Publié le 28 Septembre 2024

RFI.fr nous montre ce samedi 28 septembre 2024 que deux heures de discussions avec le pape François, soit le double de ce qui était prévu pour un entretien à huis clos, et à cœur ouvert. Les personnes présentes ont lu des lettres dans lesquelles elles interpellaient le souverain pontife et partageaient des questions sur divers aspects de l'Église catholique. Le pape François a aussi rencontré des sans-abri et des sans-papiers à l'église Saint-Gilles de Bruxelles. Parmi eux, un jeune migrant qui avait traversé la mer Méditerranée en bateau jusqu'à l'île italienne de Lampedusa et qui avait ensuite été arrêté. Une visite surprise sur sa route en direction de la basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg, l'une des plus grandes églises du monde, où il s'est adressé aux évêques, aux prêtres et à la communauté catholique de la région (https://fr.euronews.com/my-europe/2024/09/28/a-bruxelles-le-pape-francois-rend-une-visite-surprise-aux-sans-abris-et-sans-papiers) n’hésitant pas à les mettre en garde : «il ne doit pas avoir parmi les priorités quelque réforme à la mode». Une critique à peine voilée des propositions faites par le processus synodal belge, qui demande des réformes jugées très progressistes par le Saint Siège telles que le diaconat féminin ou des avancées concernant la communauté LGBT+ (https://www.rcf.fr/articles/vie-spirituelle/pape-francois-a-la-basilique-de-koelkenberg-vous-etes-une-eglise-en).  

 

Jean-Marc Turine, abusé sexuellement lorsqu’il était adolescent et élève d’un collège jésuite, estime avoir reçu une écoute attentive et émue, mais pas de réponses convaincantes, car «Le problème est autre. Il faut que l'Église prenne vraiment la mesure de ce qui s'est passé pour des milliers et des milliers de personnes dans le monde», s'exclame-t-il. Les revendications des victimes belges – parmi elles, de meilleures réparations financières – ont été évoquées, ainsi que d’éventuelles mesures de l’Église à l’encontre des prêtres incriminés. Mais le dialogue a surtout permis à certaines personnes de livrer un témoignage et de déposer des blessures. «C'était très éprouvant, et en même temps, une véritable libération. J'ai vraiment compris qu'à travers cette rencontre, j'allais pouvoir revivre», témoigne Anne-Sophie Cardinale. Désormais, les attentes se focalisent sur la messe de dimanche. Les victimes espèrent que le pape François y délivrera une parole forte à destination de toutes celles et ceux qui ont subi des abus du clergé.

 

Samedi 28 septembre dans la matinée, le souverain pontife a de nouveau été confronté à la question lors d'une rencontre avec des centaines de religieux et fidèles catholiques à la basilique de Koekelberg, à Bruxelles, l'une des plus grandes églises du monde. «Comment l'Église peut-elle voir, reconnaître et apprendre des blessures des survivants ? Comment construire une culture ecclésiale dans laquelle chacun, jeune et vieux, homme et femme, se sente en sécurité et protégé ?», lui a demandé Mia De Schamphelaere, représentante des centres d'accueil pour les victimes de violences sexuelles en Flandre. Le pape a répondu en insistant sur l'importance d'écouter «la souffrance des victimes». Il faut «leur faire sentir notre proximité et offrir toute l'aide possible, pour apprendre d'elles à être une Église qui se fait servante de tous sans dominer personne», a-t-il affirmé. «L'une des racines de la violence est l'abus de pouvoir, lorsque nous utilisons les rôles que nous avons pour écraser les autres ou pour les manipuler», a souligné le pape François.

 

La veille, le pape François avait également reçu des critiques publiques de la part du roi belge, du Premier ministre et du recteur de l'université catholique de Louvain sur les dissimulations de l'Élise catholiques des abus sexuels commis par le clergé, et de son refus de répondre aux demandes des femmes et des catholiques LGBTQ+ pour une place dans l'Église (https://fr.euronews.com/my-europe/2024/09/28/a-bruxelles-le-pape-francois-rend-une-visite-surprise-aux-sans-abris-et-sans-papiers).

 

Enfin, le pape François était attendu à Louvain-la-Neuve cet après-midi. Il s'est fait interpeller par des représentants de la communauté universitaire. Outre la place des femmes dans l'Eglise qui selon  Geneviève Damas, la comédienne chargée d'être la voix de l'UC Louvain cet après-midi : ‘Les femmes sont les grandes absentes de Laudato si’, et où le pape insiste sur la complémentarité entre homme et femme, deux êtres appelés à vivre en relation, en communion et, hors discours le pape a eu un propos malheureux : "la femme est plus importante que l'homme mais c'est moche quand la femme veut faire l'homme", il a été question de rapports de domination dont  la contribution du christianisme à ceux-ci est pointée du doigt et d'intersectionnalité qui prend "en compte les inégalités de classe, de genre et de race? L’appel à un développement intégral nous paraît peu compatible avec les positions sur l’homosexualité et avec la place des femmes dans l’Eglise catholique" d’après Geneviève Damas.  Pour les rapports de domination, le pape y ajoute le mal et les guerres (et, comme à Laeken, le trafic des armes!). "Parfois, ces maux polluent la religion elle-même qui devient un instrument de domination. Mais c’est un blasphème.", et vise vise clairement le pouvoir de l'argent. Et l'homme de rappeler ce que sa grand-mère lui disait: "c'est par tes poches que rentre le mal"... Un dialogue... pas forcément évident! Mais marqué par une grande cordialité (https://www.cathobel.be/2024/09/les-femmes-sont-les-grandes-absentes-de-laudato-si-regrette-luclouvain-la-femme-est-plus-importante-que-lhomme-repond-le-pape/).

 

Et, dans la foulée de la séance à l'Aula Magna, l'UCLouvain diffuse un communiqué à travers lequel elle se distancie des propos exprimés par le pape sur les femmes. L'université exprime "son incompréhension et sa désapprobation" et "déplore néanmoins les positions conservatrices exprimées par celui-ci quant à la place des femmes dans la société" à travers la phrase qu’est : "C'est moche quand la femme veut faire l'homme", tout en constatant "des convergences en rapport avec les inégalités environnementales et sociales que dénonce l'UCLouvain" (https://www.cathobel.be/2024/09/luclouvain-prend-ses-distances-par-rapport-au-discours-que-le-pape-vient-de-prononcer/).

 

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Publié le 27 Septembre 2024

RFI.fr nous montre ce vendredi 27 septembre 2024 que le pape François est en Belgique depuis jeudi 26 septembre, un «voyage apostolique» qui se termine dimanche par une messe où 39 000 personnes sont attendues. Sous l'orage, le pape François a atterri à Bruxelles (Belgique), dans la soirée du jeudi 26 septembre, après une escale de quelques heures au Luxembourg. Le souverain pontife de 87 ans s'est montré souriant et facétieux. "J'ai vu la baisse du taux de natalité. S'il vous plaît, faites plus d'enfants, c'est l'avenir", a-t-il déclaré. Le pape François a aussi dénoncé la réapparition de fractures et d'inimitiés en Europe (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/eurozapping-en-belgique-le-pape-francois-denonce-la-reapparition-de-fractures-en-europe_6805060.html).

 

Il a rencontré ce vendredi matin les autorités belges, dont le Premier ministre Alexander De Croo et le roi Philippe ont tous deux évoqué les scandales qui ont secoué l’Église de Belgique, tels que des abus sexuels et adoptions forcées. «L'Église doit assumer son passé, les mots ne suffisent pas aujourd'hui, des mesures concrètes doivent être prises», estime le Premier ministre, le roi ajoutant que «l’Église doit poursuivre ses efforts pour la réparation de l’irréparable». Une situation qui s’apparente à un crime, selon le pape. «C'est la honte que nous devons tous prendre en main aujourd'hui face aux événements dramatiques de la maltraitance des enfants. C'est un fléau auquel l'Église s'attaque avec détermination et fermeté, en écoutant et en accompagnant les blessés. L'Église doit avoir honte, demander pardon et essayer de résoudre cette situation avec une humilité chrétienne et mettre tout en œuvre pour que cela ne se reproduise plus», assure le souverain pontife.

 

Les victimes d'abus sexuels présentes n'ont pas applaudi à l'arrivée du pape François à Laeken. L'image est parlante. Ensuite, elles ont écouté attentivement le Saint-Père déclarer que ces agressions sont une honte et que l'Église doit demander pardon. Certains ont été agréablement surpris que l'on ait prêté attention aux victimes. D'autres sont beaucoup moins satisfaits des propos du pape. Ils estiment qu'il n'a pas été suffisamment loin. Du côté du Centre d'Action Laïque, on prend acte des paroles du pape. Mais ce sont des actes qui sont attendus : "1. Accompagner de manière radicale les victimes dans leur reconstruction. 2. De prévenir pour qu'il n'y ait plus ces violences sexuelles au sein de l'institution. 3. De punir et de mettre de côté ces prêtres pédophiles", déclarait le directeur adjoint du centre d'études du Centre d'Action Laïque. Si le chemin pour le pardon et la réconciliation est encore long, le message du pape a bien été entendu par les victimes (https://www.rtl.be/actu/belgique/societe/les-victimes-dabus-sexuels-reagissent-aux-excuses-du-pape-francois-pour-certains/2024-09-27/article/715816).

 

Il doit également s'entretenir avec une quinzaine de victimes d’agressions par des membres du clergé belge pour une discussion à huis clos. Celles-ci attendent une prise de position et des mesures concrètes. «Jamais vous ne vous êtes adressé à nous», ont lancé plusieurs victimes au souverain pontife dans une lettre ouverte publiée dans le quotidien belge Le Soir début septembre. Après des décennies de silence, elles réclament un processus de réparation financière, une « réflexion de fond » sur le célibat des prêtres et un «renforcement du travail de libération de la parole». Le pape François a promis une tolérance zéro sur le sujet. Il a par exemple levé le secret pontifical sur les violences sexuelles du clergé. Mais en Belgique, la question reste très sensible. L’ancien prêtre Rik Devillé, fer de lance de la dénonciation des abus du clergé dans le Royaume, a déclaré ce vendredi matin «ne rien attendre» de la visite du pape, déplorant le petit nombre de victimes autorisées à le rencontrer et demandant plutôt des actions concrètes contre les responsables. Tandis que le primat de Belgique, Luc Terlinden, a été sommé de s’expliquer sur le choix très malencontreux d’une musique composée par un prêtre accusé de violences sexuelles pour accompagner la messe papale de dimanche. Option qui a depuis été abandonnée.

 

Enfin, dans le cadre solennel de la salle des diplômes du siège historique de l’université catholique de Louvain, l’actuelle KU Leuven, le pape François a rencontré les professeurs de cet établissement parmi les plus prestigieux d’Europe et qui célèbrera l’an prochain son 600e anniversaire. Il les a encouragés à élargir les frontières de la connaissance et de promouvoir une culture qui ne soit pas sectaire mais qui se mette «dans la pâte du monde, y apportant un bon levain.», et les invitent à demeurer les «protagonistes de la création d’une culture de l’inclusion, de la compassion, de l’attention aux plus faibles et aux grands défis du monde» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/pape-ku-leuven-universitaires-voyage-belgique-migrants.html).

 

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Publié le 26 Septembre 2024

Malika Boudiba dans france3-regions.francetvinfo.fr nous montre qu’arrivé avec un peu de retard ce jeudi 26 septembre, le pape François a été accueilli à l’aéroport de Findel par le Grand-Duc Henri, la Grande-Duchesse Maria-Teresa, et le Premier ministre Luc Frieden. Cette visite de quatre jours qui doit le mener aussi en Belgique est la première depuis 1985 au Luxembourg.

 

Dans la foule des personnes venues pour le voir, certaines arboraient des pancartes en lien avec la situation internationale. À la veille de son départ, il a qualifié d'inacceptable la “terrible escalade” au Liban, appelant la communauté internationale à faire son possible pour y mettre fin. Le pape François a mis en garde contre "les chemins tragiques de la guerre", insistant sur l'importance de la négociation et du dialogue, dans un contexte international extrêmement tendu.

 

Dans les rues de Luxembourg ville, la foule est immense. Le pape François a débuté son tour de la ville en papamobile vers 13h. Après quoi, a rencontré une centaine de chrétiens à la cathédrale Notre-Dame, devant lesquels il a plaidé en faveur de l'accueil des étrangers et d'une Église ouverte et joyeuse, un leitmotiv de son pontificat (https://www.courrierinternational.com/depeche/au-luxembourg-le-pape-met-en-garde-face-aux-chemins-tragiques-de-la-guerre.afp.com.20240925.doc.36h38ml.xml).

 

Le pape et sa délégation sont arrivés en fin de journée à Bruxelles pour une visite de trois jours qui s'achèvera par une messe dimanche matin au stade Roi-Baudouin (https://www.courrierinternational.com/depeche/au-luxembourg-le-pape-met-en-garde-face-aux-chemins-tragiques-de-la-guerre.afp.com.20240925.doc.36h38ml.xml).

 

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Publié le 25 Septembre 2024

RFI.fr nous montre le mardi 24 septembre 2024 que le pape François appelle à la libération de l'ex-cheffe du gouvernement birman renversé, Aung San Suu Kyi et il a reçu «son fils à Rome».  Dans une récente conversation avec des jésuites en Asie et retranscrite dans le quotidien italien Corriere della Sera, il a «proposé au Vatican de l'accueillir sur notre territoire».

 

Le pape, de retour d'une tournée dans quatre pays d'Asie et d'Océanie, le plus long voyage de son pontificat, a en effet évoqué dans des échanges privés la situation en Birmanie. Parmi ses interlocuteurs, l’un d’eux, disant venir de Birmanie, lui a demandé, compte tenu de la situation terrible dans laquelle le pays est plongé depuis le coup d’État du 1er février 2021 : “Comment ne pas perdre espoir ?” Le pape François a commencé par expliquer que les Rohingyas sont proches de son cœur. Avant de rappeler s’être rendu en 2017 en Birmanie, où il avait rencontré Aung San Suu Kyi, alors à la tête du gouvernement (https://www.courrierinternational.com/article/verbatim-le-pape-francois-offre-l-asile-a-aung-san-suu-kyi_222582). Il dit refuser de rester silencieux, car  «il faut faire quelque chose !» (https://www.20minutes.fr/monde/4111854-20240925-birmanie-pape-propose-offrir-asile-aung-san-suu-kyi-vatican). L'avenir de ce pays «doit être une paix fondée sur le respect de la dignité et des droits de tous, sur le respect d'un ordre démocratique permettant à chacun d'apporter sa contribution au bien commun», a-t-il ajouté.

 

La lauréate du prix Nobel de la paix, âgée de 78 ans, purge toujours une peine de 27 ans. Cachée aux yeux du public depuis son arrestation par les militaires lors de leur prise du pouvoir par un putsch en 2021, elle a été transférée de sa cellule à une résidence surveillée en avril dernier et rencontre, selon la presse locale, des problèmes de santé. Le pape a rencontré Aung San Suu Kyi en 2017 pour lui apporter son soutien et encourager ses efforts pour amener la paix dans le pays. Depuis le putsch de 2021 qui a refermé une parenthèse démocratique de dix ans en Birmanie, la junte militaire est engagée dans une guerre meurtrière contre plusieurs rébellions issues de l’opposition et des minorités ethniques. Ces derniers mois, plus de trois millions de personnes ont été déplacées par les violences, selon l’ONU (https://www.20minutes.fr/monde/4111854-20240925-birmanie-pape-propose-offrir-asile-aung-san-suu-kyi-vatican).

 

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Publié le 24 Septembre 2024

rtbf.be nous montre  ce mardi 24 septembre 2024 que lors de sa visite en Belgique, le pape François a prévu de rencontrer, en toute discrétion, 15 personnes victimes d’abus sexuels au sein de l’Église. Il y a six mois, Alain Cheval avait marqué son intérêt à être reçu par le souverain pontife, lui qui avait témoigné sur notre plateau des abus subis lorsqu’il était enfant. Aujourd’hui il a changé d’avis, préférant lui adresser une lettre en "tu" : "Je t’interpelle en tant qu’être humain, en tant que citoyen du monde." Qu’attend-il aujourd’hui du pape ? Rien, dit-il. "Il faut que lui se réveille, qu’il prenne des mesures. Moi, je n’attends rien personnellement. Pour moi, le mal a été fait, je suis un survivant. On ne pourra pas me guérir. Mais si on peut empêcher ou prendre en charge les prochaines victimes, c’est pour cela qu’on se bat aujourd’hui."

 

Et l’homme blessé de prendre la plume, dans une sorte de lettre ouverte à Jorge Mario Berboglio : "Aujourd’hui, tu viens en visite dans mon pays, dans ma ville et pire, tu oses venir en un lieu de sévices pour quelques-uns de cette légion, rendre hommage aux bourreaux […] ; j’ai été tenté de venir te voir, […], je pensais te demander des comptes, mais au final, je me suis rendu compte que ça ne m’aidera d’aucune façon. […] Je ne peux pas te tenir responsable d’actes commis par tes hommes de main ; nombre de mes compagnes et compagnons souhaitent t’écrire une lettre, je les soutiens, bien entendu, mais ne fonde rien dessus, j’ai par trop l’impression d’un enfant qui écrit sa lettre à St Nicolas."

 

L’obsession d’Alain Cheval aujourd’hui est que l’Église prenne en charge rapidement les victimes, sans attendre des dizaines d’années. Il estime que le pape est "à côté de la plaque". Et craint que ce débat tombe dans l’oubli. S’il a renoncé à rencontrer  le pape François, Alain Cheval ne cesse aujourd’hui de témoigner et de travailler sur lui-même, un besoin irrépressible de faire remonter ce qu’il a vécu. "J’en ai besoin". À l’époque, à la fin des années 70, les plaintes déposées n’ont abouti à rien. Et après des années de silence, "c’est seulement aujourd’hui que je peux entamer des démarches", nous dit-il, fataliste.

 

À la fin de sa lettre, Alain Cheval interpelle le pape : "Il ne s’agit plus de demandes, mais bien d’exigences, d’actes et non de paroles, aussi belles seront-elles. Agis, reconnais, prends position, c’est ton devoir en tant qu’homme, en tant que big boss de cette entreprise destructrice qu’est ton église." Alain Cheval espère que son courrier sera lu, que son témoignage fera bouger les lignes. Que ce qui lui est arrivé, à lui et aux autres victimes, soit pris en compte dans chaque église du pays.

 

La rencontre prévue entre le pape et les victimes d’abus sexuels est prévue entre le 26 et le 29 septembre, sans plus de précision. Parmi eux Jean Marc Turine, 78 ans aujourd'hui, qui a été victime d'abus sexuels au sein de l'église quand il était enfant. Il en a fait un livre et il rencontrera le pape François lors de sa venue en Belgique fin de semaine, et il n'est pas stressé à cette idée, et des excuses ne changeront rien à ce qu'il ressenti. Il s’est livré sur l'époque de ses abus par le père C qui le convoquait selon ses humeurs, ses caprices, sa libido..., et  en plus d'avoir abusé de lui sexuellement, le "Père C" l'humiliait publiquement, où il dit avoir "ressenti la mort". Encore aujourd'hui, il semble très affecté parce qu'il a vécu dans son enfance (https://www.rtl.be/actu/belgique/societe/le-ressenti-cest-la-mort-jean-marc-turine-viole-par-un-pretre-durant-son-enfance/2024-09-24/article/714377).

 

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Publié le 23 Septembre 2024

Jean-Christophe Panek dans france3-regions.francetvinfo.fr nous montre ce lundi 25 septembre 2024 que c’est la première fois qu’un pape se rend au Luxembourg depuis Jean-Paul II en 1985. Le pape François, âgé de 87 ans, est attendu au Grand-Duché jeudi 26 septembre 2024. Un pays où les pratiques religieuses sont en "net recul"  et où on enregistre une "montée des spiritualités alternatives" selon un rapport publié par le Statec (Institut national de la statistique et des études économiques du Grand-Duché de Luxembourg), l'équivalent de l'INSEE en France. Si la séparation entre l’Église et l’État est actée depuis 2015, mettant fin aux cours de religion à l’école et à la prise en charge des ministres du culte, le Grand-Duché demeure néanmoins un pays où la puissance de l'Église catholique reste très forte, dopée notamment par la présence de la communauté portugaise.

 

Au programme, une visite express de huit heures avant de se rendre en Belgique. Au Luxembourg, le menu est beaucoup plus light. Le pape arrivera jeudi 26 septembre à 10H00 locales et il repartira le même jour à 17H45 pour rejoindre Bruxelles, après une série de rencontres avec les dirigeants du pays, le corps diplomatique et la communauté catholique locale sans oublier une déambulation en centre-ville à bord de sa papamobile.

 

La venue du pape à Luxembourg ne fait pas que des heureux. Une association locale, AHA, communauté d’athées, d’humanistes et de libres penseurs, qui milite pour la séparation de l’État et des institutions religieuses fait part de sa position très tranchée dans un communiqué en réclamant une totale transparence sur l’affectation des ressources de l’État pour cette visite et demandant au gouvernement de déclarer si, et dans quelle mesure, l'argent des contribuables est utilisée.

 

L'association dénonce également qu'en sa "qualité de Chef d’État, le Grand-Duc Henri se devrait de respecter une position neutre dans l’exercice de ses fonctions représentatives du Luxembourg... Enfin, prétendre que la venue du pape François n’est autre que la visite d’un Chef d’État est malhonnête, car selon la convention de Montevideo de 1933, le Vatican n’est pas un État au vrai sens du terme. En effet, le Vatican n’est que le support territorial d’une simple croyance religieuse dont le pape est le représentant. Or, c’est le pape qui a "accordé" une rencontre à Luc Frieden, Premier ministre du Luxembourg, et qui place ce dernier dans une position subalterne qui n'est ni appropriée ni digne d'un représentant d'une nation souveraine laïque."

 

En Belgique, le pape François sera en visite de jeudi à dimanche pour des visites à l’UC Louvain et à la KU Leuven, à l’occasion du 600e anniversaire de l’université, et une eucharistie au stade Roi Baudouin à Bruxelles. Cette visite du pape intervient alors que l’Église catholique est au cœur de polémiques en Belgique. Il rencontrera d’ailleurs, en toute discrétion, un groupe de quinze personnes victimes d’abus sexuels au sein de l’Église. La dernière visite d’un pape en Belgique remonte à 1995, lorsque Jean-Paul II était venu pour la béatification du père Damien, canonisé depuis lors (https://www.rtbf.be/article/visite-du-pape-francois-en-belgique-les-audiences-papales-du-jour-annulees-en-raison-d-un-leger-etat-grippal-du-pape-11438454).

 

Revenu récemment d'une longue tournée en Asie et Océanie, le pape François a annulé ses audiences publiques lundi 23 septembre "en raison d'un léger épisode grippal et par mesure de précaution en vue du voyage ces prochains jours", a déclaré le bureau de presse du Vatican. Le pontife argentin, qui a pris la tête de l' Église catholique en 2013, sort d'un déplacement de douze jours qui l'a mené, du 2 au 13 septembre, en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et à Singapour, où il a parcouru quelque 32 000 kilomètres, ponctués de seize discours et trois messes géantes. Malgré un état de santé délicat, aucune annulation, ni modification de programme ne sont annoncées.

 

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Publié le 22 Septembre 2024

José Lorenzo dans religiondigital.org nous montre ce dimanche 22 septembre 2024 que le secrétaire général du Synode, le cardinal Mario Grech, a répondu à la lettre envoyée le 27 août par la Fédération latino-américaine des prêtres mariés par «Le Seigneur sait rendre votre cri présent dans la salle du Synode», dans laquelle ils lui envoyaient leur réflexion et leurs contributions sur l'Instrumentum laboris de la deuxième phase du Synode.

 

Dans cette lettre - signée par Sebastián Cózar Gavira, en tant que président de cette Fédération -, les prêtres mariés soulignent que, partageant les réflexions de ce document de travail, «et sur la base de ce qui y est exprimé, nous pensons que ce serait très bien et sain pour l'Église qui, lors de cette réunion synodale d'octobre prochain, examinera sincèrement, dans un dialogue de fraternité sacerdotale, le ministère du prêtre marié; C’est-à-dire que le célibat est facultatif et non obligatoire, en pensant au bien de l’Église et de l’évangélisation.»

 

«Nous reconnaissons et soutenons le célibat comme un don à l’Église, mais nous savons aussi qu’à travers l’histoire et le temps, le caractère obligatoire de cette condition a causé de nombreux problèmes. Nous voulons que vous nous preniez en compte, que vous nous écoutiez selon les souhaits exprimés par le Synode lui-même, en tant que frères prêtres. Nous voulons témoigner qu’être prêtre et marié est possible et fécond, comme l’étaient les premiers appelés par Jésus», soulignent les prêtres mariés dans leur lettre. De même, les représentants de la Fédération latino-américaine des prêtres mariés, et «même si nous comprenons que ce n'est pas facile», demandent au secrétaire général du Synode «que notre participation au Synode soit permise d'apporter notre expérience, et que dans ce domaine C’est ainsi qu’il sera possible de surmonter toutes les peurs et toutes les incertitudes.»

 

Dans sa réponse, le cardinal Grech montre «son appréciation» pour les contributions apportées sur cette question par la Fédération, tout en soulignant que, «malheureusement», elles arrivent après la publication de l'Instrumentum Laboris, tout en soulignant que «le Seigneur sait comment pour faire ton cri est présent dans la salle du Synode». De même, le secrétaire général du Synode regrette également que les membres de la prochaine assemblée soient les mêmes que ceux qui y ont participé en octobre dernier et donc «il n'est pas possible d'inclure d'autres personnes». Le cardinal termine sa lettre en manifestant sa gratitude pour «le témoignage» de la personne qui a envoyé la lettre au nom de la Fédération latino-américaine des prêtres mariés.

 

Enfin, le pape François est préoccupé par l'expansion des guerres au Moyen-Orient et en Europe de l'Est, et il a appelé les fidèles à prier pour la paix, en rappelant notamment les guerres en Ukraine, au Moyen-Orient et au Myanmar. Le pontife a également fermement condamné l'assassinat du militant écologiste Juan Lopez au Honduras. Le chef de l’Église a également commenté le thème du pouvoir. Le vrai pouvoir est autre chose que l’exercice de la domination sur autrui, a déclaré le pape. Et le pape de poursuivre : «Si vous voulez être grand, faites-vous petit et servez les autres» (https://www.katholisch.de/artikel/56215-papst-besorgt-wegen-wachsender-spannungen-an-den-kriegsfronten).

 

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Publié le 21 Septembre 2024

religiondigital.org nous montre dans son article du vendredi 20 septembre 2024 que lors d'une rencontre avec des représentants des mouvements populaires du Vatican à l'occasion des 10 ans de la première Rencontre mondiale des mouvements populaires qu'ils ont tenue avec le pontife. Pour lutter contre l'exclusion sociale, le pape a exprimé son mécontentement face à la récente répression exercée par les forces de sécurité argentines contre les manifestants qui protestaient contre le veto présidentiel à la réforme des retraites.

 

«Ils m'ont fait voir un film sur une répression d'il y a une semaine, peut-être moins. Les travailleurs, les gens qui réclamaient leurs droits dans la rue et la police les ont rejetés avec quelque chose qui est le plus cher qui soit, ce spray au poivre de première qualité», a déclaré le pape François. «Et ils n’avaient pas le droit de revendiquer ce qui leur appartenait parce qu’ils étaient indisciplinés, communistes, et que le gouvernement était resté ferme et qu’au lieu de payer pour la justice sociale, il a payé pour le gaz poivré. Cela leur convenait. Gardez cela à l’esprit», a-t-il conclu.

 

Le pape François, pour sa part, a également évoqué ce vendredi un acte présumé de corruption, après s'être entretenu avec un «entrepreneur international» qui lui a dit qu'«il faisait des investissements en Argentine» et qu'après une rencontre avec un ministre d’un pays sud américain, a reçu une demande de pot-de-vin. "Le pot-de-vin. Le diable entre par la poche, ne l'oubliez pas", a commenté le pape.

 

Le porte-parole de la présidence argentine, Manuel Adorni, a déclaré vendredi que le gouvernement respectait mais n'était pas d'accord avec les déclarations faites aujourd'hui par le pape François, qui a critiqué le manque de promotion des politiques sociales et l'utilisation du protocole anti-piquetage contre les manifestants. À la question de savoir si le gouvernement enquêterait sur cette plainte, Adorni a répondu qu'il ne savait pas "d'où venait le commentaire de François", tout en précisant que si la justice juge nécessaire d'enquêter, "elle le fera". "De toute évidence, s'il y a un fait qui nécessite une enquête, il le sera, bien sûr", a-t-il déclaré.

 

Et durant cette rencontre avec des représentants des mouvements populaires au siège du dicastère pour le Développement humain intégral, le pape a encouragé leur lutte contre l'injustice sociale, les a exhortés à donner une voix aux pauvres dont «nous dépendons tous» et a évoqué la proposition d'un salaire universel de base ainsi que d'une augmentation des impôts pour les milliardaires (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/pape-francois-congres-mouvements-populaire-justice-sociale.html).

 

Enfin, à l’occasion du 250e anniversaire de sa fondation, le pape a reçu samedi 21 septembre 300 militaires de la Garde des finances en audience au Vatican. Le pape François a encouragé ce corps qui fait partie des forces armées italiennes, mais qui dépend directement du ministre de l'Économie et des Finances, à «être proche des gens, à contribuer à la justice des relations économiques, et à promouvoir la légalité» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/francois-garde-des-finances-corruption.html).

 

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Publié le 20 Septembre 2024

"Les mots 'dégoûtant', 'répugnant' et 'malade' étaient régulièrement utilisés dans les conversations", rapporte James Martin, participant américain au synode, à propos des conversations du Synode mondial comme le montre katholisch.de ce vendredi 20 septembre 2020. Cette opposition aux homosexuels l’a surpris. En raison de ces expériences, Martin a cherché à discuter avec les membres du synode l’année dernière principalement avec des représentants d'Europe de l'Est et d'Afrique.

 

Il a pu voir divers biais de ces conversations dans son message : «1) Les questions LGBTQ sont une idéologie ; 2) C'est une forme de néocolonialisme ; 3) C'est une cause occidentale ; 4) Soutenir les personnes LGBTQ signifie embrasser l'Église adverse et ses enseignements et 5) les personnes LGBTQ détestent l'église. Et parler de l'idéologie LGBTQ constitue un préjugé fort de la part des ecclésiastiques et des membres du synode», a déclaré Martin. "Certains délégués ont déclaré que les personnes LGBTQ soit n'existent pas, soit souscrivent simplement à une idéologie (qui les rend gays). Un archevêque africain m'a dit : 'La raison pour laquelle les gens dans mon pays sont gay, c'est parce que les Américains les paient pour être gay.'".

 

On lui a également répété à plusieurs reprises que l'homosexualité était une forme de néocolonialisme. "'Cela n'est jamais arrivé dans notre pays', m'a dit un évêque. C'est 'une importation', a dit un autre. 'Un visiteur indésirable', a dit un autre", a déclaré Martin. Lors d’une conversation avec un évêque latino-américain, Martin a parlé d’un couple de même sexe. L'évêque a honoré l'amour entre les deux et a ajouté que les rapports sexuels entre les deux étaient contraires à l'enseignement de l'Église et également "dégoûtants". Après diverses conversations, Martin dit qu'il recommande d'apprendre à connaître les personnes LGBTQ - en tant que personnes et non en tant que stéréotypes.

 

Pendant ce temps, les laïcs allemands espèrent que l’Église bougera grâce au prochain synode mondial et appellent les évêques allemands à agir et ils espèrent une «Révolution d’Octobre au sens catholique». Les réserves sont claires du fait que les laïcs veulent que les évêques défendent de manière plus décisive les préoccupations de réforme de l'Église en Allemagne, car ceux-ci ne veulent «pas qu’il reste seulement un reste de fondamentalistes dans l’Église», et "Si le synode de Rome n'apporte aucun progrès, les Églises locales seront encore plus sollicitées" (https://www.katholisch.de/artikel/56173-laien-fordern-deutsche-bischoefe-zu-reform-einsatz-bei-weltsynode-auf).

 

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Publié le 19 Septembre 2024

katholisch.de nous montre ce jeudi 19 septembre 2024 que le synode mondial entrera dans sa phase finale à Rome en octobre. L'évêque belge Johan Bonny conseille de limiter la discussion aux seules questions essentielles absolument nécessaires. Il espère aussi que les choses ne seront pas trop fragmentées et que les évêques locaux auront suffisamment de marge de décision pour prendre des décisions, car "L'universalité fait partie de l'essence de l'Église, mais elle n'est que subsidiaire." C’est la seule façon pour l’Église de rester unie.

 

Et même si de nombreux évêques et croyants espéraient que le synode se terminerait par des décisions courtes et libératrices, Mgr Bonny pense que les évêques devraient continuer à assumer une responsabilité particulière, tant au niveau de l’Église locale qu’universelle, car «Des évêques affaiblis ou paralysés ne sont pas une bénédiction pour l'Église», et il faut donc démontrer localement, dans les diocèses, si le synode a accompli un travail utile, tout en espérant que les communautés seront heureuses des encouragements de Rome.

 

Enfin, en ce qui concerne la question de la bénédiction des couples homosexuels, l'évêque a déclaré qu'il considérait qu'un oui ou un non général pour tout le monde était dangereux. Il vaudrait mieux affirmer que les gens en Afrique et en Asie pensent la question différemment qu’en Europe. Selon lui, les conférences épiscopales pourraient en décider. Il est plus important de rester ensemble. Ainsi, dans son diocèse d'Anvers, il compte des prêtres de tous les continents, et si l'un d'eux ne veut pas accomplir lui-même une telle bénédiction, il l'oblige à chercher une solution pour le couple auprès d'un autre prêtre. De cette manière, les gens peuvent rester ensemble malgré les divergences d'opinions, a expliqué l'évêque.

 

Et en vue du synode mondial, l'évêque d'Augsbourg Bertram Meier tempère les attentes sur des sujets d'actualité, car "Ce serait trop pour le synode de traiter toutes les questions et tous les problèmes soulevés en quatre semaines". Cependant, l'évêque a assuré : "Néanmoins, ces questions ne sont pas perdues ni même oubliées. Et personne ne sera certainement muselé". Il est important pour le pape François que les questions diverses et parfois complexes continuent d'être traitées. "Mais cela ne se fait pas au galop. La minutie prime sur la rapidité. C'est pourquoi le pape a créé dix groupes d'étude qui se consacreront aux sujets et livreront des résultats en temps voulu. Cela reste donc passionnant" (https://www.katholisch.de/artikel/56108-bischof-meier-zu-reizthemen-bei-weltsynode-niemand-bekommt-maulkorb).

 

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