Entre Trump et la division de la gauche : la politique dans des eaux troubles

Publié le 2 Juin 2017

Dans le Récap de Libération.fr du vendredi 2 juin 2017 nous voyons que l'Union européenne et la Chine, réunies en sommet vendredi à Bruxelles, sont déterminées à porter le flambeau de la lutte contre le changement climatique, après le retrait des États-Unis de l'accord de Paris décidé par Donald Trump. «L'Europe et ses solides partenaires dans le monde entier sont prêts à montrer la voie», a promis, quelques minutes après l'annonce américaine, le commissaire européen à l'Action pour le climat, Miguel Arias Canete, qui avait mené les négociations au nom de l'UE à Paris. «L'accord de Paris durera. Le monde peut continuer à compter sur l'Europe», a martelé Canete. Le président américain, un homme d'affaires, a fait durer le suspense depuis son élection mais les Européens s'étaient préparés à cette éventualité, martelant au cours des dernières heures leur engagement total pour l'accord historique signé en décembre 2015.

 

Comme nous le montre le LIVE POLITIQUE de LCI.fr la classe politique se réveille ce vendredi matin encore sous le choc de la déflagration produite par Donald Trump en annonçant jeudi soir le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Les réactions, qui ont afflué de tous côtés dans la soirée, de Ségolène Royal à Emmanuel Macron, promettent d’être encore nombreuses tout au long de la journée. La maire de Paris Anne Hidalgo, après avoir décidé d’éclairer symboliquement en vert la façade de son Hôtel de ville jeudi soir, a évidemment condamné la décision de Donald Trump de sortir de l'accord de Paris. "Il (le président américain) n'aime pas Paris. Ce doit être la seule personne sur la planète qui n'aime pas Paris", a indiqué la maire de la capitale lors d'une conférence de presse pour "réaffirmer la détermination des villes du monde à appliquer l'accord climat", a déclaré Anne Hidalgo.

 

Mais un acte plus porteur voit le jour comme le montre le HuffingtonPost.fr dans son article «New York, Californie et Washington lancent immédiatement la résistance sur le climat», les États démocrates de New York, Californie et Washington ont déclaré qu'ils allaient former une "alliance pour le climat" et s'engager, eux, à respecter les engagements de la COP21. Les trois États estime que l’US Climate Alliance servira aussi de forum pour soutenir et renforcer les programmes existant contre le changement climatique, promouvoir le partage d'informations et des meilleures pratiques, et mettre en œuvre de nouveaux programmes de réduction des émissions de carbone venant de tous les secteurs économiques.

 

Ensuite comme le montre le Direct de Libération.fr l'administration du président américain Donald Trump a saisi la Cour suprême jeudi soir afin que celle-ci rétablisse son décret anti-migratoire suspendu fin mai par la cour d'appel de Virginie. Ce décret, réécrit par l'administration Trump après avoir été une première fois suspendu par la justice américaine, visait à interdire l'arrivée sur le sol américain aux réfugiés du monde entier ainsi qu'aux ressortissants de six pays majoritairement musulmans, Iran, Libye, Somalie, Syrie, Soudan et Yémen. «Nous avons demandé à la Cour suprême de se saisir de ce cas important et nous sommes confiants dans le fait que le décret du président Trump est bien dans le cadre de ses attributions afin de garder le pays en sécurité et de protéger notre peuple du terrorisme», a expliqué la porte-parole du ministère de la Justice, Sarah Isgur Flores.

 

«Le président ne peut se voir imposer d'accueillir des personnes venant de pays qui encouragent ou hébergent le terrorisme, et ce jusqu'à ce qu'il soit certain que ces personnes sont correctement passées au crible et ne présentent plus un risque pour la sécurité des États-Unis», a-t-elle précisé. Cet appel du gouvernement américain à la Cour suprême est intervenu une semaine exactement après la nouvelle suspension de ce décret, par la cour d'appel de Richmond, en Virginie, le 25 mai. Quand bien même la Cour suprême se saisirait immédiatement de ce dossier, il est peu probable qu'elle puisse le traiter au cours de cette session, c'est-à-dire d'ici la fin juin. Beaucoup de choses peuvent se passer entre temps.

 

En France comme le montre le Recap de Libération.fr, quelques semaines après une campagne présidentielle marquée par le scandale Fillon et en pleine affaire Ferrand, le ministre de la Justice François Bayrou a dévoilé un très ambitieux projet pour redonner «confiance» dans la vie démocratique. Bayrou a dit vouloir «restaurer la confiance des citoyens dans l'action publique» à l'aide de deux lois et, «dans quelques semaines», d'une révision de la Constitution. Il entend en finir «autant que faire se peut avec le deux poids deux mesures», de manière à ce que «les règles soient les mêmes pour tous les citoyens», élus ou non. Mais sans tomber dans des excès de «moralisation», un terme auquel il a finalement renoncé pour l'intitulé de son projet. Mais ce projet de n’est pas allé aussi loin puisqu’on ne propose pas que soit rendu publique l'identité des donateurs importants des campagnes électorales et n’a pas mis en place l'obligation de présenter un casier judiciaire vierge pour devenir parlementaire.

 

Pourtant, comme le montre le Réveil politique de L’OBS alors que tout semblait sous contrôle pur La République en Marche (LREM), rien ne s’est passé comme prévu. 529 candidats investis sur 19.000 candidatures, après un examen minutieux de leur profil : entretien, vérification des casiers judiciaires... La République en Marche (LREM) avait pris son temps pour dévoiler, au compte-goutte, les noms de ses candidats. Objectif : ne rien laisser au hasard. Malgré ces précautions, la promesse d'exemplarité bat de l'aile. Homophobie, escroquerie, antisémitisme, condamnation pour inéligibilité, location d’un logement insalubre, falsification de diplôme... certains candidats font parler d'eux pour des affaires dont le parti se serait bien passé.

 

Pendant ce temps la désunion à gauche ne profite qu’à LREM le montre L’OBS dans le Réveil Politique dans un nouveau sondage Harris Interactive pour LCP confirme l'avance de La République en marche, avec 31% des intentions de vote (stable). LR et FN sont à égalité à 18%. La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon semble en recul, à 11%, tandis que le PS et ses alliés sont à 8%. Le recul de la FI semble en grande partie au fait qu’elle impose à ses candidats investis la signature d'une charte les rattachant à son association de financement, la discipline de vote, ainsi que l'utilisation de son seul label, le Phi. Le parti communiste et EELV notamment ont refusé au niveau national de se plier à ces conditions.

 

france3-regions.francetvinfo.fr nous montre aussi dans son article «Législatives à Grenoble : Eric Piolle tire à boulets rouges sur Mélenchon», que le maire de Grenoble qui avait appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, a dénoncé ce jeudi 1er juin 2017 la «politique de terre brûlée» menée selon lui par le leader de La France insoumise aux législatives qu’il compare à «un caporal de forteresse». Aujourd’hui il s’inquiète de voir Jean-Luc Mélenchon faire partout campagne tout seul. "En contradiction avec l’envie de rassemblement" selon lui présente chez les électeurs de gauche.

 

midilibre.fr hier dans son article «#Pop2017 - Benoît Hamon, futur homme fort de l’opposition ?», nous monte que le candidat socialiste malheureux à l'élection présidentielle a vu jeudi matin son nombre d'occurrences multiplié par deux depuis le début de la semaine. Il faut dire que Benoît Hamon fait à nouveau parler de lui ces derniers jours. Après avoir confirmé mardi qu'il lancerait le 1er juillet prochain un mouvement politique "transpartisan" afin de reconstruire le Parti socialiste à bout de souffle, il a fait sensation en lâchant mercredi ses coups contre le nouvel exécutif. Il a en effet annoncé que, s'il était réélu député, il pourrait s'abstenir ou voter contre le projet de loi sur la moralisation de la vie publique si le texte ne garantit pas la transparence sur les dons financiers. Il a par ailleurs accusé le gouvernement de vouloir "appliquer le programme du Medef" en réaffirmant son inquiétude à l'égard du moratoire sur le compte pénibilité. Des prises de position saluées par certains internautes désireux de ne pas laisser à Jean-Luc Mélenchon le monopole de l'opposition à gauche.

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

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