Publié le 31 Juillet 2020
Luis Miguel Modino, correspondant au Brésil, nous montre sur religiondigital.org qu’une lettre de remerciements et de soutien à la Lettre au Peuple de Dieu, signée en principe par 152 évêques, puis d'autres évêques ont été ajoutés, avec 1058 signatures de prêtres et de diacres, qui vient d'être lancée le jeudi 30 juillet 2020. Les prêtres qui la signent définissent la Lettre au Peuple de Dieu comme un document prophétique, «offrant au Peuple de Dieu la lumière pour le discernement des signes en ces temps difficiles de l'histoire de notre pays».
«Le document est une lecture lucide et courageuse de la réalité actuelle à la lumière de la foi», selon les signataires, qui, conformément à la lettre des évêques, appellent aux changements nécessaires, affirmant «que ceux qui nous gouvernent ont le devoir d'agir au nom de l'ensemble de la population, en particulier des plus pauvres», attitude qui n'est pas assumée par le gouvernement actuel. Pour cette raison, les prêtres se disent «profondément indignés par les actions du président de la République en défaveur et au mépris de la vie».
Face à cela, les prêtres acceptent l'invitation des évêques à prendre soin de la vie, à prendre soin de ce pays malade ! En même temps, ils sympathisent «avec toutes les familles qui ont perdu quelqu'un à cause de cette maladie qui fait des morts et qui terrifie tout le monde», du fait de l'absence de politique de combat du gouvernement, qui n'a pas de ministre de la Santé. Enfin, ils réaffirment "avec joie, encouragement et espérance, fidélité à la mission qui nous a été confiée et nous soutenons les évêques qui signent la Lettre au Peuple de Dieu et en harmonie avec le CNBB dans leur mission de témoignage et de renforcement de la collégialité".
Malheureusement pour le Brésil le populisme n’a montré qu’une chose, il ne sait pas gouverner, il ne s’empare du pouvoir qu’en avivant les peurs et en divisant le pays. Il n’a rien de prophétique car Jair Bolsonaro est «le produit de l’élite brésilienne», et il ne sait pas gérer la pandémie du coronavirus comme l’affirme l’ancien président Lula (2003-2010). «Si le Brésil avait suivi les règles du bon sens et avait fait ce qu’il devait faire, on ne se retrouverait pas aujourd’hui avec un bilan de 90000 cadavres, qui transforment Bolsonaro en un génocidaire». (https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20200731-br%C3%A9sil-ancien-pr%C3%A9sident-lula-da-silva-l%C3%A2che-coups-ja%C3%AFr-bolsonaro).
La Covid-19 a «de graves lacunes dans les relations sociales à tous les niveaux, le désarroi international et les causes du déséquilibre écologique» et «Ce peut être un moment qui libère une nouvelle énergie, une nouvelle liberté, de nouvelles initiatives, un nouvel amour pour les autres et pour nos frères et sœurs les plus affligés» comme l’a affirmé le préposé général de la Compagnie de Jésus, Arturo Sosa qui lui ne nie pas le problème de la Covid-19 (https://www.religiondigital.org/vida-religiosa/Arturo-Sosa-des-orden-internacional-desequilibrio-jesuitas-ignacio-loyola_0_2254874495.html).
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