Les tractations à gauche sont finies, les affaires continuent et Macron successeur de la politique de François Hollande

Publié le 27 Février 2017

Les tractations à gauche sont finies, les affaires continuent et Macron successeur de la politique de François Hollande

LeMonde.fr dans son LIVE Présidentielles 2017 ce lundi 27 février 2017 nous montre que les électeurs écologistes ont approuvé à 79,53 % l’accord entre Benoît Hamon et Yannick Jadot, validant ainsi le retrait de la candidature du député européen en faveur du candidat socialiste. De son côté, Jean-Luc Mélenchon a fait savoir qu'il maintenait sa candidature. Mais comme le montre le Direct de francetvinfo.fr de ce lundi, il n'y aura pas d'alliance entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. "Jean-Luc Mélenchon a décidé d'être candidat, jusqu'au bout. J'aurais préféré qu'on se rassemble autour de ma candidature", a expliqué Benoît Hamon ce matin sur France Inter. Il a expliqué n'avoir "pas d'adversaire à gauche" : "l'adversaire, c'est d'abord à droite". LeMonde.fr dans son LIVE Présidentielles 2017 nous signale que Benoît Hamon a expliqué sur France Inter vouloir dépasser “les appareils” de parti pour cette élection et s’appuyer sur "l'innovation partout où elle est sur le terrain", dans “l’économie sociale et solidaire, l'éducation, l’écologie, le secteur associatif".

 

L’alliance entre le PS et EELV commence déjà la campagne comme le montre l’article de L’Express.fr ce lundi : «Présidentielle : le duo Hamon-Jadot s'offre sa première sortie chez McDo». Le candidat investi par le Parti socialiste s'est rendu, au côté de son nouveau soutien écologiste, devant un restaurant McDonald's du 10e arrondissement de Paris, lieu "symbolique" de la lutte sociale. Benoît Hamon s'est entretenu une demi-heure avec plusieurs salariés ainsi qu'avec le manager, solidaire de ses employés.

 

Pour Benoît Hamon, "les choses sont organisées pour que les salariés aient peu de pouvoir" dans ce type d'enseigne franchisée, où chaque restaurant ne dépasse pas le seuil autorisé pour créer un comité d'entreprise. Le déplacement lui a également permis de parler de la robotisation, l'un de ses thèmes de campagne, dans un restaurant où plusieurs machines ont été déployées pour prendre les commandes. Défenseur d'une taxation des robots qui remplacent un emploi humain, il a répété que le fondateur de Microsoft, "Bill Gates, valide cette proposition que j'ai faite".

 

Il a aussi rappelé son intention d'abroger la loi Travail, au profit d'une nouvelle règle privilégiant la co-gestion comme en Allemagne. Au-delà, Benoît Hamon a fustigé le "verrou de Bercy", qui veut que l'administration fiscale décide seule de saisir ou non le parquet sur une affaire de fraude. Regrettant que cela permette "parfois une appréciation un peu politique des dossiers sur lesquels Bercy s'implique ou pas", il a souhaité que des poursuites judiciaires puissent être déclenchées contre "ceux qui organisent l'évasion fiscale, le fait d'échapper à l'impôt".

 

Domiciliée au Luxembourg, l'enseigne McDonald's échappe à la plupart de ses obligations fiscales en France. Sur ce point, le candidat a prôné le principe du "reporting", qui oblige les multinationales à publier leurs données financières. Le député des Yvelines a promis de ne "pas avoir la main qui tremble" dans ce domaine. "On a des dossiers qui tombent tous les jours d'entreprises ou de particuliers qui, grâce à des avocats d'affaires, à des sociétés spécialisées, échappent à l'impôt, font de l'optimisation fiscale mais surtout font de la fraude fiscale", a-t-il argumenté, en référence à l'ouverture lundi à Paris du procès "France Offshore", sur un vaste système de fraude et de blanchiment.

 

En meeting à Nantes, dimanche, Marine Le Pen a réagi aux affaires qui la visent et s'est posée en cible du "système" en attaquant magistrats et journalistes dans le but de se faire passer pour une victime que l’on chercherait à bâillonner, à deux mois du scrutin. Mais comme le montre l’article de L’Express.fr, Bernard Cazeneuve a exhorté Marine Le Pen, le vendredi 24 février, à répondre aux convocations de la justice. La présidente du FN refuse de rencontrer les enquêteurs dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs parmi les assistants parlementaires du FN au Parlement européen. Marine Le Pen "ne peut se placer au-dessus des lois de la République" en refusant d'être entendue par les enquêteurs dans l'affaire des assistants d'eurodéputés du Front national, a condamné vendredi Bernard Cazeneuve. "Aucun responsable politique ne peut refuser, s'il est républicain, de déférer aux convocations de la justice. Le respect de l'autorité de l'Etat et des institutions commence par cela", a affirmé le Premier ministre. Il n’a pas tort.

 

Le Parquet national financier a également annoncé vendredi soir l'ouverture d'une information judiciaire dans l'affaire Fillon. Le dossier sera confié à trois juges d’instruction, qui devront décider d’une éventuelle mise en examen du candidat Les Républicains. Pour essayer de noyer le poisson comme le montre L’OBS dans LE RÉVEIL POLITIQUE, François Fillon a accusé le gouvernement dimanche soir de laisser "se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile" qui perturbe la campagne, après des incidents survenus en marge de déplacements de plusieurs candidats. "Une tentative de diversion grossière", a dénoncé le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux. Il n’y aurait pas d’incidents lors des déplacements des candidats, si ceux-ci étaient plus transparents et respectaient leur parole.

 

Enfin, Emmanuel Macron a engrangé trois nouveaux soutiens : l'ancien député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit qui le soutien non par conviction mais pour battre Marine Le Pen, le député socialiste Christophe Caresche un fervent soutien du tournant néolibéral du gouvernement qui dès le départ ne soutenait pas Benoît Hamon, et le conseiller départemental socialiste marseillais Christophe Masse, qui avait soutenu Manuel Valls. Benoît Hamon lui n’est pas convaincu par le gourou Macron dans l’article sans LeMonde.fr : «Benoît Hamon : "Macron, c'est le programme de Fillon, le sourire en plus"». Le candidat socialiste a estimé sur France Inter que Emmanuel Macron, c'était "le programme de Fillon, le sourire en plus". M. Macron "aurait pu poser un acte fort pour parler des questions de société", a continué M. Hamon. "A-t-il démissionné au moment de la déchéance de la nationalité ? Non. Il est resté au gouvernement".

 

Mais un soutien inattendu pour Macron risque de lui donner du fil à retorde comme le montre le HuffingtonPost.fr : «Cette déclaration de Sapin sur Macron est du pain bénit pour la droite», puisqu’en soulignant la cohérence de son programme économique par rapport au quinquennat, le ministre de l'Économie offre un angle d'attaque à l'équipe Fillon. Michel Sapin montre avec beaucoup d’entrain que Macron est l’héritier du hollandisme. La réduction des déficits préconisée par le candidat ? "Je ne peux qu'être d'accord avec quelque chose que nous faisons depuis des années", a-t-il lancé. La baisse des dépenses publiques de 12 milliards par an ? "C'est un rythme qui me dit quelque chose", a-t-il enchaîné. "Quant à la baisse d'impôt de 10 milliards pour les ménages, là aussi, cela me rappelle quelque chose", a souri le ministre. C’est un cadeau empoisonné.

 

Pour ceux qui veulent encore punir le PS à travers Hamon devraient réfléchir comme le montre l’article d’ouest-france.fr intitulé «Déficit public. Sapin épingle Hamon sur la règle des 3 %», en réponse à Benoît Hamon qui a qualifié de "non-sens" le fait de maintenir le déficit public en dessous de 3 % ce "qui relève d’une convention politique totalement arbitraire, qui est inscrite dans les engagements pris par la France, soit, mais qui ne répond pas aux besoins d’une économie comme la nôtre", Michel Sapin a estimé que le candidat socialiste "avait tort". Le seul à soutenir cette règle comme Sapin est Macron.

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

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