Le Vatican nie que le pape François a des sanctions détendues contre les prêtres pédophiles
Publié le 1 Mars 2017
Jesús Bastante nous montre dans son article sur periodistadigital.com du mardi 28 février 2017 nous montre que les secteurs les plus ultraconservateurs essaient de libelles, de satires ou des campagnes médiatiques contre le pape François. La dernière tentative est allée plus loin encore, tentant d’accuser le pape de sanctions d'ordre inférieur contre les prêtres pédophiles. Un mensonge pur et simple qui a été réfuté par le Vatican. Cette accusation sur la «tolérance zéro» de Bergoglio est grave.
Ainsi, selon les valeurs religieuses, les sources du Saint-Siège ont catégoriquement nié que le pape a soulagé les prêtres coupables d'abus sexuels sur mineurs de peines ecclésiastiques. La note, envoyée par AP, a parlé d’un groupe de prêtres expulsés de l'ordre sacerdotal et que, soi-disant, le pape aurait décidé de suspendre uniquement. De fausses nouvelles, a également nié par la journaliste Alicia Barrios, l'une des plus proches du pape.
Nous voilà rassuré. Mais une autre nouvelle est loin d’être rassurante. Radio Vatican dans son article du mercredi 1er mars intitulé «Démission de Marie Collins de la Commission anti-abus sexuels», nous montre que Marie Collins, membre fondatrice de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, a remis sa démission au cardinal Sean O’Malley, son président.
La nouvelle a été rendue publique par un communiqué de la Commission ce mercredi 1er mars. Il précise que Marie Collins avait remis formellement sa démission le 13 février dernier et qu’elle aurait pris effet ce 1er mars. Le texte ajoute que le Saint-Père a été informé de cette décision et qu’il a accepté la démission de Marie Collins, reconnaissant le travail qu’elle a effectué en faveur des victimes d’abus sexuels.
À l’origine de cette décision, la frustration éprouvée par Marie Collins envers l’absence de coopération de la part de plusieurs bureaux de la Curie romaine avec la Commission. Sa démission témoigne de la difficulté rencontrée dans la lutte contre les abus sexuels sur mineurs commis par des membres du clergé. Marie Collins, elle-même victime d’abus, s’est toujours engagée dans ce combat pour qu’il devienne une priorité pour l’Église, témoignant pour cela sans relâche et se faisant la voix des sans voix.
C’est énervant de voir, que la hiérarchie de l’Église ne désire pas faire la lumière sur les abus sexuels sur mineurs en sont sein en mettant des bâtons dans les roues à la Commission pontificale pour la protection des mineurs qui ne peut rien faire contre les puissants réseaux ecclésiaux qui verrouillent la curie.
Merci !