Publié le 5 Avril 2022

«Les images de Bucha provoquent horreur et trouble : c'est Caïn qui tue son propre frère». Le cardinal Michael Czerny, qui s'est déjà rendu deux fois, sur ordre du pape en Ukraine, revient de Kiev en dénonçant "les effets abominables de la guerre" comme le montre religiondigital.org ce mardi 5 avril 2022. «Nous condamnons les effets abominables de la guerre, nous aidons les réfugiés et nous travaillons pour la diplomatie», souligne le préfet par intérim du Dicastère pour le service du développement humain intégral, qui soutient que, «si les conditions sont réunies, un déplacement du pape à Kyiv aurait une grande résonance».

 

En revanche, l'évêque d'Odessa, Stanislav Schyrokoradjuk, considère que l'Ukraine a actuellement d'autres priorités, en plus d'une éventuelle visite du pape à Kyiv. Dans une interview au journal 'La Nazione', le prélat remercie le pape François pour ce qu'il fait pour parvenir à la paix, bien qu'il ait dit qu'il ne comprenait pas pourquoi le pape ne nomme pas la Russie ou Poutine dans ses phrases. "La racine du mal doit être appelée par son nom", a déclaré Shyrokoradjuk, qui appelle le président russe "le nouvel Hitler". "Le pape a toujours appelé à une solution pacifique des problèmes", a souligné Schyrokoradjuk, qui a exprimé ses réserves quant à une éventuelle rencontre entre le pape François et Kyrill. "Mais le pape sait mieux comment et quoi faire. Nous lui faisons confiance."

 

Pour sa part, s'adressant à Crux, l'ambassadeur d'Ukraine au Vatican, Andriy Jurash, a soutenu que "la Russie essaie de toutes les manières possibles, formellement et officieusement, de faire comprendre" qu'une visite papale à Kyiv "ne serait pas acceptable pour eux", bien qu'il ait précisé que "Moscou ne permettrait pas la mort du pape". "Je pense qu'ils comprennent que ce serait leur fin dans le monde civilisé", a déclaré l'ambassadeur. Même s'ils voulaient éviter une visite papale en Ukraine, il suppose que les Russes eux-mêmes s'assureraient que ce voyage soit sûr. L'option d'une visite papale à Kiev, a ajouté Jurash, est discutée depuis deux semaines. Et, malgré les difficultés, une visite du "chef religieux le plus influent du monde" serait vitale pour la reconstruction du pays.

 

Au 41e jour de l’invasion russe en Ukraine, les massacres de civils autour de Kyiv, notamment à Boutcha, suscitent l’indignation dans le monde entier. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui dénonce un «génocide», était en direct du Conseil de sécurité de l’Onu et a demandé l’éviction de la Russie afin que le pays soit privé de son droit de véto. L’Otan annonce que la Russie s’apprête à prendre «le contrôle de l’ensemble du Donbass», la population exhortée à fuir l’est du pays. Et Environ 150 diplomates russes expulsés d’Europe. Les pays européens expulsent tout à tour des dizaines de diplomates russes dans un contexte d’indignation européenne, liée en particulier à la récente découverte de cadavres dans la ville de Boutcha (https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/direct/direct-guerre-en-ukraine-apres-les-massacres-a-boutcha-le-president-zelensky-devant-l-onu-99f1d94c-b49c-11ec-af07-9a1e7d385411).

 

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Publié le 4 Avril 2022

«La guerre est cruelle, inhumaine, elle va à l'encontre de l'esprit humain. Je suis prêt à faire tout ce qui peut être fait.» Le pape François n'a pas parlé à Poutine depuis la fin de l'année, bien qu'il ait parlé à Zelensky deux fois depuis le début d'une guerre qui pourrait amener le pape à Kiev. Ou, du moins, c'est ainsi que Bergoglio l'a laissé tomber lors du vol retour de Malte, lors de la conférence de presse classique avec les journalistes accrédités comme nous le montre Jesús Bastante sur religiondigital.org le dimanche 3 mars 2022. "Il n'y a pas de non. Je suis disponible. C'est sur la table. C'est l'une des propositions, mais je ne sais pas si cela peut être fait et si cela conviendra. Tout cela est en l'air." «Que diriez-vous au président russe ?» Le pape garde ses distances. «Je lui dirais que les choses que j'ai dites aux autorités de chaque côté, elles sont publiques. Rien de ce que j'ai dit ne m'est réservé. J'en ai parlé avec le patriarche». "Nous n'apprenons pas. Que le Seigneur ait pitié de nous, de nous tous. Nous sommes tous coupables", a déploré le pape interrogé sur la guerre en Ukraine.

 

Dans le même temps, il affirme que "les immigrés doivent être accueillis", un problème "sérieux" que "Chypre, l'Italie, l'Espagne, Malte et la Grèce" ont notamment. "Il faut qu'il y ait une entente avec les pays d'Europe. Tout le monde n'est pas prêt à accueillir des immigrés. On oublie que l'Europe a été faite par des migrants. Il ne faut pas la laisser entre les mains des pays voisins si généreux." "L'Europe accueille très généreusement les Ukrainiens qui frappent à sa porte et j'espère qu'ils accueilleront également ceux qui arrivent de l'autre côté de la Méditerranée", a observé le pape François, souligne Efe. Dans son dernier acte à Malte, le souverain pontife s'est rendu dans un centre d'accueil des migrants et a rappelé aux journalistes que "les migrants sont toujours les bienvenus", mais "que chaque gouvernement doit dire ce qu'il peut recevoir et pour cela il faut un accord en Europe".

 

Concernant son état de santé, Bergoglio avoue qu'"il est un peu capricieux", et a admis "un problème au genou qui m'amène à avoir des difficultés à marcher". Bien que, souligne-t-il, "maintenant ça va mieux, au moins je peux marcher alors qu'il y a quinze jours je ne pouvais pas. À cet âge, on ne sait pas comment le jeu va se terminer."

 

Au 40e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, c'est l'indignation qui domine après la découverte de scènes laissant penser à des crimes de guerre dans les zones libérées après le départ des forces russes, près de Kiev. Plusieurs pays évoquant «un génocide» et appelant à une enquête internationale. De son côté, Michelle Bachelet, la Haute-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU s'est dite «horrifiée» par les images de Boutcha. Comme le chancelier allemand et d'autres, le président français Emmanuel Macron s'est déclaré lundi favorable à ce que l'Union européenne décide de nouvelles sanctions vis-à-vis de la Russie. La Russie nie «catégoriquement» toute implication dans ces exactions et a demandé un débat au Conseil de sécurité de l'ONU pour statuer sur les «provocations haineuses» commises selon elle par l'Ukraine à Boutcha (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220404-en-direct-guerre-en-ukraine-la-russie-nie-toute-implication-dans-des-crimes-de-guerre-%C3%A0-boutcha).

 

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Publié le 3 Avril 2022

vaticannews.va nous montre ce dimanche 3 avril 2022 qu’au second et dernier jour de son voyage à Malte, le pape François est allé prier dans la grotte de saint Paul, là où l’apôtre trouva refuge après son naufrage sur l’île. Dans sa prière, il implore Dieu de nous aider à reconnaître de loin les besoins de ceux qui luttent au milieu des vagues de la mer et d’allumer  «le feu de l'accueil qui fait oublier le mauvais temps, réchauffe les cœurs et les unit: foyer de la maison construite sur le rocher, de l'unique famille de tes enfants, tous frères et sœurs».

 

Après la prière dans la grotte de saint Paul, à l’autre bout de l’île de Malte, le pape s'est rendu au centre, place Saint-Publius, vaste esplanade à deux pas du centre historique de La Valette. Devant près de 20 000 fidèles qui l’ont attendu pendant près de deux ans à cause de la pandémie de Covid-19, le pape François est revenu sur l’évangile de ce dimanche précédant les Rameaux, celui de la femme adultère. Dans son homélie délivrée lors de la messe célébrée à Floriana, à l'ouest de La Valette, le pape François a exhorté les fidèles à ne pas oublier la miséricorde et à ouvrir notre cœur à Jésus. Dieu est venu pour les malades, a rappelé le Saint-Père, invitant à nous mettre avec amour à la recherche des pécheurs (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-04/homelie-messe-malte-pape-francois.html).

 

Le pape François a conclu son voyage apostolique à Malte par une visite au centre pour migrants Giovanni XXIII Peace Lab, où il a rencontré deux cents migrants. Dans son discours, il a dénoncé les autorités complices des violations des droits fondamentaux et exprimé le rêve de voir les migrants devenir des témoins d’accueil et de fraternité deviennent personnellement, insistant sur ce dernier point avant de mettre en garde : «Ne nous laissons pas tromper par ceux qui disent: il n’y a rien à faire». La réponse est d’allumer «des feux de fraternité, autour desquels les gens pourront se réchauffer, se relever, reprendre espérance». Et de citer Jean XXIII dont le centre Peace Lab porte le nom : «Que le Christ enflamme le cœur de tous les hommes et leur fasse renverser les barrières qui divisent, resserrer les liens de l’amour mutuel, user de la compréhension à l’égard d’autrui et pardonner à ceux qui leur ont fait du tort» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-04/voyage-apostolique-malte-pape-francois-migrants-rencontre.html).

 

Hier, après sa rencontre avec les autorités maltaises dans la matinée, le pape François s’est rendu au sanctuaire de Ta'Pinu, sur l’île maltaise de Gozo. Malte, petite île au grand cœur, est un trésor pour l’Église, a affirmé le Saint-Père à l'occasion du moment de prière. Son histoire nous appelle à retrouver l’esprit des premières communautés de chrétiens, centré sur la relation au Christ et l’annonce de son Évangile (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-04/au-sanctuaire-ta-pinu-retrouver-l-esprit-des-premiers-chretiens.html).

 

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Publié le 2 Avril 2022

fr.euronews.com nous montre que ce samedi 2 avril le pape François a déclaré samedi lors de son déplacement à Malte qu'il envisageait une visite à Kyiv ! Ce voyage dans l'île méditerranéenne autour de la condition des migrants était prévu il y a deux ans mais a été reporté à cause de la pandémie du Covid.

 

Le souverain pontife en a profité pour aborder l'actualité et la guerre en Ukraine, qu'il a largement dénoncée, avec un ton offensif. Il n'a toujours pas cité Vladimir Poutine ou la Russie mais a fait référence à "un potentat" ayant menacé le monde d'une guerre nucléaire, ne laissant aucun doute sur son identité. Le pape François a dénoncé des "revendications anachroniques d'intérêts nationalistes". "Nous pensions que les invasions d'autres pays, les combats de rue sauvages et les menaces atomiques étaient des sombres souvenirs d'un passé lointain", a-t-il regretté.

 

Aux côtés du Président maltais George Vella; le pape a également parlé d'immigration, voulant faire de la Méditerranée un "théâtre de solidarité"... Il a critiqué l'attitude des pays européens et notamment les accords signés avec la Libye pour empêcher les départs des migrants depuis son littoral.

 

En ce 38e jour de l’invasion russe en Ukraine, la mise en place d’un couloir humanitaire reste complexe dans la ville assiégée de Marioupol, où environ 3000 personnes se sont enfuies en voitures ou en bus, alors que grâce à la mise en place de couloirs humanitaires, plus de 6000 Ukrainiens ont pu quitter des zones de combats vendredi. Autour de Kyiv, l’apparent retrait russe permet à l’armée ukrainienne de reprendre du terrain. Dans le Sud-est, Marioupol reste assiégée. Enfin, l’ONU enverra dimanche à Moscou son secrétaire général adjoint pour les Affaires humanitaires afin de négocier un «cessez-le-feu humanitaire» en Ukraine (https://www.liberation.fr/international/europe/en-direct-guerre-en-ukraine-retrouvez-les-dernieres-informations-sur-linvasion-russe-20220402_EU6SJHTELRBWVHQUEVP2TEFOOY/).

 

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Publié le 1 Avril 2022

RFI.fr nous montre ce vendredi 1er avril 2022 que le pape François a reçu des délégations des peuples autochtones canadiens au Vatican. Il s'est excusé auprès d'eux suite aux drames dans les pensionnats canadiens.

 

Venues cette semaine au Vatican pour des rencontres privées avec le pape François, des délégations de peuples autochtones canadiens ont été reçues en audience ce vendredi 1er avril.  Des danses, des tambours, des violons et surtout beaucoup d’émotion ont parcouru cette audience publique du pape François aux peuples autochtones du Canada, venus amorcer un chemin de réconciliation avec l’Église catholique, incarnée par son plus haut responsable. Le pape François a confié devant eux être «profondément attristé par les histoires de souffrance, d'épreuves, de discrimination et de diverses formes d'abus» que certains membres de ces peuples ont subis, en particulier dans les pensionnats tenus par l’Église catholique canadienne. Plus tôt cette semaine, ces délégations formées de 32 représentants autochtones et d'évêques canadiens avaient présenté au souverain pontife des témoignages de survivants de ces pensionnats administrés par les Églises catholique et anglicane.

 

La découverte de centaines de sépultures d'enfants anonymes ces derniers mois a secoué le Canada et beaucoup de survivants attendaient un geste fort du pape. En septembre, l'Église catholique du Canada avait présenté des excuses officielles aux peuples autochtones. Entre la fin du XIXe siècle et les années 1980, quelque 150 000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans plus de 130 pensionnats à travers le pays, où ils ont été coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture. Des milliers n'en sont jamais revenus. Les autorités estiment leur nombre entre 4000 et 6000. En 2015, une commission d'enquête nationale avait qualifié ce système de «génocide culturel». Depuis bientôt un an, plus de 1300 tombes d'enfants anonymes ont été retrouvées sur les sites d'anciens pensionnats, et de multiples recherches se poursuivent à travers le pays.

 

«J'ai honte, j'ai mal et j'ai honte du rôle que plusieurs catholiques, en particulier avec des responsabilités éducatives, ont joué dans tout ce qui vous a blessé. Pour la conduite déplorable de ces membres de l'Église catholique, je demande le pardon de Dieu et je voudrais vous dire du fond du cœur : j’éprouve beaucoup de douleur», a déclaré ce vendredi le pape François. «Je voudrais vous dire que l'Église est de votre côté et veut continuer à marcher avec vous» a aussi expliqué le souverain pontife, souhaitant que ces jours passés à Rome puissent ouvrir «d’autres pistes à explorer ensemble». «Les mots du pape étaient historiques et nécessaires» a déclaré Cassidy Caron présidente du Conseil national des Métis, à l’issue de la rencontre, «nous l’attendons désormais au Canada où il pourra renouveler ses excuses auprès des survivants et des familles». Une volonté partagée par le pape argentin qui a confirmé qu’il se rendrait en terre canadienne, probablement à la fin du mois de juillet. «Le pape François a présenté ses excuses pour le rôle de l'Église dans les abus qui ont eu lieu dans les pensionnats autochtones. C'est une étape importante», a déclaré le chef du gouvernement canadien Justin Trudeau, ajoutant «nous avons hâte qu'il vienne au Canada pour présenter ses excuses en personne». Bien qu'il n'ait pas précisé de date, tout semble indiquer que la visite coïncidera avec la fête des grands-parents, célébrée le 26 juillet, comme le signale RD (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-indigenas-canadienses-Siento-indignacion-canada-francisco-perdon-verguenza-viaje_0_2437556232.html).

 

Enfin, le pape François a reçu aujourd'hui le président polonais, Andrzej Duda, avec qui il a discuté de la guerre en Ukraine après l'invasion de la Russie et des réfugiés ukrainiens, qui ont atteint 4 millions, dont plus de la moitié se trouvent en Pologne. S'adressant aux médias après l'audience, le président polonais a également invité le souverain pontife à se rendre dans le pays car il a déclaré que «puisqu'il y a près de deux millions de citoyens ukrainiens, ce serait l'occasion pour deux nations de se rencontrer, la polonaise et l'ukrainienne», mais il n'a pas voulu donner de détails sur la réponse du pape François car il était d'accord avec lui. Le Vatican a rapporté dans une note que lors des entretiens qu'il a également tenus avec le secrétaire d'État, le cardinal Pietro Parolin, ils ont principalement abordé «le conflit en Ukraine et la sécurité et la paix en Europe» et dans ce contexte «ils se sont arrêtés sur tout dans la situation des réfugiés ukrainiens et de leur aide humanitaire». Duda a également expliqué que le pontife argentin l'avait interrogé "avec beaucoup d'intérêt sur la situation en Ukraine". Et qu'il lui a fait part de ses conversations avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et de son opinion sur la situation, qui, a-t-il dit, «pour les Polonais, il est clair que c'est comme une attaque brutale non provoquée». Interrogé pour savoir si le Vatican et la communauté internationale souhaiteraient trouver une solution honorable pour Poutine, Duda a répondu : «Il n'y a pas d'honneur pour les gens sans honneur» (https://www.religiondigital.org/mundo/Francisco-presidente-Polonia-frontera-ucrania-refugiados_0_2437556235.html).

 

En ce 37e jour de l’invasion russe en Ukraine, la nouvelle tentative de couloir humanitaire à Marioupol est très incertaine. Sur le terrain militaire, Etats-Unis, France et Otan craignent un conflit «prolongé» et ne croient pas aux annonces de retrait des forces russes. Tandis que la Russie accuse l’Ukraine d’avoir mené une attaque contre un «dépôt de pétrole» dans la ville de Belgorod, dans l’ouest de la Russie, à une quarantaine de kilomètres de la frontière ukrainienne. Et dès ce vendredi, Moscou impose aux acheteurs de gaz russe de pays «inamicaux» de posséder des comptes en roubles, faute de quoi la Russie ne les livrera pas (https://www.liberation.fr/international/europe/en-direct-guerre-en-ukraine-retrouvez-les-dernieres-informations-sur-linvasion-russe-20220401_KPL7CDWASFHN7JXPZNCUKDAHKI/).

 

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Publié le 31 Mars 2022

"Lorsqu'il s'agit de lutter contre la pédérastie cléricale, l'Espagne est un État en faillite." Miguel Hurtado est l'une des victimes de Montserrat, et un militant pour ECA Global, une association mondiale qui lutte contre les abus au sein de l'Église, et l'un des fondateurs de la plateforme 'Tolérance 0', qui rassemble une grande partie des victimes de abus en Catalogne comme nous le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce jeudi 31 mars 2022.

 

La plate-forme, qui a été présentée ce matin à Barcelone, proposera la création d'une "Commission vérité" qui va au-delà des fonctions du Médiateur (à la commission duquel cette plate-forme ne participera pas) et des fonctions d'audit commandées par le Conférence épiscopale à Cremades. Une commission qui cherche à "obliger les évêques à collaborer" et à "ouvrir leurs archives", quitte à modifier la législation, qui protège actuellement l'inviolabilité des archives ecclésiastiques en vertu des Accords Église-Etat. "Le réseau des militants catalans nous avons décidé d'institutionnaliser notre travail et nous avons créé l'initiative Tolérance 0, un outil de lobbying pour faire pression à la fois sur l'État, les institutions publiques et l'Église", explique-t-il à RD Hurtado. Le rapport technico-juridique présenté aujourd'hui indique «à quoi ressemblerait une commission vérité, sur la base des exemples du Royaume-Uni et de l'Australie, où cela a été le mieux fait», et est le résultat d'une étude présentée au Congrès, «qui nous a renversés». "Nous voulons expliquer pourquoi nous n'allons pas participer à la Commission du Médiateur", conclut Hurtado.

 

«Le modèle le plus efficace est celui d' une Commission d'État indépendante , créée ad hoc à cette seule fin, avec un mandat parlementaire qui comprend non seulement l'établissement de l'ampleur des abus sexuels commis par des religieux au cours d'une certaine période historique, mais aussi l'analyse des réponses dans face à ce type de crime par les institutions catholiques concernées», explique le rapport, qui rappelle que ladite institution «doit disposer de larges pouvoirs d'enquête à caractère coercitif , non seulement pour obliger les responsables des institutions enquêtées à témoigner, mais aussi d'exiger toutes sortes de documents pour aider à clarifier les faits», ainsi qu'une allocation budgétaire pour mener à bien sa mission.

 

«Le principal inconvénient de la mise en œuvre de ce modèle est que dans notre pays, une Commission pour la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non-répétition n'a jamais été créée pour enquêter sur les violations graves des droits de l'homme, il n'y a donc aucune expérience pratique à cet égard.», admettent-ils depuis la Plateforme, qui déplore «le refus du Congrès espagnol de mettre en œuvre ce modèle au niveau de l'État», pour lequel ils ont commencé à demander que cela se fasse au Parlement de Catalogne. "Les victimes catalanes soussignées ne participeront à aucun autre modèle d'enquête, qu'elle soit à l'échelle de l'État (Enquête par le Médiateur) ou autonome (Commission d'enquête parlementaire catalane) en raison de l'usure émotionnelle importante et de la retraumatisation secondaire que la collaboration entraînerait avec un une enquête qui n'a pas les pouvoirs coercitifs nécessaires pour clarifier les faits sous enquête, en surmontant l'opposition et l'obstruction laïque de la part de la hiérarchie catholique», conclut-il.    

 

Parmi les membres de la plateforme 'Tolérance 0' figurent Manuel Barbero, premier plaignant du dossier Mariste et président de Mans Petites; Esther Pujol, première plaignante dans l'affaire Bellcaire; Miguel Hurtado, premier plaignant dans l'affaire Abadía Montserrat; Jordi de la Mata, premier plaignant de l'affaire des Jésuites; et Alejandro Palomas, en plus de Vicki Bernadet.

 

Et comme le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/espana/abusos-reconocidos-Iglesia-espanola-produjeron-arguello-cee-cremades-espana-victimas_0_2437256259.html) ce jeudi l'Église espagnole "collaborera à toute initiative qui cherche la vérité" concernant l'abus des mineurs en son sein. C'est l'une des conclusions de la Conférence des bureaux de protection des mineurs dans les diocèses et les congrégations, tenue dans un bâtiment appartenant à la Conférence épiscopale, dans laquelle la stratégie du cabinet d'avocats Cremades&Calvo Sotelo a été présentée et où certaines des données signalées dans le dernière conférence de presse de Monseigneur Argüello.

 

Ainsi, on constate qu'un cas sur neuf admis par la CEE (60 sur 506) s'est produit au cours de la dernière décennie, ce qui montre clairement qu'il ne s'agit pas d'un problème uniquement et exclusivement du passé.  En fait, de tous les cas, dans 69 la date à laquelle ils se sont produits n'est pas enregistrée. 28 sont antérieurs à 1960; 99 ils ont été produits entre 1960 et 1970; 106 entre 1970 et 1980; 84 entre 1980 et 1990 ; 41 entre 1990 et 2000; 17 entre 2000 et 2010; et 60 entre 2010 et 2020.

 

Parmi les 506 cas reconnus à ce jour, 103 font référence à des personnes connues pour être déjà décédées et plus de 70% sont des cas datant du XXe siècle. Les bureaux ont recueilli des plaintes contre des laïcs (61), des prêtres (105) et des religieux (342) en plus de quelques plaintes dirigées contre des prévenus inconnus. Deux dénoncés sur trois sont religieux. Comme indiqué dans le communiqué de presse du CEE (seul l'accès aux graphiques était autorisé), l'objectif de la conférence était de "coordonner le travail" des 202 bureaux diocésains et congrégations à travers un Service de Coordination.

 

"En coordination avec toute l'Espagne,  chaque bureau est le point central de l'effort que l'Église en Espagne déploie pour la vérité, qui est le premier pas vers la réparation et l'accompagnement des victimes", note la Conférence épiscopale, qui voit dans ce travail "le centre d'une stratégie globale dans laquelle, avec le reste des initiatives prises par l'Église, se trouve l'audit externe confié au cabinet Cremades & Calvo-Sotelo". Et en quoi consiste cette stratégie ? Selon la note, dans «la volonté de l'Église de collaborer à toute initiative qui cherche la vérité». "Tous trouveront toujours, tant dans les offices que dans toute l'Église, la meilleure disposition pour collaborer et faire la lumière sur la vérité, qui est l'objectif commun", affirme l'épiscopat espagnol.

 

La conférence a été ouverte par Luis Argüello, qui a passé en revue le chemin parcouru par l'Église ces dernières années. Pour sa part, Jesús Rodríguez, membre de l'équipe consultative de la Conférence épiscopale, a présenté le Rapport résultant de l'information offerte par les bureaux. Par la suite, Cremades a présenté la commission reçue et sa proposition de collaboration avec les bureaux pour connaître les cas et les traitements qui ont été effectués et les procédures suivies.

 

Après la délégation de représentants Métis et d’Inuit Tapiriit Kanatami en début de semaine, le pape François a reçu, dans la matinée du jeudi 31 mars, un groupe de l’Assemblée des Premières Nations. Le lendemain, vendredi 1er avril, le Souverain pontife s’adressera à ces trois communautés d’autochtones du Canada. Un berceau en bois, objet traditionnel symbolique des Premières Nations a été remis au Saint-Père. La délégation lui a demandé de venir lui rendre en personne, lorsqu'il viendrait présenter ses excuses au Canada.  Après leur audience avec le Saint-Père, la délégation s’est rendue place Saint-Pierre, où elle a notamment joué une chanson traditionnelle, «un air très symbolique, qui signifie que notre esprit revient à nous, nous sommes reconnaissants de pouvoir partager cette chanson sur cette place», explique un membre de la délégation APN (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-03/pape-francois-autochtones-canada-premieres-nations-assemblee.html).

 

Enfin, au 36e jour de guerre, Moscou a annoncé son intention de mettre en place jeudi un cessez-le-feu à but humanitaire à Marioupol. Le gouvernement ukrainien annonce envoyer 45 bus pour évacuer des civils. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne croit pas aux promesses de la Russie de réduire son dispositif militaire en direction de Kyiv. Et Les forces russes «ne se retirent pas mais se repositionnent» en Ukraine et l’Otan s’attend à des «offensives supplémentaires» de la part de Moscou, a déclaré jeudi le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg (https://www.liberation.fr/international/europe/en-direct-guerre-en-ukraine-retrouvez-les-dernieres-informations-sur-linvasion-russe-20220331_LBN6PRJL5RFIJG5ISIO2VRHFCQ/).

 

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Publié le 30 Mars 2022

"Les personnes LGBTI font partie de la création et sont aimées de Dieu, et nous sommes appelés à prendre position contre la discrimination. Je crois que Dieu cherche la communion avec eux comme il veut avec tous les peuples. " Le cardinal Reinhard Marx de Munich, a accordé un entretien avec 'Stern' dans lequel il défend un changement dans l'enseignement de l'Église concernant les identités sexuelles, et précise que, selon lui, "l'homosexualité n'est pas un péché" comme nous le montre Jesús Bastante ce mercredi 30 mars 2022 sur religiondigital.org.

 

"Celui qui menace les homosexuels de l'enfer n'a rien compris", souligne le cardinal, qui pointe même des changements dans le Catéchisme. "Ce n'est pas gravé dans la pierre. Vous pouvez aussi douter de ce qui s'y trouve", souligne-t-il, rappelant que le Catéchisme lui-même ne pointe pas les homosexuels, mais les actes homosexuels, et réitère que chacun doit être traité "avec respect et compassion".  Suivant les thèses du Chemin synodal (que le pape n'a d'ailleurs pas condamnées, comme l'affirmait faussement hier le président des évêques polonais, Gadecki), Marx défend la "primauté de l'amour, surtout dans les rencontres sexuelles".

 

Au cours de l'entretien, le cardinal s'est défini comme une "personne sexuelle". "J'ai aussi une sexualité", insiste-t-il, bien qu'il admette n'être jamais tombé amoureux, "du moins pas dans le sens où il pensait tout quitter pour une seule personne". "Mais bien sûr, je trouve les gens attirants, il serait faux de le nier. Être célibataire ne signifie pas vivre sans relations humaines, vous seriez très pauvre", a conclu le cardinal allemand, montrant son espoir que "progressivement nous deviendrons une Église".

 

Jesús Bastante nous montre aussi sur  religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/espana/Omella-Osoro-llevaran-Papa-reivindicaciones-arguello-victimas-abusos-pederastia-cremades-espana_0_2436956292.html) que le rendez-vous est marqué en rouge depuis quelques jours. A tel point que le cardinal Osoro, qui avait commis sa présence dans la représentation du chemin de croix de Toño Casado, au profit de l'Ukraine, dans la cathédrale de La Almudena, a dû excuser sa présence (en fait, il allait voir ce soir une comédie musicale dans la paroisse d'El Pilar). Et c'est que le pape François recevra le 6 avril, dans l'après-midi, la direction de la conférence épiscopale, comme l'a confirmé RD.

 

A peine deux mois après la fin de la visite ad limina des évêques espagnols à Rome, François convoque à nouveau le président de la CEE, Juan José Omella ; le vice-président, Carlos Osoro ; et le secrétaire général, Luis Argüello . Quelque chose d'étrange si l'on tient compte du fait que, dans l'ad limina, les évêques espagnols ont apporté toute la documentation disponible pour être «examinée» par le Saint-Siège.

 

Que s'est-il passé depuis ? En gros quatre choses. Le premier, le relèvement épiscopal progressif en Espagne, ses difficultés et ses opportunités; le second, l'ouverture de négociations sérieuses avec le gouvernement espagnol pour réformer certains points délicats de leurs relations; le troisième, en interne, évaluer le processus synodal et la réforme de la Curie vaticane; et, surtout, d'analyser le scandale des abus sexuels en Espagne.

 

À peine deux mois après la fin de la visite ad limina des évêques espagnols à Rome, le pape François convoque à nouveau le président de la CEE, Juan José Omella ; le vice-président, Carlos Osoro ; et le secrétaire général, Luis Argüello. Quelque chose d'étrange si l'on tient compte du fait que, dans l'ad limina, les évêques espagnols ont apporté toute la documentation disponible pour être «examinée» par le Saint-Siège. Que s'est-il passé depuis ? En gros quatre choses. Le premier, le relèvement épiscopal progressif en Espagne, ses difficultés et ses opportunités ; le second, l'ouverture de négociations sérieuses avec le gouvernement espagnol pour réformer certains points délicats de leurs relations; le troisième, en interne, évaluer le processus synodal et la réforme de la Curie vaticane; et, surtout, d'analyser le scandale des abus sexuels en Espagne.

 

Au cours de la rencontre, et comme promis aux victimes qu'il a reçues il y a une semaine au siège de la Conférence épiscopale, le cardinal Omella présentera au pape les demandes des survivants des abus, parmi lesquelles figurent les demandes de participer activement à la commission commandée par le Congrès à Gabilondo et "Vérité, justice, réparation et accompagnement", avec plusieurs mesures concrètes : 1) Une condamnation retentissante et sans réserve des abus, sollicitant le pardon public et sans excuses, qui est endossée par tous et chacun des membres du CEE et par les hiérarques de toutes les congrégations, ordres et prélatures; 2)Thérapies psychologiques et psychiatriques réparatrices pour la vie des survivants; 3) Aide à trouver un emploi sur le marché du travail; et 4) Indemnisation économique du dommage causé et indemnité d'incapacité de travail.

 

La réponse du pape, s'il y en a une, parviendra directement aux victimes par l'intermédiaire du président de l'épiscopat, qui portera également ce débat à la prochaine assemblée plénière, présumée historique pour diverses raisons. Ainsi, comme l'a souligné le cardinal Osoro dans une récente interview, faire en sorte que chaque évêque «se représente» et dise, clairement, s'il collaborera de manière décisive ou non aux enquêtes, et quelle sera la relation avec les victimes qui ne veulent pas passer au tamis de Cremades.

 

Enfin, José Manuel Vidal nous montre dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-denuncia-generalizado-anestesia-espirituales-ancianos-simeon-ternura_0_2436956285.html) que dans son itinérance catéchétique à travers la vieillesse, le pape François arrête son regard sur Siméon et Anne, deux personnes âgées qui attendaient la venue du Seigneur, et se demande ce que nous pouvons apprendre "de ces deux figures âgées pleines de vitalité spirituelle". En premier lieu, affiner les sens par l'Esprit, en évitant le "syndrome généralisé d'anesthésie des sens spirituels dans l'excitation et l'engourdissement des sens physiques". Car seule «la sensibilité spirituelle de la vieillesse est capable d'apaiser de manière crédible et définitive la compétition et le conflit entre les générations» et de faire grandir «une culture de la tendresse sociale».

 

Dans le message d'accueil en italien, le pape rappelle que le week-end prochain il se rendra à Malte, un pays à l'histoire chrétienne millénaire, qui a déjà accueilli saint Paul et s'engage toujours à accueillir les immigrants et les réfugiés. Et, d'autre part, il remercie les associations italiennes qui accueillent des enfants ukrainiens et en profite, une fois de plus, pour dénoncer la "monstruosité" de la guerre et demander "d'arrêter cette cruauté sauvage qu'est la guerre".

 

Au 35e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Moscou a fait volte-face et déclaré ne rien voir de «prometteur» dans les négociations de la veille avec l'Ukraine à Istanbul. Les bombardements continuent, le retrait des troupes russes est loin d'être acté, et encore moins la paix. La guerre en Ukraine a profondément rebattu les cartes, poussé la Russie dans les bras de la Chine et plus largement de l'Asie (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220330-en-direct-guerre-en-ukraine-malgr%C3%A9-les-n%C3%A9gociations-les-bombardements-continuent). Enfin, dans un long réquisitoire, Michelle Bachelet, la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, a estimé, mercredi, que les attaques indiscriminées et à grande échelle menées par les forces armées russes «pourraient être des crimes de guerre» (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/30/guerre-en-ukraine-en-direct-posez-vos-questions-a-nos-deux-journalistes-du-service-international-sur-les-dernieres-negociations-a-istanbul_6119755_3210.html).

 

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Publié le 29 Mars 2022

religiondigital.org nous montre que le défenseur du peuple, Ángel Gabilondo, a assuré ce mardi 29 mars 2022 au Sénat avant la Commission mixte des relations avec le Médiateur pour présenter le rapport annuel 2021que l'objectif de la commission indépendante d'experts qu'il présidera lui-même et qui analysera les abus sexuels sur mineurs commis au sein de l'Église n'est pas de constituer «un tribunal ou de rendre un jugement, ni de tenir un procès, il n'est donc pas nécessaire d'avoir des avocats de la défense, il suffit qu'il y ait des gens qui partent à la recherche des faits et des droits."

 

Le défenseur n'a pas précisé quelle sera "l'approche de travail" de cette commission et a souligné qu'il s'agit d'une "mission des tribunaux" de collecter des faits et des données, de demander réparation pour les victimes et de "prendre des mesures ou de les annoncer" qui servent pour empêcher "quelque chose de similaire" de se reproduire. "C'est le cadre que je reçois de vous et je ne peux que dire que je le ferai dans le respect, la reconnaissance de chacun et avec la priorité de la prise en charge des victimes. Et si je me permets de dire cela, c'est parce que je suis devant vous, qui m'en avez donné l'ordre et c'est la première fois que je suis devant vous. Si vous l'avez mal compris, dites-moi que j'ai mal compris", a-t-il ajouté.

 

Mais comme le montre aussi religiondigital.org ce mardi (https://www.religiondigital.org/espana/Tolerancia-victimas-quiere-Iglesia-archivos_0_2436656321.html), Alejandro Palomas, Miguel Hurtado, Manuel Brabero ou la Fondation Vicki Bernadet sont, ou veulent être, "la Platforme Tolérance 0", un groupe de victimes d'abus qui réclament "une commission vérité", comme celle proposée par Unidas Podemos, qui oblige l'Église, même avec un changement législatif, à ouvrir ses archives ecclésiastiques. La proposition, comme l'a avancé Infolibre, sera présentée à Barcelone ce jeudi.

 

Les membres de cette plateforme critiquent particulièrement à la fois le travail de l'audit externe commandé par les évêques à Cremades&Calvo Sotelo et la commission dirigée par le Médiateur, et exigeront une "Commission pour la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non-répétition" , qui selon les plans de la plateforme commencerait en Catalogne dans le but de s'étendre à toute l'Espagne  et qui nécessite des réformes juridiques au Congrès pour avoir accès aux archives de l'Église. La principale raison du rejet est que le Médiateur n'a pas de pouvoir coercitif pour contraindre l'Eglise à ouvrir les dossiers, notent-ils à l'initiative, qui regrette que l'interlocuteur de l'Église soit un cabinet d'avocats.

 

Ce groupe de victimes, contrairement à Infancia Robada, ne fait pas confiance au travail du Médiateur et espère que la «Commission vérité» convenue entre le PSOE et Unidas Podemos soit fidèle pour l’approbation, in extremis, de la commission dirigée par Ángel Gabilondo au Congrès, et dont on n'a plus entendu parler depuis. De son côté, Miguel Hurtado défend une "commission d'Etat indépendante",  avec un "mandat parlementaire qui comprend non seulement d'établir l'ampleur des exactions, mais aussi d'analyser les réponses à ce type de délits par les institutions catholiques", comme le dit Vicki Bernadet. Hurtado affirme également que la commission "a des pouvoirs coercitifs" et "oblige l'Église catholique à coopérer", ce qui impliquerait des modifications législatives pouvant conduire à la dénonciation des accords Église-État.

 

Hernán Reyes Alcaide, correspondant au Vatican, pour religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/corresponsal_en_el_vaticano-_hernan_reyes_alcaide/Francisco-Malta-situacion-migrantes-guerra-ucrania-refugiados_7_2436726314.html), nous montre que lors de son premier voyage hors d'Italie cette année, le pape François se rendra à Malte ce week-end avec un œil sur la situation des migrants et des réfugiés et l'autre sur la guerre en Ukraine, qui seront présents dans des sections des cinq discours qu'il prononcera pendant la journée et demie qu'il sera dans le pays. Malte, pays de moins d'un demi-million d'habitants et d'une population catholique d'environ 85%, est l'une des nations qui accueille le plus de migrants et de réfugiés d'Afrique du Nord et des routes du Moyen-Orient. Le voyage, ont souligné des sources vaticanes, sera également une "suite conceptuelle" de la visite que Jorge Bergoglio, 85 ans, a effectuée en décembre en Grèce et à Chypre, deux autres pays européens. "La question de l'hospitalité sera centrale", a déclaré Bruni aujourd'hui, en particulier "dans un contexte comme celui actuel avec la guerre en Ukraine et les réfugiés".

 

Au 34e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, des pourparlers « significatifs » selon Moscou ont eu lieu à Istanbul. Moscou, qui s'est engagé à  réduire «radicalement» son activité militaire dans les régions de Kiev et Tchernihiv. De son côté, l'Ukraine demande un accord international garantissant sa sécurité. Le prochain cycle de négociations ne reprendra pas ce mercredi. Les Occidentaux déclarent qu'il n'y doit pas y avoir de relâchement dans leur position vis-à-vis de la guerre en Ukraine. Les évacuations de civils ont repris, mais une frappe a touché l'administration de Mykolaïv et a causé plusieurs morts. Les autorités ukrainiennes ont affirmé lundi avoir repris la ville d'Irpin, dans la banlieue de Kiev. Les forces ukrainiennes ont également repoussé les attaques russes vers Brovary, à l'est de Kiev, au cours des dernières 24 heures. Des mercenaires du groupe Wagner se sont déployés dans l'est de l'Ukraine, a indiqué lundi le ministère britannique de la Défense, qui estime que plus de 1000 combattants de la sulfureuse société paramilitaire pourraient être amenés à combattre dans le pays (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220329-en-direct-guerre-en-ukraine-zelensky-demande-des-sanctions-plus-fortes-contre-la-russie).

 

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Publié le 28 Mars 2022

"Nous considérons qu'il est inacceptable qu'une personne qui propage des mythes complotistes et utilise des clés antisémites occupe un poste de juge à la Cour suprême de la Signature apostolique et, en tant que membre du Collège des cardinaux, fasse partie du cercle des candidats pontificaux potentiels." Les mouvements réformateurs de l'Église allemande exigent publiquement que le pape François limoge le cardinal Gerhard Ludwig Müller comme nous le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce lundi 28 mars 2022.

 

Dans une lettre ouverte publiée ce lundi, et envoyée au nonce du pape en Allemagne, Nikola Eterovic, les groupes 'María 2.0' et 'Nous Sommes l’Église' exigent que Bergoglio "mette immédiatement fin" aux excès du cardinal, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et qui ces derniers temps s'est révélé être l'un des principaux opposants aux réformes promues au cours de ce pontificat. La lettre critique notamment les controverses de Müller concernant les vaccins ou la pandémie elle-même, ainsi que certaines déclarations qualifiées de proches de l'antisémitisme, qu'il n'a voulu modifier à aucun moment. "Le cardinal n'a ni rectifié ni rétracté ses propos, mais, au contraire, les a réaffirmés et dans certains cas même les a intensifiés", soulignent les signataires, jusqu'ici un demi-millier. "On attend d'un cardinal qu'il soit guidé par des faits scientifiques sérieux, et qu'il fasse tout son possible pour éviter les divisions dans la société et dans l'Église", souligne la note, qui regrette que "le cardinal Müller ait une fois de plus causé de graves dommages à l'Église catholique avec leurs déclarations".

 

Le pape François vient aussi d'entendre le témoignage de deux délégations autochtones du Canada. Il a reçu en audience privée des membres du Ralliement national des Métis et de l'Inuit Tapiriit Kanatami. La tenue de l'audience a été chaleureuse. Le pape les a écoutés. Il a entendu trois récits parmi les nombreux qu’ils avaient à partager et a hoché la tête lorsque leurs survivants ont raconté leurs histoires. Ils ont senti un certain chagrin dans ses réactions et les seuls mots qu'il a prononcés en anglais ont été : "vérité, justice, réparation". Ils prennent cela comme un engagement personnel. Il doit recevoir jeudi des représentants des Premières Nations avant une rencontre finale avec l'ensemble des délégations vendredi. Cette rencontre est présentée comme "historique" pour évoquer le drame des pensionnats gérés par l’Église dans ce pays. Plus de 150 000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans ces pensionnats. Entre 4000 et 6000 y ont trouvé la mort selon une commission d'enquête nationale (https://information.tv5monde.com/info/genocide-culturel-au-canada-des-delegations-autochtones-et-le-pape-ont-parle-de-reconciliation).

 

Au 33e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, de nouvelles négociations s'ouvrent en Turquie alors que Zelensky dit étudier «en profondeur» la question de la «neutralité» de l'Ukraine et que les autorités ukrainiennes renoncent à toute évacuation de civils aujourd'hui par crainte de «provocations» russes. Au moins 5 000 personnes sont mortes à Marioupol, ville assiégée par la Russie depuis plusieurs semaines, selon une responsable ukrainienne. Des combats ont lieu aux alentours de Kiev (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220327-en-direct-guerre-en-ukraine-kiev-dit-%C3%A9tudier-la-demande-russe-de-sa-neutralit%C3%A9).

 

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Publié le 27 Mars 2022

lemonde.fr  nous montre ce dimanche 27 mars 2022 (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/27/guerre-en-ukraine-en-direct-le-chef-de-la-diplomatie-ukrainienne-appelle-a-boycotter-les-supermarches-auchan_6119324_3210.html) que le pape François a dénoncé dimanche en des termes particulièrement forts depuis l’entrée des troupes russes en Ukraine «le martyre» et «l’agression» du pays par Moscou. «Plus d’un mois est passé depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, depuis le début de cette guerre cruelle et insensée, qui comme chaque guerre représente un échec pour tous, pour nous tous», a déclaré le souverain pontife à l’issue de la prière de l’Angélus.

 

«La guerre ne dévaste pas seulement le présent, mais aussi l’avenir d’une société. J’ai lu que, depuis le début de l’agression de l’Ukraine, un enfant sur deux avait quitté le pays. Cela détruit le futur, provoque des traumatismes dramatiques pour les plus jeunes et les plus innocents d’entre nous. Voilà la bestialité de la guerre. Un acte barbare et sacrilège.»

 

«Je prie pour que chaque dirigeant politique réfléchisse à cela, s’engage, et comprenne, en contemplant l’Ukraine martyrisée, comment chaque jour de guerre empire la situation pour tous. C’est pourquoi je renouvelle mon appel : ça suffit», a ajouté le pape argentin, qui s’adressait depuis sa résidence aux pèlerins réunis sur la place Saint-Pierre, dont certains agitaient des drapeaux ukrainiens.

 

Ces dernières semaines, le pape – qui s’est entretenu avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mais aussi avec le patriarche orthodoxe de Moscou, Kirill – a multiplié les appels à la paix en Ukraine, dénonçant un «massacre» dans ce pays où «coulent des fleuves de larmes et de sang». Pays majoritairement orthodoxe, l’Ukraine compte une importante minorité gréco-catholique rattachée au Vatican, qui se concentre dans l’ouest du pays.

 

Au 32e jour de la guerre en Ukraine, la journée a été marquée par une explication de texte : la Maison blanche a voulu tempérer les déclarations de Joe Biden, qui avait assuré que Vladimir Poutine ne devait pas «rester au pouvoir». S’exprimant dans des médias russes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que la question de la «neutralité» de l’Ukraine était «étudiée en profondeur». Sur le terrain militaire, l’étau russe semble se desserrer dans certaines régions du sud de l’Ukraine et de nouveaux couloirs humanitaires ont été organisés dimanche pour permettre l’évacuation de civils de Marioupol (https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/carte-guerre-en-ukraine-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-journee-du-dimanche-27-mars-1671795e-adf5-11ec-8007-a575c277ebf9).

 

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