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/image%2F0550723%2F20240315%2Fob_2bad24_screenshot-2024-03-15-at-08-22-54-spri.png "Nous sommes deux paroissiens hémois qui avons décidé de montrer que les progressistes existent toujours et sont porteurs du renouveau de l’Église dans un sens pluraliste afin qu'elle serve mais ne condamne pas.")
"Un dialogue de sourds"
Publié le 11 Mars 2016
L'OBS du vendredi 11 mars 2013 nous montre qu'après leur rencontre avec le Premier ministre, les représentants des organisations étudiantes ont reproché "la position du gouvernement" sur le non-retrait de la Loi El Khomri.
Elles vont "amplifier le mouvement de protestation". Telle est la conclusion des organisations étudiantes et lycéennes (Unef, FIDL, UNL et SGL), après leur rencontre avec Manuel Valls, en fin de matinée. Toutes ont dénoncé à l’unisson "le désaccord de fond" sur la loi Travail. Et, sans surprise, elles ont appelé les étudiants et la jeunesse à se mobiliser pour la journée d’action de ce jeudi 17 mars.
Devant la presse, en marge de cette rencontre, le Premier ministre a promis de "corriger, rectifier, changer ce qui doit l'être" mais aussi de "lever les ambiguïtés et répondre aux interrogations qui se sont fait jour", au cours de ces dernières semaines. C'est peu convainquant.
Plus odieux encore. Le président du Medef a menacé la présidente de la CGC Carole Couvert, le mercredi 9 mars, au lendemain du rendez-vous de cette dernière à Matignon de ne plus la soutenir "dans son combat pour les cadres" si elle "plante la loi El Khomri" comme le montre LesEchos.fr.
Comme le montre HuffingtonPost.fr, face à la pression de la rue et des pétitions en ligne, le gouvernement doit montrer un peu souplesse. Hollande veut malgré tout rester ferme. Il exclut tout retrait mais pense se pencher sur des corrections. Quelles "corrections" peut-on donner au texte ? Ces changement vont-ils calmer la contestation ? Il y a peu de chance.
Merci !