Publié le 12 Janvier 2022

Comme le montre José Manuel Vidal ce mercredi 12 janvier 2022 sur religiondigital.org dans son cycle catéchétique sur saint Joseph, le pape François aborde son rôle de «charpentier», travail que Jésus lui-même exerçait également, un service important dans la société de l’époque, car le bois servait à construire des meubles et des barques mais aussi parfois des habitations. Mais cette filiation dans l’artisanat du bois, et donc dans un travail manuel, retirait toute légitimité intellectuelle à Jésus, du point de vue des autorités religieuses (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-01/audience-generale-saint-joseph-charpentier.html).

 

Bergoglio en a profité pour revendiquer la dignité du travail  à tous les travailleurs du monde, d’une façon particulière à ceux qui sont exploités avec le travail au noir (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-01/audience-generale-saint-joseph-charpentier.html), et dénoncer l'exploitation actuelle de tant de travailleurs, notamment «chez les enfants qui sont obligés de travailler et chez ceux qui fouillent dans les décharges à la recherche de quelque chose d'utile à échanger», les chiffonniers, les employés des mines et de certaines usines qui «donnent un salaire de contrebande, en cachette, sans retraite, sans rien». Il a aussi dénoncé les nombreux accidents du travail qui ont marqué l’actualité récente, notamment en Italie (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-01/audience-generale-saint-joseph-charpentier.html).

 

Après avoir déploré le drame du chômage pour ceux qui ne trouvent pas travail, qui sont rejetés à la porte des usines et se trouvent réduits à quémander du pain à la Caritas (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-01/audience-generale-saint-joseph-charpentier.html), surtout "en ces temps de pandémie beaucoup de gens ont perdu leur emploi et certains, écrasés par un poids insupportable, sont arrivés au point de se suicider", le pape François qui a invité les pèlerins rassemblés à se tenir un instant en silence, dénonce que "le travail est souvent pris en otage par l'injustice sociale" et demande que le travail "soit sauvé de la logique du simple profit et puisse être vécu comme un droit et un devoir fondamental de la personne". Parce que «les dirigeants doivent donner à chacun la chance de gagner son pain, parce que cela apporte de la dignité».

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 11 Janvier 2022

vaticannews.va, avec Anna Poce nous montre que l’équipe et le plan de travail de la Commission indépendante d'enquête sur les abus sur mineurs est présentée à Lisbonne, ce mardi 11 janvier 2022. Annoncée par la Conférence épiscopale portugaise, lors de sa dernière assemblée plénière en novembre, elle vise à donner la parole aux victimes d'abus et renforcer les politiques de protection et de promotion des mineurs au sein de l'institution.

 

Cette commission sera formée d'une équipe de professionnels issus de divers domaines - de la justice aux sciences sociales -, et coordonnée par le neuropsychiatre Pedro Strecht. Avec sa devise «Donner la parole au silence», elle souhaite se mettre à l'écoute de toutes les victimes d’abus et recueillir leur témoignage dans le cadre de l'enquête. «Nous invitons tous ceux qui ont pu être victimes de ces crimes atroces à parler, à raconter enfin et sans crainte ce qui leur est arrivé», a ainsi indiqué Pedro Strecht, lors d’une conférence de presse du 2 décembre dernier à Lisbonne. «Même face aux hésitations naturelles, tout à fait acceptables face à des situations qui peuvent durer des décennies (...), je vous prie de faire confiance à votre voix intérieure (...), et à l’utilité de la partager afin que rien de semblable puisse jamais se reproduire». Le médecin avait également présenté, en décembre 2021, les principes directeurs du travail de la commission, dont le processus «long et complexe» débutera ce mois de janvier. Il ne s’agira pas d’un travail d'«enquête judiciaire ou pénale», a-t-il également précisé.

 

Lors d'un temps d'échanges avec des journalistes, Mgr José Ornelas, président de la CEP et évêque de Setúbal, a de son côté souligné l’importance de la «connaissance de la réalité» des faits pour trouver des solutions. C’est précisément «à cet effet que cette Commission indépendante d’enquête a été créée», a-t-il indiqué. Admettant l’existence de situations particulièrement douloureuses, il a exprimé l’espérance que le lancement de cette commission «soit un chemin de vérité, sans préjugés ni couvertures (...).» Questionné au sujet de la possible ouverture d'archives historiques, qui faciliterait le travail de la commission d'enquête, l’évêque de Setúbal a réaffirmé la disponibilité de l’Eglise catholique à collaborer avec le travail du nouvel organisme, avec tous les «moyens nécessaires» à sa disposition. «En tant qu’Église au Portugal», a-t-il conclu, «nous sommes les premiers intéressés à faire la lumière sur tout cela». Le financement de la Commission sera assuré par la CEP, tout en étant ouvert à d’autres collaborations de la société civile.

 

On apprend également que Mgr Stefan Hesse, actuel archevêque de Hambourg, est cité à comparaître, le 18 janvier 2022 devant le tribunal de Cologne dans une affaire de violences sexuelles sur mineurs commis par un prêtre qui aurait abusé de ses trois nièces mineures à 31 reprises entre 1993 et 1999. Même s’il est convoqué uniquement en tant que témoin, on lui reproche d’avoir gravement manqué à son devoir de vigilance envers ce prêtre lorsqu’il s’était occupé de l’affaire en 2010 et 2011 en tant que chef du personnel à Cologne. Mgr Hesse a pourtant présenté sa démission de son poste d’archevêque de Hambourg, que le pape François a pour l’heure refusée (https://www.cath.ch/newsf/abus-larcheveque-de-hambourg-doit-temoigner-devant-le-tribunal/).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 10 Janvier 2022

Comme nous le signale l’AFP, le pape François a appelé lundi 10 janvier 2022 la communauté internationale à «poursuivre l'effort» de la vaccination, estimant que la pandémie impose une «cure de réalité» face à la propagation d'«informations infondées».

 

«Il est important de poursuivre l'effort pour immuniser autant que possible la population. Cela exige un engagement multiple au niveau personnel, politique, et de la communauté internationale tout entière», a déclaré le souverain pontife lundi matin lors de ses vœux au corps diplomatique, souhaitant que «l'ensemble de la population mondiale ait un accès égal aux soins médicaux essentiels et aux vaccins». «Le soin de la santé est une obligation morale. Malheureusement, nous constatons de plus en plus que nous vivons dans un monde aux forts contrastes idéologiques. On se laisse souvent conditionner par l'idéologie du moment, souvent construite sur des informations infondées ou sur des faits mal documentés», a-t-il ajouté. «Toute affirmation idéologique rompt les liens de la raison humaine avec la réalité objective des choses. La pandémie, au contraire, nous impose précisément une sorte de "cure de réalité" qui exige de regarder le problème en face et d'adopter les solutions appropriées pour le résoudre.» Selon le pape, «les vaccins ne sont pas des outils magiques de guérison, mais ils représentent certainement, en plus des traitements qui doivent être développés, la solution la plus raisonnable pour la prévention de la maladie».  Le pontife argentin, âgé de 85 ans, a pris position à plusieurs reprises en faveur de la vaccination, la qualifiant d'«acte d'amour».

 

Par ailleurs, le pape François a fustigé lundi la «colonisation idéologique» en cours selon lui dans certaines institutions publiques, y voyant l’expression de la «cancel culture». «Au nom de la protection de la diversité, on finit par effacer le sens de toute identité», a déclaré le souverain pontife dans son discours prononcé à l’occasion des vœux au corps diplomatique. «On assiste à l’élaboration d’une pensée unique contrainte à nier l’histoire, ou pire encore, à la réécrire sur la base de catégories contemporaines, alors que toute situation historique doit être interprétée selon l’herméneutique de l’époque», a-t-il regretté. «Je crois qu’il s’agit d’une forme de colonisation idéologique qui ne laisse pas de place à la liberté d’expression et qui, aujourd’hui, prend de plus en plus la forme de la cancel culture (culture de l’effacement) qui envahit de nombreux domaines et institutions publiques», a encore déploré le pape, évoquant «des agendas de plus en plus dictés par un mode de pensée qui nie les fondements naturels de l’humanité et les racines culturelles qui constituent l’identité de nombreux peuples.» Selon le chef de l’Église catholique, cela tend à «faire taire les positions qui défendent une idée respectueuse et équilibrée des différentes sensibilités». En décembre, le pape argentin s’était déjà ému d’un document interne de la Commission européenne recommandant d’éviter l’usage du mot «Noël», y voyant un «anachronisme» issu d’un «laïcisme édulcoré». Les propos du pape semblent également faire référence aux polémiques nées en Europe et aux États-Unis au sujet des déboulonnages de statues de figures historiques en raison de leur passé colonial.

 

En abordant les défis posés par la migration, le pape a réfléchi à ses voyages le mois dernier à Chypre et en Grèce, où le sort des migrants a été mis en lumière pendant son séjour dans les deux pays méditerranéens. "Devant ces visages, on ne peut pas rester indifférent ou se cacher derrière des murs et des barbelés sous prétexte de défendre la sécurité ou un style de vie", a déclaré le pape François. Comme il l'a fait à de nombreuses reprises, le pape a déclaré qu'il appartenait à l'Europe de mieux coordonner sa réponse en accueillant les nouveaux arrivants d'Afrique et d'Asie, ajoutant que chaque pays doit jouer un rôle dans l'intégration des migrants et des réfugiés. "On ne peut demander à personne de faire ce qui est impossible pour eux, pourtant il y a une nette différence entre accepter, bien que de manière limitée, et rejeter complètement", a-t-il déclaré.  "Malheureusement, nous devons également noter que les migrants sont eux-mêmes souvent transformés en une arme de chantage politique, devenant une sorte de 'marchandise' qui les prive de leur dignité", a ajouté le pape François (https://www.ncronline.org/news/vatican/pope-francis-tells-vatican-diplomats-resist-cancel-culture).

 

Alors que le pape François abordait la question du changement climatique, il a déploré que la réunion des dirigeants mondiaux de novembre dernier à Glasgow, connue sous le nom de COP26, ait produit des résultats "plutôt faibles compte tenu de la gravité du problème à affronter".  La route pour faire face aux crises environnementales est "complexe et semble longue, alors que le temps dont nous disposons est de plus en plus court", a prévenu le pape François. Les défis du monde, a déclaré le pape François aux diplomates, sont interconnectés et, par conséquent, leurs solutions, a-t-il soutenu, doivent être affrontées ensemble en "cultivant le dialogue et la fraternité les uns avec les autres". Alors que le pape terminait son discours de 45 minutes dans la salle des bénédictions à l'intérieur de la façade de la basilique Saint-Pierre – et alors que la pandémie mondiale entre dans sa troisième année civile, le pape François a plaidé pour un autre type de contagion pour définir l'année à venir. «Le don de la paix est 'contagieux'», a-t-il déclaré. "Il rayonne du cœur de ceux qui le désirent et aspirent à le partager, et se répand dans le monde entier" (https://www.ncronline.org/news/vatican/pope-francis-tells-vatican-diplomats-resist-cancel-culture).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 9 Janvier 2022

LaProvence.com avec l’AFP nous montre ce dimanche 9 janvier 2021 que le pape François a exprimé dimanche sa "douleur" pour les victimes des émeutes au Kazakhstan, appelant au "dialogue" pour retrouver la paix dans le plus grand pays d'Asie centrale.

 

"J'ai appris avec douleur qu'il y a eu des victimes durant les manifestations qui se sont déroulées ces derniers jours au Kazakhstan. Je prie pour eux et les membres de leurs familles", a-t-il déclaré lors de sa traditionnelle prière hebdomadaire de l'angélus place Saint-Pierre. "Je souhaite qu'on revienne au plus tôt à la paix sociale à travers la recherche du dialogue, de la justice sociale et du bien commun", a-t-il ajouté. Ces déclarations sont intervenues alors que la répression bat son plein au Kazakhstan, où les autorités ont annoncé dimanche avoir arrêté près de 6000 personnes en lien avec les émeutes dans le cadre de 125 enquêtes distinctes en lien avec les émeutes qui ont secoué le plus grand pays d’Asie centrale cette semaine. C’est ce qu’a déclaré le ministère de l’Intérieur du Kazakhstan, ce dimanche 9 janvier 2022, qui annonce également que 164 personnes sont mortes depuis le début du mouvement (https://www.ouest-france.fr/europe/kazakhstan/kazakhstan-plus-de-5-000-arrestations-depuis-le-debut-des-emeutes-66134794-712d-11ec-ae25-eda9ea7225f5). Le Kazakhstan, un pays d'environ 19 millions d'habitants riche en hydrocarbures, a été ébranlé cette semaine par des émeutes sans précédent depuis son indépendance en 1989, qui ont fait des dizaines de morts. La contestation a débuté en province dimanche dernier après l'augmentation des prix du gaz, avant de gagner des grandes villes, notamment la capitale économique Almaty, où des émeutes ont éclaté, la police tirant à balles réelles sur les manifestants.

 

La contestation a débuté en province dimanche dernier après l’augmentation des prix du gaz, avant de gagner des grandes villes, notamment la capitale économique, Almaty, où des émeutes ont éclaté, la police tirant à balles réelles sur les manifestants. Plus de 100 commerces et banques ont été pillés et plus de 400 véhicules détruits, selon la même source. Un calme relatif semblait être revenu à Almaty, les policiers tirant parfois des coups de feu en l’air pour empêcher les habitants d’approcher de la place centrale de la ville, a constaté samedi un correspondant de l’AFP (https://www.ouest-france.fr/europe/kazakhstan/kazakhstan-plus-de-5-000-arrestations-depuis-le-debut-des-emeutes-66134794-712d-11ec-ae25-eda9ea7225f5). Outre la hausse du coût de la vie, la figure de l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev, qui a régné d’une main de fer sur le Kazakhstan de 1989 à 2019, était au centre de la colère des manifestants. Son porte-parole, Aïdos Oukibaï, a une nouvelle fois nié dimanche que M. Nazarbaïev ait quitté le pays, assurant qu’il soutenait M. Tokaïev. Sur fond de rumeurs de lutte de pouvoir, il a aussi affirmé que M. Nazarbaïev avait cédé de son propre chef la direction du conseil de sécurité nationale à M. Tokaïev, qui avait brusquement annoncé cette semaine qu’il en prenait les rênes (https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/09/au-kazakhstan-la-repression-s-intensifie-pres-de-6-000-arrestations_6108757_3210.html).

 

Cette crise a aussi donné lieu à des tensions entre la Russie et les États-Unis, dans un contexte de crispations croissantes entre ces deux puissances. Moscou a déployé des troupes dans le pays d’Asie centrale dans le cadre d’un contingent multinational de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), à l’appel de M. Tokaïev. Les États-Unis ont estimé qu’il serait «très difficile» pour le Kazakhstan d’obtenir le départ des militaires russes, une critique que Moscou a qualifiée samedi de «grossière». Alors que des représentants américains et russes doivent se réunir à partir de dimanche soir à Genève pour parler de l’Ukraine et de l’Europe, Moscou a exclu toute discussion avec Washington sur le Kazakhstan. «Cette question ne les regarde en rien», a balayé ce dimanche 9 janvier 2022 le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov (https://www.ouest-france.fr/europe/kazakhstan/kazakhstan-plus-de-5-000-arrestations-depuis-le-debut-des-emeutes-66134794-712d-11ec-ae25-eda9ea7225f5).

 

Merci !

 

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 8 Janvier 2022

Jim McDermott nous montre dans son article pour americamagazine.org le vendredi 7 janvier 2022 que dans un autre signe de soutien aux catholiques LGBT et à ceux qui défendent leur cause, le pape François a envoyé le 10 décembre une lettre manuscrite à Jeannine Gramick, cofondatrice de l'apostolat catholique New Ways Ministry.

 

Sœur Gramick célèbre 50 ans de travail et de défense des droits des personnes LGBT. Notant son anniversaire comme le motif de sa lettre, le pape l'a félicitée en espagnol pour «50 ans de proximité, de compassion et de tendresse» dans un ministère qu'il a décrit comme étant «à la manière de Dieu». La lettre du pape François à sœur Gramick est la dernière d'une série de lettres du pape écrites aux  homosexuels catholiques et à d'autres qui servent et défendent les personnes LGBT.

 

Dans sa lettre, le pape a félicité sœur Gramick pour sa volonté de souffrir par amour. "Vous n'avez pas eu peur de la "proximité"", a-t-il écrit, "et en vous rapprochant, vous l'avez fait" en ressentant la douleur "et sans condamner personne, mais avec la tendresse d'une sœur et d'une mère." «Merci, sœur Jeannine», conclut la lettre, «pour toute votre proximité, votre compassion et votre tendresse.»

 

C’est un important signe pour Sœur Gramick et le co-fondateur de New Ways Ministry, Robert Nugent, car presque dès le début de leur travail au sein de New Ways Ministry, ils se sont heurtés à la résistance des autorités ecclésiastiques, et à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, puis le Secrétariat général du Vatican pour le Synode des évêques a supprimé un lien vers un webinaire hébergé par New Ways Ministry de son site web.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Réforme de l'Église

Repost0

Publié le 7 Janvier 2022

katholisch.de nous montre ce vendredi 7 janvier 2021 que l'archevêque de Malte Charles Scicluna s'est excusé publiquement pour les déclarations homophobes faites par un prêtre de son diocèse. «Quiconque prétend aimer Dieu mais déteste ses frères est un menteur», a déclaré Scicluna jeudi lors d'un sermon télévisé, comme l'ont rapporté les médias anglophones. L'arrière-plan est un commentaire Facebook du prêtre David Muscat, qui travaille à Mosta, publié le week-end, dans lequel il écrit que l'homosexualité et la bisexualité sont pires que d'être "possédé". Il faisait référence à des hypothèses sur l'orientation sexuelle d'un suspect dans le meurtre d'une jeune femme survenu plus tôt cette année.

 

Scicluna a souligné dans son sermon que les paroles en question n'étaient "pas des paroles d'amour", "mais des pierres qui ont été jetées d'un cœur qui doit apprendre à aimer davantage, comme Jésus l'a fait". Au nom de l'Église, il a tenu à s'excuser auprès de tous ceux qui ont été blessés par ces «commentaires incendiaires» : «Dieu vous aime tel que vous êtes».  Le commentaire de Muscat a provoqué l'indignation dans tout le pays et il l'a depuis supprimé sous la pression de l'archidiocèse de Malte. Dans un communiqué, l'archidiocèse a annoncé avoir émis un avertissement formel contre Muscat. On ne sait pas si l'avertissement contenait des conséquences concrètes. Ce n'est pas la première polémique du prêtre qui, selon les médias, est entré en contact avec des extrémistes de droite et aurait été confronté à l'archevêque Scicluna en 2019 pour rhétorique anti-migrants.

 

24horas.cl (https://www.24horas.cl/nacional/a-peticion-de-victimas-de-karadima-nunoa-revoca-calidad-de-hijo-ilustre-a-cardenal-francisco-javier-errazuriz-5134558) nous apprend également qu’à travers les réseaux sociaux, le conseil municipal de la commune de Ñuñoa au Chili a indiqué avoir décidé à l'unanimité de révoquer le statut de fils illustre de la commune au cardinal Francisco Javier Errázuriz après une demande formulée par Juan Carlos Cruz, James Hamilton et José Andrés Murillo. Selon ce qui a été déclaré par l'entité communale, la décision "est constituée comme un acte de réparation envers les victimes de révoquer le titre de #CardenalErrazuriz, qui protégeait #Karadima en sa qualité d'archevêque de Santiago". Dans le même contexte, ils soulignent une phrase qui figurait dans la lettre de demande faite par les victimes de Karadima : «Cela représente le côté le plus sombre de la dissimulation des abus sexuels commis par des clercs dans notre pays.»

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 6 Janvier 2022

José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org ce jeudi 6 janvier 2021 qu’en la fête de l'Épiphanie, le pape François, entouré de 21 cardinaux et 19 évêques et de nombreux prêtres et fidèles, invite à suivre, comme les Mages «aux yeux qui sont des fenêtres ouvertes sur le ciel», l'Enfant qui «est l'étoile polaire qui illumine les cieux de la vie et guide les pas vers la vraie joie». Et comme eux aussi, laissons-nous guider par leur secret : «savoir désirer». Parce que «nous sommes ce que nous voulons. Parce que les désirs sont ceux qui élargissent notre regard et poussent la vie à aller plus loin». Pour cette raison, le pape invite les croyants à se rendre «à l'école du désir» des Mages, car «la crise de la foi, dans notre vie et dans nos sociétés, est aussi liée à la disparition du désir de Dieu». Ce désir nous conduira à "une foi courageuse et prophétique qui n'a pas peur de défier la sombre logique du pouvoir, et devient une graine de justice et de fraternité".

 

Et, encore une fois, dans une homélie profonde, brillante et courageuse, le pape interroge l'Église : «Ne sommes-nous pas, depuis trop longtemps, bloqués, parqués dans une religion conventionnelle, extérieure, formelle qui n'enflamme plus le cœur ? Nos paroles et nos rituels provoquent-ils dans le cœur des gens le désir d'aller vers Dieu ou sont-ils une «langue morte» qui ne parle que d'elle-même et d'elle-même ?» Et il conclut tristement : «C'est triste quand une communauté de croyants n'en veut plus et, fatiguée, s'éternise dans la gestion des choses au lieu d'être surprise par Jésus, par la joie débordante et inconfortable de l'Évangile. C'est triste de tomber dans la fonction publique. C'est très triste.» Triste, mais plein d'espoir, car «même dans les nuits les plus sombres une étoile brille».

 

José Manuel Vidal nous montre aussi dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-recuerda-Epifania-adoracion-humildad_0_2412058774.html) que du fauteuil près de la fenêtre, le pape François rappelle à l'Épiphanie que «l'adoration passe par l'humilité du cœur» et que, comme les mages, «adorer ce Dieu signifie accueillir la grandeur de Dieu, qui se manifeste dans la petitesse». Et c'est seulement «si nous nous faisons petit à l'intérieur, nous retrouverons l'étonnement d'adorer Jésus», à la manière des Mages, dont «la vraie richesse ne consiste pas dans la gloire et le succès, mais dans l'humilité, dans la fait de nous considérer comme ayant besoin de salut». Dans les salutations après l'Angélus, le pape félicite les Églises orientales qui fêteront Noël demain et rend grâce à «tous ces enfants et adolescents de tant de pays du monde qui sont déterminés à prier et à offrir leurs économies pour que l'Évangile soit annoncé à ceux qui ne le connaissent pas.»

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 5 Janvier 2022

"Dans cette phase où la pandémie refait surface, nous devons sauver des vies, et le 'Green Pass' devrait servir à accueillir les gens à l'Eucharistie." Le président des évêques européens, Jean-Claude Hollerich, a défendu la norme, en vigueur au Luxembourg, de permettre «que seuls les vaccinés participent aux liturgies», sauf en cas de célébrations de moins de 20 fidèles comme nous le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce mercredi 5 janvier 2021.

 

S'adressant à The Tablet, le cardinal a donné son feu vert pour que ladite mesure soit mise en œuvre dans toute l'Union européenne : «Cela nous aide à sauver des vies», a-t-il déclaré, critiquant les prêtres qui s'y sont opposés : «Cela n'aide pas à chercher une solution.» "Mon diocèse (Luxembourg) a fermement adhéré" aux restrictions du gouvernement, a souligné Hollerich, déplorant la position de certains ecclésiastiques, notamment en Pologne, qui "ont causé du tort et de la désorientation" avec leurs décisions négationnistes, refusant de respecter les limites de capacité, d’hygiène et de santé (le remplissage des fonts baptismaux, donner la communion en main et ne pas porter de masque).

 

Actuellement, un test de vaccination et/ou un test COVID négatif est requis pour entrer dans les églises, malgré les objections de certains groupes de défense des droits humains, en Suisse, en Croatie, et en Grèce et aux Pays-Bas, où les services religieux après 17 heures ont été interdits début décembre conformément à un nouveau verrouillage imposé par le gouvernement, et la taille des congrégations plus tard limitée à 50 par la conférence des évêques, enfin, dans une déclaration faite avant Noël aux catholiques de tout le pays, où des manifestations anti-confinement ont éclaté le week-end dernier, les évêques néerlandais ont appelé à «la solidarité avec l'ensemble de la société» et ont exhorté les chrétiens à «traverser cette période sombre avec la force de la foi» (https://www.thetablet.co.uk/news/14863/comece-cardinal-backs-covid-passports-at-churches). En Espagne, il n'y a pas d'autre restriction que la capacité dans certains territoires, malgré les fausses pressions de certains groupes ultra-catholiques et pseudo-négationnistes.

 

En Autriche, où les mesures gouvernementales actuelles ont également déclenché des émeutes à grande échelle, l'Église catholique est devenue la première d'Europe début décembre à soutenir les vaccinations obligatoires, avant leur application prévue à l'échelle nationale en février. Dans une interview du réveillon du Nouvel An avec le quotidien Salzburger Nachrichten , le cardinal Christoph Schönborn a de nouveau approuvé les coups obligatoires comme un aspect de la «responsabilité de l'État pour le bien commun», mais a également appelé à une meilleure compréhension des «opposants au vaccin et des négateurs du coronavirus» et a mis en garde contre les contre-attaques (https://www.thetablet.co.uk/news/14863/comece-cardinal-backs-covid-passports-at-churches).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 4 Janvier 2022

cath.ch nous montre ce mardi 4 janvier 2022 que dans le scandale des abus sexuels au sein de l’Église catholique en Allemagne, de nouvelles accusations sont portées contre le pape émérite Benoît XVI et contre le cardinal Reinhard Marx. Joseph Ratzinger alors archevêque de Munich aurait accueilli en 1980 un prêtre dont il connaissait les abus sexuels.

 

Au cœur de l’enquête de l’hebdomadaire hambourgeois «Die Zeit» se trouve la gestion d’un prêtre diocésain d’Essen, envoyé à Munich après des abus sexuels sur des mineurs en 1980. Mgr Ratzinger, alors archevêque de Munich, aurait été au courant de la situation et aurait approuvé l’accueil de Peter H. Le journal se réfère à un décret d’un tribunal ecclésiastique de Munich datant de 2016. Plusieurs évêques, dont Mgr Ratzinger, auraient à l’époque «sciemment renoncé à sanctionner le délit». Interrogé par le journal, l’archevêque Georg Gänswein a réfuté ces affirmations au nom de Benoît XVI. En 2010, Gerhard Gruber, qui était vicaire général de l'archidiocèse de Munich en 1980, a assumé la responsabilité exclusive de veiller à ce que H. puisse reprendre son travail de pasteur, en disculpant Benoît XVI qui a démenti en 2020 d’avoir rencontré le prêtre abuseur en 2000 (https://www.religiondigital.org/mundo/Encubrio-Joseph-Ratzinger-pederasta-Munich-benedicto-papa-pederastia-alemania-marx_0_2411458847.html).

 

Le cardinal Reinhard Marx, qui a succédé à Joseph Ratzinger au siège de Munich, est également sous le feu des critiques. Dans une interview accordée à «Die Zeit», les deux professeurs de droit ecclésiastique Norbert Lüdecke (Bonn) et Bernhard Anuth (Tübingen) lui reprochent d’avoir manqué à ses devoirs dans ses relations avec l’auteur de l’abus. Le cardinal a certes demandé en 2008 une expertise psychiatrique du prêtre, qui a depuis été condamné, et l’a déplacé, mais n’aurait pas ordonné d’enquête préliminaire interne et n’aurait pas non plus signalé le cas au Vatican. En 2010, le prêtre a été démis de ses fonctions et vit désormais dans le diocèse d'Essen. Le procès canonique contre le clerc, alors rouvert, touche à sa fin (https://www.religiondigital.org/mundo/Encubrio-Joseph-Ratzinger-pederasta-Munich-benedicto-papa-pederastia-alemania-marx_0_2411458847.html).

 

Dans la semaine du 17 au 21 janvier, on attend la publication d’un rapport d’expertise du cabinet munichois Westpfahl-Spilker-Wastl sur la gestion des cas d’abus dans l’archevêché de Munich et Freising. Ce rapport a été commandé par la direction de l’évêché et couvre également le mandat de Mgr Marx. Les avocats doivent également désigner les responsables d’une éventuelle dissimulation. L'archidiocèse, de son côté, a préféré ne pas commenter avant la publication du rapport, le 17 janvier (https://www.religiondigital.org/mundo/Encubrio-Joseph-Ratzinger-pederasta-Munich-benedicto-papa-pederastia-alemania-marx_0_2411458847.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 3 Janvier 2022

cath.ch nous montre ce lundi 3 janvier 2021 que nombre de changements pourraient survenir à la Curie romaine en 2022. Perspective pour les postes clé dans le «gouvernement» de l’Église. La démission du cardinal Peter Turkson de la tête du Dicastère pour le service du développement humain intégral, en décembre 2021, a été un événement inattendu et important. Le prélat ghanéen n’a pas expliqué les raisons de son départ. Agé de 73 ans, il est encore à deux ans de la retraite canonique. Selon des sources vaticanes, des problèmes managériaux seraient à l’origine de sa décision. Il a été remplacé à titre intérimaire par le cardinal Michael Czerny. Le Canadien était jusqu’ici sous-secrétaire de la Section pour les migrants du Dicastère pour le développement humain. L’avenir de ce dicastère créé en 2016 va donc certainement se décider en 2022. Le départ du cardinal Turkson a pour effet que l’Afrique n’est plus représentée dans les postes de direction de la Curie, souligne le média catholique ACI Stampa. Le seul Africain présent à la Curie – mais pas à la tête d’un organisme – est actuellement l’archevêque tanzanien Protase Rugambwa, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Un autre continent absent des plus hautes sphères de la Curie est l’Océanie. Voulant se consacrer au procès intenté contre lui en Australie, le cardinal George Pell a démissionné en 2019 de la préfecture du Secrétariat à l’économie.

 

Le pape François aura-t-il à cœur de réactiver en 2022 la représentation de ces continents dans les dicastères? La chose n’est pas impossible. En tout cas, des changements s’annoncent puisque plusieurs prélats occupant des départements importants arriveront à la fin de leur mandat au cours de l’année. Ce sera le cas du cardinal Luis Ladaria Ferrer (77 ans), en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, du cardinal Leonardo Sandri (78 ans), en tant que préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, du cardinal Marc Ouellet (77 ans), en tant que préfet de la Congrégation pour les évêques, et du cardinal Giuseppe Versaldi (78 ans), en tant que préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique. Les mandats arrivent également à échéance pour le cardinal Mauro Piacenza (77 ans), pénitencier majeur, pour le cardinal Gianfranco Ravasi (79 ans), président du Conseil pontifical de la culture, ainsi que pour le président du gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, Mgr Fernando Vergez Alzaga (76 ans).

 

Et comme nous le montre religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-pontificado-ultimando-Curia-Iglesia-2022-sinodo-reforma-mujeres-laicos-francisco_0_2411158877.html), le pape, âgé de 85 ans, achèvera sa dixième année de pontificat en 2022, une étape de maturité au cours de laquelle la nouvelle Constitution apostolique «Prêchez l'Évangile» («Predicate Evangelium») devrait voir le jour, avec laquelle la réforme de la Curie romaine et de nouvelles nominations dans l'organigramme du Vatican. En tout cas, les principales réformes ont déjà été lancées. En effet, le procès contre le cardinal italien Angelo Becciu démis de ses fonctions et cinq autres personnes pour l'achat irrégulier d'un immeuble luxueux à Londres en 2014 - qui doit reprendre à la mi-février - reflète certains des changements essentiels dans l'organisation vaticane tant sur le plan juridique avion ainsi que l'économique. Fin avril dernier, le pape a introduit l'un des changements les plus importants de la Curie romaine en abrogeant la loi qui empêchait les cardinaux de cette institution d'être jugés par un tribunal ordinaire et en décrétant qu'ils pouvaient être poursuivis par le tribunal ordinaire de Première instance du Vatican, qui est également composée de juges non professionnels. Les cardinaux ont désormais le même traitement que tout laïc devant les tribunaux.

 

Le processus contre Becciu a également été un accélérateur en ce qui concerne la réforme économique et, en particulier, dans la mise en place d'un système de surveillance et de contrôle accrus, notamment en termes de dépenses. Après le scandale de l'achat d'un immeuble à Londres pour plus de 300 millions d'euros avec l'argent de l'Obole de Saint-Pierre, destiné à des œuvres caritatives, le pape a décidé de retirer les fonds propres de la secrétaire d'État, qui s'est retrouvée sans mallette. De plus, le Secrétariat à l'économie est désormais l'organe principal qui a pour fonction de superviser chaque poste budgétaire du Vatican, ce qui limite les responsabilités et les opportunités de commettre des actes de corruption. D'autre part, le pontife a lancé un processus qui culminera en 2023 avec la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques à Rome sur le thème «Pour une Église synodale : communion, participation et mission» afin que la Curie romaine réponde aux besoins des églises locales. Parallèlement à divers changements structurels, le pape François travaille à augmenter le nombre de laïcs et de femmes aux postes de décision, qui augmente progressivement, et a limité les mandats de la Curie à cinq ans, ce qui appelle de nouvelles nominations.

 

On apprend enfin que le pape François a envoyé à travers Monseigneur Gabriel Mestre, évêque de Mar del Plata, quelques lignes affectueuses où il assure sa prière et son accompagnement à ce moment de sa vie pour Adolfo Pérez Esquivel. Le pontife l'assure de sa proximité ainsi que de son désir d'un prompt rétablissement. Par ailleurs, il salue l'épouse du lauréat argentin du prix Nobel de la paix en 1980. Ce samedi 1er janvier dans la nuit, Monseigneur Mestre a rendu visite à Pérez Esquivel à l'hôpital. Là, il parlait et priait avec lui, qui a reçu le sacrement de l'onction des malades. Monseigneur Mestre a invité la communauté diocésaine à prier pour le prompt rétablissement de cet argentin engagé pour la paix, le bien commun et les droits humains. La famille a publié une déclaration sur Twitter pour rassurer (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Francisco-salud-Adolfo-Perez-Esquivel_0_2411158862.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0