Publié le 30 Novembre 2021

Loup Besmond de Senneville (à Rome), nous montre dans la-Croix.com ce mardi 30 octobre 2021 que dans un court entretien de 4 minutes diffusé par les médias du Vatican, le cardinal Pietro Parolin tout en reconnaissant d’abord que le souci d’effacer toute discrimination est juste (https://www.cath.ch/newsf/effacer-le-mot-noel-naide-pas-a-lutter-contre-la-discrimination/), s’inquiète d’un document interne de la Commission européenne, dont le retrait a été annoncé le 30 novembre, et qui préconisait de ne plus souhaiter «joyeux Noël», pour respecter les traditions religieuses de chacun, car pour  lui ces préconisations effacent les différences et tendent vers l’uniformisation. Son message est clair : nier «les racines chrétiennes de l’Europe», mettrait le vieux continent en danger. 

 

Ce document commandé par Helena Dalli, commissaire européenne à l’Égalité, suggère de privilégier en interne, au nom de l’inclusivité, certaines expressions. Selon le document – dont le média italien Il Giornale s’est fait l’écho -, il serait ainsi préférable d’utiliser les termes «période de vacances»  à ceux de «période de Noël». De même, il faudrait éviter lors d’une réunion d’employer les mots «Mesdames et Messieurs» pour préférer une formule neutre : «Chers collègues». Ces révélations ont suscité une vive réaction du côté du Vatican. Sur son compte Twitter, la commissaire Helena Dalli a tenu à réagir aux «inquiétudes» concernant ses «Lignes directrices sur la communion inclusive» en fin de matinée. Elle a promis de les examiner et de mettre à jour son document prochainement (https://www.cath.ch/newsf/effacer-le-mot-noel-naide-pas-a-lutter-contre-la-discrimination/).

 

Finalement, la commissaire européenne à l’Égalité Helena Dallia été obligée, mardi, de rétropédaler après la publication de son «guide de l’inclusivité», qui bannissait des mots et expressions du langage courant car «trop genrés». "Certains exemples fournis dans les recommandations sur la communication inclusive ont suscité des préoccupations", a expliqué Helena Dalli, en annonçant sur Twitter le retrait de ce document (https://www.nicematin.com/faits-de-societe/langage-inclusif-la-commission-europeenne-revoit-sa-copie-apres-un-debut-de-polemique-730591). Selon la commissaire maltaise son travail est inachevé et mérite une «mise à jour». En vérité, ce guide a soulevé une belle bronca au sein de la Commission, comme à l’extérieur (https://www.lepoint.fr/europe/commission-europeenne-le-lexique-inclusif-fait-pschitt-30-11-2021-2454502_2626.php).

 

Cependant, la commissaire maltaise Helena Dalli a expliqué que son "initiative" de rédiger des recommandations "visait à atteindre un objectif important: illustrer la diversité de la culture européenne et mettre en valeur la nature inclusive de la Commission européenne envers tous les milieux et toutes les convictions des citoyens européens" (https://www.nicematin.com/faits-de-societe/langage-inclusif-la-commission-europeenne-revoit-sa-copie-apres-un-debut-de-polemique-730591). Mais rien, dans tout cela ne servait à effacer les différences et à tendre vers l’uniformisation.

 

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Publié le 29 Novembre 2021

"Le célibat est un martyr pour certains prêtres" rencontrés par la théologienne Anne Soupa, invitée de France Inter samedi 27 novembre 2021 comme le montre francetvinfo.fr, après que l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, ait remis cette semaine au pape François sa démission, après avoir été accusé dans la presse d'avoir entretenu une relation intime avec une femme. Anne Soupa appelle donc l'Église à "mettre les bonnes lunettes et à se rendre compte qu'elle se prive de beaucoup de talents en demandant ce célibat". "Une liaison amoureuse, c'est la vie", veut-elle relativiser, affirmant en outre que "les sondages montrent que les catholiques sont favorables au célibat optionnel [selon leur choix] des prêtres".

 

La théologienne souligne également "une disproportion qui me heurte beaucoup. Pour un problème disciplinaire de liaison avec une femme, un archevêque démissionne en trois jours. Et pour les crimes commis envers les enfants, aucun évêque n'a démissionné en France." Anne Soupa, le cofondateur de l'association de victimes La parole libérée François Devaux et la directrice de la rédaction de Témoignage chrétien Christine Pedotti ont appelé en octobre à la "démission collective" des évêques français, après les conclusions de la Commission Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Église catholique. Pour Anne Soupa, "l'aggiornamento de l'Eglise, qui a besoin de sang neuf" est indispensable. Le pape François, présenté comme progressiste, "a des difficultés" à mettre sur la table la question du célibat des prêtres, en raison notamment d'un "courant très rigide de cardinaux et d'évêques qui s'attachent beaucoup aux questions de mœurs et bloquent les évolutions sur ce sujet".

 

Mgr Aupetit dément catégoriquement les informations de l'hebdomadaire Le Point, qui affirme que l'archevêque a eu en 2012 une relation intime et consentie avec une femme. Il justifie sa demande de démission, auprès du journal La Croix, par le fait de vouloir "éviter la division". Le diocèse de Paris a assuré à l'AFP qu'il ne s'agissait "pas d'une relation amoureuse", ni "sexuelle", mais d'un "comportement ambigu avec une personne très présente vis-à-vis de lui", ajoutant qu'il "s'en était ouvert à sa hiérarchie à l'époque". Le pape François peut décider d'accepter ou de rejeter la démission de l'archevêque de Paris.

 

Depuis plusieurs jours, l’archevêque de Paris faisait l’objet d’une série d’articles mettant en cause sa gouvernance comme sa vie privée. Le 26 novembre, il a confirmé avoir remis sa charge au pape. Dans le diocèse, se mêlent colère, pour certains contre l’emballement médiatique, pour d’autres contre la gouvernance de l’archevêque, et, plus largement, interrogations sur son avenir (https://www.la-croix.com/Religion/Mgr-Aupetit-presente-demission-grand-malaise-diocese-Paris-2021-11-27-1201187287).

 

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Publié le 28 Novembre 2021

RFI.fr nous montre ce dimanche 28 novembre 2021 que le pape François exprime sa «douleur» après les récents drames impliquant des migrants dans la Manche, à la frontière biélorusse, ou encore en Méditerranée. À l'issue de la prière dominicale de l'Angélus, le souverain pontife a une nouvelle fois condamné toute «instrumentalisation» des personnes migrantes.

 

Au lendemain d'une rencontre au Vatican avec un groupe de migrants accueillis par un diocèse italien, le pape François a tenu une nouvelle fois à réagir avec force aux drames récents qui ont touché les personnes en quête d'un monde meilleur. Le Saint-Père demande : «Combien de migrants sont exposés, ces jours-ci, à des dangers très graves, et combien perdent la vie à nos frontières ? Je ressens de la tristesse à l'annonce de la situation dans laquelle se trouvent tant d'entre eux : ceux qui sont morts dans la Manche ; ceux qui se trouvent aux frontières de la Biélorussie, dont beaucoup sont des enfants; ceux qui se noient en Méditerranée...»

 

L'évêque de Rome a aussi évoqué ces migrants rapatriés en Afrique du Nord, et qui sont, a-t-il dénoncé, «capturés par des trafiquants qui les transforment en esclaves», où les femmes sont vendues et les hommes torturés. Le pape a aussi voulu rappeler, selon ses mots, ceux qui «ont tenté de traverser la Méditerranée à la recherche d'une terre de bien-être et y ont trouvé, au contraire, une tombe».

 

Le pape François souhaite que des solutions soient trouvées pour qu'en aucun cas ces migrants ne soient l'objet d'instrumentalisation, et que leur humanité soit respectée. Des mots forts prononcés à quelques jours de son voyage en Grèce où il est attendu une nouvelle fois sur l'île de Lesbos.

 

Pendant ce temps, l'agence européenne Frontex va déployer à partir de ce mercredi 1er décembre un avion pour aider à lutter contre le trafic migratoire en Manche, a annoncé Gérald Darmanin à l'issue d'une réunion européenne à Calais convoquée ce dimanche quatre jours après le naufrage meurtrier de 27 migrants. Cet appareil va "survoler jour et nuit" la zone, de la France aux Pays-Bas, a précisé le ministre de l'Intérieur, réaffirmant aussi la volonté de la France de "travailler" avec "ses amis britanniques", pour mieux tarir cette voie migratoire, mais sur "un pied d'égalité".  "La mobilisation européenne est remarquée et remarquable", a souligné Gérald Darmanin, assurant que "cette réunion n'était pas anti-anglaise mais pro-européenne" tout en estimant que "nous ne sommes pas otages de la politique intérieure anglaise" (https://www.lci.fr/societe/en-direct-crise-des-migrants-un-avion-de-frontex-va-surveiller-la-manche-jour-et-nuit-a-compter-de-mercredi-annonce-gerald-darmanin-2202838.html).

 

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Publié le 27 Novembre 2021

20Minutes.fr avec l’AFP nous montrent que la visite de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église catholique au Vatican auprès du pape, prévue le 9 décembre, est «reportée», a annoncé le jeudi 25 novembre 2021 le président de la commission, Jean-Marc Sauvé.

 

Une bonne partie des 22 membres de la Ciase devait être reçue en audience par le pape François le 9 décembre au matin, avec les responsables de la Conférence des évêques de France (CEF) et de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref). «De nouvelles dates sont à l’étude», a indiqué la CEF. Cette rencontre devait intervenir deux mois après les révélations choc de la Ciase, qui a estimé à 330 000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l’objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l’Église.

 

Or la raison de cette modification d’agenda pourrait être plus complexe que celle avancée. D’abord parce que le voyage du pontife a été annoncé officiellement par le Vatican dès le 5 novembre. Ensuite, parce qu’un texte de quinze pages très critique sur le travail de la Ciase a été adressé à Rome par des membres de l’Académie catholique de France, une institution réunissant des intellectuels catholiques, fondée en 2008. Il constitue une démolition en règle du bilan et des recommandations produits par la vingtaine d’experts réunis en février 2019 par Jean-Marc Sauvé. Ils contestent la méthodologie qui a conduit l’Inserm à évaluer, pour la Ciase, à 330 000 le nombre de personnes aujourd’hui majeures qui auraient été agressées sexuellement pendant leur minorité par un prêtre, un religieux ou un laïc en mission ecclésiale. L’évaluation est de 216 000 pour les seuls prêtres et religieux (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/26/des-membres-de-l-academie-catholique-de-france-critiquent-le-rapport-de-la-ciase-sur-la-pedocriminalite-dans-l-eglise_6103779_3224.html).

 

De son côté, le souverain pontife, qui aura 85 ans en décembre, a prévu de se rendre sur l’île méditerranéenne de Chypre puis en Grèce du 2 au 6 décembre. Alors qu’il doit se rendre à Chypre, le pape François a prévu de ramener des migrants à Rome, a-t-il été annoncé ce vendredi 26 novembre (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/le-pape-francois-ramenera-des-migrants-a-rome-a-l-occasion-de-sa-visite-a-chypre-fdda9fa8-4ec5-11ec-a154-8043ea2ede2d). Enfin, dans un long entretient au Vatican, le vendredi 26 novembre, les sujets internationaux dont la protection de l'environnement à la lumière des résultats de la COP26, les perspectives de la prochaine présidence française de l'Union européenne, ainsi que sur l'engagement de la France au Liban, au Moyen-Orient et en Afrique (https://www.europe1.fr/international/emmanuel-macron-de-nouveau-chez-le-pape-un-geste-envers-les-catholiques-4079258), ont dominé les échanges entre le pape François et Emmanuel Macron, à l’occasion duquel les deux hommes ont affiché leur familiarité (https://www.la-croix.com/Religion/A-Rome-Emmanuel-Macron-pape-Francois-affichent-leur-bonne-entente-2021-11-26-1201187181)

 

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Publié le 26 Novembre 2021

francetvinfo.fr avec l’AFP nous montrent ce vendredi 26 novembre 2021 que Michel Aupetit, l'archevêque de Paris, a proposé au pape de lui remettre sa démission, a-t-on appris auprès du diocèse de Paris. Ce dernier a admis que le prélat avait eu "un comportement ambigu" avec une femme en 2012, après des révélations de presse lui ayant attribué une liaison. "Il a proposé au pape de lui remettre sa démission" par "un courrier envoyé cette semaine", a affirmé le diocèse de Paris, confirmant une information du Figaro (article payant).

 

Sur son site internet, Le Point (article payant) affirmait que l'archevêque avait eu cette année-là une relation intime et consentie avec une femme, faisant référence à un courriel qu'il aurait envoyé par erreur et qui ne laissait pas de doute, selon l'hebdomadaire, sur la relation entretenue. Il ne s'agissait "pas d'une relation amoureuse" ni d'une "relation sexuelle", a assuré vendredi à l'AFP le diocèse. "Il s'en était ouvert à sa hiérarchie à l'époque." "Je reconnais que mon comportement vis-à-vis d'elle a pu être ambigu, laissant ainsi sous-entendre l'existence entre nous d'une relation intime et de rapports sexuels, ce que je réfute avec force", a répondu Michel Aupetit dans l'article du Point. Cette démission "n'est pas un aveu de culpabilité mais un geste d'humilité, une mise à disposition", a souligné le diocèse. Michel Aupetit fait ce geste aujourd'hui "parce qu'il comprend qu'il puisse y avoir un trouble chez les catholiques du diocèse", a-t-on ajouté.

 

Seul le pape peut décider d'accepter sa démission, de lui attribuer une autre fonction ou de reconduire l'archevêque. Pour prendre sa décision, le Vatican prendra un compte deux autres éléments : les révélations d'immeubles, souvent issus de legs d'une valeur de 700 millions d'euros,  qui n'apparaissent dans les comptes du diocèse de Paris, ni les revenus qu’ils génèrent grâce à un système de contournement de la loi en passant par une SCI ou par une autre association qui devient propriétaire de l’immeuble en question, permet aux diocèses de ne pas déclarer ces immeubles "interdits" et de les rendre invisibles (https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/ces-700-millions-deuros-de-patrimoine-qui-napparaissent-pas-dans-les-comptes-du-diocese-de-paris_4859007.html), et une perte de confiance au sein de sa communauté, évoque le Saint-Siège à France télévisions.

 

La réponse du pape peut prendre plusieurs semaines, le temps pour lui d’examiner et d’évaluer les raisons qui poussent un prélat a vouloir «remettre sa charge». Il peut refuser la demande. François avait ainsi d’abord opposé une fin de non-recevoir à plusieurs demandes de démission du cardinal Philippe Barbarin, mis en cause pour ses silences au sujet des agressions sexuelles d’un ancien prêtre. Il avait finalement accepté la démission en 2020, lorsque l’archevêque de Lyon avait été relaxé en appel. En juin, le souverain pontife a rejeté la demande de démission de l’archevêque de Munich, Reinhard Marx, qui souhaitait tirer les conséquences de l’«échec», selon lui, de l’Église quant à «la catastrophe des abus sexuels», notamment dans le diocèse de Cologne. Initialement, Mgr Aupetit ne souhaitait pas rendre publique sa demande «pour que le pape puisse prendre sa décision librement», a-t-on souligné au diocèse (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/26/l-archeveque-de-paris-michel-aupetit-a-presente-sa-demission-au-pape_6103764_3224.html).

 

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Publié le 25 Novembre 2021

fr.euronews.com nous monte que ce jeudi 25 novembre, c'est la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. Elles prennent de multiples formes : du féminicide, 102 femmes tuées en France en 2020, aux comportements sexistes : 99% des femmes disent avoir été victimes d'un acte ou comportement sexiste en 2019.

 

Ce jour a été choisi à la mémoire de trois sœurs – Patria, Minerva et María Tereza – mariées à des opposants au régime de la République dominicaine. De retour de la prison où elles s’étaient rendues pour visiter leurs maris, toutes les trois avaient été assassinées dans des conditions particulièrement épouvantables par la police dominicaine sur ordre du dictateur de l’époque, Rafael Trujillo. Un crime, commis le 25 novembre 1960, qui précipita sa chute (https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/violences-faites-aux-femmes-une-mobilisation-mondiale).

 

En Italie, où chaque jour 89 femmes en moyenne sont victimes d'un crime sexiste, le pape François a envoyé un message de soutien aux femmes en rencontrant les associations : "La violence, c'est mal, c'est mal ! C'est très laid cette attitude violente, a-t-il déclaré dans la basilique Saint Pierre de Rome. Par votre travail important, vous contribuez à construire une société plus juste et plus solidaire".

 

Le gouvernement français développe des mesures pour enrayer ce phénomène, parmi elles la distribution aux victimes de téléphones "grave danger", des bracelets anti-rapprochement pour les auteurs, et la création d'un fichier des auteurs de violences conjugales. À l'occasion de la journée pour l'élimination de la violence faite aux femmes, le Premier ministre Jean Castex a annoncé, ce jeudi, une série de nouvelles mesures pour protéger les femmes victimes de ces violences avec 1000 nouvelles places d'hébergement qui seront ouvertes dans le courant de l'année 2022, avec 5000 téléphones "grave danger" qui seront disponibles en 2022, et une "semaine de l'égalité entre les filles et les garçons" va être créée à l'école en 2022 la semaine du 8 mars (https://www.ladepeche.fr/2021/11/25/violences-faites-aux-femmes-jean-castex-annonce-une-nouvelle-serie-de-mesures-pour-proteger-les-victimes-9949843.php).

 

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Publié le 24 Novembre 2021

Venceslas Deblock nous montre sur la-Croix.com dans son article du dimanche 21 octobre 2021 qu’alors que la nouvelle traduction du Missel romain, fruit de quinze ans de travail, doit entrer en vigueur dimanche 28 novembre, de nombreuses paroisses attendent encore sa livraison. Des difficultés de fabrication et de livraison, au cœur d’un marché du livre très dynamique en cette fin d’année, sont la cause de ce retard. «Pour les Rameaux 2022 au plus tard, toutes les paroisses devront l’avoir adoptée», précise le père Olivier Praud, du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle (SNLPS).

 

Comme le signale lavie.fr (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/en-paroisse-la-nouvelle-traduction-du-missel-bouscule-les-habitudes-78829.php), ce nouveau missel contient plusieurs changements significatifs dans la liturgie. Entre autres, dans le Credo, l’assemblée ne dira plus «de même nature que le Père» en parlant du Christ, mais «consubstantiel au Père»; lors de la prière sur les offrandes, à la place de «Prions ensemble, au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Église», le prêtre pourra dire «Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant» ; l’expression «frères», pour s’adresser à l’assemblée, sera complétée par son équivalent féminin «et sœurs», pour renforcer l’inclusion des femmes dans la liturgie. Enfin, une plus grande place sera faite au silence au cours de la messe. La féminisation de l’expression «frères et sœurs» demandera aussi du temps et de la bonne volonté de la part des prêtres. Enfin, la prière d'intercession pour les défunts mentionnera dorénavant les "servantes" sitôt après les "serviteurs" (https://www.bfmtv.com/societe/religions/freres-et-soeurs-les-femmes-retrouvent-leur-place-dans-la-nouvelle-traduction-du-missel-catholique_AN-202111190213.html).

 

Au moment d'officialiser ces changements - les premiers apportés au texte depuis 1970 dans le sillage du concile Vatican II - Bernadette Mélois, directrice du Service national de la Pastorale liturgique et sacramentelle au sein de la Conférence des évêques de France, a toutefois mis en garde. Il ne s'agit ni d'une révolution, ni d'une nouveauté, et encore moins d'une "concession au féminisme", comme elle l'a précisé sur Twitter, mais d'un retour "à la richesse du texte latin". La réintroduction des femmes dans la prière pour les défunts marque là aussi un retour à la source latine. "On priera non seulement pour les hommes mais aussi pour les femmes. Ça se trouvait déjà en fait dans le texte latin du missel romain mais c'était pas les 'hommes et les femmes', c'était les 'serviteurs et les servantes'", clarifie ainsi le père Henri Delhougne, coordinateur de la Commission du missel romain en charge de cette traduction française, dans une vidéo publiée sur YouTube (https://www.bfmtv.com/societe/religions/freres-et-soeurs-les-femmes-retrouvent-leur-place-dans-la-nouvelle-traduction-du-missel-catholique_AN-202111190213.html).

 

Enfin, comme le montre Venceslas Deblock et Clémence Houdaille ce mercredi 24 novembre dans la-Croix.com (https://www.la-croix.com/Religion/paroisses-sapproprient-nouveau-Missel-2021-11-24-1201186785), les diocèses et paroisses multiplient les formations pour aider les catholiques à se l’approprier et vont faire des «répétitions» lors des messes de la semaine précédant le premier dimanche de l’Avent. Des livrets explicatifs sont mis à la disposition des fidèles pour leur permettre de suivre les changements (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/en-paroisse-la-nouvelle-traduction-du-missel-bouscule-les-habitudes-78829.php). L’occasion aussi pour eux de redécouvrir le sens de la messe et de la communauté, et de mettre fin aux inquiétudes, et aux crispations.

 

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Publié le 22 Novembre 2021

LeMonde.fr avec l’AFP nous montre ce lundi 22 novembre 2021 que le père Jean-Pierre Schumacher, dernier survivant du massacre du monastère trappiste algérien de Tibhirine en 1996,  est décédé dimanche 21 novembre dans un monastère du centre du Maroc, à l’âge de 97 ans, a-t-on appris auprès d’un responsable de l’Eglise chrétienne au Maroc. «Il [Jean-Pierre Schumacher] est décédé ce matin dans la sérénité au monastère Notre-Dame de l’Atlas, à Midelt. C’est un homme simple et fraternel qui savait que sa mission était de témoigner de ce qu’il a vécu à Tibhirine», a déclaré à l’AFP le père Daniel Nourissat, vicaire de la Cathédrale Saint-Pierre de Rabat.

 

Jean-Pierre Schumacher, 97 ans, originaire de Lorraine, fils d’une famille catholique ouvrière, devenu moine trappiste, Jean-Pierre Schumacher avait été envoyé à Tibhirine en 1964 par l’évêque d’Alger "pour y construire une petite communauté implantée en plein milieu musulman, vivant pauvre parmi les pauvres" (https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/algerie/le-dernier-survivant-du-massacre-du-monastere-de-tibhirine-est-mort-au-maroc-a-lage-de-97ans_4854489.html), et il était le dernier survivant de la mutinerie perpétrée contre sept moines trappistes du monastère de Tibhirine, enlevés et assassinés en 1996 pendant la guerre civile en Algérie. Lui et frère Amédée (mort en 2008) n’avaient pas été enlevés lors de cette tragédie, parce que les ravisseurs cherchaient sept moines au lieu des neuf qu'ils étaient en réalité (https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/algerie/le-dernier-survivant-du-massacre-du-monastere-de-tibhirine-est-mort-au-maroc-a-lage-de-97ans_4854489.html).

 

Les circonstances de ce massacre n’ont toujours pas été élucidées. Seules leurs têtes décapitées avaient été retrouvées sur une route, deux mois après l’enlèvement. La thèse officielle avancée à l’époque par Alger décrivait un enlèvement puis un assassinat, revendiqués par des islamistes du Groupe islamique armé (GIA) en pleine guerre civile mais des doutes subsistent sur la possible implication des services secrets militaires algériens.

 

Quatre ans après le drame, Jean-Pierre Schumacher s’installait au Maroc où il est devenu le prieur d’une petite communauté de moines trappistes de l’Ordre cistercien dans l’Atlas marocain. Le pape François l’avait même rencontré lors de son voyage apostolique au Maroc en 2019 (https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/algerie/le-dernier-survivant-du-massacre-du-monastere-de-tibhirine-est-mort-au-maroc-a-lage-de-97ans_4854489.html).  "Il disait souvent que sa survie était un appel de Dieu à témoigner, chose qu'il a faite toute sa vie", a déclaré à l'AFP le père Daniel Nourissat, vicaire de la Cathédrale Saint-Pierre de Rabat. «Il disait souvent que sa survie était un appel de Dieu à témoigner, chose qu’il a faite toute sa vie», raconte M. Nourissat. Un autre rescapé du drame, le père Amédée Noto, est lui décédé en 2008. Le moine Jean-Pierre sera inhumé mardi à Midelt, d’après le père Nourissat.

 

Ses sept compagnons martyrs de Tibhirine ont été béatifiés le 8 décembre 2019 lors d’une messe célébrée au sanctuaire de Santa Cruz à Oran (https://www.ladepeche.fr/2021/11/22/massacre-des-moines-de-tibhirine-le-dernier-moine-encore-en-vie-est-mort-9943099.php).

 

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Publié le 21 Novembre 2021

Christopher White dans NCRonline.org nous montre dans son article du vendredi 19 novembre 2021 que la décision du pape François de limiter l'utilisation de la messe en latin est un effort pour faire mieux accepter le Concile Vatican II, selon le chef du bureau liturgique du Vatican.  Tant dans une interview récente que dans une correspondance divulguée, l'archevêque Arthur Roche, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a redoublé d'efforts pour défendre les réformes liturgiques du pape nécessaires pour renforcer l'unité de l'église à travers son culte.

 

Roche a déclaré qu'après des années à essayer d'offrir des concessions, telles que l'utilisation continue de l'ancienne messe, ces efforts n'ont "pas entièrement réussi" et qu'il est temps de "revenir" aux principes du Concile Vatican II. Le motu proprio de juillet de François (publié de sa propre initiative), Traditionis Custodes, a réimposé des restrictions sur la célébration de la messe latine. Dans une lettre accompagnant le décret, il a déclaré que de tels groupes ont "renforcé les divergences et encouragé les désaccords qui blessent l'Église, bloquent son chemin, et l'exposer au péril de la division."

 

Depuis lors, Traditionis Custodes est devenu un paratonnerre pour un groupe vocal de catholiques minoritaires qui privilégient toujours la messe traditionnelle en latin. "Il est clair que Traditionis Custodes dit, OK, cette expérience n'a pas entièrement réussi", a déclaré Roche dans l'interview. Il a poursuivi en affirmant que de telles réformes sont nécessaires pour rapprocher l'Église du monde moderne. "Ce qui a été produit en 1570 était tout à fait approprié pour l'époque", a déclaré Roche. "Ce qui est produit à cette époque est également tout à fait approprié pour l'époque."

 

De même, dans une lettre du 4 août au cardinal Vincent Nichols de Westminster, en Angleterre, Roche a clairement indiqué que la messe latine traditionnelle avait été «abrogée par le pape saint Paul VI». Roche, écrivant à titre personnel, et non au nom de la congrégation vaticane qu'il dirige, a indiqué que d'autres directives pour Traditionis Custodes seraient à venir et a déclaré : «Il est clair que le Saint-Père souhaite une unité de prière liturgique.» «La mauvaise interprétation et la promotion de l'utilisation de ces textes, après seulement des concessions limitées par les pontifes précédents, a été utilisée pour encourager une liturgie en contradiction avec la réforme conciliaire (et qui, en fait, a été abrogée par le pape saint Paul VI), et une ecclésiologie qui ne fait pas partie du Magistère de l'Église», a écrit Roche à Nichols. «Bien que le Motu Proprio soit entré en vigueur immédiatement, nous sommes conscients que son application correcte et durable prendra du temps», a-t-il noté.

 

À ce jour, aucune autre directive n'a été publiée. Cependant, le 18 novembre, le pape François a reçu Roche en audience privée. Ce qui semble accréditer les propos de ce dernier sur les restrictions de la messe latine.

 

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Publié le 20 Novembre 2021

RFI.fr nous montre le samedi 19 novembre 2021 que  les responsables de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref) ont annoncé ce vendredi 19 novembre la création de la «CIRR», la Commission indépendante de reconnaissance et de réparation, adoptée à l'unanimité par ses membres en assemblée générale à Lourdes. Cette annonce intervient dix jours après celle des évêques de France, qui ont lancé distinctement l'Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation.

 

Antoine Garapon, 69 ans, magistrat honoraire, a été nommé pour quatre ans à la tête de cette commission. Ancien juge des enfants, membre de la Ciase où il a dirigé le pôle «victimes», il a été secrétaire général, jusqu’en 2020, de l’Institut des hautes études sur la justice. Il est aussi membre de la revue Esprit. La commission composée de «manière paritaire» regroupera des experts : «juristes, psychologues, psychiatres, praticiens de la médiation, historiens…», a-t-il énuméré. Le budget de fonctionnement sera pris en charge par les congrégations féminines. «C’est notre façon de rendre compte de notre responsabilité», a souligné Véronique Margron (https://www.ouest-france.fr/region-occitanie/lourdes-65100/pedocriminalite-les-religieux-nomment-un-magistrat-pour-ecouter-et-indemniser-les-victimes-d8376162-486e-11ec-a192-3afacb30e02d).

 

Première mission de la CIRR : reconnaître la parole de la victime, «lui donner foi». «C'est un acte de réparation», a expliqué sœur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France. Puis, selon le souhait de la victime, la commission fera médiation entre la victime et l'institut religieux concerné pour une éventuelle indemnisation financière. Les responsables de la Corref ont également voté la création d'un fonds subsidiaire de dotation, alimenté pour l'instant à hauteur de 500 000 euros, afin d’assurer la justice réparatrice lorsque «l’institut religieux n’existe plus ou lorsqu’il est insolvable». Il sera alimenté «en majorité» par «les instituts masculins, qui paieront une cotisation par nombre de religieux en France», la majorité des crimes ayant été commis par des religieux, explique sa présidente Margron (https://www.ouest-france.fr/region-occitanie/lourdes-65100/pedocriminalite-les-religieux-nomment-un-magistrat-pour-ecouter-et-indemniser-les-victimes-d8376162-486e-11ec-a192-3afacb30e02d). De quoi indemniser les victimes lorsque l'institut religieux n'existe plus ou qu'il n'est pas solvable.

 

La «prise en charge» des victimes sera assurée «à partir du 1er janvier 2022», a annoncé Antoine Garapon. Pour une réparation qui ne sera pas seulement financière. «Les victimes demandent beaucoup de choses différentes : d’avoir des informations, d’avoir des excuses, des éclaircissements, d’être entendues et parfois d’avoir des indemnisations», a-t-il également précisé. Les deux instances, créées par les évêques et par les instituts religieux, «travailleront ensemble afin de garantir une égalité de traitement», poursuit Antoine Garapon. Un «portail de l’Église» doit permettre d’accéder à la bonne commission, a détaillé Véronique Margron. Deux adresses : contact@crr.contact et victimes@crr.contact sont mises en place et un site sera prochainement ouvert (https://www.ouest-france.fr/region-occitanie/lourdes-65100/pedocriminalite-les-religieux-nomment-un-magistrat-pour-ecouter-et-indemniser-les-victimes-d8376162-486e-11ec-a192-3afacb30e02d) .

 

Ces annonces font suite au rapport Sauvé, publié en octobre dernier, qui estimait à 330 000 le nombre de victimes de pédocriminalité dans l'Église depuis 1950.

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

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