L’archevêque de Bordeaux, Jean-Pierre Ricard, dit que l’effort de dialogue avec la Fraternité Saint-Pie-X est allé aussi loin que possible

Publié le 21 Février 2012

La discorde fondamentale entre la Fraternité Saint Pie X (FSSPX) et le Vatican est "dans le dossier" et le pape Benoît XVI n’offrira pas plus de concessions à la FSSPX, c’est ce que le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et membre de la Commission pontificale Ecclesia Dei, a déclaré à Rome le 17 février 2012, en marge du consistoire.

 

Commentant les observations de la FSSPX par Mgr Bernard Fellay, chef de file que la fraternité qui ne veut pas reconsidérer son rejet des aspects clés du Concile du Vatican II, le cardinal Ricard a déclaré que le pape "a fait le maximum" pour amener un accord entre les deux parties. Pour le cardinal français, ce refus est inacceptable.

 

«Mais le moment est arrivé où il ne peut accepter que non seulement on refuse le concile, mais qu’on manifeste le refus de l’enseignement des papes successifs, de Jean XXIII à Benoît XVI, ainsi que du Catéchisme de l’Église catholique et du code de droit canonique.» a-t-il dit à l’AFP.

 

Rome est donc sur la voie de refuser la réintégration des lefebvristes, tant les supérieurs de la Fraternité Saint Pie X ont mis des bâtons dans les roues à une véritable négociation. Beaucoup n’attendait rien d’un accord avec la Fraternité Saint Pie X et savaient que les négociations échoueraient, car le Concile Vatican II n’est pas négociable. Rome a choisit de voir le futur, pendant que les lefebvristes sont restés sur le côté.

 

Merci !

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Eglise

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