nationalistes qui sèment la peur dans le but de conquérir le pouvoir. L'archevêque de Munich et Freising a déclaré cela dans une contribution à la série «Zum Sonntag» de la radio bavaroise. Celle-ci sera envoyée le 1er décembre. Marx a appelé les gens à ne pas mettre les mains sur leurs genoux. Il est plutôt important de continuer à œuvrer pour rendre le monde meilleur pour tous. La maxime doit toujours s’appliquer : «L’humanité d’abord ! »

 

Marx a critiqué les populistes nationalistes tels que l'ancien et futur président des États-Unis Donald Trump. Bien qu'il ait proclamé un «âge d'or» pour son pays, il a finalement fait de la politique basée sur les peurs et les inquiétudes du peuple. En même temps, il ne fait que rassembler autour de lui des adeptes qui partagent sa fausse utopie : "C'est un jeu avec la peur pour se présenter comme le sauveur que tout le monde attend".

 

Cette idée n'est pas nouvelle, a souligné le cardinal. Au moment de la naissance de Jésus, l'empereur Auguste s'était déjà laissé adorer comme un dieu et voulait assurer son règne par la violence et l'oppression, par les impôts et les droits de douane. "Mais ensuite est né un enfant qui fait encore l'objet de beaucoup d'attention aujourd'hui, qui rassemble les gens et apporte la paix. Non pas un messie autoproclamé, mais un sauveur envoyé par Dieu qui change le monde pour toujours", a déclaré l'archevêque.

 

Comme le signale le politiste Jan-Werner Müller : «La victoire de Trump est celle d’un populisme d’extrême droite, et non d’un populisme qui défend les travailleurs», ne procède pas d’une immense révolte contre les élites qui submergerait l’Occident, puisqu’il a été porté au pouvoir par des électeurs privilégiés (https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/26/jan-werner-muller-politiste-la-victoire-de-trump-est-celle-d-un-populisme-d-extreme-droite-et-non-d-un-populisme-qui-defend-les-travailleurs_6415990_3232.html).

 

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