Publié le 20 Juin 2021
José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org ce dimanche 20 juin 2021 que depuis la chaise près de la fenêtre, le pape François explique le passage de l'Évangile de la tempête qui frappe la barque des disciples, tandis que Jésus dort à l'arrière. Selon le pape, le rêve de Dieu «d'une part nous surprend, et d'autre part il nous met à l'épreuve», car le Seigneur «attend de nous que nous l'impliquions, l'invoquions, le mettons à la centre de ce que nous vivons». Pour surmonter les tempêtes de la vie, nous devons reconnaître que «seuls nous ne pouvons pas» et réveiller le Seigneur, avec «la force douce et extraordinaire de la prière qui fait des miracles». Car ce qui est clair, c'est que "nous avons besoin de Jésus comme des marins vers les étoiles pour trouver la route".
Le père James Martin dans sa page Twitter (https://twitter.com/JamesMartinSJ) nous donne une intéressante vision de l’Évangile : «Au milieu des tempêtes dans notre Église, on peut avoir l'impression que Jésus dort. Nous pouvons nous sentir comme les disciples, qui demandent à Jésus dans l'Evangile d'aujourd'hui : " Ne vous souciez-vous pas que nous périssions ? " (Mc 4). Mais Jésus est toujours avec nous, dans le bateau, même au milieu du "vent et des vagues"... la méditation en ce moment peut être de vous imaginer dans la barque avec les disciples, au milieu d'une violente tempête sur la mer de Galilée. Pensez aux crises auxquelles vous faites face. Imaginez demander à Jésus pourquoi il semble être endormi. Il est normal de lui demander : «Tu t'en fiches ?...» Souvenez-vous ensuite des moments où Dieu a calmé votre vie dans le passé. Souvent en regardant en arrière les moments où Dieu a été peut nous donner l'assurance que Dieu est avec nous dans le présent et sera dans le futur».
Dans les salutations après l'Angélus, le pape a gardé un souvenir particulier de la situation vécue au Myanmar, ainsi que des réfugiés du monde. Le pape François a voulu unir sa voix à celle des évêques du pays d'Asie martyre, crier pour ceux "qui meurent de faim" et plaider pour que "des couloirs humanitaires soient ouverts" et que les églises et les pagodes soient considérées comme des centres d'asile. Et il a conclu en souhaitant que «Christ touche le cœur de chacun». Manifestations quasi quotidiennes, économie paralysée par des grèves massives, recrudescence des affrontements entre armée et factions ethniques rebelles : la Birmanie est en ébullition depuis le putsch du 1er février, qui a mis fin à une parenthèse démocratique de dix ans. Le mouvement de contestation est depuis réprimé dans le sang par les forces de sécurité, qui ont tué ces derniers mois plus de 860 civils, dont des femmes et des enfants, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques. D’ailleurs, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a adopté vendredi 18 juin une résolution non contraignante qui condamne le coup d’État en Birmanie et appelle «tous les États membres à empêcher l’afflux d’armes» dans ce pays. Ce texte a été approuvé par 119 États, 36 s’étant de leur côté abstenus – parmi lesquels la Chine, principal soutien de la Birmanie. Un seul pays, la Biélorussie, qui a empêché une adoption de la résolution par consensus (ainsi que le souhaitaient ses auteurs) et a imposé un scrutin public, a voté contre. Particularité de ce scrutin : la Birmanie, représentée par l’ambassadeur Kyaw Moe Tun, limogé après le coup d’État de février, mais qui est toujours en fonctions et continue de défier la junte, a voté en faveur du texte. La résolution adoptée vendredi demande aussi un retour à la démocratie en Birmanie ainsi que la libération de ses dirigeants civils, réclame également l’application d’un plan en cinq points conçu en avril par l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), lequel inclut la nomination d’un émissaire et exhorte les forces armées birmanes à arrêter immédiatement toutes les violences contre des manifestants pacifiques» (https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/18/l-assemblee-generale-de-l-onu-condamne-le-coup-d-etat-en-birmanie-et-appelle-a-empecher-l-afflux-d-armes-dans-le-pays_6084759_3210.html).
Concernant les réfugiés, il a demandé que nous leur ouvrions notre cœur, que «nous apprenions de leur courageuse résilience et, ainsi, tous ensemble, nous ferons grandir une seule communauté humaine». Il faut dire que Selon l'ONU, le monde compte 82,4 millions de personnes réfugiées ou déplacées, dont 42 % de mineurs. Chaque année, le 20 juin, la Journée mondiale du réfugié met en lumière la situation des personnes contraintes de fuir leur pays d’origine pour échapper à un conflit ou à la persécution. 86 % des personnes déracinées sont accueillies dans des pays en développement, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). La Journée mondiale du réfugié appelle cette année à une plus grande inclusion de ces personnes dans les systèmes de santé, d’éducation et dans le sport (https://www.france24.com/fr/europe/20210620-journ%C3%A9e-mondiale-du-r%C3%A9fugi%C3%A9-82-4-millions-de-personnes-d%C3%A9racin%C3%A9es-%C3%A0-travers-le-monde).
Merci !