Publié le 31 Octobre 2015
quel côté, pourtant c'est ce qui est arrivé le vendredi 30 octobre dans le deuxième Congrès continental de théologie amérindienne. Par conséquent, l'intervention de Mgr Alvaro Ramazzini, évêque de Huehuetenango (Guatemala), proposant "la lumière à la réforme de l'Église dans un monde controversé, pluraliste et inégalitaire", a eu un résultat surprenant par sa passion et sa force prophétique.
Certains peuvent se demander ce qu'il a dit, mais la vérité est qu'il n'a rien dit de nouveau, mais il assume simplement qu' il a participé aux discussions et à la rédaction du document que le pape François proposées à Aparecida. Mgr Ramazzini n'a pas caché qu'il croit dans une Église en route qui est dans un état permanent de mission, et présent dans les périphéries, avec les laïcs, dans les synodes, présente aussi dans les luttes sociales, dans un rôle prophétique, qui suppose l'option préférentielle pour les pauvres et qui reconnaît que "François est le porte-parole de ceux qui travaillent dans ce continent".
Dans le dernier discours de la journée, Virginie Azcuy a fait une réflexion de son statut de théologienne féministe, fondée sur la nécessité de construire une église inclusive qui accueille la voix des femmes, quelque chose qui apparaît dans le Concile Vatican II dans Lumen Gentium 32b et Gausium et Spes 29.
De la réalité sociale dans laquelle le féminicide est devenu le pain quotidien de nombreuses depuis de nombreuses parties de l'Amérique latine, Virginie Azcuy nous dit que les femmes montrent un désir d'égalité dans différents domaines, y compris l'Église, où le manque de dialogue se sent plus fluide entre le féminisme et le christianisme, avec de plus grands espaces d'écoute et de reconnaissance aux femmes, véritables protagonistes de la vie ecclésiale, parce qu'entre autres choses, sont celles qui mènent l'Église, accompagnant spirituellement la vie du peuple, étant les mères souffrant de douleur pour ceux qui souffrent de jour en jour. D'après elle et à raison : "Nous devons nous convaincre, qu'il n'y a pas d'Église sans les femmes."
Mgr Ramazzini montre que l'Église doit aller vers les périphéries là où s'est toujours trouvé le cœur de l'Église, tandis que Virginie Azcuy souhaite que l'Église donne une réelle place aux femmes dans l'Église. Un travail qui demande un certain appui qui espérons le aura un certain appui du pape François.
Merci !