"Les personnes LGBTI font partie de la création et sont aimées de Dieu, et nous sommes appelés à prendre position contre la discrimination. Je crois que Dieu cherche la communion avec eux comme il veut avec tous les peuples. " Le cardinal Reinhard Marx de Munich, a accordé un entretien avec 'Stern' dans lequel il défend un changement dans l'enseignement de l'Église concernant les identités sexuelles, et précise que, selon lui, "l'homosexualité n'est pas un péché" comme nous le montre Jesús Bastante ce mercredi 30 mars 2022 sur religiondigital.org.
"Celui qui menace les homosexuels de l'enfer n'a rien compris", souligne le cardinal, qui pointe même des changements dans le Catéchisme. "Ce n'est pas gravé dans la pierre. Vous pouvez aussi douter de ce qui s'y trouve", souligne-t-il, rappelant que le Catéchisme lui-même ne pointe pas les homosexuels, mais les actes homosexuels, et réitère que chacun doit être traité "avec respect et compassion". Suivant les thèses du Chemin synodal (que le pape n'a d'ailleurs pas condamnées, comme l'affirmait faussement hier le président des évêques polonais, Gadecki), Marx défend la "primauté de l'amour, surtout dans les rencontres sexuelles".
Au cours de l'entretien, le cardinal s'est défini comme une "personne sexuelle". "J'ai aussi une sexualité", insiste-t-il, bien qu'il admette n'être jamais tombé amoureux, "du moins pas dans le sens où il pensait tout quitter pour une seule personne". "Mais bien sûr, je trouve les gens attirants, il serait faux de le nier. Être célibataire ne signifie pas vivre sans relations humaines, vous seriez très pauvre", a conclu le cardinal allemand, montrant son espoir que "progressivement nous deviendrons une Église".
Jesús Bastante nous montre aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/espana/Omella-Osoro-llevaran-Papa-reivindicaciones-arguello-victimas-abusos-pederastia-cremades-espana_0_2436956292.html) que le rendez-vous est marqué en rouge depuis quelques jours. A tel point que le cardinal Osoro, qui avait commis sa présence dans la représentation du chemin de croix de Toño Casado, au profit de l'Ukraine, dans la cathédrale de La Almudena, a dû excuser sa présence (en fait, il allait voir ce soir une comédie musicale dans la paroisse d'El Pilar). Et c'est que le pape François recevra le 6 avril, dans l'après-midi, la direction de la conférence épiscopale, comme l'a confirmé RD.
A peine deux mois après la fin de la visite ad limina des évêques espagnols à Rome, François convoque à nouveau le président de la CEE, Juan José Omella ; le vice-président, Carlos Osoro ; et le secrétaire général, Luis Argüello . Quelque chose d'étrange si l'on tient compte du fait que, dans l'ad limina, les évêques espagnols ont apporté toute la documentation disponible pour être «examinée» par le Saint-Siège.
Que s'est-il passé depuis ? En gros quatre choses. Le premier, le relèvement épiscopal progressif en Espagne, ses difficultés et ses opportunités; le second, l'ouverture de négociations sérieuses avec le gouvernement espagnol pour réformer certains points délicats de leurs relations; le troisième, en interne, évaluer le processus synodal et la réforme de la Curie vaticane; et, surtout, d'analyser le scandale des abus sexuels en Espagne.
À peine deux mois après la fin de la visite ad limina des évêques espagnols à Rome, le pape François convoque à nouveau le président de la CEE, Juan José Omella ; le vice-président, Carlos Osoro ; et le secrétaire général, Luis Argüello. Quelque chose d'étrange si l'on tient compte du fait que, dans l'ad limina, les évêques espagnols ont apporté toute la documentation disponible pour être «examinée» par le Saint-Siège. Que s'est-il passé depuis ? En gros quatre choses. Le premier, le relèvement épiscopal progressif en Espagne, ses difficultés et ses opportunités ; le second, l'ouverture de négociations sérieuses avec le gouvernement espagnol pour réformer certains points délicats de leurs relations; le troisième, en interne, évaluer le processus synodal et la réforme de la Curie vaticane; et, surtout, d'analyser le scandale des abus sexuels en Espagne.
Au cours de la rencontre, et comme promis aux victimes qu'il a reçues il y a une semaine au siège de la Conférence épiscopale, le cardinal Omella présentera au pape les demandes des survivants des abus, parmi lesquelles figurent les demandes de participer activement à la commission commandée par le Congrès à Gabilondo et "Vérité, justice, réparation et accompagnement", avec plusieurs mesures concrètes : 1) Une condamnation retentissante et sans réserve des abus, sollicitant le pardon public et sans excuses, qui est endossée par tous et chacun des membres du CEE et par les hiérarques de toutes les congrégations, ordres et prélatures; 2)Thérapies psychologiques et psychiatriques réparatrices pour la vie des survivants; 3) Aide à trouver un emploi sur le marché du travail; et 4) Indemnisation économique du dommage causé et indemnité d'incapacité de travail.
La réponse du pape, s'il y en a une, parviendra directement aux victimes par l'intermédiaire du président de l'épiscopat, qui portera également ce débat à la prochaine assemblée plénière, présumée historique pour diverses raisons. Ainsi, comme l'a souligné le cardinal Osoro dans une récente interview, faire en sorte que chaque évêque «se représente» et dise, clairement, s'il collaborera de manière décisive ou non aux enquêtes, et quelle sera la relation avec les victimes qui ne veulent pas passer au tamis de Cremades.
Enfin, José Manuel Vidal nous montre dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-denuncia-generalizado-anestesia-espirituales-ancianos-simeon-ternura_0_2436956285.html) que dans son itinérance catéchétique à travers la vieillesse, le pape François arrête son regard sur Siméon et Anne, deux personnes âgées qui attendaient la venue du Seigneur, et se demande ce que nous pouvons apprendre "de ces deux figures âgées pleines de vitalité spirituelle". En premier lieu, affiner les sens par l'Esprit, en évitant le "syndrome généralisé d'anesthésie des sens spirituels dans l'excitation et l'engourdissement des sens physiques". Car seule «la sensibilité spirituelle de la vieillesse est capable d'apaiser de manière crédible et définitive la compétition et le conflit entre les générations» et de faire grandir «une culture de la tendresse sociale».
Dans le message d'accueil en italien, le pape rappelle que le week-end prochain il se rendra à Malte, un pays à l'histoire chrétienne millénaire, qui a déjà accueilli saint Paul et s'engage toujours à accueillir les immigrants et les réfugiés. Et, d'autre part, il remercie les associations italiennes qui accueillent des enfants ukrainiens et en profite, une fois de plus, pour dénoncer la "monstruosité" de la guerre et demander "d'arrêter cette cruauté sauvage qu'est la guerre".
Au 35e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Moscou a fait volte-face et déclaré ne rien voir de «prometteur» dans les négociations de la veille avec l'Ukraine à Istanbul. Les bombardements continuent, le retrait des troupes russes est loin d'être acté, et encore moins la paix. La guerre en Ukraine a profondément rebattu les cartes, poussé la Russie dans les bras de la Chine et plus largement de l'Asie (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220330-en-direct-guerre-en-ukraine-malgr%C3%A9-les-n%C3%A9gociations-les-bombardements-continuent). Enfin, dans un long réquisitoire, Michelle Bachelet, la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, a estimé, mercredi, que les attaques indiscriminées et à grande échelle menées par les forces armées russes «pourraient être des crimes de guerre» (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/30/guerre-en-ukraine-en-direct-posez-vos-questions-a-nos-deux-journalistes-du-service-international-sur-les-dernieres-negociations-a-istanbul_6119755_3210.html).
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