Publié le 31 Décembre 2024

En cette année finissante, il est bon que durant cette prochaine année, l’Église se déleste de ses options réactionnaires, car comme l’a si clairement dit Pier Paolo Pasolini dans Écrits corsaires : «si les fautes de l'Église ont été nombreuses et graves dans sa longue histoire de pouvoir, la plus grave de toutes serait d'accepter passivement d'être liquidée par un pouvoir qui se moque de l'Évangile. Dans une perspective radicale, peut-être utopiste ou, c'est le moment de le dire, millénariste, ce que l'Église devrait faire pour éviter une fin sans gloire est donc bien claire : elle devrait passer à l'opposition et, pour passer à l'opposition, se nier elle-même. Elle devrait passer à l'opposition contre un pouvoir qui l'a si cyniquement abandonnée en envisageant sans gêne de la réduire à du pure folklore. Elle devrait se nier elle-même, pour reconquérir les fidèles (ou ceux qui ont un "nouveau" besoin de foi) qui l'ont abandonnée à cause justement de ce qu'elle est.»

 

C’est pour cela qu’elle doit choisir son camp aux côtés des pauvres, des opprimés, des marginaux et des exclus afin de se débarrasser de son image d’institution, jugée trop ostentatoire, et trop éloignée des plus pauvres. Elle doit faire un retour aux textes, à la parole originelle, celle de l’Évangile, qui donnera une religion tournée vers les humbles et les innocents. L’Église pourrait jouer un rôle d’opposition. Le refus a toujours été un geste essentiel dans celle-ci. Les saints, les ermites, mais aussi les intellectuels, les rares qui ont fait l’histoire sont ceux qui ont dit non. L’Église doit maintenant dire non à la destruction anthropologique et écologique produite par le capitalisme, et appeler de ses vœux un «capitalisme spirituel» et oser dénoncer publiquement les injustices sociales. Elle doit aussi jouer un rôle essentiel dans la lutte pour la démocratie et oser dénoncer les nouveaux totalitarismes. L’Église est une institution qui doit se mettre au service de l’émancipation des peuples exploités contre ceux qui enlèvent le pain aux pauvres et la paix aux poètes, elle doit rompre avec l’Église servile envers les puissants et laver l’Évangile de toute compromission.

 

L’Église doit donc revenir à la portée égalitaire et subversive du fondateur du christianisme, celle de Jésus qui a toujours refusé de compromettre son idéal, celui d’être proche de tous, sans être dans la certitude, et d’inciter à chercher les meilleurs chemins, guidé par l'Évangile, mais sans esprit de prosélytisme. Elle doit redevenir la communauté fraternelle voulue par Jésus fondée des hommes et des femmes, messagers de la Parole. À l‘intérieur de l’Église, il faut dénoncer la marginalisation, le rabaissement de la femme, et le mépris des laïcs. Enfin, L'Église doit entendre d'autres voix, devenir plus humble et ne plus avoir peur.

 

Merci et bonne année.

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Publié le 30 Décembre 2024

José Lorenzo nous montre dans religiondigital.org ce lundi 30 décembre 2024 que le néocardinal dominicain Jean-Paul Vesco (62 ans) non seulement n'évite pas la question de la réforme de l'Église pour donner une plus grande place aux femmes  en disant que "Notre modèle d'Église est patriarcal depuis des siècles. Les prêtres sont des hommes et occupent des postes de responsabilité dans le leadership et la liturgie, deux domaines dans lesquels les femmes sont encore presque totalement absentes. L'accès des femmes à l'autel montrerait un côté négatif différent de l'Église", mais il la contextualise dans une nouvelle dimension : «Il me semble que c'est Il s'agit plus d'un développement culturel que théologique, et la question du diaconat des femmes se situe en quelque sorte à l'intersection de la théologie et de la culture.»

 

"Et je ne suis pas sûr qu'il soit plus facile de surmonter les évolutions culturelles qui influencent la façon dont nous célébrons et les coutumes de nos ancêtres que les questions théologiques qui sont parfois utilisées comme rempart contre l'évolution culturelle du monde dans lequel nous vivons pour résister.", indique l'archevêque d'Alger dans un entretien à Katholisch. «Ce qui est sûr cependant, conclut-il, c'est que tout progrès dans les tâches de leadership confiées aux femmes dans l'Église devient très vite évident et irréversible. Je suis convaincu que la complémentarité des hommes et des femmes est une réelle opportunité pour l'Église d'aujourd'hui et aussi pour l'Église de demain, et pas seulement à cause du manque de prêtres !»

 

Et dans son diocèse, dont il a été nommé archevêque en 2021, il montre l'exemple : «Plus de la moitié des membres des deux conseils, le Conseil épiscopal et le Conseil économique, sont des laïcs, dont des femmes, et la curie diocésaine Il est composé de six femmes et de deux hommes, le Vicaire général et moi. Cela ne veut pas dire que tout est un conte de fées. Il faudra beaucoup de temps avant que nous, dans l'Église, apprenions à prendre des décisions différemment. Mais une chose est sûre : il est impensable de revenir à des conseils diocésains et à des curies composés uniquement de prêtres. Ainsi, à l'avenir, la nature particulière du presbytère pourra s'exprimer encore plus clairement.» Avocat avant de devenir dominicain, Vesco sait ce que signifie être et se sentir comme une Église minoritaire. Mais c'est une question qui ne l'inquiète ni ne l'effraie : «L'histoire de notre Église depuis l'indépendance de l'Algérie nous montre à quel point l'Église a perdu du pouvoir et nous avons vérifié que cela n'a pas nui à la qualité de notre présence et de notre témoignage évangélique, au contraire. Je suis convaincu que le christianisme, par essence, est une religion de minorités, de résistance et d'espérance !»

 

En ce sens, Vesco, passionné d'athlétisme et qui a couru en 1989 le marathon de New York en 2 h 52, souligne l'importance du récent Synode sur la Synodalité, «intrinsèquement innovant dans sa méthode et ses objectifs» et qui, selon lui, "cela a changé les relations entre les gens et a réduit le fossé entre les baptisés, indépendamment de leur rôle et de leur titre dans l'Église, et cela est important", c'est pourquoi il est convaincu que "le défi de l'Église en les années à venir, c'est de montrer un visage de bonne volonté plus fraternel, plus simple et plus ouvert sur le monde entier". "Notre Église fait progresser la situation des laïcs et des femmes. Mais si l'Église veut suivre le développement de la société, il nous reste encore un long chemin à parcourir. Rien n'est parfait, mais les choses commencent à changer. Dans plusieurs dicastères, les femmes occupent des postes de direction et, Dieu merci, c'est le cas. Notre Église n'en est pas moins catholique et fidèle à sa tradition", déclare le nouveau cardinal.

 

Vesco sait très clairement qui est à l’origine de ces changements, promouvant un processus qui n’est pas sans difficultés et résistances. "La révolution du pape François, qu'il tente de mettre en œuvre par tous les moyens, se reflète dans le changement du rapport de l'Église avec le monde. La profonde cohérence de son pontificat est évidente dans toutes ses encycliques, dans ses gestes symboliques envers le les petits, les pauvres, les marginalisés, dans leur condamnation d'une figure trop cléricale de l'Église, dans leur souci de la situation des laïcs et des femmes, dans leurs initiatives dans le domaine du dialogue interreligieux et dans le développement d'une culture synodale basé sur la recherche du plus grand consensus possible", souligne-t-il dans Katholisch. "Malgré des craintes occasionnelles, tous ces efforts contribuent à ce que notre Église devienne de plus en plus catholique et, par conséquent, de plus en plus universelle. L'Église n'est pas de ce monde, mais elle est dans le monde et doit donc être connectée au monde à travers similitude et différence, pas seulement l'une ou l'autre. Et c'est précisément dans cette tension qu'elle est véritablement catholique, pas seulement selon les dogmes de sa foi".

 

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Publié le 29 Décembre 2024

katholisch.de nous montre ce samedi 29 décembre 2024 nous montre que le pape François rend hommage aux victimes de l'accident d'avion en Corée du Sud. Il a déclaré dimanche, lors de la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre, qu'il pensait aux nombreuses familles qui étaient aujourd'hui en deuil à cause du "dramatique accident d'avion" et qu'il se joindrait à elles dans la prière. Selon les médias, un avion transportant 181 passagers s'est écrasé lors de son atterrissage à l'aéroport de Muan dimanche matin (heure locale); 179 personnes sont mortes. Il prie également pour les nombreuses familles qui souffrent des guerres, par exemple dans «l'Ukraine martyrisée», en Palestine, en Israël, au Myanmar, au Soudan et au Nord-Kivu (République démocratique du Congo), a déclaré le Pape à l'occasion de la "Fête de la Famille des Saints".

 

"La famille est la cellule de la société, c'est un trésor précieux qui doit être soutenu et protégé", a souligné le pape François. La «Sainte Famille», c'est-à-dire Marie, Joseph et Jésus, est aujourd'hui un modèle pour les familles car elles se parlaient. Selon le récit biblique, les parents concernés n'ont pas blâmé Jésus, âgé de douze ans, alors qu'il se trouvait seul dans le temple sans consultation. Marie ne lui a posé qu'une seule question. "Marie n'accuse ni ne condamne, mais cherche à comprendre ce fils très différent en l'écoutant", a déclaré le pape. "Le dialogue est l'élément le plus important d'une famille", a déclaré le pape François. "Une famille qui ne communique pas ne peut pas être une famille heureuse." Écouter, c'est reconnaître le droit de l'autre à sa propre vie et à sa propre pensée. "Les repas sont un moment propice au dialogue et à l'écoute", a déclaré le pape. Le pape François a ajouté : "On peut résoudre beaucoup de problèmes ici, et surtout cela unit les générations : des enfants qui parlent à leurs parents, des petits-enfants qui parlent à leurs grands-parents". Il a également exigé : "Ne restez jamais renfermé sur vous-même, ou pire encore : la tête au-dessus de votre téléphone portable ! Se parler et s'écouter, c'est le dialogue qui est bon et qui fait grandir."

 

Une Année Sainte signifie un état d'urgence, surtout pour le pape. En ce début d’année festive 2025, le pape François fait certaines choses différemment. Au lieu de quatre, il y a cinq Portes Saintes. Mais il laisse parfois l'ouverture à d'autres – comme aujourd'hui au Latran au "maître de la maison", le cardinal Baldassare Reina. Avec la prière et le son des cloches, Reina a ouvert le grand portail en bronze de l'église vieille de 1700 ans, qui n'est ouverte que pendant les «années saintes» qui ont lieu tous les 25 ans. La basilique du Latran était remplie d'environ 2000 personnes et des centaines de personnes ont assisté à la cérémonie sur le parvis. L'ouverture de la Porte Sainte dans l'église Sainte-Marie-Majeure, préférée du pape, est prévue pour le jour de l'An par l'archiprêtre Rolandas Makrickas, que le pape François a nommé cardinal en novembre. Le 5 janvier, le cardinal archiprêtre James Michael Harvey ouvrira le portail de Saint Paul hors les murs (https://www.katholisch.de/artikel/58509-heilige-pforte-an-roemischer-lateranbasilika-eroeffnet).

 

À l'ouverture de l'Année sainte 2025, le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a appelé à l'espérance. Dimanche, il a déclaré que l'espoir était le moteur et le fondement de toute initiative. «Sans la certitude que nous réussirons, nous ne nous mettrons pas au travail», a poursuivi Pizzaballa. L’espérance requiert également la foi, principalement en Dieu, ainsi que la patience. Cependant, le cardinal a reconnu : "Dans les temps difficiles dus aux guerres, à la haine et à la violence, il est difficile de parler et de croire en l'espérance ; surtout "quand tout autour de nous parle de guerre, de violence, de pauvreté et de dureté de la vie". Cela dure depuis trop longtemps en Terre Sainte, surtout l'année dernière", a poursuivi Pizzaballa. Il a également dit : "Croire en Dieu ne consiste pas à connaître le credo par cœur, mais à être conscient de la présence de Dieu dans votre vie. Croire en Dieu signifie aussi ne pas se fier uniquement à ses propres actions et capacités. C’est partager sa vie et sa passion avec Dieu et la lui confier" (https://www.katholisch.de/artikel/58516-pizzaballa-glauben-ist-mehr-als-glaubensbekenntnis-auswendig-lernen).

 

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Publié le 27 Décembre 2024

katholisch.de nous montre ce vendredi le  27 décembre 2024  que l'actuel président américain Joe Biden est un opposant déclaré à la peine de mort et un catholique pratiquant. C'est pourquoi il a gracié 37 condamnés à mort dans les prisons fédérales à la prison à vie. Le président de la conférence épiscopale américaine, Timothy Broglio approuve cette décision et signale qu’il a ainsi accédé à la demande du pape François, qui s'était prononcé en faveur de l'abolition mondiale de la peine de mort à l'approche de l'Année sainte. Pour le berger en chef, le geste du président américain encore en exercice témoigne du «respect de la vie humaine» et constitue donc une «manière appropriée» de mettre fin à sa présidence. Broglio, qui est également évêque militaire américain, a clairement indiqué que la vie devait continuer à être défendue jusqu'à la mort naturelle. Il ne s’agit pas de soutenir une activité criminelle, mais de mettre fin à quelque chose qui est «souvent barbare».

 

Comme le montre vanityfair.fr (https://www.vanityfair.fr/article/joe-biden-commue-la-peine-de-37-condamnes-a-mort-donald-trump-leur-souhaite-de-bruler-en-enfer), quelques semaines avant de quitter la Maison-Blanche, Joe Biden a décidé de commuer la peine de mort de 37 des 40 prisonniers présents dans des couloirs de la mort fédéraux en peine de réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Cette mesure fait suite à la pression exercée par des militants anti-peine capitale, qui ont mis en garde contre la probabilité d'exécutions dès le retour de Trump à la Maison-Blanche. Les trois prisonniers qui ne sont pas concernés par la mesure sont trois hommes condamnés pour des infractions terroristes ou des crimes de haine, dont Dzhokhar Tsarnaev, auteur de l'attentat à la bombe du marathon de Boston en 2013.

 

Dans un communiqué, Biden, qui a par le passé été partisan de la peine capitale, a déclaré : «Guidé par ma conscience [...], je suis plus que jamais convaincu que nous devons mettre un terme à l'application de la peine de mort au niveau fédéral. Je ne peux pas rester en retrait et laisser une nouvelle administration reprendre les exécutions que j'ai interrompues.» L'ordre de commutation de M. Biden a été salué par des militants, dont Martin Luther King III, le fils du leader des droits civiques assassiné Martin Luther King Jr. Selon le Centre d'information sur la peine de mort, la majorité des personnes dont la peine a été commuée sont des personnes de couleur, et 38 % d'entre elles sont noires.

 

Comme le montre 20minutes.fr (https://www.20minutes.fr/monde/4130815-20241224-etats-unis-trump-promet-retour-force-peine-mort-apres-biden-commue-plusieurs-condamnations), cette mesure représente le «plus grand nombre de commutations de peines de mort par un président américain des temps modernes», selon les organisations de défense des droits humains. Ces dernières, mobilisées pour convaincre Joe Biden, redoutaient une recrudescence des exécutions avec le retour annoncé de Donald Trump à la présidence, le 20 janvier. Donald Trump, pendant sa campagne, avait déjà promis d’étendre l’usage de la peine capitale à des crimes comme le meurtre de citoyens américains par des immigrés, ou encore le trafic de drogue et d’êtres humains.

 

Certes, une majorité d’Américains continue de soutenir la peine de mort selon des sondages convergents, mais ce soutien est désormais le plus faible mesuré depuis sa réintroduction, en 1976 (53 % en 2023, contre 80 % en 1996, selon les chiffres de l’institut Gallup). Et les arguments des abolitionnistes ne cessent de gagner du terrain. Des majorités nettes d’Américains constatent que la peine capitale frappe de manière disproportionnée les Afro-Américains (56 %), doutent de son caractère dissuasif (63 %) et surtout redoutent, au vu des révélations concernant les erreurs judiciaires, qu’elle soit appliquée à des personnes innocentes (78 %), selon les résultats de 2021 du Pew Research Center (https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/12/26/peine-de-mort-le-geste-de-joe-biden_6468010_3232.html).

 

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Publié le 26 Décembre 2024

Somaya Aqad pour Euronews.com avec Ap nous montrent que le pape François a inauguré son Année sainte à la prison principale de Rome jeudi, avec un message d'espoir aux détenus dont il a promis qu'ils constitueraient une part importante de l'année jubilaire 2025. L'inauguration faisait partie des événements marquants de la célébration de l'Église catholique, qui a lieu une fois par quart de siècle et qui devrait attirer environ 32 millions de pèlerins à Rome.

 

Le pape François s'est levé de son fauteuil roulant, a frappé à la porte de la chapelle de la prison de Rebibbia et a franchi le seuil, reproduisant le geste qu'il avait accompli à la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre deux nuits plus tôt, la veille de Noël. "La première porte sainte que j'ai ouverte à Noël était à Saint-Pierre. J'ai voulu que la deuxième soit ici, dans une prison", a déclaré le pape François aux détenus avant d'entrer. «J'ai voulu que chacun d'entre nous, ici, à l'intérieur comme à l'extérieur, ait la possibilité d'ouvrir la porte de son cœur et de comprendre que l'espérance ne déçoit pas». L'ouverture de la Porte Sainte de la basilique a officiellement donné le coup d'envoi de la tradition ecclésiastique de l'année jubilaire, qui remonte à 1300. Le dernier grand événement du Jubilé avait été la célébration d'une messe spéciale pour les détenus à Saint-Pierre le 14 décembre 2025. Le pape François a depuis longtemps fait de la pastorale des prisons un élément important de sa vocation sacerdotale et s'est rendu plusieurs fois à Rebibbia depuis qu'il est devenu pape en 2013, tout en incluant des visites de prisons dans bon nombre de ses voyages à l'étranger.

 

Son message est toujours empreint d'espoir, car il estime que les personnes qui purgent une peine de prison ont plus que tout autre besoin d'une perspective d'avenir, a déclaré le Vatican. Selon un rapport publié en 2024 par Antigone, une organisation qui suit les conditions de détention, 88 prisonniers se sont suicidés dans les prisons italiennes cette année - plus que n'importe quelle autre année. Dans son homélie, le pape François a suggéré aux prisonniers de considérer l'espoir comme une ancre fixée au sol et d'essayer de s'accrocher à la corde qui y est attachée, même si cela leur fait parfois mal aux mains. Tenez la corde de l'espérance, "ne la lâchez jamais", a dit le pape François. La visite du pape François à Rebibbia était son dernier grand événement de la semaine après avoir célébré la messe de la veille de Noël mardi soir à la basilique Saint-Pierre et prononcé sa bénédiction du jour de Noël depuis la loggia surplombant la place. Le pape âgé de 88 ans, qui souffre souvent d'infections respiratoires en hiver, dispose de quelques jours de repos avant de se préparer à la veillée et à la messe du Nouvel An le lendemain.

 

katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/58464-papst-und-bischoefe-erinnern-an-verfolgte-christen-und-maertyrer) nous montre que le pape François a rendu hommage aux chrétiens et martyrs persécutés au Vatican le lendemain de Noël. "Malheureusement, encore aujourd'hui, dans diverses parties du monde, de nombreux hommes et femmes sont persécutés pour l'Évangile, parfois même jusqu'à la mort", a-t-il déclaré lors de la fête de Saint-Étienne. Il est considéré comme le premier saint mort pour la foi chrétienne. "Ils ne se laissent pas tuer par faiblesse, pas même pour défendre une idéologie, mais pour que chacun participe au don du salut qu'il a reçu de Jésus-Christ", a déclaré le pape lors de la prière de midi à Saint-Pierre. Carré. Il a ensuite salué la communauté juive à l’occasion de la Fête des Lumières de Hanoukka, qui a débuté le 25 décembre. En outre, le chef de l'Église a une fois de plus demandé la paix dans le monde, s'est prononcé en faveur du désarmement et de l'allégement de la dette des pays pauvres.

 

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Publié le 25 Décembre 2024

francetvinfo.fr nous montre ce mercredi 25 décembre 2024 que le pape a adressé mardi 24 décembre au soir un message de paix, notamment lors de la messe de Noël.

 

Une messe de Noël qui est placée sous le signe de l’espérance. Devant près de 6000 fidèles réunis dans la Basilique Saint-Pierre, le pape François a prononcé une homélie avec une pensée pour les peuples victimes de la guerre. "Il y a beaucoup de désolation en ces temps. Nous pensons aux guerres, aux enfants mitraillés, aux bombes lancées sur des écoles et des hôpitaux." Un Noël qui est également sous le signe du Jubilé. Devant un parterre d'évêques et de cardinaux, d’officiels, dont la première ministre italienne, Giorgia Meloni comme nous le montre LeMonde.fr (https://www.lemonde.fr/religions/article/2024/12/24/le-pape-francois-celebre-noel-a-rome-et-lance-l-annee-sainte-prevue-en-2025_6465653_1653130.html), le souverain pontife a ouvert la porte sainte de la Basilique Saint-Pierre, symbolisant l’inauguration d’un Jubilé ordinaire et le début de l’année sainte 2025. Pendant un an, les pèlerins pourront passer la porte qui est murée en temps ordinaire afin de recevoir l’indulgence plénière, le pardon des péchés, selon la tradition catholique. Il s’agit d’un événement pour les fidèles et touristes venus du monde entier.

 

Le.Monde.fr (https://www.lemonde.fr/religions/article/2024/12/24/le-pape-francois-celebre-noel-a-rome-et-lance-l-annee-sainte-prevue-en-2025_6465653_1653130.html) nous explique aussi qu’institué en 1300 par le pape Boniface VIII et organisé tous les vingt-cinq ans, le Jubilé est voulu comme un temps de conversion et de pénitence pour les fidèles et s’accompagne d’une longue liste d’évènements culturels et religieux – messes, expositions, conférences, concerts. Le dernier Jubilé ordinaire, organisé en l’an 2000 sous Jean Paul II, avait réuni 25 millions de personnes. L’ouverture de la Porte sainte sera suivie dans les prochains jours par celles des trois autres basiliques majeures de Rome (Sainte-Marie-Majeure, Saint-Paul-hors-les-Murs, Saint-Jean-de-Latran) et de milliers d’autres dans les églises de la planète. Fidèle à son attachement aux marginalisés, le pape François célébrera cette tradition jeudi dans la prison romaine de Rebibbia, où il présidera une messe en signe de proximité avec les détenus.

 

S'il s'adresse d'abord aux quelque 1,4 milliard de catholiques, le Jubilé dépasse le cadre religieux, à l'image de la vente de nombreux produits dérivés - gourdes, casquettes et T-shirts frappés du logo officiel. Il dispose même de sa mascotte, "Luce" ("lumière" en latin), personnage inspiré par la culture pop manga, un choix inédit de la part du Vatican qui a suscité des critiques mais dans lequel certains y voient une volonté de renouveau générationnel. Baptisée "Pèlerins d'espérance", cette édition verra se succéder pendant un an des groupes du monde entier : jeunes, migrants, artistes, musiciens, associations, monde du sport, de l'entreprise ou du secteur éducatif sont ainsi conviés au Vatican à des dates précises. À noter, l'inscription sur le site officiel du pèlerinage début septembre de l'association italienne catholique LGBT+ La Tenda di Gionata, alors que le pape argentin multiplie ses appels à une Église ouverte à "tous" (https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20241224-le-pape-c%C3%A9l%C3%A8bre-no%C3%ABl-et-lance-le-jubil%C3%A9-2025-ann%C3%A9e-sainte-%C3%A0-rome). Et après l’attaque meurtrière sur un marché de Noël à Magdebourg en Allemagne qui a fait cinq morts, la sécurité a été renforcée aux alentours du Vatican. Quelque 700 agents supplémentaires ont été déployés à Rome, a annoncé le ministère de l’intérieur italien (https://www.lemonde.fr/religions/article/2024/12/24/le-pape-francois-celebre-noel-a-rome-et-lance-l-annee-sainte-prevue-en-2025_6465653_1653130.html).

 

Enfin, RFI.fr (https://www.rfi.fr/fr/europe/20241225-le-pape-fran%C3%A7ois-demande-%C3%A0-faire-taire-les-armes-lors-de-sa-b%C3%A9n%C3%A9diction-urbi-et-orbi-de-no%C3%ABl) nous montre qu’à l'occasion de sa traditionnelle bénédiction «Urbi et Orbi» de Noël, le pape François a exhorté à la paix. Le pontife a exhorté mercredi 25 décembre à «faire taire les armes» et «surmonter les divisions» dans le monde. Fêté par des millions de chrétiens, Noël est encore assombri cette année par les guerres dans la bande de Gaza, en Ukraine et dans de nombreuses autres régions. Il a dénoncé la «situation humanitaire gravissime» à Gaza et redemande la libération des otages, notamment israéliens. L'Afrique sub-saharienne est en odeur de sainteté au Vatican. Une nouvelle preuve en a été donnée vendredi 25 décembre, durant le traditionnel message urbi et orbi de la fête de la Nativité, délivré par le pape François. Le pape a exprimé sa solidarité pour les «milliers d’enfants qui meurent d’une épidémie de rougeole en République démocratique du Congo», ainsi qu’aux populations de l’est de la RDC et celles du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Mozambique et du Soudan affectées par «les conflits armés et le fléau du terrorisme». Le pape argentin a aussi redit son souhait que le Jubilé soit l’occasion de remettre les dettes, en particulier celles qui pèsent sur les pays les plus pauvres.

 

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Publié le 23 Décembre 2024

Cristina Cabrejas dans religiondigital.org nous montre ce lundi 23 décembre 2024 que le délégué du pape François pour l'organisation du Jubilé, Mgr Rino Fisichella, assure dans un entretien avec EFE, quelques jours avant le début de cet événement important pour l'Église catholique, que personne, des associations homosexuelles aux plus pauvres, ne sera laissés exclus du grand événement célébré tous les 25 ans.

 

Ces derniers jours, le pèlerinage de l'association «La Tente de Jonas», qui s'occupe des homosexuels catholiques et de leurs familles, a été inscrite au calendrier officiel avec les centaines d'événements prévus pour l'Année Sainte. "Nous incluons dans le calendrier tous ceux qui nous demandent de faire une expérience de foi. Nous demandons seulement de vivre une expérience de pèlerinage et une expérience de foi, donc je ne vois pas pourquoi quiconque devrait être exclu", explique Fisichella.

 

Le Jubilé n'oubliera pas les pauvres, qui, contrairement au reste des touristes, ne laisseront pas d'argent dans la grande machinerie de l'événement, avec un événement qui leur est dédié, dans lequel de nombreux arrivants de toute l'Europe sont attendus pour vivre cette expérience, tandis que Rome Elle se prépare également avec quatre structures pour accueillir les plus nécessiteux : «Eux aussi doivent être au centre de l'attention de l'Église et, par conséquent, du Jubilé».

 

En ce Jubilé marqué par les guerres, "les exigences de l'espérance se feront sentir beaucoup plus fortement", dit Fisichella, non seulement pour ceux qui vivent des conflits mais aussi pour tous ceux qui souffrent. Et rappelez-vous, à titre d'exemple, "ce qui s'est passé il y a un mois en Espagne, où il y a encore des gens qui souffrent et à qui il faut donner un authentique espoir pour l'avenir parce qu'ils ont perdu famille et amis", à propos des graves inondations dans la région de Valence.

 

Parmi les événements prévus, Fisichella souligne le million de jeunes qui arriveront pour le Jubilé qui leur est dédié, ou encore la nouveauté de celui des adolescents, ainsi que celui dédié aux confréries et dont l'Espagne sera le protagoniste. Et dans tout cela le pape sera présent.

 

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Publié le 22 Décembre 2024

RFI.fr nous montre que le pape François a appelé à un cessez-le-feu mondial pour les prochaines vacances en demandant de prier  "pour que ce Noël il y ait un cessez-le-feu sur tous les fronts de guerre : en Terre Sainte, en Ukraine, au Moyen-Orient et dans le monde" (https://www.katholisch.de/artikel/58409-papst-franziskus-fordert-waffenruhe-an-allen-kriegsfronten), et il a de nouveau condamné ce dimanche 22 décembre 2024 «la cruauté» des frappes israéliennes contre Gaza, après l'avoir fait samedi matin, s’étant déjà ému de la mort de sept enfants de la même famille à Gaza, annoncée la veille par la Défense civile du territoire palestinien, et en dépit des protestations de la diplomatie israélienne qui l'a accusé d'avoir «deux poids, deux mesures»«C'est avec douleur que je pense à Gaza, à tant de cruauté, aux enfants mitraillés, aux bombardements d'écoles et d'hôpitaux. Combien de cruauté», a-t-il dit à l'issue de la prière dominicale de l'Angélus.

 

Les déclarations du pape argentin semblent indiquer un changement de ton et l’abandon d’une certaine neutralité politique, ses critiques contre Israël qui n’apprécie pas ses remarques à son encontre se multipliant puisque fin novembre, il avait ainsi dénoncé «l’arrogance de l’envahisseur» en Ukraine mais aussi en «Palestine», une semaine après la publication d’un livre où le pape François invite à «étudier attentivement» si la situation à Gaza « correspond à la définition technique» de génocide, une accusation fermement rejetée par Israël,  et fin septembre, le jésuite argentin avait déjà critiqué un usage «immoral» de la force au Liban et à Gaza, semblant appeler Israël à la retenue (https://www.huffingtonpost.fr/international/article/israel-s-indigne-mais-le-pape-francois-reitere-ses-propos-sur-la-cruaute-a-gaza_243912.html).

 

Dans «l’Ukraine torturée», les écoles, les églises et les hôpitaux continuent d’être attaqués, a déploré le pape François. «Que les armes se taisent et que les chants de Noël chantent !» Le pape François a en outre réitéré le désir de paix et de réconciliation pour le «peuple bien-aimé» du Mozambique, où les protestations se poursuivent depuis l'élection présidentielle d'octobre : "Je prie pour que le dialogue et la recherche du bien commun, fondés sur la foi et la... bonne volonté, méfiance et discorde", a déclaré le pape François lors de la prière de midi, qu'il a prononcée exceptionnellement, en raison du froid et des basses températures à Rome, non pas depuis une fenêtre du Palais apostolique, mais dans le Chapelle de la maison d'hôtes du Vatican Casa Santa Marta (https://www.katholisch.de/artikel/58409-papst-franziskus-fordert-waffenruhe-an-allen-kriegsfronten).

 

Dans la matinée, il a reçu des enfants et leurs mères soutenus par la Fondation Sainte Marthe du Vatican pour les familles nécessiteuses. "Aucun enfant n'est une erreur", a affirmé le pape lui permettant de mettre en avant un propos anti-avortement. En vue de Noël et de la naissance de Jésus-Christ, il a appelé à  louer Dieu pour «le miracle de la vie. La vie de chaque enfant doit être protégée dès sa conception» pour le pape (https://www.katholisch.de/artikel/58409-papst-franziskus-fordert-waffenruhe-an-allen-kriegsfronten), cependant les IVG clandestines sont la troisième cause de mortalité maternelle dans le monde, car la criminalisation de l’avortement ne fait pas disparaître ces actes médicaux, elle les rend plus dangereux (https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/03/04/ivg-dans-le-monde-la-carte-des-pays-qui-autorisent-restreignent-ou-interdisent-l-avortement_6220040_4355770.html).

 

L’opposition du pape François contre l’avortement est encore plus visible avec la poursuite de la béatification du roi des Belges Baudouin. Les autorités compétentes du Vatican ont créé mardi une commission d'experts chargée de recueillir et d'évaluer des documents sur la vie de Baudouin (1930-1993), a annoncé samedi le Vatican. Parce qu'il a rejeté une loi sur l'avortement, le pape a recommandé le roi Baudouin de Belgique comme modèle. Dans ce contexte, le pape François a fait sensation lors de son déplacement en Belgique en septembre et cela a déclenché début octobre une crise diplomatique entre la Belgique et le Vatican (https://www.katholisch.de/artikel/58402-papst-treibt-seligsprechung-von-belgiens-koenig-baudouin-voran).

 

Le pape François a également souligné la «beauté» et la dignité des femmes enceintes. Il a dit qu'il avait toujours aimé que les gens dans le bus défendent les femmes enceintes. Le pape François a ensuite béni les "Bambinelli" depuis la chapelle de sa maison : selon une coutume italienne, de nombreuses personnes amènent l'enfant Jésus de leur crèche sur la place Saint-Pierre pour qu'il soit béni peu avant la veille de Noël. A Noël, l'enfant Jésus est placé dans la crèche. La première bénédiction de ce genre a été donnée par Paul VI en 1969 (https://www.katholisch.de/artikel/58409-papst-franziskus-fordert-waffenruhe-an-allen-kriegsfronten).

 

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Publié le 21 Décembre 2024

Ouest-France.fr nous montre qu’après la mort de sept enfants d’une même famille à Gaza, le pape François dénonce la «cruauté» de la frappe de l’armée israélienne ce samedi 21 décembre 2024 devant les membres du gouvernement du Saint-Siège. Il appelle à la paix depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. «Hier, des enfants ont été bombardés. C’est de la cruauté, ce n’est pas la guerre. Je tiens à le dire parce que cela me touche au cœur», a-t-il dit devant des membres du gouvernement du Saint-Siège.

 

Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a dénoncé vendredi auprès de l’AFP «un massacre de l’occupation (israélienne)» ayant «fait dix martyrs au sein de la famille Khalla, visée par une frappe aérienne sur son domicile de Jabalia», près de la ville de Gaza. Toutes les personnes tuées «sont de la même famille, dont sept enfants, le plus âgé ayant six ans», a-t-il précisé, en faisant état de 15 blessés. Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a affirmé que le bilan communiqué par la Défense civile à Gaza «ne concorde pas avec les informations en (sa) possession».

 

Mikael Corre, envoyé spécial permanent à Rome, nous montre dans la-croix.com (https://www.la-croix.com/religion/voux-a-la-curie-le-pape-denonce-la-cruaute-a-gaza-20241221) que le pape a poursuivi son allocution à la Curie en faisant référence à un moine du VIe siècle, Dorothée de Gaza, et à son enseignement sur l’humilité. «Ce lieu (Gaza) aujourd’hui synonyme de mort et de destructions (a été dans l’histoire) le siège de grands maîtres» spirituels chrétiens, comme Dorothée de Gaza, Hilarion, Barsanuphe. Aux membres de la Curie, le pape a demandé «de ne pas dire du mal du prochain» et pour cela de rester humble, citant Les instructions de Dorothée de Gaza : «Si quelque chose de fâcheux arrive à l’humble, aussitôt il s’en prend à lui-même, aussitôt il juge qu’il l’a mérité, il ne souffre pas d’en faire reproche à quelqu’un, ni d’en rejeter la faute sur un autre», a lu le pape, hissant l’humilité au rang de vertu théologale.

 

Ce 21 décembre 2024, sans que le ton soit aussi dur, il a insisté sur l’importance de «bénir», c’est-à-dire «dire du bien» : «Nous ne pouvons pas écrire des bénédictions et dire du mal d’un frère, cela ruine ce que nous avons écrit», a insisté le pape François, après avoir remercié les minutantes, ces employés de la Curie romaine qui l’aident dans la rédaction des textes qu’il signe. Il faisait notamment allusion à sa dernière encyclique Dilexit nos, qui a demandé un colossal travail de recherche de sources et de traductions, expliquant le retard de sa publication. «Combien de personnes ont travaillé sur ce texte», s’est émerveillé le pape François. Au sein de cette Curie qu’il a comparé à un «atelier d’artisans» : «Bénissez et ne maudissez pas», a encore dit le pape François, citant saint Paul (Romains 12:14). «Des personnes qui travaillent au bureau avec nous, des supérieurs, des collègues, de tout le monde : dîtes du bien et pas du mal», a-t-il insisté.

 

Presque aucune possibilité d'avancement, absence d'augmentation de salaire depuis la pandémie du Covid-19 : il y a parfois des grondements parmi les employés du Vatican, et parfois des cas parviennent aux médias. Ils devraient lui présenter leurs problèmes, a déclaré le pape François. "Si quelqu'un rencontre des difficultés particulières, qu'il le signale aux responsables, car nous voulons résoudre toutes les difficultés. Et cela se fait par le dialogue et non par les cris ou le silence", a-t-il déclaré samedi lors de son discours de Noël aux employés de la Cité du Vatican. "Ils doivent contacter leurs supérieurs, un cardinal ou le pape lui-même." Et nous essaierons de résoudre les difficultés ensemble", a souligné le pape François. Lors de la traditionnelle réception devant des centaines d'employés du Vatican et leurs familles, le pape François a remercié les employés pour le travail qu'ils ont accompli pour le bien du Vatican et de l'Église universelle. Il a appelé les familles à faire preuve de respect mutuel et d'attention entre les générations (https://www.katholisch.de/artikel/58392-papst-an-vatikan-angestellte-probleme-benennen-nicht-verschweigen).

 

Enfin, avec au moins cinq morts et plus de 200 blessés, certains en danger de mort, c'est une grande tristesse après l'attaque à la voiture-bélier perpétré du marché de Noël de Magdebourg, et les deux grandes églises d'Allemagne à travers le conseil de l'Église évangélique d'Allemagne (EKD) et la Conférence épiscopale allemande pleurent avec les proches des victimes de l'attaque du marché de Noël de Magdebourg et prient pour les blessés et les défunts (https://www.domradio.de/artikel/kirchen-trauern-um-opfer-nach-todesfahrt-von-magdeburg).  Et une cérémonie pour rendre hommage aux victimes s’est déroulée dans la cathédrale de Magdebourg. Le chancelier Olaf Scholz, le président Frank-Walter Steinmeier et la ministre de l’Intérieur Nancy Fraser y assistent (https://www.ouest-france.fr/europe/allemagne/direct-attaque-en-allemagne-au-moins-deux-morts-et-68-blesses-olaf-scholz-attendu-sur-place-82ebc748-4a5a-4002-96cc-d4eaa32551a1).

 

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Publié le 20 Décembre 2024

katholisch.de nous montre ce vendredi 20 décembre 2024 que le nouvel évêque de Rottenburg, Klaus Krämer, reste ouvert aux réformes possibles au sein de l'Église comme il l’a déclaré jeudi soir dans l'émission SWR "Sur l'affaire du Bade-Wurtemberg". Il peut imaginer les femmes comme diacres, c’est-à-dire dans une fonction ordonnée, car  "Il y a certainement un débat en ce moment pour savoir si le diaconat peut être ouvert aux femmes, ce qui pourrait être une première étape".  Et en tant que prêtre ? Krämer a déclaré : "Dans le sacerdoce, cela prendra certainement un peu plus de temps. Je ne peux pas imaginer cela de près pour le moment." Lors de la récente réunion des évêques et des représentants de l'Église à Rome, le pape François "a rouvert le débat afin que les interdictions de penser n'existent plus". Cela le rend convaincu «que nous pouvons aller de l’avant». Il s’agit de «progresser étape par étape».

 

Il y a quelques jours, Krämer a fait réfléchir les gens lorsqu'il a déclaré qu'il pouvait imaginer des hommes mariés comme prêtres. Lorsqu'on lui a demandé si des hommes mariés qui avaient fait leurs preuves en matière de foi - appelés viri probati - pouvaient devenir prêtres, Krämer a répondu dans une interview au "Stuttgarter Zeitung" et au "Stuttgarter Nachrichten" (mardi) : «Cela pourrait être une manière de maintenir la vie sacramentelle dans certaines situations - y compris dans notre diocèse. Car il est important que, malgré le manque de prêtres, des célébrations eucharistiques dirigées par des prêtres puissent avoir lieu», a expliqué Krämer. Il se considère comme un «réformateur et conservateur».

 

Enfin, domradio.de (https://www.domradio.de/artikel/kebekus-kritisiert-frauenfeindlichkeit-der-katholischen-kirche) nous montre que Carolin Kebekus accuse l'Église catholique de misogynie au Westdeutsche Allgemeine Zeitung (WAZ, vendredi), basé à Essen. Elle aborde ce sujet dans son programme «Shesus». "En tant que femme, vous êtes une croyante de seconde zone, à moins que vous ne soyez la mère du Messie", a déclaré Kebekus. "Les femmes ne sont pas autorisées à faire autant que les hommes dans l'Église." En tant que mère, c'est encore plus intéressant de remettre tout cela en question, a déclaré l'artiste, qui a eu son premier enfant cette année. Dans le même temps, Kebekus a souligné qu'elle ne remettait pas en question la foi des gens. "Pour moi, il s'agit uniquement du rôle des femmes dans l'Église, cela reste très important à mes yeux." Selon ses propres déclarations, elle soutient le mouvement catholique de réforme et de défense des droits des femmes "Maria 2.0" et a fondé une association qui vient en aide aux personnes victimes d'abus sexuels de la part de prêtres.

 

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