Publié le 20 Août 2021

Inés San Martín dans cruxnow.com nous montre ce vendredi 20 août 2021 qu’il y a environ 200 catholiques en Afghanistan - une infime minorité au sein de la minorité d'environ 7000 chrétiens - et quelques jours après que les talibans ont pris le contrôle du pays après le retrait des troupes américaines, une association caritative papale tire la sonnette d'alarme sur leur situation. L'Aide à l'Église en Détresse a déclaré qu'elle voyait «un avenir noir pour la liberté religieuse» en Afghanistan, surtout quand Zabihullah Mujahid, porte-parole des talibans, a déclaré sur Twitter qu'il s'agissait désormais officiellement de «l'Émirat islamique d'Afghanistan».

 

Thomas Heine-Geldern, président exécutif de la fondation pontificale, a exprimé de profondes inquiétudes quant à la prise du pouvoir dans cette nation d'Asie centrale. «Pendant le règne de l'ancien émirat d'Afghanistan, les talibans ont imposé une version stricte de la charia à l'échelle nationale», a-t-il déclaré. "Nous pouvons nous attendre à ce que l'islam sunnite soit la religion officielle, que la charia soit réimposée et que les libertés durement acquises pour les droits de l'homme, y compris une mesure relative de liberté religieuse, au cours des 20 dernières années soient révoquées." Cette préoccupation est partagée par le Vatican, qui a publié mercredi un article de couverture dans son journal s'interrogeant sur l'avenir des femmes en Afghanistan. «Indépendamment des assurances des insurgés, pour les femmes afghanes, cela semble être le début d'un nouveau cauchemar», dit la couverture de L'Osservatore Romano du 18 août. «Lorsqu'ils ont dirigé l'Afghanistan pendant la seconde moitié des années 1990, les talibans ont conduit le pays dans l'obscurité totale : les femmes étaient en fait «exclues» de la société.» Et avec le retour des talibans, il y a un risque concret que la version la plus extrémiste de la charia, la loi coranique, revienne aussi.

 

Dans sa déclaration, l'Aide à l'Église en Détresse (AED) souligne qu'elle avait prédit la détérioration de la situation dans son récent rapport sur la liberté religieuse, publié en avril 2021. L'Afghanistan a toujours été parmi les pays qui violent le plus la liberté religieuse, comme l’ont documenté à la fois par l’AED et le rapport sur la liberté religieuse du département d'État américain. Même avant que les talibans ne prennent le pouvoir dimanche, la constitution afghane a établi l'islam comme religion d'État. Selon le rapport 2020 des États-Unis sur la liberté religieuse, «la conversion de l'islam à une autre religion est considérée comme une apostasie, passible de mort, d'emprisonnement ou de confiscation de biens». Bien qu'il n'y ait pas de restrictions explicites sur la capacité des minorités religieuses à établir des lieux de culte ou à former leur clergé, en réalité les options qui leur sont offertes sont limitées, note le rapport 2021 de l'AED. Certaines ambassades étrangères offrent des lieux de culte aux non-Afghans. La coalition militaire dirigée par les États-Unis dispose d'installations où le culte non musulman peut avoir lieu.

 

Il n'y a qu'une seule église catholique dans le pays, et elle est techniquement en sol étranger, car elle est située au sein de l'ambassade d'Italie. Le christianisme est considéré comme une religion occidentale et étrangère à l'Afghanistan, note le rapport de l'AED, ajoutant que la présence militaire des forces internationales a ajouté à la méfiance générale envers les chrétiens, une situation qui oblige les chrétiens afghans à adorer seuls ou en petits groupes dans des maisons privées. Malgré une disposition constitutionnelle garantissant la tolérance religieuse, les personnes ouvertement chrétiennes ou converties de l'islam au christianisme restent vulnérables. La situation n'a cessé de s'aggraver pour les 0,01 % d'Afghans qui ne sont pas musulmans - en plus des chrétiens, il y a de petits groupes d'hindous et de sikhs, ainsi qu'un juif, qui a récemment promis de rester en Afghanistan pour protéger la seule synagogue. "Notre analyse, malheureusement, ne laisse pas beaucoup de place à l'espoir", indique le communiqué publié par l’AED jeudi. «Tous ceux qui n'épousent pas les vues islamistes extrêmes des talibans sont en danger, même les sunnites modérés. Les chiites (10 %), la petite communauté chrétienne et toutes les autres minorités religieuses, déjà menacées, subiront une oppression encore plus grande. C'est un énorme revers pour tous les droits de l'homme et en particulier pour la liberté religieuse dans le pays.»

 

La fondation a également regretté qu'un certain nombre de pays aient déjà manifesté leur sympathie pour le nouvel émirat, ce qui non seulement légitimera les talibans, mais «enhardira également les régimes autoritaires dans le monde entier, en particulier dans la région, provoquant une violation croissante de la liberté religieuse dans leur propre pays.» «La reconnaissance internationale des talibans agira également comme un aimant pour les petits groupes islamiques radicaux, créant une nouvelle constellation de factions terroristes religieuses qui pourraient supplanter des formations historiques telles qu’Al-Qaïda et l'État islamique», prévient l’AED. «Entre autres, les domaines de préoccupation incluent le Pakistan, la Palestine et la province d'Idlib en Syrie. La situation des chrétiens et des autres communautés religieuses minoritaires qui souffrent déjà d'oppression va encore se détériorer.» Le fait que la plupart des ambassades occidentales ferment et que les observateurs internationaux partent, comme ils l'ont fait en Syrie en 2011, n'est pas de bon augure, a ajouté la fondation papale.

 

Et 20minutes.fr (https://www.20minutes.fr/monde/3105599-20210819-afghanistan-talibans-recherchent-personnes-travaille-americains-arreter-selon-onu) nous montre que selon un rapport de l’ONU, les belles promesses des talibans ne seraient que de la poudre aux yeux. Un document rédigé par un groupe d’experts d’évaluation des risques pour les Nations Unies assure que les insurgés ayant pris le pouvoir en Afghanistan dimanche ont intensifié leur recherche des personnes ayant travaillé avec les forces américaines et de l’Otan. Selon leur rapport, les talibans établissent des «listes prioritaires» d’individus qu’ils souhaitent arrêter. Des actes qui vont totalement à l’encontre de ce qu’avait annoncé le mouvement fondamentaliste islamiste ce mardi, lors d’une conférence de presse à Kaboul. Leur porte-parole, Zabihullah Mujahid, avait en effet promis «une amnistie générale» pour tous et assuré que les Afghans ayant travaillé pour les Occidentaux ne seraient pas poursuivis. «Personne ne les chassera, personne ne leur demandera pourquoi ils ont travaillé ou traduit pour les Etats-Unis. (…) Je veux assurer à la communauté internationale que personne ne sera blessé», avait-il déclaré, assurant que les adversaires étaient «pardonnés». Un discours visant à rassurer la communauté internationale et les Afghans, mais malgré cela, des milliers d’habitants cherchent toujours à fuir le pays. Environ 7000 personnes ont été évacuées d’Afghanistan par l’armée américaine depuis le 14 août, a indiqué jeudi un haut responsable du Pentagone. Au total, près de 12 000 personnes ont été évacuées depuis la fin juillet, a-t-il ajouté. Parmi eux, des citoyens américains, des membres de l’ambassade américaine, et des Afghans ayant travaillé pour les États-Unis, notamment en tant qu’interprètes pour l’armée américaine, demandant un visa d’immigration spéciale (SIV) par crainte des représailles des talibans.

 

Selon le rapport écrit par le Centre norvégien d’analyses globales, une organisation fournissant des rapports de renseignement aux agences onusiennes, les Afghans les plus à risque sont ceux qui possédaient des postes à responsabilité au sein des forces armées afghanes, de la police et des unités de renseignement. Les talibans ont effectué des «visites ciblées porte-à-porte» chez les individus qu’ils veulent arrêter ainsi que chez les membres de leur famille, précise le rapport. Selon ce dernier, les insurgés filtrent les individus qui souhaitent accéder à l’aéroport de Kaboul, et ont mis en place des points de contrôle dans les plus grandes villes, y compris dans la capitale et à Jalalabad. « Ils ciblent les familles de ceux qui refusent de se rendre, et poursuivent et punissent les familles "selon la charia", a déclaré le directeur du Centre norvégien d’analyses globales, Christian Nellemann. «Nous nous attendons à ce que les individus ayant travaillé pour les forces américaines et de l’Otan et leurs alliés, ainsi que les membres de leurs familles, soient menacés de torture et d’exécutions», a-t-il ajouté. «Cela mettra davantage en péril les services de renseignement occidentaux, leurs réseaux, leurs méthodes, et leur capacité à contrer à la fois les talibans, l’EI, et les autres menaces terroristes dans le futur», a également soutenu Christian Nellemann. Selon le rapport, les insurgés «recrutent rapidement» de nouveaux informateurs pour collaborer avec le régime taliban et étendent leurs listes de cibles en contactant des mosquées et des courtiers. Face à l’afflux de candidats au départ qui se pressent à l’aéroport de Kaboul depuis la prise du pouvoir par les talibans, l’armée «est prête» à augmenter les rotations aériennes et a l’intention de «maximiser la capacité de chaque avion» pour évacuer le plus grand nombre de personnes, a expliqué le général Taylor. Selon ce haut-gradé, les avions militaires américains peuvent transporter entre 5000 et 9000 personnes chaque jour.

 

Enfin, comme le montre LePoint.fr (https://www.lepoint.fr/monde/afghanistan-les-afghans-resistants-traques-par-les-talibans-20-08-2021-2439514_24.php) et HuffingtonPost.fr (https://www.huffingtonpost.fr/entry/des-afghans-deploient-un-drapeau-geant-contre-les-talibans-pour-celebrer-la-fete-de-lindependance_fr_611e6cece4b0c6968105cf42), de nombreux Afghans appellent à la résistance en prenant d’énormes risques pour leur vie, face à des talibans qui cherchent à les faire taire à tout prix. À Asadabad (Est) et dans plusieurs endroits de Kaboul, des manifestants ont défié jeudi les talibans dans la rue en brandissant le drapeau national, le jour du 102e anniversaire de l’indépendance de l’Afghanistan. Selon l’agence Reuters, des manifestants auraient arraché les drapeaux des Talibans, blanc avec des écritures noirs, accrochés depuis leur prise de pouvoir dimanche dernier. Les Talibans auraient répliqué en tirant sur la foule, à Asadabad, dans l’est du pays, provoquant des mouvements de foule. Des représailles qui interviennent au lendemain de la manifestation à Jalalabad, où les Talibans avaient également tiré sur le cortège pour le disperser. Ahmad Massoud, fils du plus célèbre adversaire des talibans et des Soviétiques, le commandant Ahmed Shah Massoud, assassiné le 9 septembre 2001 par Al-Qaïda, a appelé avec l’ancien vice-président Amrullah Saleh à la résistance, se disant «prêt à marcher sur les traces de [son] père». Depuis la vallée du Panchir (nord-est de Kaboul), dernière région non contrôlée par les talibans, il assure avoir été rejoint par des soldats «écœurés par la reddition de leurs commandants». Il a demandé armes et munitions aux États-Unis dans une tribune publiée par le quotidien américain Washington Post.

 

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Publié le 19 Août 2021

france24.com nous montre que  Se faire vacciner contre le Covid-19 est "un acte d'amour", a plaidé mercredi le pape François en appelant tous les croyants à se faire immuniser dans un message vidéo réalisé au nom de l'organisation américaine à but non lucratif, The Ad Council, et du regroupement d'experts en santé publique, Covid Collaborative.

 

Le pape François a appelé, mercredi 18 août 2021, la population à se faire vacciner contre le Covid-19, affirmant que les vaccins pouvaient mettre fin à la pandémie, seulement si chacun apporte sa pierre à l’édifice. "Grâce à Dieu et au travail de beaucoup, nous avons maintenant des vaccins pour nous protéger du coronavirus", a déclaré le pape dans un message vidéo réalisé au nom de l'organisation américaine à but non lucratif, The Ad Council, et de Covid Collaborative, un regroupement d'experts en santé publique et d'anciens responsables politiques américains. "Ils nous donnent l'espoir de mettre fin à la pandémie, mais seulement s'ils sont disponibles pour tous et si nous travaillons ensemble", a indiqué le pape.

 

Les vaccins sont largement disponibles dans les pays développés mais la méfiance et l'hésitation à l'égard de ceux-ci font que de nombreuses personnes refusent la vaccination. Les nations plus pauvres n'ont quant à elles toujours pas accès à des stocks suffisants de vaccins. Le pape François s'est lui-même fait vacciner en mars et avait déclaré à l'époque qu'il s'agissait d'une obligation éthique. "La vaccination est un moyen simple, mais profond de promouvoir le bien commun et de prendre soin les uns des autres, en particulier des plus vulnérables. Je prie Dieu pour que chacun puisse apporter son petit grain de sable, son petit geste d'amour", a déclaré le pape dans son dernier message vidéo.

 

Ad Council et Covid Collaborative ont diffusé en janvier plusieurs messages d'intérêt public au sujet des vaccins auprès du public américain à la télévision, sur les sites Web et sur les réseaux sociaux. Dans une déclaration, l'Ad Council a indiqué que le message du pape représentait sa première campagne destinée à un public mondial.

 

Un geste d’amour qu’aurait dû suivre le cardinal Raymond Burke. Le cardinal Burke, un ardent conservateur de l'église catholique américaine qui est devenu l'un des principaux critiques du pape François qu'il a publiquement contesté sur des questions telles que l'avortement et l'homosexualité, et un sceptique vis-à-vis des vaccins déclarant qu’ils avaient été développés «grâce à l'utilisation de lignées cellulaires de fœtus avortés» et qu'«une sorte de micropuce doit être placée sous la peau de chaque personne, afin qu'à tout moment elle puisse être contrôlée par l'État concernant la santé et sur d'autres questions que nous ne pouvons qu'imaginer», ce que les experts de la santé et de la désinformation ont réfuté à plusieurs reprises comme des théories du complot, a été placé sous respirateur quelques jours seulement après avoir été testé positif pour Covid-19,et il  a été souvent vu sans masque à Rome, où il vit. Le cardinal Burke n'a pas dit s'il avait été vacciné. «Les médecins sont encouragés par ses progrès», a annoncé le compte Twitter officiel du cardinal. Ses supporters ont été invités à «prier le chapelet pour lui» (https://www.theguardian.com/world/2021/aug/16/vaccine-skeptic-us-cardinal-raymond-burke-ventilator-covid).

 

Le compte Twitter du cardinal annonce maintenant qu’il est dans un «état grave mais stable» et il «reçoit d’excellents soins médicaux et sacramentaux», tout en demandant de «prier pour son rétablissement». La prudence aurait été de se faire vacciner vu son grand âge.

 

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Publié le 16 Août 2021

Hier comme le montre RTBF.be , le pape François a exprimé ce dimanche son "inquiétude" concernant la situation en Afghanistan, où les talibans sont aux portes de Kaboul, et appelé au "dialogue" pour résoudre le conflit en cours.

 

"Je m’unis à l’inquiétude unanime concernant la situation en Afghanistan", a déclaré le pape lors de sa traditionnelle prière de l’Angélus en public place Saint-Pierre, appelant à prier "pour que cesse le fracas des armes et que des solutions puissent être trouvées à la table du dialogue". "C’est seulement de cette manière que les membres de la population martyrisée dans ce pays – hommes, femmes, enfants et personnes âgées – pourront rentrer chez eux, vivre en paix et en sécurité, dans le plein respect réciproque", a-t-il ajouté.

 

Mais les grands principes font souvent face à la réalité. Les talibans contrôlent la majeure partie du territoire en Afghanistan, après une offensive militaire éclair. Dimanche 15 août, ils ont réussi à entrer dans Kaboul. «Les talibans ont gagné», a ainsi reconnu dimanche soir le président afghan Ashraf Ghani, en fuite à l'étranger, tandis que les insurgés criaient victoire dans le palais présidentiel à Kaboul (https://www.lepoint.fr/monde/en-direct-afghanistan-chaos-a-l-aeroport-de-kaboul-apres-la-prise-de-pouvoir-des-talibans-16-08-2021-2438977_24.php). Après l’entrée des talibans dans Kaboul, des milliers de personnes se sont massées sur le tarmac de l’aéroport de la capitale afghane, dans l’attente d’une évacuation. Les forces américaines ont dû tirer en l’air. La France annonce le début de l’évacuation de ses ressortissants pour ce lundi (https://www.ouest-france.fr/monde/afghanistan/direct-afghanistan-panique-a-l-aeroport-de-kaboul-les-forces-americaines-tirent-en-l-air-e9c20f2c-fe54-11eb-9447-66e8c29d0701).

 

On peut comprendre cette peur car le programme politique de ces fondamentalistes aura des conséquences inévitables sur le quotidien des Afghans : interdiction d'avorter, mariage homosexuel interdit, rejet de la science, pas de vaccin - ce qui fait craindre le retour de la polio dans le pays -, pas de séparation de l'Église et de l'État, et la religion enseignée dans les écoles (https://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/en-direct-afghanistan-les-talibans-crient-victoire-chaos-a-l-aeroport-de-kaboul_2156640.html). 

 

Il faut dire que la communauté internationale a "mal évalué" la situation en Afghanistan, où les talibans se sont très rapidement emparés du pouvoir à la suite du retrait des troupes étrangères, a estimé lundi le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas. "Il n'y a rien à dire de plus. Nous tous, le gouvernement, les services de renseignement, la communauté internationale, nous avons mal évalué" la situation en Afghanistan, a dit Heiko Maas (https://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/en-direct-afghanistan-les-talibans-crient-victoire-chaos-a-l-aeroport-de-kaboul_2156640.html).

 

Antonio Guterres a appelé le monde à réagir face à la menace talibane. "La communauté internationale doit s'unir pour s'assurer que l'Afghanistan ne soit jamais à nouveau utilisé comme une plateforme ou un refuge pour des organisations terroristes", assène le président de l'ONU qui veut aussi veiller à ce que les "droits fondamentaux" soient respectés. "Les prochains jours seront cruciaux. Le monde nous regarde. Nous ne devons ni ne pouvons abandonner la population en Afghanistan", a-t-il ajouté (https://www.lci.fr/international/en-direct-afghanistan-les-talibans-reprennent-kaboul-suivez-l-allocution-d-emmanuel-macron-en-video-sur-tf1-2193842.html).

 

Heureusement que l’esprit de résistance demeure puisque Ahmad Massoud, fils du commandant Ahmed Shah Massoud, assassiné en 2001 par Al-Qaïda, a appelé, ce lundi, ses compatriotes à le rejoindre pour résister aux talibans, tout en pressant les «amis de la liberté» étrangers d'aider son pays (https://www.lepoint.fr/monde/en-direct-afghanistan-chaos-a-l-aeroport-de-kaboul-apres-la-prise-de-pouvoir-des-talibans-16-08-2021-2438977_24.php).

 

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Publié le 15 Août 2021

«Ces dernières heures, un fort tremblement de terre s’est produit en Haïti, faisant de nombreux morts, blessés et des dégâts matériels importants», a déploré le pape François à l’issue de la prière de l’Angélus le 15 août 2021 comme nous le montre cath.ch. Il a tenu à exprimer sa proximité aux «chères populations durement frappées» par la catastrophe.

 

Le pontife a adressé un mot d’encouragement aux survivants, déclarant espérer «que l’intérêt partagé de la communauté internationale se portera vers eux». «Puisse la solidarité de tous atténuer les conséquences de cette tragédie», a-t-il affirmé. Le pape François a terminé son intervention en invitant les pèlerins présents sur la place saint Pierre à réciter avec lui, en ce jour de la fête de l’Assomption de la Vierge, un «Je vous salue Marie» en latin pour Haïti.

 

Le bilan provisoire du séisme de magnitude 7,2 qui a frappé samedi Haïti s’est alourdi dimanche 15 août, atteignant 724 morts et plus de 2800 blessés enregistrés, selon les services de protection civile du pays. Après une nuit éprouvante à subir les répliques du puissant séisme qui a fait au moins 724 morts dans le sud-ouest d’Haïti, les habitants et les secours s’affairaient dimanche avec des moyens limités pour retrouver des survivants sous les décombres. Du personnel et des médicaments ont déjà été acheminés par le ministère de la Santé vers la péninsule sud-ouest mais la logistique d’urgence est aussi mise en péril par l’insécurité qui mine Haïti depuis des mois. Les rares hôpitaux existant dans les régions affectées peinent à fournir les soins d’urgence. L’état d’urgence a été déclaré pour un mois sur les quatre départements affectés par la catastrophe, a annoncé samedi le Premier ministre Ariel Henry (https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-seisme-en-haiti-a-fait-plus-de-700-morts-bilan-revu-a-la-hausse_fr_61192bebe4b07c140315f804).

 

Mais, les efforts des secours pour aider les victimes pourraient cependant être entravés à l’approche de la tempête tropicale Grace, avec un risque de pluies torrentielles et d’inondations rapides, selon le service national météorologique des États-Unis. De nombreux pays, notamment les États-Unis, la Républicaine dominicaine, le Mexique, ou encore l’Équateur ont d’ores et déjà offert leur assistance avec l’envoi de personnel, de rations d’urgence et d’équipements médicaux (https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-seisme-en-haiti-a-fait-plus-de-700-morts-bilan-revu-a-la-hausse_fr_61192bebe4b07c140315f804).

 

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Publié le 13 Août 2021

LeMonde.fr avec l’AFP ce vendredi 13 août 2021 que plusieurs dizaines de fidèles se sont rassemblés à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, vendredi 13 août, à l’occasion des obsèques du père Olivier Maire, 60 ans, qui a été tué dans la nuit de dimanche à lundi, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, un village de 3600 habitants. L’auteur présumé, Emmanuel Abayisenga, un Rwandais de 40 ans, s’est dénoncé lui-même, lundi matin. À midi, toutes les églises de Vendée ont également sonné le glas en mémoire du père Olivier Maire (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/en-images-pretre-tue-en-vendee-beaucoup-d-emotion-aux-obseques-du-pere-olivier-maire-1628858083). Le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, était présent à la cérémonie, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse. «Nous sommes réunis pour communier avec la famille montfortaine dans la douleur, mais aussi dans l’espérance», a témoigné le père Etienne Richer, en marge de la cérémonie. Cet enseignant à l’Institut catholique de Toulouse, âgé de 60 ans, connaissait le père Olivier Maire depuis vingt ans et se souvient d’un homme «travailleur, discret, érudit et apprécié pour ça».

 

Le cortège funéraire d’une trentaine de proches a traversé, ému et recueilli, la rue Jean-Paul-II, avant de rejoindre l’entrée de la basilique Saint-Louis-Marie Grignion-de-Montfort, où officiait le prêtre, et où la cérémonie a été célébrée. Le ministre de la justice a pris place au premier rang. Le sénateur de la Vendée, Bruno Retailleau (LR), le président du conseil départemental de la Vendée, Alain Leboeuf, le préfet de Vendée Benoît Brocart étaient également présent (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/en-images-pretre-tue-en-vendee-beaucoup-d-emotion-aux-obseques-du-pere-olivier-maire-1628858083). «C’était un homme de proximité, il m’appelait toujours par mon prénom», se souvient Véronique Caillon-Penot, responsable du centre montfortain de Pont-Château, en Loire-Atlantique, communauté à laquelle appartenait Olivier Maire et dont il était supérieur provincial. Parmi les fidèles réunis devant la basilique se trouvaient de nombreux représentants de la communauté des Montfortains. C’est «une reconnaissance pour tout ce qu’il a fait pour nous», souligne la sexagénaire.

 

La cérémonie, débutée à 14 h 30, a été célébrée par Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la conférence des évêques de France, qui a déploré un «gâchis humain» avant le début de l’hommage. Le frère Daniel Busnel a tout d'abord présenté le parcours du père Olivier Maire. "Né le 19 novembre 1960 à Besançon", le prêtre a obtenu de nombreuses licences, en théologie, psychologie et sciences naturelles, dans le Doubs, mais aussi à Rome et à Paris. L'ecclésiastique est même parti étudier l'anglais aux États-Unis. Il a été ordonné diacre en 1989 et prêtre en 1992.  "Je prends la liberté de te dire : tu es resté un homme simple, très accessible, qui ne fait pas de bruit mais qui avance, a déclaré le frère montfortain, très ému. Tu vas me manquer, ton humour va nous manquer." Mais "il faut continuer le travail", a poursuivi le frère : "N'imagine pas que tu vas rester les bras croisés dans la maison du seigneur" (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/en-images-pretre-tue-en-vendee-beaucoup-d-emotion-aux-obseques-du-pere-olivier-maire-1628858083).

 

La famille du père Olivier Maire a ensuite pris la parole : "Nous tenons à remercier la famille montfortaine, toutes les personnes rassemblées ici et toutes les personnes unies par la prière. Olivier va terriblement nous manquer, mais fidèle à son esprit, nous ne jugerons pas et nous nous inspirerons de lui pour surmonter cette épreuve." "Pour l'église, pour la famille montfortaine, c'est une douleur énorme", a déclaré Luiz Augusto Stefani, supérieur général de la Compagnie de Marie, qui a tenu à remercier toutes celles et ceux qui ont envoyé un message de soutien. L'homélie a été prononcée par Robert Chapotte, prêtre montfortain et assistant du père Olivier Maire. "Merci Olivier !", a-t-il scandé, rappelant "la sagesse" du prêtre. Un appel a également été lancé pour prier pour "les auteurs de violences" (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/en-images-pretre-tue-en-vendee-beaucoup-d-emotion-aux-obseques-du-pere-olivier-maire-1628858083).

 

L’enceinte, qui peut accueillir jusqu’à 800 fidèles, n’a pas fait le plein au début de l’hommage. À l’extérieur, l’écran géant disposé sur la place Grignion-de-Montfort pour retransmettre la cérémonie ne profitait qu’à une petite dizaine de fidèles et de journalistes. La famille avait donné son accord au préalable pour que les funérailles soient retransmises sur la chaîne de télévision KTO TV. Les obsèques ont duré deux heures et se sont achevée par un "Ave Maria", qui a retenti dans la basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/en-images-pretre-tue-en-vendee-beaucoup-d-emotion-aux-obseques-du-pere-olivier-maire-1628858083), à l’issue desquelles les membres de la communauté des Montfortains sont sortis les premiers de la basilique pour accompagner la procession funéraire, aux côtés de proches et d’ecclésiastiques. En fin d’après-midi, a été inhumé au cimetière des Filles De La Sagesse, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (https://www.leparisien.fr/faits-divers/un-homme-qui-ne-fait-pas-de-bruit-mais-qui-avance-lemouvant-adieu-au-pretre-olivier-maire-tue-lundi-13-08-2021-XK6NTNZX7ZDGRG4TP5T3TQCGW4.php).

 

L’auteur présumé du meurtre du père Olivier Maire est aussi le présumé incendiaire, en juillet 2020, de la cathédrale de Nantes, où il était bénévole au sein de la paroisse. Il était hébergé par la communauté des Montfortains dans le cadre de son contrôle judiciaire. Placé en garde à vue, lundi matin, il a été hospitalisé d’office en psychiatrie à La Roche-sur-Yon.Une enquête pour "homicide volontaire" a été ouverte (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/en-images-pretre-tue-en-vendee-beaucoup-d-emotion-aux-obseques-du-pere-olivier-maire-1628858083).

 

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Publié le 12 Août 2021

katolische.de nous montre ce jeudi 11 août 2021 que l'initiative "Nous sommes l’Église" a demandé au Vatican de se prononcer deux mois après la visite apostolique dans l'affaire de Cologne. La "profonde incertitude" dans l'archidiocèse de Cologne et dans toute l'Église en Allemagne doit enfin prendre fin, selon un communiqué de l'organisation publié jeudi à Munich. Pour cela, il est nécessaire de publier l'ordonnance d'enquête complète et le rapport.

 

Il s'agissait d'une part du cardinal de Cologne Rainer Maria Woelki, d'autre part de l'archevêque de Hambourg Stefan Heße, qui en tant qu'ancien vicaire général de Cologne avait commis des manquements au devoir, a rappelé "Nous sommes l'Église". Une décision rapide s'imposerait également en ce qui concerne les évêques auxiliaires de Cologne, Dominikus Schwaderlapp et Ansgar Puff - "en tout cas en temps utile avant le début de la réunion plénière d'automne de la Conférence épiscopale allemande à Fulda à la mi-septembre".

 

La situation abstraite de plus en plus dramatique de la communauté fiscale ecclésiastique ne sera pas arrêté par des "réformes, annonces ou promesses" individuelles, a expliqué plus loin l'initiative. Mais le travail du contenu qui se déroule actuellement dans les forums synodaux est à plusieurs reprises entravé et arrêté par une "poignée d'évêques".

 

L'organisation critique également l'approche très différente adoptée par les 27 diocèses allemands face aux différentes formes de violences sexuelles commises par les clercs de l'Église catholique. Malgré toute la reconnaissance de ce qui a déjà été réalisé, il y a une erreur fondamentale dans le fait qu'aucune évaluation diocésaine ne devrait être faite dans l'étude de MHG. En conséquence, cela a conduit au fait que maintenant, sans méthodologie comparable, chaque évêque fait plus de mal que de bien pour faire avancer la réévaluation dans son propre diocèse. Cela conduit à une mosaïque en patchwork qui est particulièrement inacceptable pour les personnes concernées.

 

On sait depuis lundi que les deux examinateurs épiscopaux que le pape François a envoyés à l'archidiocèse de Cologne en juin ont terminé leur rapport. Une décision rapide n'est pas attendue par les observateurs à Rome. Pourtant le mieux serait de faire au plus vite pour régler considérablement la situation.

 

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Publié le 11 Août 2021

Sarah Mansoura nous montre dans son article sur francebleu.fr ce mercredi 11 août 2021 que deux jours après le meurtre du prêtre Olivier Maire en Vendée, le pape François a adressé ce mercredi ses condoléances. "J'ai appris avec beaucoup de douleur le meurtre du Père Olivier Maire", a-t-il déclaré dans une allocution télévisée. Il rend hommage à la communauté religieuse des Montfortains de Saint-Laurent-sur-Sèvre, ainsi qu'à "tous les catholiques de France". "Je vous assure de ma compassion et de ma proximité spirituelle", a-t-il poursuivi. Lundi, la commune vendéenne s'est trouvée bouleversée par le meurtre du prêtre, tué de plusieurs coups violents portés à la tête.

 

Les gendarmes ont découvert lundi le corps du père Olivier Maire, prêtre de 60 ans, responsable de la communauté catholique des Montfortains, chez qui le meurtrier présumé était hébergé. Il est décédé des suites de “coups violents” portés à la tête, a fait savoir ce mardi 10 août le parquet de La Roche-sur-Yon (https://www.huffingtonpost.fr/entry/pretre-tue-vendee-est-decede-coups-violents-portes-tete_fr_6112e0e4e4b09fba0e6a9d09). Ses obsèques seront célébrées le vendredi 13 août 2021 à 14h30, dans la basilique de Saint Laurent-sur-Sèvre. Les funérailles seront célébrées en privé en présence de la famille du père Olivier Maire, des membres de la congrégation des Montfortains et des officiels. Mgr Jacolin, évêque de Luçon, a demandé à toutes les paroisses de Vendée, que le glas soit sonné le vendredi 13 août 2021 à 12h.

 

L'auteur présumé du crime vivait dans une congrégation religieuse en vertu d'une obligation de résidence suivant l'incendie de la cathédrale de Nantes l'an dernier, dans le cadre de laquelle ce Rwandais de 40 ans avait été placé en détention jusqu'au 31 mai dernier. Une enquête est ouverte pour "homicide volontaire".

 

À Saint-Laurent-sur-Sèvre, où le prêtre Olivier Maire a été tué lundi, le choc fait place à la tristesse. Mais malgré la violence de ce crime, les habitants croisés réaffirment l’importance de l’accueil des plus démunis, chère aux yeux de la victime (https://www.liberation.fr/societe/police-justice/pretre-tue-en-vendee-nous-ne-regrettons-pas-davoir-fait-preuve-de-charite-20210810_GGVNC6VXVJHHFK2VE6PNSIEUWU/).

 

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Publié le 10 Août 2021

katolisch.de nous montre ce mardi 10 août 2021 que dans le différend sur un article du prêtre et publiciste polonais Dariusz Oko dans le magazine "Theologisches", le cardinal Gerhard Ludwig Müller a pris le parti de l'auteur et a violemment attaqué la justice allemande. Il avait honte qu'Oko ait été condamné en Allemagne pour incitation à la haine, alors même qu'il avait donné des faits, a déclaré Müller dans une interview au magazine polonais "Do Rzeczy".

 

Dans le même temps, le cardinal faisait un parallèle avec l'époque du national-socialisme. Le fait qu'Oko ait été condamné devrait sonner l'alarme parmi les personnes éduquées en histoire, a déclaré Müller. Après tout, "un certain avocat" en tant que gouverneur général a un jour envoyé tous les professeurs de Cracovie dans le camp de concentration. Avec cette déclaration, Müller faisait évidemment référence à l'avocat et homme politique nazi Hans Frank, qui, en tant que gouverneur général de la Pologne occupée par l'Allemagne, avait instauré un règne de terreur à partir de la fin octobre 1939 et est entré dans l'histoire comme le "boucher de Pologne". Une comparaison hasardeuse, car le prêtre et publiciste polonais Dariusz Oko n’est en rien un martyr, car il a appelé à la haine des homosexuels.

 

Plus précisément, le différend porte sur un article d'Oko du début de l'année. Sous le titre "Sur la nécessité de limiter les cliques homosexuelles dans l'Église", du numéro de janvier / février 2021 s'est plaint de la prétendue domination des homosexuels dans l'Église catholique et a décrit les prêtres homosexuels comme un danger pour l'Église. Entre autres choses, Oko a qualifié les ecclésiastiques homosexuels de "colonie de parasites", de "croissance cancéreuse" et de "peste homosexuelle", et les droits des homosexuels sont une "homo idéologie" et une "homo hérésie". Dans le numéro de mars/avril, Oko a ensuite publié une deuxième partie de l'article dans laquelle un jugement similaire a été rendu. Dans ce texte, Oko écrivait, entre autres, qu'il fallait créer dans l'Église «tout un système de protection des 'adultes sans défense' qui ont été ou pourraient devenir victimes de prédateurs homosexuels en soutane ou en robe».

 

Après la publication du premier article, le prêtre munichois Wolfgang F. Rothe, qui s'engage pour les droits des homosexuels dans l'Église, a rapporté au parquet de Cologne, Oko et le rédacteur en chef de "Theologisches", Johannes Stöhr, pour sédition. Fin juillet, on a appris que le tribunal de district de Cologne avait émis le 6 juillet des astreintes de plusieurs milliers d'euros chacune contre Oko et Stöhr pour sédition. À ce moment-là, cependant, une porte-parole du tribunal a souligné à la demande de katolisch.de que les ordonnances pénales n'étaient pas encore définitives et qu'Oko et Stöhr avaient déjà déposé une objection par l'intermédiaire de leurs avocats. Une audience principale aura probablement lieu maintenant.

 

Selon l'ordonnance pénale contre Oko, qui peut être consultée dans des extraits sur Internet, l'ecclésiastique polonais a été accusé avec son article d'incitation à la haine contre une partie de la population et d'atteinte à la dignité humaine d'autrui en insultant et méprisant avec malveillance une partie de la population. Les deux ordonnances de sanction ont été rendues sur la base de l'article 130 du Code pénal. Le jugement du tribunal de district de Cologne a donné lieu à un débat houleux et à de vives accusations contre la justice allemande en Pologne.

 

Le cardinal Müller a maintenant souligné que les crimes du clergé homosexuel dans l'Église devaient être condamnés avec des mots forts, comme l'avait fait Oko. Il ne s'agit pas d'incitation à la haine, mais d'un acte courageux qui mérite le respect de tous les honnêtes gens. "Ces crimes ne doivent pas être minimisés simplement parce que les auteurs étaient des homosexuels actifs qui pourraient être insultés si quelqu'un leur disait la vérité en face", a déclaré littéralement Müller, qui a également établi une comparaison avec le scandale des abus à l'Église en Allemagne. Pour lui, «Des milliers de prêtres innocents y sont insultés chaque jour en tant que pédophiles, mais aucun tribunal ou organe de presse ne réagit à cela. Personne ne semble se soucier de la campagne contre le clergé catholique et de l'encouragement à la violence contre ce groupe de personnes. Tout cela devrait se déplacer dans le cadre de la liberté d'expression».

 

Wolfgang F. Rothe a qualifié les propos de Müller de "monstrueux" mardi à la demande de katolisch.de. Le cardinal continue de se démasquer avec cette "déclaration impossible". Avec ses déclarations, Müller se retourne contre la justice allemande, la loi fondamentale et les droits de l'homme - "même si le tribunal de district de Cologne a clairement établi que les déclarations d'Oko sur les homosexuels sont illégales", a déclaré Rothe.

 

Les appels à la haine contre les homosexuels n’ont plus lieu d’être, et des ecclésiastiques comme le cardinal Müller et le père Oko ne devraient pas oublier une chose, l’amour du prochain, qui lui n’a pas de préjugés.

 

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Publié le 9 Août 2021

libération.fr avec l’AFP nous montre que le corps sans vie du religieux, a été découvert ce lundi matin à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, à 70km de Nantes, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, peu après midi, déplorant sur son compte Twitter un «dramatique assassinat». Selon le diocèse de Vendée, le père tué s’appelle Olivier Maire et était le supérieur provincial de cette communauté, bien implantée dans l’Ouest. L’évêque de Luçon, Mgr François Jacolin, a apporté «tout son soutien aux catholiques».

 

Le suspect, qui s’est rendu, avait été mis en cause dans l’incendie de la cathédrale de Nantes l’été dernier. De nationalité rwandaise, bénévole pour le diocèse et venu se réfugier en France en 2012, l’homme avait avoué avoir mis le feu à trois endroits différents dans l’édifice. Il avait été d’abord placé en détention provisoire avant d’être libéré sous contrôle judiciaire. Il avait par ailleurs émis le souhait de quitter le territoire à la fin du mois de juin, ce qui lui avait valu une mesure d’«hospitalisation en milieu psychiatrique» à la Roche-sur-Yon jusqu’au 29 juillet. Le prêtre, âgé de 60 ans et membre de la communauté religieuse des Montfortains à Saint-Laurent-sur-Sèvre, accueillait cet homme «depuis plusieurs mois», a indiqué une source policière à l’AFP. Le corps de la victime a été retrouvé dans les parties communes de la communauté et le suspect a été placé en garde à vue, d’après la même source. Selon le vice-procureur de la République de la Roche-sur-Yon, Yannick Le Goater, Emmanuel Abayisenga s’est rendu de lui-même à la gendarmerie. «Il a remis les clés de son véhicule, qui appartient à la congrégation, ainsi que celles d’une des chambres de la congrégation et a affirmé devoir être mis en prison», a expliqué le procureur lors d’un point presse. Si ce dernier se refuse à tout commentaire sur les faits par manque d’éléments, il écarte la piste d’une attaque terroriste. «Une autopsie et en cours, elle permettra d’obtenir plus de détails» sur la cause de la mort.

 

Sans attendre de connaître les détails de l’enquête concernant l’assassinat du père Olivier Maire à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) par un ressortissant rwandais, sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès concernant l’incendie de la cathédrale de Nantes en 2020, Marine Le Pen a été, ce lundi matin, l’une des responsables politiques les plus rapides pour dénoncer une «faillite complète de l’État». «En France, on peut donc être clandestin, incendier la cathédrale de Nantes, ne jamais être expulsé, et récidiver en assassinant un prêtre. Ce qui se passe dans notre pays est d’une gravité sans précédent», a-t-elle tweeté, interpellant le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Dans un deuxième message publié sur le réseau social, le ministre de l’Intérieur a répondu à une critique émise par Marine Le Pen sur la présence de cet homme sur le territoire national alors qu’il avait reconnu son implication dans l’incendie nantais. En réponse à la présidente du Rassemblement national, Darmanin a rappelé que l’individu «n’était pas expulsable malgré son arrêté d’expulsion tant que son contrôle judiciaire n’était pas levé», accusant Marine Le Pen d’«indignité» (https://www.liberation.fr/politique/pretre-tue-en-vendee-la-droite-et-lextreme-droite-rivalisent-dindignations-20210809_JWTFNOGOKJC3PAJXCJALLLNO4I/).

 

Dans la léthargie de l’actualité politique estivale, l’extrême droite s’est donc jetée sur ce nouveau fait divers pour attaquer le gouvernement et le couple Darmanin-Dupond-Moretti sur sa politique pénale. Pour le numéro 2 du RN, Jordan Bardella, le ministre de l’Intérieur doit «expliquer sans délai comment un clandestin visé par une obligation de quitter le territoire a pu incendier la cathédrale de Nantes et se promener en Vendée quelques mois plus tard pour assassiner un prêtre». Jean-Marie Le Pen de son côté dénonce, toujours sur Twitter, le «silence assourdissant» du garde des Sceaux. Lequel a apporté, quelques heures plus tard, son «soutien» aux «frères de [la] communauté» du prêtre assassiné et «aux catholiques de France». L’Elysée et Matignon ont réagi auprès de l’AFP : Emmanuel Macron a adressé des «pensées chaleureuses» à sa communauté religieuse des Montfortains et aux catholiques. Quant à Jean Castex, il a fait part de son «profond effroi» et de sa «vive compassion» et «demandé à ce que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame afin que toutes les conséquences puissent en être tirées». «Je pense aujourd’hui aux frères de sa communauté et aux catholiques de France à qui j’apporte tout mon soutien», a tweeté le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti. Emmanuel Macron a exprimé «toute sa sympathie» à la communauté religieuse des Montfortains (https://www.liberation.fr/politique/pretre-tue-en-vendee-la-droite-et-lextreme-droite-rivalisent-dindignations-20210809_JWTFNOGOKJC3PAJXCJALLLNO4I/).

 

Rapidement, les réactions d’hommes et de femmes politiques se sont multipliées. Sans aller jusqu’aux comparaisons avec le pass sanitaire, les responsables de droite, dont une bonne partie d’entre eux sont en campagne préélectorale pour obtenir, à l’automne, l’investiture présidentielle du parti Les Républicains, ont eux aussi dénoncé, une «cascade de défaillances». Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, s’est dite bouleversée par l’annonce, cinq ans après celui du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray. «Mes pensées vont à tous nos compatriotes catholiques frappés au cœur», a-t-elle indiqué. Puis de s’interroger : «L’auteur du meurtre du prêtre vendéen serait le ressortissant rwandais qui a incendié la cathédrale de Nantes en 2020 et qui aurait dû avoir quitté le territoire depuis 2019. Par quelle cascade de défaillances en est-on arrivé à ce drame ?» Le sénateur de Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, a également rendu hommage au religieux. «Sa mort témoigne de la bonté de ce prêtre que je connaissais bien et dont j’avais pu apprécier la profondeur de la foi». Vincent Neymon, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France joint par l’AFP, a exprimé sa «stupéfaction et profonde tristesse». Les missionnaires Montfortains sont une congrégation présente dans une trentaine de pays, très orientée sur la charité et l’hospitalité (https://www.liberation.fr/politique/pretre-tue-en-vendee-la-droite-et-lextreme-droite-rivalisent-dindignations-20210809_JWTFNOGOKJC3PAJXCJALLLNO4I/).

 

À gauche, on a choisi de rendre hommage et de ne pas s’engouffrer dans les polémiques. Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a adressé «toutes [ses] pensées pour ses proches et pour nos compatriotes catholiques». Son homologue PS, Olivier Faure, a présenté ses condoléances à l’entourage du prêtre qui, selon lui, «aurait sans doute détesté que son assassinat nourrisse la polémique». Chez les écologistes, Julien Bayou a fait part de ses «pensées émues pour les proches» de la victime et qualifié les faits d’«effroyable assassinat d’un ecclésiastique par la personne qu’il hébergeait par charité». Seul dirigeant politique de premier plan à s’interroger publiquement sur l’aspect médical de ce drame : Jean-Luc Mélenchon. «Pourquoi le criminel, un incendiaire de cathédrale, n’était-il pas suivi de près pour son évident grave dérangement mental ?» s’interroge sur Twitter le chef de file de La France insoumise (https://www.liberation.fr/politique/pretre-tue-en-vendee-la-droite-et-lextreme-droite-rivalisent-dindignations-20210809_JWTFNOGOKJC3PAJXCJALLLNO4I/).

 

À 18h48, Gérald Darmanin s'est exprimé devant la presse après le meurtre du prêtre disant que "Nous voulons que la vérité soit faite" et que "S'en prendre à un prêtre, c'est toujours s'en prendre à l'âme de la France." Le ministre de l'Intérieur a rappelé que "Cette personne est inconnue des fichiers de radicalisation. Le moment n'est pas à la polémique mais il est aux condoléances que l'on doit adresser à la famille de ce prêtre et à la communauté catholique de France" et que le suspect était sous le coup de plusieurs obligations de quitter le territoire français. Les deux premières, qui remontent à décembre 2016 et avril 2017, ont été annulées par le tribunal administratif de Nantes. La troisième, qui a été prononcée début novembre 2019, a donné lieu à un recours devant le tribunal administratif de Nantes et a été jugée "non exécutable en raison du contrôle judiciaire décidé par le juge" et "Nous ne pouvions pas exécuter la demande d'expulsion du suspect, qui était sous contrôle judiciaire avant procès" (https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/direct-vendee-gerald-darmanin-attendu-sur-place-apres-la-mort-d-un-pretre-a-saint-laurent-sur-sevre_4732457.html).

 

Mais au lieu de faire de la politique sur cet homme, il faut se rappeler de sa vie exemplaire. Selon Jérôme Maire, frère du défunt, joint par l’Est Républicain, Olivier Maire était issu d’une famille croyante et pratiquante et a grandi à Besançon, “où il a effectué toute sa scolarité avant de partir en fac de biologie”. Son engagement auprès des frères Montfortains était une vocation de très longue date. “Il a beaucoup voyagé à travers le monde, notamment à Rome et en Ouganda. Il était installé en Vendée depuis quelques années seulement”, précise le frère de la victime. Olivier Maire était devenu “provincial”, c’est à dire responsable national de cette congrégation des frères Montfortains, “reconnue pour ses vertus de charité et d’hospitalité dans une trentaine de pays”, note l’Est Républicain. Une charité qui l’aura incité à recueillir son bourreau, Emmanuel Abayisenga (https://www.huffingtonpost.fr/entry/pretre-assassine-en-vendee-les-hommages-au-pere-olivier-maire-sont-unanimes_fr_61113dc4e4b05f81570d24e9).

 

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Publié le 8 Août 2021

religiondigital.org nous montre ce dimanche 8août 2021 qu’alors que le COVID-19 continue de faire rage à travers l'Europe, les évêques catholiques soutiennent les campagnes de vaccination et conseillent, dans le même temps, que la liberté de conscience de chacun soit respectée. Au sein des différentes Églises, les opinions sont contradictoires, mais les évêques prennent résolument leurs distances et réprimandent le clergé qui agit en effrayant et en désinformant les fidèles.

 

En Allemagne, où le gouvernement de la chancelière Angela Merkel a prévenu que les restrictions seront renforcées sur ceux qui refusent de se faire vacciner, le président de la conférence des évêques, Mgr Georg Bätzing a déclaré fin juillet que la vaccination devrait être un choix personnel, mais a exhorté les catholiques à se faire vacciner afin que les libertés ne soient plus retirées s'il y a un nouveau pic après l'été. Le site Internet de l'Église allemande, Katholisch.de, a débattu le 4 août pour savoir si les vaccinations devraient être obligatoires pour assister à la messe, afin de faire de l'Église un «pionnier de la morale». Les avis étaient contradictoires entre appel à la vaccination, et la non obstruction des services religieux, d’autres pensent qu'exclure les non vaccinés serait «incompatible avec le message chrétien».

 

En France, les évêques catholiques ont approuvé la vaccination obligatoire pour certains groupes, malgré de nombreuses protestations : «En le rendant obligatoire pour certains et en imposant un laissez-passer sanitaire pour certaines activités, le gouvernement s'acquitte de ses responsabilités légitimes», précise le communiqué. Dans le même temps, l'archevêque de Rennes, Mgr Pierre d'Ornellas, qui dirige le groupe de bioéthique de la Conférence épiscopale, a déclaré dans un communiqué publié sur son site Internet le 2 août qu'une "approche plus tolérante" était nécessaire pour ceux qui ont "des doutes légitimes et les peurs" sur les libertés civiles.

 

En plus de prendre position en faveur de la vaccination, plusieurs évêques européens ont reproché au clergé de remettre en cause les politiques de vaccination. Le diocèse autrichien de Gurk-Klagenfurt a pris "décidemment" ses distances le 3 août avec un prêtre de Preitenegg après avoir écrit aux paroissiens pour les exhorter à résister "au gang criminel des vaccins et à ses collaborateurs". En Angleterre, où les directives de la conférence des évêques décrivent les vaccinations comme "une avancée importante dans la protection des autres et de soi-même", le diocèse de Portsmouth a réprimandé le 4 août le père franciscain George Roth pour avoir dit aux paroissiens dans un e-mail que leur vie pourrait être en danger à cause des vaccins.

 

Dans un appel du 17 juillet, l'archevêque Stanislaw Gadecki, président de la conférence des évêques polonais, a déclaré que les vaccins offraient de l'espoir "pour le fonctionnement normal des sociétés" et a rappelé aux Polonais leur devoir de prendre en compte "les exigences du bien commun". Plusieurs évêques diocésains ont depuis exhorté les citoyens à se faire vacciner, l'assimilant à des vaccinations de masse contre la tuberculose après la Seconde Guerre mondiale. Certaines ont encouragé les paroisses à offrir leurs locaux aux équipes de vaccination.

 

Les activités liées à des événements majeurs tels que le Festival international de la jeunesse de Medjugorge, ou lors du pèlerinage du pape en Slovaquie du 12 au 15 septembre, nécessiteront une preuve de vaccination,, et à partir du 18 juillet c'est une condition pour entrer au Centre œcuménique communautaire de Taizé (France). Le pape François fera une halte sur le chemin de la Slovaquie pour la clôture du Congrès eucharistique international en Hongrie, qui nécessite un test vaccinal ou un test COVID-19 négatif.

 

Cette intervention des évêques est salutaire alors qu’en Europe, la mobilisation contre le pass sanitaire prend de l'ampleur. L'aval du Conseil constitutionnel a renforcé leur colère. Ce samedi en France, 237 000 personnes sont descendues dans les rues pour manifester contre le pass sanitaire. Après quatre semaines consécutives, la mobilisation est en hausse contre le certificat qui sera étendu dès lundi prochain. Même constat de l'autre côté de la frontière en Italie, où le pass sanitaire en vigueur depuis vendredi divise aussi. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes, contre l'obligation de présenter le certificat pour entrer à l'intérieur de certains lieux. Il sera également demandé au personnel scolaire et universitaire. À partir du 1er septembre, il sera requis pour les vols intérieurs, et les trains longue distance. À Chypre, à Nicosie, ils étaient quelques centaines à manifester contre le vaccin, et le pass sanitaire devant le palais présidentiel. Le mois dernier, les autorités ont étendu la vaccination aux enfants âgés de 12 à 15 ans, alors que le pays entre dans la quatrième vague de l'épidémie (https://fr.euronews.com/2021/08/08/en-europe-la-mobilisation-contre-le-pass-sanitaire-prend-de-l-ampleur).

 

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