Publié le 30 Novembre 2024

sudouest.fr et l’AFP  le samedi  30 novembre 2024 nous montrent que le pape François, qui a déjà manifesté son opposition à l’aide à mourir, a incité une délégation de quelque 150 parlementaires du sud de la France en pèlerinage à Rome à contribuer à «accompagner la vie jusqu’à sa fin naturelle» s’exprimant sur le projet de loi qui envisage le droit à une «aide à mourir», que doivent examiner les députés français en février. «Cette démarche de pèlerinage à Rome est courageuse et témoigne de votre désir d’unifier votre vie de croyant avec celle d’homme ou de femme en responsabilité. Merci !» a dit le pape, qui doit effectuer le 15 décembre, deux jours avant ses 88 ans, une visite en Corse, île française de Méditerranée. "Il s'agit d'accompagner la vie jusqu'à sa fin naturelle par un développement plus ample des soins palliatifs", a-t-il lancé à son auditoire, qu'il a chaleureusement remercié (https://www.tf1info.fr/societe/projet-de-loi-sur-la-fin-de-vie-le-pape-s-oppose-a-l-aide-a-mourir-devant-des-elus-francais-2336960.html).

 

Le texte sur la fin de vie, examiné en févier 2025, relance un feuilleton qui dure depuis plusieurs années sur ce sujet de société particulièrement sensible. Le précédent gouvernement avait, après de longs mois de gestation, mis sur la table un texte prévoyant de légaliser le suicide assisté et dans certains cas, l’euthanasie, qualifiés d'«aide active à mourir», dans de strictes conditions. Son examen avait été interrompu par la dissolution et les élections de mi-2024. Le sort de ce projet est donc en suspens, alors que l’actuel gouvernement rassemble le centre et la droite, cette dernière étant historiquement très rétive à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.

 

Enfin, le Parlement britannique a adopté ce vendredi 29 novembre la proposition de loi de la députée travailliste, Kim Leadbeater. Le texte, qui concerne les adultes en phase terminale d’une maladie n’ayant que six mois ou moins à vivre, n’a néanmoins pas fini son long parcours législatif. Les malades devront ainsi être capables d’exprimer un choix éclairé et de prendre eux-mêmes la substance provoquant leur mort. Deux médecins et un juge devront donner leur accord en aval. Le vote clôt pour l’heure les vifs débats éthiques et religieux qui ont agité la classe politique outre-Manche ces dernières semaines, dépassant même les clivages classiques entre travaillistes et conservateurs. Une trentaine de chefs spirituels avaient fait part de leur «profonde préoccupation», s’inquiétant que les personnes fragiles ressentent un «devoir de mourir» pour soulager leurs proches, quand plusieurs opposants réclamaient un meilleur financement des soins palliatifs plutôt que la mise en place d’une aide à mourir (https://www.liberation.fr/international/europe/aide-a-mourir-un-vote-des-deputes-britanniques-ouvre-la-voie-a-la-legalisation-de-leuthanasie-20241129_W6AA6VG4PBCQVHBXJJA66ICRMI/).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 29 Novembre 2024

katholisch.de nous montre ce vendredi 29 novembre 2024 que le cardinal Reinhard Marx a mis en garde contre les populistes et les nationalistes qui sèment la peur dans le but de conquérir le pouvoir. L'archevêque de Munich et Freising a déclaré cela dans une contribution à la série «Zum Sonntag» de la radio bavaroise. Celle-ci sera envoyée le 1er décembre. Marx a appelé les gens à ne pas mettre les mains sur leurs genoux. Il est plutôt important de continuer à œuvrer pour rendre le monde meilleur pour tous. La maxime doit toujours s’appliquer : «L’humanité d’abord ! »

 

Marx a critiqué les populistes nationalistes tels que l'ancien et futur président des États-Unis Donald Trump. Bien qu'il ait proclamé un «âge d'or» pour son pays, il a finalement fait de la politique basée sur les peurs et les inquiétudes du peuple. En même temps, il ne fait que rassembler autour de lui des adeptes qui partagent sa fausse utopie : "C'est un jeu avec la peur pour se présenter comme le sauveur que tout le monde attend".

 

Cette idée n'est pas nouvelle, a souligné le cardinal. Au moment de la naissance de Jésus, l'empereur Auguste s'était déjà laissé adorer comme un dieu et voulait assurer son règne par la violence et l'oppression, par les impôts et les droits de douane. "Mais ensuite est né un enfant qui fait encore l'objet de beaucoup d'attention aujourd'hui, qui rassemble les gens et apporte la paix. Non pas un messie autoproclamé, mais un sauveur envoyé par Dieu qui change le monde pour toujours", a déclaré l'archevêque.

 

Comme le signale le politiste Jan-Werner Müller : «La victoire de Trump est celle d’un populisme d’extrême droite, et non d’un populisme qui défend les travailleurs», ne procède pas d’une immense révolte contre les élites qui submergerait l’Occident, puisqu’il a été porté au pouvoir par des électeurs privilégiés (https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/26/jan-werner-muller-politiste-la-victoire-de-trump-est-celle-d-un-populisme-d-extreme-droite-et-non-d-un-populisme-qui-defend-les-travailleurs_6415990_3232.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 28 Novembre 2024

katholisch.de nous montre ce jeudi 28 novembre 2024 que depuis que le Vatican a approuvé les adaptations indigènes du rite romain de la messe, le «rite maya» a suscité des critiques. Le cardinal mexicain Felipe Arizmendi Esquivel prend désormais à partie les critiques : leurs réactions témoignent d’une ignorance liturgique, car il n’y a «rien de païen ou de contraire à la foi catholique» dans les ajustements liturgiques. "Les traditionalistes veulent que la messe reste inchangée et préserve le rite romain tel qu'il était avant le Concile Vatican II, mais ni Jésus ni les Apôtres n'ont célébré avec le Missel tridentin. Cela date du XVIe siècle", écrit Esquivel dans un commentaire pour  le média religieux mexicain "Desde la fe" (mardi).

 

Esquivel a souligné dans son commentaire que Jésus célébrait la fraction du pain comme première messe avec divers rites juifs. "C'est le meilleur exemple d'inculturation avec des signes rituels juifs", a déclaré le cardinal. "Il a institué l'Eucharistie non pas en latin, mais en araméen, la langue de ceux avec qui il vivait à l'époque." Le pain que Jésus a utilisé ne peut être comparé aux hosties utilisées aujourd’hui dans les services religieux. Les bases de la célébration eucharistique n'ont pas changé suite aux adaptations. Esquivel, responsable des préoccupations liturgiques des croyants indigènes au sein de la Conférence épiscopale mexicaine, a appelé à la poursuite du processus d'inculturation de la liturgie. Il est important d'être fidèle à la Parole de Dieu et au magistère de l'Église pour que «nos peuples puissent eux aussi vivre leur foi au Père, au Fils et au Saint-Esprit dans leurs formes culturelles».

 

Et Jesús Bastante nous montre dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-Comision-Teologica-internacional-desarrollar-teologia-sinodalidad-fraternidad-valentia-audacia-evangelio_0_2729127067.html) que "Développer une théologie de la synodalité" est le défi que le pape François a lancé à la Commission théologique internationale, dont il a reçu ce matin la séance plénière au Palais apostolique. En vue de l'ouverture du Jubilé 2025, le pontife a lancé ce défi, ainsi que celui de "remettre le Christ au centre", aux théologiens du monde entier. Le pape François s'est dit aussi reconnaissant qu'un document ait été préparé pour illustrer le sens actuel de la foi professée à Nicée et qu'il soit "très précieux" au cours de l'année jubilaire. Enfin, le pape François souhaite se rendre en Turquie l'année prochaine. L'occasion est le 1700e anniversaire du Concile de Nicée. "J'ai l'intention d'y aller", a-t-il déclaré jeudi lors d'une réunion avec des théologiens au Vatican. Ce concile est une étape importante sur le chemin de l’Église et de toute l’humanité.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0

Publié le 27 Novembre 2024

Salvatore Cernuzio dans vaticannews.va/it/ nous montre qu’à la fin de l'audience générale de ce mercredi, le pape François adresse une pensée au peuple «torturé» de ce pays d'Europe de l'Est qui connaîtra des mois difficiles en raison des coupures de courant et d'électricité dues aux incursions russes. Le pontife exhorte les enfants, à commencer par ceux du Collège Saint Michel des Batignolles à Paris assis à ses côtés, à prier pour leurs pairs.

 

La Russie a promis une «réponse» à de nouvelles frappes ukrainiennes sur le sol russe, effectuées grâce à des missiles fournis par les États-Unis. L’Alliance Atlantique a quant à elle renouvelé son soutien à Kiev et condamné la rhétorique guerrière de la Russie, ainsi que l’utilisation de nouveaux missiles (https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-riposte-russe-aux-attaques-soutien-renouvele-de-lotan-le-point-sur-la-nuit-53e4a895-70c0-4aa5-8190-17e409c0eeff).

 

Puis il appelle à la paix au Moyen-Orient où «les gens souffrent tellement», alors un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au Liban, tôt ce mercredi, une avancée concrète après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre entre l’armée israélienne et le mouvement libanais armé, soutenu par l’Iran (https://www.ouest-france.fr/monde/proche-orient/direct-proche-orient-le-cessez-le-feu-entre-israel-et-le-hezbollah-est-entre-en-vigueur-au-liban-990775c9-0968-4594-91c9-d574e3b8da73).

 

Enfin, l’évêque de Rome a fait savoir qu’il y aura désormais lors de l’audience générale, des lecteurs de langue chinoise, outre ceux des langues : française, anglaise, allemande, espagnole, portugaise, arabe et polonaise. Cette décision est un signe concret de l'attention et de l'amour que le pape François a exprimé à plusieurs reprises à l'égard du peuple chinois (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-11/l-audience-generale-aura-egalement-un-lecteur-en-chinois.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 26 Novembre 2024

katholisch.de nous montre ce mardi 26 novembre 2024 que le Vatican s’efforce d’introduire une infraction au droit canonique pour les abus spirituels et le «faux mysticisme». Lundi, le Dicastère de la Foi a publié sur son site Internet un modèle de discussion correspondant que le cardinal préfet Víctor Manuel Fernández a présenté au pape François lors d'une audience la semaine dernière. Ainsi, le Dicastère des Textes juridiques a constitué un groupe de travail composé de représentants des deux dicastères, présidé par le préfet du Dicastère juridique, pour préparer un projet de loi. Les dicastères n'ont pas encore publié de calendrier. Fernández plaide en faveur d'une réglementation pénale des «abus spirituels» afin de définir légalement le terme large et ambigu de «faux mysticisme».

 

Ces dernières années, des cas importants et des allégations d'abus ont été rendus publics à plusieurs reprises, dans lesquels la violence sexuelle était spirituellement justifiée par l'accusé. Des exemples en sont les allégations contre l'ex-jésuite Marko Rupnik, dans lesquelles la violence sexuelle et l'abus de pouvoir feraient partie de son processus créatif lors de la production d'œuvres d'art, ou le cas du fondateur de la communauté spirituelle la "Famille de Marie". D'anciens membres de la communauté l'avaient accusé de mélanger indûment pastorale et direction de l'organisation qu'il avait fondée.

 

Au début de l'année, le cardinal Fernández a annoncé que l'Église était devenue plus vigilante face à ce phénomène. "Aujourd'hui, nous sommes plus attentifs qu'auparavant à la possibilité que des éléments mystiques ou spirituels soient utilisés pour exploiter ou même maltraiter les gens", a-t-il déclaré à un journal religieux américain, annonçant que son dicastère examinerait la question.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0

Publié le 25 Novembre 2024

katholisch.de nous nous montre ce lundi 25novembre 2024 que  le synode mondial s'est terminé il y a un mois, le pape François a annoncé qu'il renoncerait à une lettre post-synodale. Le pontife clarifie désormais le caractère juridiquement contraignant du document final en confirmant le document final du Synode mondial dans le cadre de sa charge ordinaire d'enseignement, et que les Églises locales et les associations ecclésiales sont désormais appelées à mettre en œuvre les informations pertinentes contenues dans le document par le biais de processus appropriés. Les différents contextes et exigences doivent être pris en compte.

 

Il explique que la conclusion du synode, qui a traité de nouvelles opportunités de participation pour tous les croyants, ne constitue pas la fin du processus synodal, et qu’il souhaitait être informé par les églises locales de la mise en œuvre des décisions. Lors de la visite régulière "ad limina" à Rome, chaque évêque devra lui rendre compte "des décisions qui ont été prises dans l'Église locale qui lui a été confiée en ce qui concerne les exigences du document final, quelles difficultés sont survenues et quels fruits elles ont portés". La phase de mise en œuvre devrait être accompagnée par le Secrétariat du Synode du Vatican en coopération avec les autorités du Vatican.

 

Le synode mondial, auquel des femmes ont également participé pour la première fois, s'est réuni en deux étapes. Le premier tour s'est réuni en octobre 2023, le second s'est ouvert le 2 octobre 2024. Auparavant, il y avait eu des assemblées dites continentales dans toutes les régions du monde. A l'issue des consultations, de nombreuses décisions ont été prises qui devraient conduire à des réformes fondamentales. Cela inclut, entre autres, une décentralisation de l’Église catholique mondiale avec une plus grande participation populaire aux décisions importantes.

 

Enfin, le pape a rappelé lundi que, même si l'Église «promeut la famille dans le mariage», elle doit également accueillir «ceux qui cohabitent en reportant indéfiniment leur engagement conjugal et à ceux qui sont divorcés et remariés», en audience avec la communauté académique de l'Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la vie (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-recuerda-Iglesia-convivientes-divorciados-familia-instituto-teologico-juan-pablo_0_2728227164.html). 

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0

Publié le 24 Novembre 2024

katholisch.de nous montre ce dimanche 24 novembre 2024 qu’après une lutte acharnée, la communauté internationale s'est mise d'accord sur les résultats de la Conférence mondiale sur le climat, mais les États n'ont pu se mettre d'accord que sur le plus petit dénominateur commun. C'est beaucoup trop faible pour les plus vulnérables et les plus touchés d’après la délégation de l'organisation faîtière mondiale des associations catholiques de jeunesse, la Fimcap, qui était représentée à la conférence de Bakou (Azerbaïdjan) par une délégation de membres d'associations de jeunesse d'Afrique, d'Asie et d'Europe.

 

Dans de nombreux endroits, il manque un engagement clair en faveur des droits de l’homme, de la réduction des émissions et de l’indemnisation des dommages et pertes causés par la crise climatique. En vue de la prochaine conférence mondiale sur le climat au Brésil l'année prochaine, la Fimcap espère que la communauté multilatérale entamera la transformation nécessaire l'année du dixième anniversaire de l'encyclique environnementale "Laudato Si" pour protéger la planète et les hommes de la catastrophe climatique.

 

"Au moins 300 milliards de dollars" annuels d'ici 2035 pour les prêts et dons aux pays en développement : les pays développés se sont engagés dimanche à Bakou à financer davantage les pays pauvres menacés par le changement climatique, au terme d'une conférence de l'ONU chaotique en Azerbaïdjan dont de nombreux acteurs repartent déçus et en colère (https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20241123-climat-les-pays-pauvres-se-r%C3%A9signent-%C3%A0-un-accord-financier-d%C3%A9cevant).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 23 Novembre 2024

francetvinfo.fr avec l’AFP nous montrent ce samedi 23 novembre 2023 que le pape François se rendra à Ajaccio le dimanche 15 décembre, a confirmé le Vatican dans un communiqué  samedi 23 novembre. Il s'agira de la première visite d'un pape sur l'île de Beauté. Le souverain pontife, bientôt âgé de 88 ans, fera le déplacement sur une journée. Il s’y rendra pour la clôture d'un colloque sur "la religiosité populaire en Méditerranée". "C'est un thème qui lui tient fortement à cœur, dont il parle souvent" et sur lequel "il estime peut-être avoir encore des choses à dire", rappelle l'évêque de Limoges Pierre-Antoine Bozo. La religiosité reste forte en Corse, île majoritairement catholique qui compte plus de 430 paroisses et 61 prêtres en activité (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/pourquoi-le-pape-francois-se-rend-il-en-corse-mais-pas-a-notre-dame_6914996.html). Sa visite interviendra une semaine après la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, pour laquelle il avait décliné l'invitation lancée par Emmanuel Macron l'an dernier.

 

Sa visite, à l'occasion d'un congrès sur la religiosité en Méditerranée, s'annonce très brève : le jésuite argentin arrivera à Ajaccio à 9 heures et repartira peu après 18 heures, selon le programme publié par le Vatican. Le pape François prononcera deux discours et présidera une messe dans l'après-midi au théâtre de verdure du Casone, avant de s'entretenir avec Emmanuel Macron. À l'origine de cette invitation en Corse figure Monseigneur François-Xavier Bustillo, 56 ans, très populaire et médiatique évêque d'Ajaccio depuis 2021, qui avait été fait cardinal en septembre 2023 par le pape François. Jeudi, François-Xavier Bustillo avait dévoilé l'affiche et le site officiel de la visite tout en expliquant que "quelques ajustements d'ordre administratif et diplomatique" retardaient la confirmation officielle du Vatican.

 

Cette visite suscite un vif enthousiasme sur l'île, où tous les services publics sont en effervescence, et les préparatifs ont déjà commencé. De nombreux hôtels d'Ajaccio ont enregistré un pic de réservation. C'est la première fois qu'un pape se rend en Corse. Le pape François s'est déjà rendu à deux reprises sur le territoire français, à Strasbourg en 2014 et à Marseille en septembre 2023. De Malte à la Sicile en passant par l'île grecque de Lesbos, le pape François s'est rendu à plusieurs reprises dans le bassin méditerranéen, une région qui concentre plusieurs priorités de son pontificat, comme le dialogue interreligieux ou l'accueil des migrants. Ce déplacement sera son 47e voyage international depuis son élection en 2013 et le troisième de 2024.

 

francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/pourquoi-le-pape-francois-se-rend-il-en-corse-mais-pas-a-notre-dame_6914996.html) nous montre aussi qu’il a annoncé qu'il ne se rendrait pas à Paris pour la réouverture de Notre-Dame les 7 et 8 décembre. Le pape n'avait pas précisé les raisons pour lesquelles il ne ferait pas le déplacement mais, à bientôt 88 ans et malgré des problèmes de santé qui limitent sa mobilité et le contraignent parfois à ralentir ses activités, son programme reste chargé. Le pape est retenu au Vatican les 7 et 8 décembre par un "consistoire" où il créera 21 cardinaux, et il aurait été difficile de retarder le voyage, compte tenu de l'embouteillage d'événements à Rome en 2025, année du "jubilé" (fêté tous les 25 ans).

 

"La vedette de la réouverture de Notre-Dame de Paris, c'est Notre-Dame de Paris" et le pape François ne souhaitait pas "détourner le regard vers lui à cette occasion", assure aussi le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort. Plusieurs évêques appellent aussi à ne pas faire de «procès d’intention» au pape à ce sujet : «Ce n’est pas une attitude contre la France», affirme l’un, ni «de la défiance envers le président» selon un autre. «Le pape est un imprévisible qui fonctionne beaucoup au feeling», rappelle une source vaticane (https://www.sudouest.fr/societe/religion/le-pape-attendu-en-corse-le-15-decembre-pourquoi-va-t-il-sur-l-ile-de-beaute-et-pas-a-notre-dame-22261308.php). 

 

"Il y a un enracinement réel, vrai, de la religiosité populaire dans la tradition corse (...) C'est simple et joyeux" et "ce côté populaire, je pense que le pape y est très sensible", explique aussi l'évêque de Corse, François-Xavier Bustillo. Jorge Bergoglio a en effet pour habitude "d'aller plutôt là où ses prédécesseurs ne sont pas tellement venus", c'est-à-dire "dans les petits pays, où il y a peu de chrétiens" ou dans ceux "où il y a des situations difficiles de guerre ou de tensions", a rappelé le 13 novembre l'archevêque de Paris Laurent Ulrich. Depuis son élection en 2013, le pape François a pris le soin d'éviter les grands pays européens d'héritage catholique, préférant les pays d'Asie, d'Afrique ou de l'hémisphère sud habituellement délaissés, qu'il nomme les "périphéries" de l'Église.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0

Publié le 22 Novembre 2024

katholisch.de nous montre ce vendredi  22 novembre 2024 que l’«objectif minimal» de l’ordination des femmes comme diacres n’a pas été atteint lors du Synode mondial de Rome. Selon sœur Edith-Maria Magar, cela montre que ce qui est "possible" dans l'Église catholique est souvent très limité, a déclaré à l'hebdomadaire autrichien "Die Furche" l'ancienne Supérieure générale (2012 à 2024) des Sœurs franciscaines de Waldbreitbach (Rhénanie-Palatinat) avant une réunion de l'Ordre à Vienne. Lors de leur conférence annuelle (du 25 au 28 novembre), les communautés religieuses d'Autriche se concentreront sur «l'art du possible». Selon un article paru dans le document final du Synode mondial, la franciscaine voit également de nombreuses possibilités et opportunités pour les conférences épiscopales nationales d'établir des formats synodaux crédibles dans leurs domaines de responsabilité. À titre d'exemple, elle a cité la création d'un Conseil synodal en Allemagne, qui avait été longtemps bloquée par Rome.

 

Magar a dit littéralement : «Pendant des siècles, les religieuses ont prouvé qu'elles étaient qualifiées et capables de diriger des institutions complexes.» Elles gèrent les institutions sociales, sanitaires et éducatives appartenant à l'ordre. Il est souligné à plusieurs reprises que les postes de direction devraient être ouverts aux femmes. "Mais on nous refuse l'accès aux offices d'ordination auxquels ne sont pas seules appelées les religieuses", a expliqué la religieuse franciscaine. Pour elle, «l’art du possible» consiste à «saisir chaque recoin qui s’offre à nous les femmes». Cette demande a finalement conduit le président de la Conférence épiscopale allemande (DBK) à présenter la demande d'ordination sacramentelle des femmes diacres à la Conférence épiscopale, aux réunions du Chemin synodal et au Synode mondial à Rome.

 

Et selon le théologien Paul Zulehner, l'époque d'une Église de service confortable touche à sa fin face à un "monde vacillant", elle «ne sera plus cléricale mais plutôt synodale, qui ne sera plus basée sur l'ordination mais plutôt sur le baptême» et va s'appuyer sur les nombreuses personnes qui acceptent leur appel de Dieu et sont prêtes à consacrer du temps, de l'imagination et de l'énergie au mouvement de Jésus. La communauté ecclésiale du futur ne sera plus un chant sacerdotal solo, mais plutôt un «chant choral orchestré». Il souhaite voir davantage de «cochons truffiers pastoraux» dans l’Église (https://www.katholisch.de/artikel/57727-theologe-zulehner-umbau-der-katholischen-kirche-unausweichlich).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0

Publié le 21 Novembre 2024

domradio.de nous montre ce jeudi 21 novembre 2024 qu’oublier l’histoire est un gros problème pour le pape François gans une lettre publiée jeudi par le Vatican écrit : «L'histoire de l'Église nous aide à porter un regard sur l'Église réelle, à pouvoir aimer l'Église qui existe réellement et qui a appris et continue d'apprendre de son erreurs et défaites.» Ses études protègent contre une "idée trop angélique de l'Église, d'une Église qui n'est pas réelle parce qu'elle n'a ni taches ni rides".

 

Et aussi dans ses propres rangs pour les candidats au sacerdoce, aux jeunes étudiants en théologie et à tous les autres à une époque où l’on a de plus en plus tendance à renoncer à la mémoire ou à construire une mémoire adaptée aux besoins des idéologies dominantes, une nouvelle sensibilité historique plus grande est nécessaire de toute urgence, a poursuivi le pape. Dans sa lettre de huit pages, François critique le flot actuel de souvenirs faux, artificiels et faux, combiné au manque de conscience historique dans la société "et aussi dans nos communautés chrétiennes". C’est pourquoi le rôle des historiens et la connaissance de leurs découvertes sont aujourd’hui cruciaux et pourraient constituer un antidote à la haine fondée sur l’ignorance et les préjugés.

 

C’est pourquoi, dans cette longue lettre, il plaide pour un examen plus approfondi de l’histoire de l’Église. Lorsqu'il s'agit de sa propre institution, l'Église, le pape ne lésine pas sur l'autocritique : Au fil des siècles, la déloyauté envers l'Esprit de Dieu a toujours été constatée, tant parmi le clergé que parmi les laïcs. "Même à notre époque, l'Église sait combien est grand le fossé entre le message qu'elle annonce et la pauvreté humaine de ceux à qui l'Évangile est confié." Le pape François prévient de ne pas oublier cet échec, mais de le combattre sans relâche afin qu'il ne nuise pas à la diffusion de l'Évangile. Le pape rappelle les horreurs historiques : "La Shoah ne doit pas être oubliée. Les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki ne doivent pas être oubliés. Nous ne devons pas non plus oublier les persécutions, la traite négrière et le nettoyage ethnique qui ont eu lieu et ont encore lieu en divers pays, et tant d’autres événements historiques qui nous font honte d’être humains. " L'Église doit montrer des moyens efficaces de réconciliation et de paix sociale.

 

Enfin, la formation sacerdotale ne doit pas être seulement dogmatique, mais consciente de la réalité historique dans laquelle on vit. C’est autour de cet élément central que s’est articulé ce jeudi 21 novembre la conférence de présentation de la lettre du pape François sur «le renouvellement de l'étude de l'histoire de l'Église», dans la salle de presse du Vatican. Le préfet du dicastère pour le Clergé, le cardinal Lazarus You Heung-sik, a invité à mettre en avant la mémoire pour ne pas vivre dans un éternel présent et souligne aussi l'importance de la dimension historique de l'être humain. Mgr Ferrada Moreira met en avant une étude loin de la superficialité et des fake news, et le lien entre l'histoire et l'évangélisation, tout en demandant à changer les mentalités en dépassant les rigidités, le professeur Andrea Riccardi souligne que l'histoire sauvera la théologie et que le sens historique ouvre les ailes à l'avenir et à l'espérance, enfin, Emanuela Prinzivalli, professeure de patrologie fondamentale à l'Institut pontifical patristique Augustinianum souhaite une formation à visage humain pour les prêtres (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-11/vatican-formation-sacerdotale-lettre-pape-histoire-eglise-clerge.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0