Publié le 30 Septembre 2014
The Tablet dans son article du 29 septembre 2014 nous montre que l'évêque émérite de Hong Kong avec une certaine franchise a abordé les manifestations sur plusieurs quartiers de la ville dirigées par des étudiants qui ont paralysé la ville.
Les écoles et les banques ont été contraintes de fermer le lundi 28 septembre alors que des dizaines de milliers de personnes, y compris des étudiants et des membres du mouvement Occupy Central with Love and Peace, ont occupé le quartier des affaires de Hong Kong. Comme le signale euronews.com, ils protestent contre les tentatives du gouvernement chinois de contrôler l'élection du maire de Hong Kong en 2017. Il faut dire que la décision de Pékin de faire une sorte de présélection des candidats habilités à se présenter aux prochaines élections générales en 2017 n'a pas plu puisque la Chine avait promis des élections au suffrage universel pour 2017.
Le cardinal Joseph Zen, âgé de 82 ans, qui est un vétéran de la critique du régime de Pékin, déclara à Reuters : "Il est grand temps que nous montrons vraiment que nous voulons être libres et ne pas être esclaves ... Nous devons nous unir." Mais lorsque la police a commencé à tirer du gaz lacrymogène sur les activistes près du siège du gouvernement, et au milieu de la menace d'utiliser l'armée, le cardinal Zen publia un appel à la foule de se disperser. "S'il vous plaît rentrez à la maison, ne sacrifiez pas vos vies", a-t-il dit aux manifestants, en ajoutant que le dialogue était impossible à ce stade. Ces heurts auraient fait une quarantaine de blessés. La police a procédé à plusieurs dizaines d’arrestations. On peut comprendre l'inquiétude du cardinal Zen.
Ce mardi 30 septembre comme le signale RFI.fr, des barricades sont apparues. Les ambassades étrangères appellent leurs ressortissants à la prudence. Sur place, on se demande surtout comment vont se dérouler les deux prochains jours, fériés tous les deux. Les violences policières du dimanche 29 septembre ont créé un véritable traumatisme et ont fait redoubler la sympathie envers les manifestants. Espérons que la suite des événements donne gain de cause aux manifestants et que le régime Pékin négocie pour en sortir avec un meilleure image que celle que lui avait donné Tiananmen.
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