Publié le 3 Juin 2023

rtp.pt nous montre ce samedi 3 juin 2023 que les cas d'abus sexuels au sein de l'Église catholique feront l'objet des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Lisbonne, un geste du pape étant attendu à l'égard des victimes portugaises.

 

Mgr Américo Aguiar, président de la Fondation JMJ Lisbonne 2023, est certain que ce geste aura lieu, bien qu'il ne soit pas encore connu, beaucoup s'attendant à ce que le pape François ait une rencontre personnelle avec certaines des personnes abusées par des membres du clergé au cours des dernières décennies. "Le pape, comme cela s'est produit lors d'autres voyages et dans d'autres contextes, je suis sûr qu'il fera aussi un geste, une décision, une rencontre, quelque chose d'autre en ce qui concerne la question des abus, certainement", a déclaré Américo Aguiar dans une interview avec l'agence Lusa, sans donner plus de détails. Selon l'évêque chargé d'organiser la rencontre mondiale des jeunes avec le pape à Lisbonne, ce geste devrait être connu "d'ici quelques jours", lors de l'agenda du pontife pour les journées où il sera au Portugal du 02 au 06 août. Au terme de l'Assemblée plénière extraordinaire de la Conférence épiscopale portugaise (CEP) chargée d'analyser le rapport de la Commission indépendante pour l'étude des abus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique au Portugal, il a été annoncé qu'«une commémoration aura lieu durant la Journée mondiale de la jeunesse et ensuite perpétué dans un espace extérieur de la Conférence épiscopale portugaise».

 

Interrogé sur ce processus, Américo Aguiar a évoqué le président du CEP, José Ornelas, qui «en temps voulu», partagera «avec tout le monde» la décision prise. Sur la question des abus, l'évêque auxiliaire de Lisbonne préfère souligner le protocole établi entre la Fondation JMJ Lisbonne 2023 et l'Association portugaise d'aide aux victimes (APAV), "qui travaille (...) sur la préparation et la prévention avec (...) volontaires et travailleurs" du voyage. L’APAV «formera des bénévoles, des chefs d'équipe de bénévoles, sera avec nous pendant le Voyage et travaillera avec nous pendant un certain temps après le Voyage, non pas dans le foyer fermé de la question de la maltraitance des mineurs, mais, malheureusement, dans tous les possibilités de ce que signifie l'existence de victimes dans une rencontre avec tant de personnes», a déclaré Américo Aguiar. Interrogé sur d'éventuelles protestations de secteurs insatisfaits de la réponse de l'Eglise aux cas d'abus sur mineurs, le prélat assure ne pas relativiser la question, mais met l'accent sur les actions menées. "Non, je ne relativise pas. Absolument. Ce que j'ai dit, et je le répète, c'est que l'Église fait ce qu'elle doit faire. On peut réfléchir sur les 'timings', les circonstances et ne pas être visible, toutes ces choses. Maintenant, ce qui a été fait devait être fait et ce qui est fait doit être fait et continuer à être fait», a déclaré l'évêque.

 

Pour Américo Aguiar, l'Église a pu, "plus ou moins immédiatement, placer les victimes à la place qui leur revient" et reprend la parole du pape pour souligner que, dans ces cas, "la douleur ne se prescrit pas". "Nous devons tous être conscients (...) que la douleur de ceux qui vivent quelque chose comme ça ne se prescrit pas. Et ça me fait très mal qu'aujourd'hui encore, (...) nous allons voir un journal (...) et cela continue à se produire. Cela continue à se produire signifie que nous, l'Église, nous, la société, nous les citoyens, n'avons pas encore pu empêcher que des cas d'abus continuent de se produire". La tolérance zéro et la transparence totale demandées par le pape, "doivent définitivement prendre effet. (...) Je ne suis pas concerné (...) la notoriété, le bruit autour de la journée ou en dehors de la journée ou dans l'église. Ça inquiète (...) ces gens ont vécu ça", a-t-il ajouté.

 

Sur près d'un an, la Commission indépendante dirigée par le pédopsychiatre Pedro Strecht, a validé 512 des 564 témoignages reçus, pointant, par extrapolation, un nombre minimum de victimes d'environ 4815. La période analysée a été délimitée entre 1950 et 2022. Suite à ces résultats, certains diocèses ont prudemment retiré certains prêtres du ministère. Cependant, après la fin des travaux de cette Commission, le CEP a créé le Groupe VITA, le groupe de surveillance des situations d'abus sexuels d'enfants et d'adultes vulnérables dans le contexte de l'Église catholique au Portugal, dirigé par le psychologue Rute Agulhas. Cet organisme a un horizon de fonctionnement de trois ans, avec «la mission d'accueillir, d'écouter, de surveiller et de prévenir les situations d'abus sexuels d'enfants et d'adultes vulnérables dans le contexte de l'Église au Portugal, en prêtant attention aux victimes et aux agresseurs», selon le CEP.

 

D’ailleurs, le groupe VITA a déjà commencé à recevoir des demandes d'aide de victimes d'abus sexuels dans le cadre de l'Église catholique. Rute Agulhas, le coordinateur de ce groupe, mais il a révélé que des contacts ont été pris sur Internet car la ligne d'assistance téléphonique ne fonctionne pas encore (https://www.rtp.pt/noticias/pais/abusos-na-igreja-pedidos-de-ajuda-ja-comecaram-a-chegar-ao-grupo-vita_v1487917). Le problème a été résolu puisque la ligne téléphonique créée pour soutenir les victimes d'abus sexuels dans l'Église catholique a reçu 16 contacts et demandes d'aide en une semaine seulement. Des témoignages viennent de tout le pays (https://www.rtp.pt/noticias/pais/abusos-na-igreja-comecam-a-chegar-pedidos-de-ajuda-na-linha-de-apoio-as-vitimas_v1489856).

 

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Publié le 2 Juin 2023

José Lorenzo nous montre dans religiondigtal.org ce vendredi 2 juin 2023 que la colère au sein du Comité central des catholiques allemands (ZdK). Ses membres seraient irrités par un rapport publié selon lequel certains évêques allemands seraient réticents à fournir les fonds nécessaires au Comité synodal prévus par les délibérations adoptées dans leur démarche par la Voie synodale allemande.

 

"Une écrasante majorité des évêques ont voté pour le Comité synodal" dans ce processus qui s'est déroulé ces dernières années dans plusieurs réunions conjointes entre les délégués du Chemin synodal, composé de laïcs, de religieux, de prêtres et d'évêques, ces derniers avec droit de veto, a souligné la présidente du ZdK, Irme Stetter-Karp. "Le non-respect de la parole détruit la crédibilité", a-t-elle ajouté, visiblement vexée, pour laquelle elle espère "que les évêques allemands poursuivent le processus de réforme de la Voie synodale".

 

Et c'est que, tel que publié par Katholisch, citant des informations de l'Agence de presse catholique, "en avril, une décision financière sur les ressources humaines et matérielles du Comité synodal a été reportée. Et en vue de la prochaine réunion du Conseil permanent de Évêques diocésains à Berlin, à la mi-juin, il n'est pas encore clair s'il y aura un accord sur le financement prévu, selon l'Association responsable des diocèses allemands (VDD), dans laquelle les diocèses ont leurs activités communautaires en commun, et où les questions financières doivent être décidées à l'unanimité."

 

Pour le ZdK, derrière cette incertitude quant à l'aide financière, il y aurait les fortes réticences expliquées par les cardinaux Parolin, Ladaria et Ouellet à certaines questions approuvées par le chemin synodal, parmi lesquelles le lancement de ce comité synodal, qui à Rome le comprennent comme une organisation chargée de superviser le travail des bergers allemands eux-mêmes. Le ZdK a tenté de dissiper ces craintes en soulignant que ce nouvel organe ne supplantera pas les évêques. «Il s'agit de poursuivre le chemin fructueux que nous avons entrepris avec les évêques allemands. Les causes du scandale des abus ne peuvent être traitées qu'à long terme par des réformes comme celles dont nous avons discuté au cours des trois dernières années», déclare Stetter-Karp.

 

En tout cas, et après la publication de ce rapport qui pourrait mettre un terme aux projets du Chemin synodal par suffocation économique, le combative présidente du ZdK en vient à dire que les mécanismes de prise de décision dans l'Église aussi ils doivent être réexaminé en matière financière. Le vice-président du ZdK, Wolfgang Klose, a lui aussi exprimé son inquiétude et lancé un appel aux évêques : "Je suis convaincu que la Conférence épiscopale ne se laissera pas bloquer par quelques évêques dans leur souci de concrétiser maintenant les résolutions du Chemin synodal."

 

C’est triste de voir que certains évêques allemands ont toujours un esprit clérical au lieu de ‘sentir comme leurs brebis’, et donc ne pas financer les réformes montrent que ces derniers vivent toujours dans l’illusion l’ancien modèle peut durer, mais la crise des abus montre que ce n’est plus le cas, et qu’il faut une réforme radicale au lieu de vivre dans le passé.

 

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Publié le 1 Juin 2023

Jesús Bastante nous montre sur religiondigital.org ce jeudi 1er juin 2023 que José Cobo, l'évêque auxiliaire de Madrid, à 57 ans, fait face à un long pontificat, dans lequel il devra piloter un nouveau projet d'Église, tant dans la capitale que dans le reste de l'Espagne, très réticente aux réformes mises en œuvre par Bergoglio.

 

Malgré les tentatives de placer Argüello, Cerro ou Ginés García Beltrán, Le pape François n'avait que deux noms en tête : Cobo et l'évêque de Zamora, Fernando Valera. Le pape François a attiré l'attention du Nonce après l'une des présélections présentées, qui comprenait Jesús Sanz, Mario Iceta... et Martínez Camino ! La possibilité d'un prêtre, d'un missionnaire, était également sur la table. Enfin, le pape François a opté pour un pasteur qui connaît parfaitement le diocèse, avec une vocation pastorale claire et responsable de la pastorale des migrations dans l'Église espagnole, qui est appelé à agir comme un «contrepoids» à l'écart conservateur attendu en mars, après qu'Omella a annoncé qu'il ne se représenterait pas.

 

La récente résolution des tribunaux exonérant totalement le diocèse de toute responsabilité dans la soi-disant «affaire des Fondations», a également servi à lever de tout doute le pontificat d'un Carlos Osoro qu'il verra comme l'un de ses hommes de confiance, José Cobo, cela lui arrivera à Madrid, et il le fera avec le temps qui lui a peut-être manqué pour pouvoir mener à bien les réformes nécessaires dans le plus grand diocèse d'Espagne. Et, au passage, essayez de les «exporter» vers une Église espagnole qui continue d'être l'une des plus réfractaires aux réformes du pape François. Le pape des surprises.

 

Jesús Bastante nous montre aussi sur religiondigital.org  (https://www.religiondigital.org/espana/Cesar-Garcia-Magan-pederastia-abusos-menores-dolor-verguenza-lacra-instruccion-datos_0_2565343455.html) que porte-parole de la Conférence épiscopale, César García Magán, a ouvert la conférence «Protection des mineurs : nous continuons à marcher», au cours de laquelle a été présentée l'Instruction de l'Église espagnole sur les abus. Il y avait des victimes présentes à l'acte, bien que parmi le public. Pas de visage, pas de voix. Le ton utilisé par le secrétaire général de la CEE était beaucoup plus retentissant qu'à l'accoutumée.

 

L'évêque auxiliaire de Tolède a marqué trois étapes franchies, en tant qu'Église, au cours de la dernière année : en novembre 2022, l'approbation du protocole-cadre pour la prévention et l'action contre les abus sur mineurs ; en mars, s'est achevée la préparation du rapport "Pour faire la lumière" sur la pédophilie, dont les données seront présentées cet après-midi ; en avril, l'approbation de l'instruction CEE sur les abus sexuels, obligatoire pour les diocèses et les congrégations religieuses.

 

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Publié le 31 Mai 2023

katholisch.de nous montre ce mercredi 31 mai 2023 qu’à l'occasion d'une rencontre avec une délégation du Comité central des catholiques allemands (ZdK), des représentants laïcs polonais ont vivement critiqué la voie synodale de l'Église en Allemagne. "Malgré le noble objectif de renforcer le témoignage chrétien, la voie allemande n'est pas basée sur l'Évangile et contredit souvent les principes de la foi", indique un communiqué de presse publié par l'Action catholique Pologne le week-end suivant la réunion. Le chemin synodal accorde une place importante aux "signes des temps", bien que ce terme soit peu clair et interprété de différentes manières. Le processus de réforme représente une "menace pour l'unité de l'Église".

 

Le chemin synodal en Allemagne évite l'obligation formelle avec ses résolutions, mais en pratique, il exerce une pression sur tout l'environnement de l'Église en Allemagne, dit-on. L'Action catholique Pologne a fait référence à la déclaration du Vatican de juillet 2022 selon laquelle la voie synodale n'a pas le pouvoir d'obliger les évêques et les laïcs à accepter de nouvelles décisions sur les questions de foi et de morale. En Allemagne même, tout le monde n'est pas d'accord avec le chemin synodal, «car ils sont d'avis qu'il ne conduit pas à un véritable renouveau et laisse de côté le cœur de la crise de la foi. En vue de la mise en place prévue d'un conseil synodal national, les représentants laïcs polonais voient le danger "que la voie synodale allemande conduise à se placer au-dessus de l'épiscopat".

 

Selon les informations, la réunion de Varsovie portait principalement sur le rôle des laïcs dans l'Église du pays respectif. Les deux délégations ont également échangé des vues sur la participation aux processus synodaux dans l'Église. Du côté allemand, des représentants du Maximilian-Kolbe-Werk ont ​​participé en plus des représentants du ZdK, dont la présidente Irme Stetter-Karp, qui on été très surpris par les propos de l'Action catholique  polonaise parce qu’ils n’ont «pas parlé spécifiquement du chemin synodal en Allemagne. Nous avons montré un grand intérêt à en savoir plus sur leur travail, qu'ils ont également largement utilisé.», mais signale qu’«il y a d'autres organisations, comme par exemple le KIK, le Club des Intellectuels Catholiques de Pologne, qui représentent une direction complètement différente, qui sont très heureuses de nos efforts de réforme allemands, se montrent solidaires avec nous et veulent que des changements dans leur pays fassent un effort», et que le cardinal Nycz «fait remarquer dans sa conversation» que l’Église en Pologne doit rejeter toute attitude discriminatoire envers les homosexuels, car c’est «un défi pour l'Église catholique qui, contrairement au passé, ne peut plus compter sur une culture ecclésiale nationale très claire», elle qui aura «des collectivités plus petites» et devra «trouver de nouvelles façons de faire.» (https://www.domradio.de/artikel/zdk-chefin-stetter-karp-nachdenklich-nach-polen-reise).

 

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Publié le 29 Mai 2023

Jesús Bastante nous montre sur religiondigital.org  ce lundi 29 mai 2023 une prise de conscience du Vatican à part entière des insultes professionnelles qui pullulent sur les sites soi-disant catholiques et des prêtres «influenceurs» qui entachent le message évangélique de discours de haine, car "Ceux-ci non seulement provoquent la division dans la communauté, mais autorisent et légitiment également les autres à promouvoir un type de communication similaire", le déplore t-il, notant que "notre responsabilité augmente avec l'augmentation du nombre d'adeptes".

 

La Direction de la communication vient de publier le document «Vers une pleine présence. Réflexion pastorale sur l'interaction dans les réseaux sociaux» dans laquelle il met en garde contre les risques «particulièrement inquiétants» que cette division «vienne des dirigeants de l'Église : évêques, pasteurs et dirigeants laïcs éminents». C’est pour celaque le document rappelle que «le style chrétien doit être réfléchi, non réactif, également sur les réseaux sociaux», et que «nous devons tous faire attention à ne pas tomber dans les pièges numériques qui se cachent dans des contenus expressément destinés à semer le conflit entre utilisateurs provoquant l'indignation ou des réactions émotionnelles.» "Nous devons faire attention à ne pas publier et partager des contenus susceptibles de provoquer des malentendus, d'exacerber les divisions, d'inciter aux conflits et d'aggraver les préjugés". "Il faut faire attention à ne pas publier et partager des contenus qui pourraient provoquer des malentendus, exacerber les clivages, inciter aux conflits et approfondir les préjugés", prévient le texte, qui pointe à quel point "on peut tous être tentés de chercher la paille dans l'œil de nos frères et sœurs lancent des accusations publiques sur les réseaux sociaux, fomentent des divisions dans la communauté ecclésiale ou se disputent pour savoir qui est le plus grand d'entre nous."  Plusieurs fois, en plus, ils se souviennent de l'anonymat.

 

"Lorsque des groupes qui se présentent comme 'catholiques' utilisent leur présence sur les réseaux sociaux pour fomenter la division, ils ne se comportent pas comme une communauté chrétienne devrait le faire", indique le document, qui préconise de "transformer les attitudes hostiles en opportunités de conversion, parfois pour assister à la rencontre, le dialogue et la réconciliation autour de questions apparemment conflictuelles". «Nous devons tous prendre notre «influence» au sérieux. Il n'y a pas que des macro-influenceurs à large audience, mais aussi des micro-influenceurs. Chaque chrétien est un micro-influenceur», souligne le Dicastère, qui insiste sur le fait que «chaque chrétien devrait être conscient de son influence potentielle, quel que soit le nombre d'adeptes qu'il a. En même temps, il doit être conscient que la valeur du message transmis par le chrétien influent ne dépend pas des qualités du messager».

 

Si le document met en lumière le potentiel des réseaux sociaux, comme on l'a vu notamment pendant la pandémie, il soulève également des possibilités de changement. "Le web social n'est pas 'figé', nous pouvons le changer. Nous pouvons devenir des moteurs de changement en imaginant de nouveaux modèles basés sur la confiance, la transparence, l'égalité et l'inclusion." "Le long des 'autoroutes numériques', de nombreuses personnes sont blessées par la haine et la division. Nous ne pouvons pas l'ignorer. Nous ne pouvons pas simplement être des spectateurs silencieux. Pour humaniser les environnements numériques, nous ne devons pas oublier ceux qui sont laissés pour compte", affecte Rome.

 

Le Vatican veut enfin qu’un certain nombre d'évêques catholiques conservateurs et de commentateurs de premier plan, en particulier aux États-Unis, qui ont critiqué le pape François sur Twitter, certains d'entre eux ayant approuvé des attaques vidéo féroces d'extrême droite contre le pontife, modèrent leurs commentaires sur les médias sociaux, car ceux-ci provoquaient des divisions et alimentaient des polémiques qui nuisaient à l'ensemble de l'Église, ce qui est le cas.

 

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Publié le 28 Mai 2023

katholisch.de nous montre qu’à la Pentecôte, le pape François a rappelé l'importance du Saint-Esprit pour le Synode mondial de l'Église catholique. "Le synode actuel est - et doit être - une voie conforme à l'Esprit", a prêché le pape le dimanche de la Pentecôte dans la basilique Saint-Pierre. "Pas un parlement pour revendiquer des droits et des besoins à l'ordre du jour mondial, pas une opportunité d'aller là où le vent nous mène, mais une opportunité de suivre les coups de l'esprit." L'Esprit Saint doit devenir le principe et le centre du travail synodal. Pour être rempli de l'Esprit, le peuple de Dieu doit marcher ensemble, a dit le pape François. «C'est ainsi que l'harmonie se renouvelle dans l'Église : en marchant ensemble, avec l'Esprit au centre. Créons l'harmonie dans l'Église !»

 

Le pape a rappelé les Actes des Apôtres dans le Nouveau Testament, selon lesquels le Saint-Esprit descend sur les disciples instables après la mort de Jésus. "Chacun reçoit des grâces spéciales et des charismes différents", a-t-il dit. "Il n'efface pas les différences, les cultures, mais harmonise tout sans uniformiser, sans unifier." S'écartant du manuscrit du discours, le pape François a ajouté : "Cela devrait nous donner matière à réflexion en ce moment, dans un monde qui essaie de tout mettre en conformité."

 

Le Synode mondial d'octobre 2023 et d'octobre 2024 porte sur la manière dont l'Église catholique discutera et prendra des décisions à l'avenir. En plus du pape et des évêques, le "peuple de Dieu" devrait être plus impliqué. Pour la première fois, de nombreux laïcs, dont des femmes, ont le droit de vote dans les deux assemblées du Vatican. Selon le droit canonique, cependant, c'est un synode d'évêques qui soumettra des recommandations au pape, sur lesquelles il décidera ensuite. «Dans le monde il y a discorde, division, guerres et conflits, a prêché le pape François. Le Saint-Esprit fait passer la réalité créée de la confusion à l'harmonie et crée l'harmonie dans le cœur des gens. Si nous voulons l'harmonie, nous devons la rechercher, pas un palliatif mondain.»

 

Le pape François semblait concentré et présent pendant le service. Les audiences au Vatican ont été annulées vendredi dernier parce que le Pape avait de la fièvre. Il a repris le travail samedi. Au cours de la messe de la Pentecôte dans la basilique Saint-Pierre, le cardinal Joao Braz de Aviz, chef de l'Autorité vaticane pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, a célébré à l'autel.

 

Et le pape a exprimé sa solidarité avec les populations vivant à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, après le passage dévastateur du cyclone, mi-mai. Le pape souhaite que l'accès humanitaire soit facilité. Le Souverain pontife a également rappelé les conditions déjà très précaires dans lesquelles se trouvent de nombreux Rohingyas touchés par Mocha (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-05/appel-du-pape-pour-les-victimes-du-cyclone-mocha.html).

 

On apprenait aussi hier que le pape François a accepté la démission que lui avait remise fin avril l’archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, très critiqué pour sa gouvernance par certains fidèles, prêtres et collaborateurs. La Conférence des évêques de France a fait cette annonce le samedi 27 mai (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-larcheveque-de-strasbourg-apres-une-inspection-du-vatican-0a40728e-fc96-11ed-881e-3e23e659d670).

 

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Publié le 27 Mai 2023

Pauline de Torsiac, et Odile Riffaud nous montrent dans leur article du vendredi 26 mai 2023 dans RCF.fr le profil des Français qui participent aux JMJ de Lisbonne vient d'être révélé par le journal La Croix. Ce sont des jeunes très pratiquants et en majorité conservateurs La plupart d'entre eux espèrent vivre aux JMJ une expérience spirituelle forte.

 

Le Vatican a confirmé ce lundi 22 mai la venue au Portugal du pape François pour les JMJ. En 2023, quel est le profil des jeunes français qui participent aux JMJ ? À deux mois du rassemblement qui se tiendra entre le 25 juillet le 6 août, le journal La Croix révèle son étude. Âge, sexe, milieu social, pratique religieuse et orientations politiques... Sur les 30 164 Français déjà inscrits, un peu plus de 4000 ont répondu au questionnaire qui leur a été envoyé. La génération JMJ 2023 - en majorité des femmes (60% contre 40% d’hommes) - est principalement issue de catégories socio-professionnelles supérieures, (dites "CSP +"), elle est surtout très pratiquante et affiche en majorité des valeurs conservatrices.

 

Ce qui caractérise ces jeunes, c’est avant tout leur ferveur. "Selon notre étude, c’est une jeunesse très pratiquante, qui prie et qui place la messe au cœur de ses habitudes, précise Héloïse de Neuville, journaliste au service Religions du quotidien La Croix. "Les trois quarts des jeunes disent assister à la messe au moins une fois par semaine. Un quart y vont même deux fois par semaine." 80% des jeunes qui ont répondu au questionnaire sont issus de familles pratiquantes régulières. "38% disent plutôt apprécier la messe en latin" : pour la journaliste cette information n’est "pas anodine". "On voit que la galaxie traditionaliste compte pour ces jeunes, en tout cas beaucoup plus que plus leurs parents." Pourtant, lorsqu'on interroge ces jeunes sur les figures qui ont marqué leur parcours de foi, ils répondent en majorité à leurs parents. Suivent les grands-parents, les prêtres ou encore les chefs de mouvements scouts.

 

Qu’attendent donc ces jeunes des JMJ ? "60% d’entre eux placent en première position le fait qu’ils souhaitent vivre une expérience spirituelle forte", rapporte Héloïse de Neuville. L’historien Charles Mercier, interrogé par La Croix, décrit des jeunes "confiants vis-à-vis de l’Église mais moins vis-à-vis du monde qui les entoure". Pour l’auteur du livre "L'Église, les jeunes et la mondialisation - Une histoire des JMJ" (éd. Bayard, 220), ce rassemblement répond à la fois à une envie de vivre une expérience spirituelle forte mais aussi d’être rassurés, "alors qu’ils vivent dans des sociétés devenues de plus en plus plurielles et sécularisées".

 

Les sondés qui ont entre 18 et 24 ans (pour 73% d’entre eux) ont exprimé une sensibilité politique : 52% se disent de droite - dont 15% à l’extrême droite, 8% se sentent proches des valeurs du centre, 7% affirment être de gauche et 5% revendiquent des convictions écologistes. Parmi les sujets de société que les jmjistes de 2023 souhaitent défendre : la défense de la vie et les questions bioéthiques arrivent en premier : 35% d’entre eux ont déjà participé à des manifestations sur ces sujets. Vient ensuite la morale sexuelle : ils sont 32% à avoir déjà manifesté pour défendre leur opinion. Assez loin derrière : les questions sociales (avec 10% de mobilisation) et d’écologie (7%).

 

Des jeunes qui participent aux JMJ sont à la fois fervents et "à contre-courant", observe le journal La Croix. Si en effet le mouvement féministe trouve un certain écho dans la jeunesse française, les pèlerins des JMJ "ne sont que 15% à penser que dans l’Église, hommes et femmes devraient être totalement égaux dans les rôles qu’ils peuvent occuper", résume Héloïse de Neuville. "Là on voit bien que l’accès à la prêtrise des femmes, ils ne la réclament pas", commente la journaliste. 33% d’entre eux pensent même que les femmes ont "suffisamment de reconnaissance dans l’Église". Le rôle et la place des femmes est pourtant l’une des questions soulevées par la commission Sauvé contre les abus dans l’Église.

 

Mais un problème demeure car sur ces 30 164 jeunes Français déjà inscrits, La Croix s’est penchée sur leurs profils en contactant ceux qui s’étaient inscrits via la Conférence des évêques de France (CEF), la communauté de l’Emmanuel, du Chemin-Neuf et la communauté Saint-Martin, à travers un sondage réalisé entre le 7 et 11 mai sur seulement un peu plus de 4000 déjà inscrits aux JMJ de Lisbonne pour cet été, ce qui donne un panel qui est forcément conservateur ne représentant pas forcément la totalité des jeunes catholiques mais seulement ceux liés aux obsessions de la Conférence des évêques de France, de la communauté de l’Emmanuel, du Chemin-Neuf et de la communauté Saint-Martin que sont la défense de la vie et les questions bioéthiques, la morale sexuelle, et la messe en latin, d’où le fait que les questions sociales et l’écologie sont derrière comme le féminisme puisque cette jeunesse est issue de catégories socio-professionnelles supérieures qui souvent s’occupent très peu de ces questions en dehors des 7%  qui affirment être de gauche et des 5% qui revendiquent des convictions écologistes.

 

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Publié le 26 Mai 2023

katholisch.de nous montre ce vendredi 26 mai 2023 que selon sa propre déclaration, le pape François a mis en œuvre pendant son mandat ce que les cardinaux avaient abordé lors de leur réunion pré-conclave en 2013. "Quand j'ai été élu, j'ai dit : eh bien, mettons ces choses en pratique. Le système économique, les nouvelles lois de l'État du Vatican, la pastorale du ministère du Vatican, qui est très importante", a-t-il déclaré dans une interview diffusée jeudi de la chaîne de télévision américaine hispanophone "Telemundo".

 

Beaucoup de choses ont été modifiées, «mais tout cela a été demandé par les cardinaux». Les changements comprennent également le fait que des postes importants ont été pourvus par des femmes et qu'il y a maintenant, par exemple, un vice-Premier ministre de l'État du Vatican. Lorsqu'on lui a demandé ce qu'il lui restait à faire, le pape François a répondu : "Tout. C'est drôle, plus on en fait, plus on se rend compte qu'il y a encore tant à faire." Il a souligné à nouveau que le cléricalisme est un gros problème dans l'Église : "Si vous êtes clérical, vous n'êtes pas pasteur."

 

Le pape François a qualifié sa santé de "bien meilleure". Concernant ses problèmes de genou, il a dit qu'il pouvait maintenant marcher à nouveau. "Il y a des jours qui sont plus douloureux, comme aujourd'hui". Mais cela fait partie du processus. Sa pneumonie aiguë, qui a nécessité une hospitalisation fin mars, a été reconnue en temps utile. Si vous aviez attendu quelques heures de plus, les choses seraient devenues plus sérieuses, a déclaré le pape. "Mais je suis sorti au bout de quatre jours."

 

Le pape François a exprimé ses regrets pour le drame et le «grave problème» des sans-papiers, de tous ceux qui migrent «par nécessité», et a dénoncé que l'Afrique continue d'être un continent «exploité» par des puissances étrangères qui «y mettent leurs industries non pour faire grandir le pays, mais pour porter». Un émigré "manque toujours de l'air du pays. Vous manquez de l'air du pays. Le maté que votre mère, votre tante, votre grand-mère vous donne fraîchement préparé n'est pas le même que celui que vous faites vous-même", a-t-il répondu à la question du journaliste (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-telemundo-entrevista-rodilla-aborto-pontificado-vaticano_0_2563243677.html).

 

En ce qui concerne le sujet de l'avortement, le pontife a de nouveau fait la comparaison avec un meurtre à forfait. La science dit clairement qu'un mois après la conception dans un embryon, tout le système organique est déjà disposé et l'ADN est sans ambiguïté. C'est donc un être vivant. "Est-il licite d'éliminer un être vivant pour résoudre un problème?", a déclaré le pape François. «Est-il légal d'engager un tueur à gages pour résoudre un problème ?».

 

Cependant, jusqu'au milieu du XIXe siècle, l'Église catholique ne considérait pas un avortement fait avant le quarantième jour comme un homicide. Depuis, la situation a changé et l'embryon est devenu le symbole de nombreuses crispations, à la fois scientifiques et religieuses. S'appuyant sur les dernières avancées de la biologie, Francis Kaplan dans L’embryon est-il un être vivant ? en  2008, a tordu le cou à de nombreuses idées largement répandues : non, l'embryon n'est pas un être vivant et humain en puissance puisqu'il dépend de sa mère pour se développer jusqu’à son terme. Le projet parental, l’intention est ce qui donne la qualité d’être humain en puissance à ce qui autrement ne serait qu’un amas de cellules (https://journals.openedition.org/assr/19333).

 

Enfin, concernant la guerre en Ukraine, il a estimé qu'il s'agissait "d'un problème politique" et que "la paix sera atteinte le jour où les deux pourront parler, ou les deux ou à travers les autres" (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-telemundo-entrevista-rodilla-aborto-pontificado-vaticano_0_2563243677.html). Au moins de deux personnes ont été tuées, et trente blessées dans le bombardement mené par les forces armées russes d’une clinique de Dnipro (oblast de Dnipropetrovsk, en Ukraine) vendredi. (https://www.lemonde.fr/international/live/2023/05/26/guerre-en-ukraine-en-direct-une-clinique-de-la-ville-de-dnipro-bombardee-par-la-russie-au-moins-deux-morts-et-une-trentaine-de-blesses_6174908_3210.html).

 

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Publié le 25 Mai 2023

domradio.de nous montre ce jeudi 25 mai 2023 que la tentation est grande de laisser la pastorale à quelques "acteurs qualifiés" et de voir le reste des fidèles comme de simples destinataires de leurs actions, a déclaré jeudi le pape devant l'assemblée plénière de la Conférence épiscopale italienne au Vatican. Il s'est en outre opposé à une "attitude craintive" des lamentations de l'Église sur "un monde qui ne nous comprend plus et la nécessité de souligner et d'affirmer sa propre importance".

 

Le pape a commenté l'avenir de l'Église catholique en Italie en vue du format "Chemin synodal". Il porte le même nom que le processus de réforme en Allemagne, mais n'a pas d'assemblées plénières qui décident des projets de résolution pour la réforme de l'Église. Le contenu des consultations à différents niveaux que la Conférence épiscopale italienne a entamées en 2021 devrait se répercuter sur le Synode mondial, qui se réunira en octobre 2023 et 2024 au Vatican.

 

Le pape François a également appelé l'Église italienne à être ouverte. "Nous devons nous demander quelle place nous accordons réellement dans nos communautés aux voix des jeunes, des femmes, des pauvres, des désespérés et des blessés, et combien nous les écoutons", a déclaré le pape.

 

Lors d'une messe précédant la rencontre avec le pape, le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Zuppi, a prêché. Le chemin commun dans le dialogue avec le monde est la tâche et "l'effort béni" de l'Église en Italie, a déclaré l'archevêque de Bologne. Il a mis en garde contre le fait de se laisser guider sur le chemin synodal par des intérêts à petite échelle, des fiertés et des programmes qui feignent la sécurité mais conduisent loin du peuple.

 

Enfin, selon un théologien asiatique de premier plan, le père Vimal Tirimanna qui est l'un des conseillers théologiques du synode et un professeur de théologie morale qui enseigne au Sri Lanka et à Rome, affirme que la décision du pape François d'inclure des femmes et des hommes non ordonnés comme membres votants de l'assemblée du synode d'octobre est un "pas de géant" qui changera de manière irréversible les processus décisionnels de l'Église. Les changements du pape, a-t-il dit, sont une tentative de «suivre les babines» de Vatican II. Mais le père Tirimanna a déclaré qu'il y avait encore beaucoup de résistance au synode parmi les évêques, et de la part de ceux qui pensent à tort que le pape essaie d'amener l'Église catholique dans une direction «protestante» (https://www.thetablet.co.uk/news/17128/pope-s-synod-reforms-irreversible-says-theologian).

 

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Publié dans #Actualités de l'Église, #Réforme de l'Église

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Publié le 24 Mai 2023

domradio.de nous montre ce mercredi 24mai 2023 que le gouvernement de gauche bolivien a demandé au pape François de divulguer toutes les données et informations sur les cas d'abus dans l'église. Tous les accords entre l'Église et l'État devraient également être mis à l'épreuve. L'État se réserve le droit de décider à l'avenir d'admettre ou non de nouveaux prêtres et religieux étrangers qui ont des antécédents d'abus sexuels sur mineurs.

 

La question est particulièrement sensible en Bolivie car la proportion de pasteurs étrangers y est beaucoup plus élevée que dans la plupart des autres pays d'Amérique latine. Il y a peu de prêtres et d'évêques indigènes ; sans étrangers, la pastorale pourrait difficilement y être assurée. La Bolivie a toujours autorisé l'entrée, la résidence et la citoyenneté bolivienne des membres d'Église étrangers pour remplir une mission religieuse et éducative, a déclaré le président. Cependant, plusieurs prêtres ont abusé de ces privilèges pour commettre des crimes dans le pays.

 

Les recherches sur un jésuite espagnol décédé en 2009 ont ouvert le bal. Il aurait abusé d'au moins 89 mineurs en Bolivie depuis les années 1980 en tant qu'enseignant dans des écoles catholiques, un séminaire pour jeunes prêtres et dans une prison pour mineurs. Selon le journal "El Pais", il aurait eu accès au journal du jésuite, connu par son nom, qui s'appelait "Padre Pica". La dernière entrée pertinente du journal date du 11 octobre 2008. Le journal du jésuite fournirait également la preuve d'un réseau de dissimulations. Entre-temps, il y a d'autres allégations contre des membres décédés des jésuites. En réponse, la province bolivienne de l'Ordre a regretté les souffrances infligées aux victimes. Il poursuit en disant : "Nous avons honte."

 

Pendant ce temps, le journal romain "Messaggero" rapporte que le pape François essaie déjà de limiter les dégâts pour empêcher d'éventuelles mesures restrictives de l'État bolivien contre l'ordre des jésuites. Le chef de l'Église, qui appartient lui-même aux jésuites, a envoyé le prêtre espagnol Jordi Bertomeu à La Paz. L'employé de l'autorité religieuse du Vatican est expérimenté dans la lutte contre les abus, a-t-il déclaré.

 

Enfin, selon le père Hans Zöllner, l'Église catholique a perdu sa fonction de boussole éthique et morale, car les gens n'acceptent pas du tout, et ce qu'ils attribuent à juste titre à leur manque de crédibilité, c'est la dissimulation systématique des abus par les évêques, les vicaires généraux et les responsables des ressources humaines. L'Église n'est plus une institution morale importante qui guide la société dans son ensemble. L'Église catholique doit également travailler pour obtenir une position centrale dans le débat social et politique, peu importe à quel point c'est difficile en ce moment (https://www.domradio.de/artikel/kinderschutzexperte-bewertet-vertrauensverlust-der-kirche).

 

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