L'Osservatore Romano dénonce l’«opiniâtreté et l'hostilité» de certains prêtres
Publié le 24 Juillet 2017
«Le plus grand obstacle à la conversion que veut le pape François veut pour l'Église est, dans une certaine mesure, l'attitude de grande partie du clergé» comme nous le montre Jesús Bastante ce lundi 24 juillet 2017 dans periodistadigital.com. C’est ce qu’a écrit le professeur Giulio Cirignano a écrit un article dans L'Osservatore Romano dans lequel il a dénoncé l'attitude «d'entêtement et d'hostilité» de certains prêtres avant les réformes promues par Bergoglio.
L'article, intitulé «La tradition n’est pas fidélité», note comment «bien des fidèles ont compris le moment favorable, le kairos que le Seigneur donne à leur communauté», alors que certains «pasteurs peu éclairés se maintiennent dans un vieil horizon, l'horizon des pratiques habituelles, les anachronismes, la pensée répétitive et sans vie».
Dans l’article, Carignano compare les prêtres avec les disciples dormant dans le jardin des Oliviers. Un «fait déconcertant» qui «doit être soigneusement examiné» et qui est due, entre autres, «au niveau culturel modeste du clergé». «Chez de nombreux prêtres, malheureusement, la culture théologique est pauvre, et même la préparation biblique est mineure» dit le professeur qui met en garde néanmoins que «nous ne pouvons pas généraliser. Il y a beaucoup d'exceptions.»
À son avis, les salles de classe sont remplis d'étudiants en théologie qui «n'ont pas abandonné le désir de penser» et d’«exercer un minimum de sens critique.» «Les années de préparation au sacerdoce doivent favoriser la conscience de la nécessité du ministère comme un vrai travail», conclut Cirignano, qui rappelle que «comme tout le monde, y compris le prêtre travaille pour gagner sa vie».
Il faut dire que ce constat est réel car les jeunes prêtres actuels sont de plus en plus identitaires, ils pensent qu'il faut porter le col romain et la soutane, et doivent montrer les signes extérieurs de leur croyance, mais leur formation théologique est-elle bonne ? C’est une question qu’on peut se poser.
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