La loi El Khomri guidée par les recommandations de la commission de Bruxelles

Publié le 21 Mars 2016

Pour bien endormir le peuple, les médias nous vendent la capture de Salah Abdelslam qui aurait fini par être retrouvé et il n’y avait pas besoin d’en faire un tel spectacle. Le but est démontrer que le gouvernement nous protège, mais pour un protecteur il revient sur nos droits les plus fondamentaux à travers l’état d’urgence et la loi du travail.

Mais les médias n’ont pas été trop loquaces sur les recommandations de la commission de Bruxelles sur le marché du travail en France en janvier 2016 qui parlent trop souvent de «croissance», «compétitivité», et des «entreprises». D’ailleurs, on voit aussi que ses 6 recommandations de 2015 sont suivies par la loi Macron et la loi du travail qui demande aux pays de l’UE de faire une correction durable du déficit excessif d'ici 2017 au plus tard, une accentuation des efforts sur les revues de dépenses, la simplification et l’amélioration de l'efficacité du système fiscal pour stimuler l'investissement, le maintien des réductions des coûts du travail, la réforme du droit du travail pour lutter contre les rigidités du marché du travail et l’élimination des obstacles réglementaires à la croissance des entreprises.

La «flexibilité» remède miracle qui précarise l’emploi et crée du chômage ne donne pas une réelle croissance. Il suffit de regarder l’Espagne qui malgré une pseudo-croissance cumule toujours 21,4 millions de chômeurs, tandis que la Grèce cumule 24,6 millions et le Portugal 12,4 millions. Ces pays ont vu aussi leurs jeunes partir ailleurs pour trouver du travail, ce qui peut expliquer aussi les baisses du chômage dans ces pays. Ces baisses sont minimes et ne permettent pas de sa vanter d’une pseudo-croissance limitée. On ne voit que le PIB, mais pas comment les gens vivent avec les réformes structurelles qui leur imposent le travail précaire et des formations pour cacher la misère des pays sans croissances durables. Pour mettre fin à cela, une solution existe et c’est la régulation des marchés et non leur libéralisation.

Merci !

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

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F
Lordon te dirait que la régulation des marchés, c'est comme demander à l'institution cléricale catho de se réformer. Les marchés sont incapables de se réguler du fait du principe de concurrence libre et non faussée. Ce qui met en concurrence à la fois les entreprises entre elles mais aussi les individus. C'est ce mode concurrentiel permanent qui crée du chômage structurel de masse, de la misère et des inégalités.<br /> Pour sortir de ce système, il faut travailler sur des complémentarités de productions, de services, de savoirs-faire, sur des états autonomes au plan alimentaire, énergétique, artisanal, santé. Là tu ouvres des perspectives d'emploi, de la créativité, de l'énergie positive et du mieux-être, de l'égalité. Tu n'es plus dans la libre concurrence mais dans le partage de compétences, de savoirs au service de tous.
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