
La sainte qui a donné son origine à la fête est surtout connut par deux
Passio, l'une en
grec (VIe ‑ VIIe siècle), et l'autre en latin (IXe siècle), donc très postérieure aux faits et nageant dans le merveilleux propre à tout récit de martyr. Du peu qu'on peut tirer d'historique est
peut-être son origine sociale,
Catherine était une peut-être aristocrate romaine, né à Alexandrie, peut-être en 290, au sein d'une famille peut-être ouverte aux cultes orientaux
dans une Égypte où le Christianisme connaissait alors un grand développement, notamment du aux intellectuels chrétiens venant de l'
école d'Alexandrie, une des plus brillantes de
l'empire romain. Y a-t-elle acquit la réputation de sagesse qui lui est prêté dans ces deux hagiographies ? Rien ne peut l'affirmer avec assurance, mais on ne peut pas dire le comprendre car les
femmes de l'aristocratie avait une brillante éducation en particulier celle demeurant à Alexandrie, comme le montre le cas de la philosophe païenne
Hypatie. Mais qu'elle ait fait
usage publiquement de ses connaissances à un moment de reprise des persécutions est peu probable. Rien ne s'oppose, cependant, à ce qu'elle était vierge, l'âge du mariage dans l'aristocratie
pouvant se dérouler au-delà de la période des 12-15 ans. Et elle est morte dans la vague des persécutions qui marquent le Christianisme de 303 à 313, menés semble-t-il par l'empereur
Maximien, en 307, peut-être par décapitation, la mort des citoyens romains. Ce peu d'informations rassemblés peuvent attestés sa réalité historique même si elle est difficile à
démontrer à tel point que l'Église catholique s'interrogea sur sa réalité historique de 1961 à 2002, allant jusqu'à enlever son nom du calendrier romain de 1969 à 2004, et que d'après certains
historiens, que d'après certains historiens, Catherine aurait même été créée comme un contrepoint chrétien à la grande philosophe païenne Hypatie qui, comme elle, était vierge et très savante.
Cette pureté attribuée à Catherine serait inscrite dans son nom grec signifiant
pure. Mais il est aussi probable que l'église d'Alexandrie ait procédé de cette manière à partir d'un
personnage historique dont on aurait fortement idéalisé les traits à partir du VIe siècle quand son culte commença à s'imposer en grande partie du fait de sa
Passio en grec.
C'est à ce moment là que l'empereur byzantin Justinien fonda en 542 sur les instances de sa femme Théodora un monastère sur le mont Sinaï, le monastère
de la Transfiguration, sur le lieu présumé de la tombe de la sainte et qui était aussi le lieu où Moïse aurait vu le buisson ardent. Les moines du monastère surent être de très bon
négociateur en 629 avec les Musulmans, les nouveaux hommes forts du pays, qui leur accordèrent une charte de protection pour le monastère et les chrétiens, ce lieu étant devenu depuis le VIe
siècle un lieu de passage obligé des chrétiens allant en pèlerinage sur les lieux saints. Sous le califat abbasside, en 800, une tête, avec les cheveux qui continuait à croitre, et une main
gauche furent retrouvées intactes (une des caractéristiques des personnes mortes en acte de sainteté) sur le mont Sinaï et identifiées par une révélation comme étant celles de Catherine
d'Alexandrie. Elles furent alors transférées au monastère du mont Sinaï, qui fut alors renommé Monastère Sainte Catherine. Et l'huile recueillie sur ses ossements serait depuis
lors à l'origine de guérisons miraculeuses, ce qui ne fit qu'accroitre la réputation de la sainte et le nombre de pèlerins soit en quête de spiritualité et de guérison. Les moines par le même
coup devenaient les gardiens des reliques de la sainte. C'est aussi à partir du IXe siècle, et sa Passio en latin que se développent les
thèmes hagiographiques qui assureront son succès à travers deux épisodes. Le premier est celui de son mariage mystique avec le Christ qu'elle aurait vu, une nuit, en songe et, suite à ce rêve,
décida de lui consacrer sa vie, se considérant comme sa fiancée. Le second épisode concerne son martyr et n'est guère plus historique que le précédent. Pour convertir, l'empereur Maximien, elle
accepte un débat avec d'autres savants qu'elle finit par convertir. Ce dernier les fait exécuter, et, impressionné, lui propose alors le mariage qu'elle refuse. L'empereur aurait ordonné de la
faire torturer avec une machine, constituée de roues garnis de pointes, qui, par miracle, ne fonctionnera pas. Entêté, l'empereur la fait décapiter.

Mais l'éloignement du Mont Sinaï, très difficile à
atteindre notamment lorsque les relations entre les musulmans et les Chrétiens commencèrent à se refroidir à partir des IXe-XIe siècles (début de la
Reconquista, guerre avec l'
empire byzantin,
Première Croisade, 1095-1099),
obligeait les pèlerins de l'Occident, afin de continuer à la vénérer de mettre en place des pèlerinages locaux en l'honneur de la sainte surtout à partir du XIe siècle. Ce qui fut le cas
notamment en France et en Angleterre, où il existait de nombreux sanctuaires et autels éparpillés. Le sanctuaire le plus important d'Occident se trouvait alors dans le monastère Rouen, en
Normandie, qui aurait conservé des doigts de la martyre. Mais à l'époque pour transférer des reliques, on le faisait en transférant sur d'autres reliques anonymes les propriétés de la vraie
relique qui devenaient celles de la sainte. Canterbury et Westminster avait alors le même éclat, en particulier cette dernière qui revendiquait la possession d'une fiole d'huile de la sainte qui
aurait été ramené du Mont Sinaï par le roi d'Angleterre,
Edouard le Confesseur (1004-1065). D'autres sanctuaires, tel
Saint Catherine's Hill dans le Hampshire,
faisaient également l'objet de pèlerinage généralement locaux, dont beaucoup ne sont mentionnés que par des brèves anecdotes dans divers textes, mais sans aucunes traces réellement physiques.
Mais ces quelques allusions montrent, qu'à part à Rouen, c'était seulement un culte local, œuvre de pèlerins, et il faut attendre les Croisades pour assister à une réelle évolution. Beaucoup de
ceux qui s'étaient croisés en revenant en France, en Allemagne et en Italie au cours des sept croisades qui suivirent (1147-1272)
ramenèrent le culte de la sainte dont ils avaient particulièrement vénéré les reliques sur le mont Sinaï. Deux groupes en fait, ceux des croisades populaires et ceux des chevaliers qui s'étaient
croisés et créèrent l'Ordre de Sainte-Catherine du Sinaï, dont les membres eurent la tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme et de
protéger les pèlerins qui allaient vénérer ses reliques. Donc une diffusion populaire et aristocratique encadrant ceux qui n'avait pas fait les croisades et donnant les moyens financiers du
développement du culte. Cette double diffusion assura son succès à partir du XIIIe siècle du fait de la difficulté de se rendre à partir de 1291 en pèlerinage sur tous les lieux saints, à tel
point que son culte entra dans la liturgie romaine et se répandit dans tout l'Occident. La dévotion à la vierge martyre devient alors l'une des plus répandues en Europe, dans les églises
orthodoxes et catholiques, où la sainte jouissait d'une grande faveur en Orient et en Occident, car on mettait en avant son rôle d'intercession auprès de Dieu pour les mortels ; celle-ci se
trouvait, en effet, dans le groupe des quatorze Saints Auxiliaires à titre de sage conseillère.

Ainsi, à travers toute l'Europe, d'innombrables chapelles
ont été placées sous son patronage et sa statue a été trouvée dans presque tous églises. Sa dévotion de ce fait inspira les artistes qui représentaient la sainte avec une auréole tricolore :
blanche pour la virginité, verte pour la connaissance et rouge pour le martyre. La roue de son supplice est, ainsi, très souvent représentée auprès d'elle, et donc beaucoup d'églises contenaient
une icône figurant le plus souvent une roue.
Et, à sa mort présumée le 25 novembre, dans quelques pays d'Occident, sa fête était célébrée avec un maximum de solennité, nettement encouragé par le fait que c'était une fête de la première
classe, pendant le quel le travail servile (le servage existait alors dans les campagnes) était interdit et les célébrations avaient lieu devant un grand nombre de personnes. Dans plusieurs
diocèses de France, elle était même observée comme un Jour Saint d'obligation jusqu'au début du XVIIe siècle, la splendeur de ses cérémonies éclipsant celui de la fête de certains des
Apôtres. Et on exposait la statue de la sainte comme on le fit à Paris dès le XIIe siècle.
De très nombreuses corporations se sont placées également sous son patronage : celle des artisans employant des machines à roues (charrons, meuniers, potiers, etc.), en référence probablement à
son supplice ; celles des prisonniers, des philosophes chrétiens, des théologiens, des apologistes, des prédicateurs, des jeunes bacheliers, des étudiants, des orateurs et des procureurs, en
référence à des épisodes de sa vie et de l'éloquence que lui prête son hagiographie ; le doyen des avocats fut appelé bâtonnier en raison du privilège qui lui appartenait de porter sa bannière.
Sinon, elle voyait beaucoup d'autres corporations se réclamer d'elle, sans autre motif plausible que l'expérience faite par tous de son crédit universel auprès de Dieu et du Christ.
Le culte de Catherine d'Alexandrie prend plus de vigueur lorsqu'à la fin du Moyen – Âge on décide de prendre le modèle de cette jeune vierge martyre comme un symbole de bonne mœurs féminines à un
moment où la chasteté et la virginité était très valorisé. C'est la raison pour laquelle Catherine a été utilisé comme un modèle pour les femmes, un statut qui a remplacé son rôle d'intercession.
Tant la philosophe et poétesse française, Christine de Pise (1363-1430) et le noble angevin, Geoffroy de La Tour Landry (v.1320-1402/1406) insiste au sujet de
Catherine sur son modèle au sujet de la virginité et de la « chasteté conjugale » (La Cité des Dames, 1404-1405). De même, au début du
14e siècle, le mariage mystique de Sainte Catherine apparaît d'abord dans la littérature hagiographique et, bientôt après, dans l'art. dans ces conditions, on comprend pourquoi cette dernière,
étant considérée comme la plus sainte et la plus illustre des vierges du Christ, elle devint logiquement la patronne des novices des cloîtres et des jeunes femmes, qui étaient organisées en
confréries de sainte Catherine.
Un éclat supplémentaire a été ajouté à son culte au XVe siècle en France du fait de la dévotion que lui portait Jeanne d'Arc (1412-1431). Catherine aurait même, d'après elle,
figuré parmi les trois voix qui l'aurait conseillé, même si les historiens pensent plutôt aujourd'hui qu'elle aurait écouté la seule voix de Dieu et que nommait les voix aurait été du à la
pression de son procès afin de ne pas être condamné par sorcellerie ; par contre, elle a bien trouvé son épée à Sainte-Catherine-de-Fierbois, dans l'église qui lui était dévouée,
en 1429.

On comprend alors, en France, l'apparition d'une nouvelle
forme de dévotion au XVIe siècle. Les statues de sainte Catherine exposées dans les églises étaient ornées d'une coiffe qui était renouvelée chaque année. Les jeunes femmes célibataires entre 25
et 35 ans se chargeaient de cette tâche, de là l'expression
« coiffer Sainte-Catherine », qui signifiait que la jeune femme en question n'avait toujours pas trouvé de mari. Cette
dernière pouvait alors implorer la sainte avec la prière suivante :
« Sainte Catherine, aide-moi. Ne me laisse pas mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine ;
mais plutôt un que pas du tout ». Les hommes, dans quelques régions, pouvaient aussi implorer sainte Catherine, mais c'est beaucoup plus rare.
La jeune femme était appelée « reine Sainte-Catherine », et les hommes « roi de la Sainte-Catherine » ou « roi Sainte-Catherine ». Ce n'est que bien plus tard que le
bonnet devint chapeau. La tradition voulut ainsi qu'on confectionne aux jeunes femmes célibataires des chapeaux extravagants, où le vert et le jaune prédominent et qu'elles porteront tout au long
de cette journée festive. Cette tradition, autrefois suivie dans tous les milieux, à la ville comme à la campagne, s'est beaucoup perdue, sauf dans les maisons de couture, les magasins de mode et
chez les modistes. Celles qui se mariaient devaient quitter la confrérie et laisser leur place aux autres. Cette tradition se maintint à Paris notamment.
Au XIXe siècle, on rencontrait toujours dans les campagnes françaises la célébration des reines Sainte-Catherine.

Ainsi, en champagne, le 25 novembre, les petites filles se
rendaient de porte en porte dans le village. L'une d'elle était élue reine. Elle était habillée de blanc et portait une quenouillette agrémentée d'une pomme vermeille. Ce costume symbolisait le
personnage de la sainte. Son rôle consistait à entonner une chanson, reprise en cœur par les autres petites filles. En échange, elles recevaient des offrandes pour leur dîner de la
Sainte-Catherine.
A l'occasion de la Sainte-Catherine, il était de coutume dans certaines régions que les parents offrent un vêtement ou un autre objet très utile.
Les enfants n'ayant pas fait leur première communion, fabriquaient des petits bouquets de chrysanthèmes, pour ensuite les offrir aux jeunes filles. C'était une façon de leur souhaiter une bonne
fête et de recevoir en récompense un petit sou.
Les jeunes filles désiraient avant tout éviter de « coiffer Sainte-Catherine ». Aussi dans la région d'Ormes, les jeunes filles venaient prier, dans la nuit du 31 décembre au 1er de
l'an, au coup de minuit, sainte Turlurette. La statuette était située sur la façade d'une maison du village. Elles invoquaient la sainte, en répétant trois fois: « Sainte Turlurette,
mariez-moi, je suis prête! ».
A vingt cinq ans, les filles célibataires devaient piquer vingt-cinq épingles dans la coiffe de la sainte. Les années suivantes, elles piquaient une autre épingle, ainsi de suite, jusqu'à la
trentième. A l'époque, les filles de trente ans étaient considérées trop vieilles pour se marier. Alors pour se donner toutes les chances de se marier, elles conservaient la trentième épingle
pour déclarer: « voyez mon cœur est encore jeune ; je n'ai pas encore piqué toutes mes épingles à la coiffe de sainte Catherine ».
A partir du début du XXe siècle, la fête rurale tend progressivement à disparaître, alors qu'en ville, elle se développe, glissant progressivement d'un rituel paysan et collectif, celui des
vierges, à un rituel urbain plus individualisé, celui des catherinettes.
A la fin du XIXe siècle, une nouvelle figure est née : la « catherinette ». C'est en 1882 qu'est attesté le sens de jeune fille célibataire, âgée de vingt-cinq ans, qui coiffe sainte
Catherine. On célébrait encore la fête de Sainte-Catherine par une cérémonie mais différente de celles des campagnes. Les jeunes filles, élèves des écoles de couture, se rassemblaient à l'église
pour y être bénies. Elles rivalisaient d'ingéniosité dans l'élaboration de leur chapeau réalisé en général dans les tons jaune et vert. Après la bénédiction, le jeune cortège se dirigeait vers la
statue de la Sainte située à l'angle de la rue Cléry, dans le 2ème arrondissement de Paris. Quelques Catherinettes grimpaient sur l'échelle des pompiers pour poser délicatement la coiffe sur la
tête de la statue. Au final, un jury se réunissait et les professionnels de la mode décernaient un prix aux chapeaux de Sainte-Catherine les plus réussis. En cela, la tradition de Turin reste
d'actualité, où on indique par le terme de «catherinette » les jeunes couturières et les modistes qui ont effectué leur apprentissage dans l'atelier de fabrication de la ville, et qui
est très souvent un devenu l'objet de séduction pour les étudiants.
Pour cette raison, dans le Larousse de 1948, le terme de Catherinette désigne une « jeune modiste » « jeune couturière
» qui coiffe sainte Catherine l'année de ses vingt-cinq ans. Dans la presse parisienne l'emploi du terme se fait plus prégnant au début du XXe siècle et suit en cela l'essor progressif des
festivités. Durant ces mêmes années, « les catherinettes » devint l'expression générique pour qualifier toutes les couturières qui fêtent leur sainte patronne.
Pendant quelques années, on aurait pu pensé la fête tombé en désuétude, l'Église catholique l'ayant enlevé du calendrier liturgique de 1969 jusqu'en 2002 et du fait de son côté péjoratif, mais
elle continua à être fêté en France et au Québec notamment, si bien qu'elle resta dans les mœurs, au point que le pape Jean-Paul II la réhabilita en la remettant dans le calendrier liturgique en
2004, son culte ayant repris de la vigueur sous son pontificat. Le fait qu'elle ait été selon la tradition une femme savante et qu'elle soit aussi très vénérée dans l'orthodoxie a certainement
aidé à cette revitalisation.

D'ailleurs, même si les jeunes filles de 24-25 ans, célibataires (plus forcément vierges), sont gentiment moquées de nos jours, les cadeaux,
les cartes de Sainte-Catherine, s'adressent plutôt de nos jours plutôt à des jeunes filles de plus en plus jeunes, dès la puberté, même si la tradition d'envoyer une carte de Sainte Catherine à
une Catherinette, ou à une femme qui se prénomme Catherine s'est maintenu. Ce qui fait que la Sainte Catherine est devenu l'équivalent féminin de la Saint Nicolas. Quant aux chapeaux, ils sont
aussi quelque peu délaissés au profit des fleurs, des cartes que l'on échange, et des petits cadeaux, même si actuellement, dans certaines régions, il arrive que l'on rencontre le 25 novembre des
jeunes femmes portant des chapeaux multicolores (où dominent parfois le vert et le jaune) visiblement fabriqués pour la circonstance. La tradition veut aussi que l'on envoie une carte de sainte
Catherine.
Toutefois, dans les campagnes, la Sainte Catherine est également associée à une Foire qui se tient aux alentours du 25 novembre, notamment en Franche-Comté, où des grandes foires agricoles ont
lieu notamment à Vesoul (Haute-Saône). La Foire Sainte Catherine permet, en effet, aux éleveurs de présenter leurs bestiaux à un public
toujours nombreux. Cette foire était autrefois l'occasion idéale pour les jeunes hommes de rencontrer une Catherinette afin de mettre fin à son célibat. La plupart des pâtissiers vendent aussi du
pain d'épices de la Ste Catherine (au chocolat) dont le fameux cochon avec son sifflet à la place de la queue. Et notons également que pour les jardiniers, le jour de la Sainte Catherine est
réputé idéal pour planter boutures et plantes à racines nues, ainsi que l'affirme le dicton : « à la St Catherine, tout bois prend racine ».
Au Québec, une tradition liée à la Sainte Catherine reste vivante encore aujourd'hui, celle de fabriquer la tire, une confiserie à base de mélasse et de cassonade. A l'origine, le but
était pour les Catherinettes de démontrer leur talent de cuisinière en offrant cette gourmandise aux hommes célibataires. Et dans la province de Ravenne, il est de tradition le jour de la sainte
Catherine, de donner des biscuits en forme de poupées pour les filles, appelées «Catherine». La contrepartie pour les garçons est un biscuit en forme de coq.
J'espère que ce long article vous aura appris des choses utiles sur cette fête.