Publié le 30 Novembre 2016
kath.net nous montre dans son article du 30 novembre 2016 que Mgr Pinto, président de la Rote romaine a menacé les cardinaux Burke, Brandmüller, Caffarra et Meisner de la perte de leur dignité de cardinal à cause de la critique publique d’"Amoris Laetitia".
L’archevêque Pio Vito Pinto, président de la Rote romaine, le deuxième plus haut tribunal de l'Église catholique romaine, a lors d'une conférence en Espagne menacé les cardinaux Burke, Brandmüller, Caffarra et Meisner de la perte de leur dignité de cardinal à cause de leur critique publique d’"Amoris Laetitia". Pour Mgr Pinto suite aux informations des médias a déclaré que le pape n’est pas responsable du retrait de la dignité de cardinal, mais lui-même. L'archevêque a annoncé qu'il soutiendra le pape François sur le fait que les divorcés remariés puissent recevoir la Sainte Eucharistie.
Comme le montre le CatholicHerald.co.uk du mardi 29 octobre le père Antonio Spadaro, le rédacteur en chef de La Civiltà Cattolica, a déclaré que les questions soulevées par les quatre cardinaux suivant la publication d’Amoris Laetitia, ont déjà reçu une réponse. Comme il le signale : «Au cours du Synode, toutes les réponses nécessaires ont été données et plus d'une fois. Depuis, de nombreux autres pasteurs, parmi lesquels de nombreux évêques et cardinaux, se sont portés dessus et ont approfondi les discussions, y compris récemment. Le pape a même indiqué le cardinal Schönborn comme un interprète fidèle du document.» «Ainsi, je crois qu'une conscience douteuse peut facilement trouver toutes les réponses qu'elle cherche, si elle les cherche avec sincérité.»
«Les questions intéressantes des quatre cardinaux, ont été en réalité déjà soulevées au cours du Synode, où le dialogue était profond, vaste et surtout, franc. Amoris Laetitia est seulement le fruit mûr de la réflexion de François après avoir écouté tout le monde et la lecture de document final du Synode.»
Mais comme le montre CatholicHerald.co.uk le cardinal Pell droit dans ses bottes a affirmé dans un discours à l'église St Patrick, à Londres, qu’un certain nombre de catholiques pratiquants réguliers seraient énervés par la tournure des événements. Il critique certaines idées sur la conscience puisque pour lui la primauté de la conscience aurait des effets désastreux, et souligne qu’on ne doit pas suivre sa conscience mais l’enseignement moral de l’Église.
Puis il prend la prend la phrase de Jésus : «il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus» (Matthieu 22,14), suggérant que beaucoup de personnes iront en enfer. Mais Jésus en disant cela, n’invite-t-il pas à faire qu’il y ait beaucoup plus d’élu au lieu du cadre restreint voulu par le cardinal Pell, car ceux qui se croient élus peuvent déchanter vite lorsqu’arrivera le grand festin royal. Selon lui la vérité sur la punition éternelle aurait été minimisée, tout comme l’idée erronée de la conscience était devenue très répandue. Pour lui, dans une vie de péché, il est difficile de percevoir la vérité. Pour autant, on peut aussi dire qu’à force de voir le péché, on limite la vérité.
La dénonciation de prophètes de malheurs de Jean XXIII en 1962 est plus que jamais d’actualité : «Il Nous semble nécessaire de dire Notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur, qui annoncent toujours des catastrophes, comme si le monde était près de sa fin.» Le cardinal Pell semble faire partie de cette catégorie.
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