actualites de l'eglise

Publié le 21 Avril 2024

José Manuel Vidal nous montre ce dimanche 21 avril 2024 que depuis la chaise près de la fenêtre, le pape François explique aux fidèles ce que signifie le fait que le Christ est le Bon Pasteur. Cela signifie que «Il nous connaît, il nous appelle par notre nom et lorsque nous nous égarons, il nous cherche jusqu'à ce qu'il nous trouve.» Cela signifie qu’«il considère chacun de nous comme l’amour de sa vie» et que «nous valons beaucoup pour lui et toujours».

 

Dans son salut après le Regina Coeli, le pape a rappelé "avec inquiétude et douleur" à nouveau pour l'Ukraine, qui a tant souffert sous la guerre et la Terre Sainte priant chaque jour pour la paix en Palestine et en Israël et espère que les souffrances des deux peuples finiront bientôt (https://www.katholisch.de/artikel/52791-papst-appell-fuer-frieden-im-nahen-osten), pour demander que "le dialogue et les voies diplomatiques prédominent". Et que, ainsi, «ces deux peuples cesseront bientôt de souffrir».

 

Dans l’est du pays, la Russie a revendiqué ce 21 avril, la prise de la localité de Bogdanivka, entre Bakhmout et Tchassiv Iar. La veille, la chambre américaine des représentants a voté le déblocage d’une nouvelle aide de 61 milliards de dollars à Kiev. Cette aide était réclamée depuis plusieurs mois par le président ukrainien Volodymyr Zelensky dont les troupes sont en difficulté. Pour le Kremlin, en revanche, cette aide américaine «ne changera rien» sur la ligne de front (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-04/le-pape-appelle.html).

 

Le pape a appelé la Journée mondiale de la prière pour les Vocations, qui a été célébrée le dimanche, «une belle occasion de redécouvrir l'Église en tant que communauté caractérisée par une polyphonie de charismes et de vocations au service de l'Évangile». Dans ce contexte, il a accueilli les nouveaux prêtres du diocèse de Rome, qui avaient été ordonnés le samedi soir dans la basilique Saint-Pierre (https://www.katholisch.de/artikel/52791-papst-appell-fuer-frieden-im-nahen-osten).

 

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Publié le 20 Avril 2024

katholisch.de nous montre ce samedi 20 avril 2024 que du point de vue du théologien Michael Meier, le pape François est avant tout un pasteur qui ne veut pas ébranler l’enseignement existant. Il y a eu "de grands gestes et déclarations" qui ont amené beaucoup de gens à espérer que des réformes allaient maintenant arriver, a déclaré le journaliste religieux sur le portail Internet de l'église de Cologne domradio.de à propos de son livre "Le pape des déceptions". Mais ce n'est pas vrai. "C'est un pasteur qui veut exercer la miséricorde et une nouvelle approche pastorale envers les gens. Mais en conclure qu'il fait des réformes majeures est une erreur." Le théologien donne comme exemple le fait qu’«En 2015, par exemple, il a dit à une femme protestante qui lui demandait quand elle pourrait communier avec son mari catholique de suivre sa conscience. Mais en 2017, avant le grand anniversaire de la Réforme, il avait sifflé les évêques allemands sur la question d'une Cène commune. François trompe et déçoit» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus). Le pape hésite et n'ose pas toucher à la doctrine. "C'est un pasteur, c'est son domaine  - et non la théologie. Il ne veut pas explorer la doctrine à nouveau, et je pense aussi qu'il vit assez bien avec l'image du réformateur empêché. Il reste donc une figure brillante pour son adeptes", a déclaré Meier. On voit une approche pastorale dans des cas individuels, "mais alors on a peur d'en tirer les conséquences en termes de doctrine".

 

Pour la phrase «Si quelqu'un est gay, cherche le Seigneur et a de la bonne volonté, qui suis-je pour le juger», elle est sortie de son contexte et est mal interprétée, car «lorsqu'il a nommé Battista Ricca - l'ancien secrétaire de la nonciature à Montevideo - prélat de la Banque du Vatican et directeur de Casa Marta et il s'est avéré qu'il était actif dans la scène gay. Interrogé à ce sujet par les journalistes, il a répondu par cette phrase souvent citée. Voilà encore une fois l’approche pastorale pour un individu. Plus tard, il s'est prononcé explicitement contre le mariage homosexuel dans sa lettre pédagogique «Amoris Laetitia » et a cité le Catéchisme mondial, selon lequel les relations homosexuelles ne sont pas naturelles. C'est toujours la même chose : l'approche pastorale au cas par cas, mais ensuite il a peur d'en tirer les conséquences en termes de doctrine» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus). Concernant la possibilité de bénédictions pour les couples homosexuels, Meier a déclaré qu'il s'agissait d'un changement. "Mais je ne vois toujours aucun progrès. Pour moi, c'est une imposture. Si je bénis quelqu'un, alors je penserais que cette bénédiction qualifie cette relation de bonne et correcte. Et ce n'est pas ce qu'elle fait. C'est une compréhension de bénédictions qui m'est très étrangère." Le pape ne veut pas changer l'enseignement et cherche une marge de manœuvre pastorale "pour adoucir un peu la dureté de cet enseignement". Meier a souligné : "Nous entendons toujours parler de ce pape à propos des grandes choses qu'il a dites et faites, mais en fin de compte, ce qui compte pour un pontificat ultérieur, c'est ce qui est écrit dans les enseignements."

 

Les plus grands espoirs des réformateurs reposaient sur le Synode amazonien de 2019, où ont notamment été discutés les "viri probati" et le rôle des femmes sur place, le théologien montre que l’«On s'attendait presque partout à ce que le célibat sous sa forme obligatoire soit aboli. Et bien que le conseil synodal ait finalement voté à la majorité des deux tiers à la fois pour viri probati et pour plus de responsabilité envers les femmes, le Pape ne mentionne ni l’un ni l’autre dans ses écrits «Querida Amazonia». Pourquoi convoque-t-il un synode s’il fait ensuite ce qu’il veut ?»  Cela vient du fait que «D’une part, il s’engage en faveur de l’unité de l’Église universelle. En revanche, il a lui-même mis en jeu le viri probati dans une interview de l'époque et a parlé de nouveaux postes de service pour les femmes. Il dit simplement quelque chose rapidement et réfléchit à la pastorale, mais il hésite à changer de doctrine parce qu'il ne se sent pas non plus très sûr de lui. Ce n'est pas un grand théologien et ce n'est pas si important pour lui. La pastorale lui tient à cœur» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus).

 

Le pape «veut réaliser l’option pour les pauvres selon l’Évangile. Il tend la main aux pauvres, aux migrants, aux exclus, aux femmes. C'est bien beau, mais il devrait aussi tirer des conclusions et il ne le fait pas.  Par exemple, avec les abus sexuels : il a certes renforcé les règles, mais il ne s’attaque pas aux causes systémiques des abus, comme le célibat ou la condition de la femme. Et en ce qui concerne la question des femmes, la prochaine fois, il pourra autoriser 90 femmes à voter lors d'un synode au lieu de 50, mais le saut qualitatif vers l'égalité des droits et l'ordination des femmes ne se produira pas.»  Et «Tous ses gestes pastoraux ne sont pas contraignants pour le prochain pape; ses lettres d'enseignement sont obligatoires et elles ne sont pas assez lues. Nous entendons toujours parler de ce pape à propos des grandes choses qu'il a dites et faites, mais en fin de compte, ce qui compte pour un pontificat ultérieur, c'est ce qui est écrit dans les enseignements.»

 

Pour les opposants au pape, il signale qu’«Il existe en fait une symétrie des attentes entre conservateurs et réactionnaires. Ils pensent également que si, dans des cas exceptionnels, des personnes remariées et divorcées peuvent communier, cela constitue une rupture du barrage et affecte l'indissolubilité du mariage. Ainsi, les réactionnaires et les conservateurs pensent en réalité dans le même sens que les catholiques réformateurs. Et il ne faut pas oublier qu'en 1988 il y a eu un schisme avec les Frères Pies, qui ont accusé Jean-Paul II et son préfet de la foi, le cardinal Ratzinger, d'apostasie. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de sécession sous François, mais ils parlaient alors un langage similaire à celui des cardinaux Dubia aujourd’hui» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus).

 

L'une de ses conclusions est que "l'Église n'est tout simplement pas réformable en son contenu." Pour ce dernier : «Peut-être l'objectif de l'église se déplacera-t-il vers l'hémisphère sud, mais ici en Europe, il viendra probablement comme le sociologue de la religion, Franz-Xaver Kaufmann, prédit qu'une église hautement institutionnalisée et malade peut continuer à vivre, mais ne peut plus atteindre l'âme du peuple. En Amérique du Sud, c'est différent, les gens sont toujours religieux. Ici, vous continuerez à entendre la bénédiction d'Urbi-et-orbi et vous aurez envie de voir le sapin sur la place Saint-Pierre à Noel. Mais l'Église perdra son attrait. Elle restera une institution, mais l'âme des hommes ne l'atteindra plus» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus).

 

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Publié le 16 Avril 2024

Hernán Reyes Alcaide, correspondant du Vatican, dans religiondigital.org nous montre ce mardi 16 avril 2024 que le pape François et son conseil consultatif composé de neuf cardinaux ont prié pour les «scénarios de guerre et de conflit qui se produisent dans de nombreux endroits du monde, notamment au Moyen-Orient et en Ukraine» et "Les cardinaux - et avec eux le Pape - ont exprimé leur inquiétude face à la situation actuelle et l'espoir que les efforts visant à identifier des voies de négociation et de paix s'intensifieront".

 

Le pape et ses conseillers ont poursuivis les débats sur le rôle des femmes dans l'Église initiés aux réunions de l'année dernière, dans une discussion à laquelle  a contribué Sœur Regina da Costa Pedro, de la Congrégation des Missionnaires de la Congrégation Immaculée, «qui a apporté des histoires et des pensées spécifiques de certaines femmes brésiliennes» et la professeure Stella Morra, "qui enseigne à la Faculté de théologie de l'Université pontificale grégorienne et qui a examiné le rôle que jouent les cultures dans la reconnaissance du rôle de la femme dans divers endroits de la planète".

 

"Nous devons démasculiniser l'Église. En écoutant vraiment les femmes, nous, les hommes, écoutons quelqu'un qui voit la réalité sous un autre angle et ainsi nous sommes amenés à revoir nos projets, nos priorités", avait demandé le pape au début de l'année dans un autre C9 qui a eu la participation des femmes.

 

Ce mardi, le pape et les cardinaux ont entendu un rapport du cardinal Mario Grech et de Mgr Cola sur le Synode en cours et ont conclu après «une réflexion sur la mise en œuvre de la Constitution apostolique Prêchez l'Évangile» dans les Curiae diocésaines, avec les rapports de chaque cardinal sur la situation sociale, politique et ecclésiale des différentes régions d'origine, portée à la connaissance du Saint-Siège.

 

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Publié le 15 Avril 2024

Anne-Laure Marie dans son article pour france3-regions.francetvinfo.fr du samedi 13 avril 2024 nous montre que Monseigneur Delannoy, nouvel archevêque de Strasbourg, officiellement nommé le 28 février 2024, a donné sa première conférence de presse ce vendredi 12 avril. Dans un diocèse marqué ces dernières années par des tensions, il veut apaiser les choses et rétablir le dialogue (https://www.francebleu.fr/infos/societe/pascal-delannoy-le-nouvel-archeveque-de-strasbourg-se-veut-a-l-ecoute-9513621).

 

Pour apaiser les tensions au sein du diocèse, Mgr Delannoy assure qu’il «débutera assez rapidement des visites pastorales», c’est à dire des déplacements sur plusieurs secteurs du diocèse. «C’est précieux pour l’évêque, car ça lui permet de connaître son diocèse. Mais c’est également précieux pour ceux qui accueillent l’évêque, car ça permet de susciter des rencontres, de créer du lien entre les personnes» (https://www.rue89strasbourg.com/archeveque-strasbourg-pascal-delannoy-social-299252).

 

L'occasion pour lui d'assurer qu'il continuera le travail de son prédécesseur, Monseigneur Ravel, dans le domaine de la lutte contre les abus sexuels. Le natif de Comines (Nord) aura aussi la lourde tâche de pacifier un diocèse meurtri par des affaires internes. "On ne lèvera jamais le pied sur ces questions, assure le nouvel archevêque de 66 ans. On vient de le redire lors de l'assemblée des évêques de France, on est engagé dans la durée, il faut faire aussi un travail de prévention pour que l'Église soit une maison sûre. Ce travail de prévention passe par des formations qui sont proposées aux acteurs de la pastorale, plus précisément à ceux qui sont en contact avec des enfants afin d'avoir des mots justes, les attitudes justes. Et bien sûr, nous avons toujours le souci d'accueillir les personnes victimes d'abus quels qu’ils soient, d'accueillir ces personnes, les écouter et d'entendre leurs souffrances."

 

Monseigneur Ravel avait été qualifié de froid, distant et autoritaire par les équipes pastorales. Son successeur entend apaiser les choses et rétablir le dialogue. "J'ai découvert qu'on m'appelait le pacificateur, moi, je préfère parler d'un ministère de communion et d'unité. Comme tout évêque, comme tout prêtre, en arrivant dans ce diocèse, mon plus grand désir, c'est de travailler à l'unité entre les chrétiens, entre les catholiques, mais plus largement à l'unité entre tous. Les prêtres sont ma priorité, quand j'étais dans le diocèse de Saint-Denis, j'ai toujours dit aux prêtres, si vous souhaitez me rencontrer, vous m'appelez et si c'est urgent, on se verra dans les deux, trois jours maximum. J'accorde beaucoup d'importance à la rencontre" (https://www.francebleu.fr/infos/societe/pascal-delannoy-le-nouvel-archeveque-de-strasbourg-se-veut-a-l-ecoute-9513621).

 

Autre dossier sensible, le Mont Sainte-Odile, propriété de l'Église. Une fuite sur son projet de vente avait fait polémique. Monseigneur Ravel avait même porté plainte contre ses chanoines pour violation du secret professionnel. Monseigneur Delannoy, lui, n'a a priori pas l'intention de s'en séparer. "Je suis allée au Mont Sainte-Odile et l'Église y tient, c'est un beau lieu, de spiritualité, de rencontres, je ne le lâcherai surtout pas et je sais que les Alsaciens y sont fort attachés et je m'en réjouis." Interrogé sur les choix de Monseigneur Ravel, son prédécesseur, de nommer les missionnaires de la Miséricorde divine, un mouvement identitaire au sein de l’Église, à la tête d’une paroisse, le nouvel archevêque assure qu’il ne connaît pas le groupe (https://www.rue89strasbourg.com/archeveque-strasbourg-pascal-delannoy-social-299252).

 

Enfin, le nouvel archevêque précise ce qui peut ressembler à l'une de ses priorités. "Il y a un chantier qui m'émerveille c'est celui de la Caritas, l'accueil des populations en situation de précarité, de fragilité, de pauvreté, je découvre toute l'action de l'Église dans ce domaine et encore une fois, j'en suis émerveillé."  Avant d’être envoyé en Alsace, le prêtre a connu dans son parcours ecclésiastique plusieurs paroisses populaires, d’abord à Roubaix à la fin du séminaire, puis au diocèse de Saint-Denis en 2009, lorsqu’il remplace l’évêque démissionnaire https://www.rue89strasbourg.com/archeveque-strasbourg-pascal-delannoy-social-299252). Monseigneur Delannoy devra aussi se familiariser avec l'Alsace, qu'il reconnaît n'avoir visité qu'une fois avant sa nomination, et son Concordat tellement spécifique.

 

Monseigneur Delannoy prendra officiellement possession du siège archiépiscopal de Strasbourg le dimanche 21 avril à 15h, au cours d’une messe à la Cathédrale de Strasbourg. Cette dernière sera d’abord assurée par le nonce apostolique – le représentant du Pape en France – Mgr Celestino Migliore (https://www.rue89strasbourg.com/archeveque-strasbourg-pascal-delannoy-social-299252).

 

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Publié le 14 Avril 2024

vaticannews.va nous montre ce dimanche 14 avril 2024 qu’après la prière du Regina Coeli place Saint-Pierre, où le pape François a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à partager notre rencontre avec Jésus avec notre famille, notre communauté et nos amis, car en faisant cela, Jésus nous surprendra comme il l’a fait avec les disciples au Cénacle (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-04/regina-coeli-pape-francois-invite-a-partager-notre-foi-en-jesus.html), il a suivi avec «préoccupation et douleur également» ces dernières heures les nouveaux développements de la guerre qui déchire la Terre Sainte depuis plus de six mois, et a évoqué «l’aggravation de la situation en Israël à cause de l’intervention de l’Iran».

 

Il a lancé aussi  un appel sincère à ce que cesse la spirale de la violence au Proche-Orient après l’attaque de l’Iran contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche. Le pape François a rappelé le principe que «personne ne doit menacer l’existence d’autrui», exhortant «toutes les nations» à se ranger «du côté de la paix» en aidant les Israéliens et les Palestiniens «à vivre dans deux États, l’un à côté de l’autre, en sécurit黫C’est leur profond et légitime désir, et c’est leur droit» s’est-il exclamé, insistant sur la solution à deux États défendue par la diplomatie du Saint-Siège et par de nombreux États.

 

Le samedi 13 avril au soir, l’Iran a lancé une offensive inédite à base de drones et de missiles contre Israël, en réplique à un raid de l’État hébreu contre son consulat à Damas. La majorité des tirs ont été interceptés avant d’atteindre le territoire israélien. L’attaque intervient en représailles à un raid attribué aux Israéliens, mené le 1er avril contre une annexe du consulat d’Iran à Damas. Quatorze personnes avaient été tuées dont deux chefs militaires des Gardiens de la révolution (https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/en-direct-conflit-iran-israel-teheran-a-tire-plus-dune-centaine-de-drones-et-de-missiles-sur-letat-hebreu-20240413_CE3YMWNBCZBHJE6XCNGQSECCF4/).

 

Le pape a rappelé son appel à «un cessez-le-feu à Gaza» et à s’engager dans des négociations «avec détermination», et la position du Saint-Siège en faveur de la solution à deux États, renouvelant également son souhait de voir conclu rapidement un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. «Que l’on aide cette population (palestinienne), précipitée dans une catastrophe humanitaire, qu’on libère tout de suite les otages enlevés il y a plusieurs mois», a de nouveau exhorté le pape François

 

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Publié le 13 Avril 2024

SudOuest.fr avec l’AFP nous montrent ce samedi 13 avril 2024 que le Vatican a qualifié samedi de «grave violation» de la liberté de religion la condamnation par un tribunal français le 3 avril à Lorient de la Communauté des Dominicaines du Saint-Esprit et du cardinal canadien Marc Ouellet «sans motif» d’une religieuse et à lui verser 182 400 euros pour son préjudice matériel et 10 000 euros au titre de son préjudice moral pour le renvoi.

 

Sœur Marie Ferréol, 57 ans, avait été renvoyée en octobre 2020 de sa communauté située à Berné, près de Lorient. Une «exclaustration» sans motifs, imposée en pleine nuit, après 34 ans de vie au sein de sa communauté. Elle vivait depuis du seul RSA (revenu minimum). La religieuse vivait sans histoire depuis 1987 dans cette communauté proche des mouvements traditionalistes catholiques. Mais, selon son avocate, à partir de 2011, les choses s’étaient envenimées, quand sœur Marie Ferréol avait dénoncé «des dérives et des faits graves». D’après le tribunal, aucune preuve n’a été apportée par l’association démontrant que la radiation avait été réalisée dans le respect de ses statuts.

 

Le jugement du tribunal civil de Lorient (Bretagne, ouest), dont le Saint-Siège dit n’avoir eu connaissance que «par voie de presse», «pourrait avoir donné lieu à une grave violation des droits fondamentaux à la liberté de religion et à la liberté d’association des fidèles catholiques», peut-on lire dans un communiqué diffusé par la salle de presse du Vatican. Le Saint-Siège explique la sévérité de ses accusations par le fait que le tribunal s’est prononcé «au sujet de la discipline interne et de l’appartenance à un ordre religieux», arguant également que «le cardinal Marc Ouellet n’a jamais reçu de citation à comparaître du tribunal de Lorient». Il confirme en outre, dans son communiqué, qu’une note verbale concernant cette affaire a été adressée par la secrétairerie d’État (l’organe central du gouvernement du Vatican) à l’ambassade de France près le Saint-Siège

 

Le Vatican reconnaît toutefois que le cardinal a «effectivement rendu une visite apostolique à la Communauté des Dominicaines du Saint-Esprit en vertu d’un mandat pontifical» et qu'«à l’issue de cette visite, des mesures canoniques ont été prises à l’encontre de Sabine de la Valette (ex-sœur Marie Ferréol), dont son renvoi».

 

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Publié le 12 Avril 2024

katholisch.de  nous montre ce vendredi 12 avril 2024 que les évêques suisses n'assisteront pas aux funérailles de feu l'évêque de Coire Vitus Huonder au cimetière de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X. Seul le successeur de Huonder comme évêque de Coire, Mgr Joseph Bonnemain, est disposé à assister aux funérailles mercredi prochain, "mais pas en sa qualité d'évêque de Coire", a déclaré sa porte-parole à kath.ch (vendredi). Huonder est décédé le 3 avril dans sa maison de retraite, l'Institut Sancta Maria de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X dans le canton de Saint-Gall et, à sa propre demande, n'est pas enterré dans la tombe de l'évêque de Coire, mais au cimetière de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X à Écône en Valais.

 

Un porte-parole de la Conférence épiscopale suisse a déclaré à kath.ch que tous les évêques, à l'exception de Bonnemain et de Mgr Felix Gmür, participaient à une retraite commune du mardi au vendredi. Gmür est à Lourdes. On ne sait si dans aucun diocèse que les évêques absents soient représentés par des envoyés aux funérailles. Cependant, tous les évêques participeront le 19 avril à la messe en l'honneur de Huonder à Coire.

 

cath.ch (https://www.cath.ch/newsf/les-funerailles-tres-politiques-de-mgr-vitus-huonder/) nous montre aussi que Mgr Huonder continue donc de diviser même après sa mort, notent les observateurs. En choisissant d’être enterré au sein de la Fraternité sacerdotale saint Pie X (FSSPX), l’évêque émérite de Coire met ses confrères dans l’embarras. En effet un évêque ou un prêtre catholique ne peut pas en principe participer à une messe de la FSSPX puisque celle-ci n’est pas en communion avec Rome. Ses sacrements sont certes valides, mais ils sont illicites du point de vue du droit canon.

 

Parmi les quelque 300 prêtres du diocèse de Coire, dont la plupart ont servi sous l’épiscopat de Mgr Huonder, le malaise est palpable. Beaucoup n’ont pas souhaité répondre au sondage effectué par Kath.ch sur leur participation aux funérailles à Ecône. Le malaise se ressent même au travers du faire-part de décès du diocèse, qui se contente d’un très sec curriculum vitae de Mgr Huonder, sans aucune expression de reconnaissance explicite, ni d’appréciation personnelle.  

 

Le ton le plus critique vint sans grande surprise de Zurich. Depuis de nombreux siècles, les évêques de Coire trouvent leur dernière demeure dans la cathédrale. L’évêché de Coire est l’un des plus anciens au nord des Alpes. Le fait qu’un évêque rompe délibérément avec cette longue tradition et se fasse enterrer au cœur d’une fraternité schismatique est plus qu’un affront.

 

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Publié le 9 Avril 2024

"L'avortement ne pourra jamais être un droit fondamental." Avec cette finalité, la Commission des Épiscopats de l'Union européenne (COMECE), a avancé le vote qui aura lieu ce jeudi au Parlement européen pour inclure l'interruption de grossesse dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE comme nous le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce mardi 9 avril 2024.

 

Dans une déclaration intitulée «Oui à la promotion de la femme et au droit à la vie, non à l'avortement et à l'imposition idéologique», les évêques européens appellent à œuvrer «pour une Europe où les femmes peuvent vivre leur maternité librement et comme un cadeau pour elles» et pour la société et où être mère ne constitue en aucun cas une limitation pour la vie personnelle, sociale et professionnelle.

 

En ce sens, ils soulignent que «promouvoir et faciliter l'avortement va dans le sens opposé à la promotion réelle des femmes et de leurs droits» et que «le droit à la vie est le pilier fondamental de tous les autres droits de l'homme, en particulier le droit à la vie des plus vulnérables, fragiles et sans défense, comme l'enfant à naître, l'émigrant, les personnes âgées, les personnes handicapées et les malades.»

 

"L'Union européenne doit respecter les différentes cultures et traditions des États membres ainsi que leurs compétences nationales. L'Union européenne ne peut pas imposer aux autres, à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières, des positions idéologiques sur la personne humaine, la sexualité et le genre, le mariage et la famille, etc.", dénonce la note, qui conclut en insistant sur le fait que "la Charte des droits fondamentaux de l'UE ne peut pas inclure des droits que tout le monde ne reconnaît pas et qui divisent".

 

"Il n'existe pas de droit à l'avortement reconnu dans le droit européen ou international, et le traitement de cette question dans les constitutions et les lois des États membres varie considérablement. Comme le dit le préambule, la Charte doit respecter «la diversité des cultures et des traditions des États membres». ", ainsi que "les traditions constitutionnelles et les obligations internationales communes aux États membres", concluent les évêques de l'UE.

 

Cependant, la vision limitée de l’Église sur l’avortement ne peut pas éviter celui-ci de gagner du terrain comme en Pologne où le nouveau gouvernement proeuropéen veut libéraliser le droit à l’IVG. Une proposition de loi importante sera votée le 11 avril (https://www.sudouest.fr/societe/egalite-femmes-hommes/les-militantes-polonaises-ne-sont-pas-seules-un-appel-a-la-solidarite-pour-le-droit-a-l-ivg-en-pologne-relaye-a-bordeaux-19270909.php). Les temps changent et l’évolution de la société se fait sans l’Église.

 

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Publié le 8 Avril 2024

Christophe White, correspondant au Vatican nous montre sur NCROnline.org ce lundi 8 avril 2024 que les opérations de changement de sexe, la théorie du genre et la maternité de substitution constituent de graves menaces à la dignité humaine, selon un nouveau document important du Vatican publié le 8 avril.

 

Si le traité très attendu «Dignitas Infinita : sur la dignité humaine»,  qui suscite de nombreuses spéculations depuis des mois, s'oppose à la création de nouveaux droits motivés par le sexe et le genre, il s'agit en grande partie d'une réitération d'idées de longue date. Enseignement catholique sur un certain nombre de préoccupations sociales et morales.  Le nouveau document cherche cependant à élever un certain nombre de thèmes sociaux soulignés par le pape François au cours de sa papauté qui a duré dix ans – tels que la pauvreté, la migration et la traite des êtres humains – comme faisant également partie de la panoplie complète des menaces potentielles à la dignité humaine, au même titre que les préoccupations bioéthiques, comme l'avortement et l'euthanasie. "Le Magistère de l'Église a progressivement développé une compréhension toujours plus grande de la signification de la dignité humaine, de ses exigences et de ses conséquences, jusqu'à parvenir à la reconnaissance que la dignité de tout être humain prévaut au-delà de toutes circonstances", indique le document.

 

Publié par le Dicastère du Vatican pour la doctrine de la foi, et programmé, en partie, pour coïncider avec le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies en décembre 2023, le document offre un aperçu approfondi des écritures, des théologies, développements philosophiques et historiques dans la compréhension de la dignité humaine. En considérant les menaces contre la dignité humaine à l'ère moderne, affirme le document, le pape François "ne cesse de souligner les violations concrètes de la dignité humaine à notre époque, nous appelant chacun à prendre conscience de notre responsabilité et de la nécessité de nous engager concrètement dans Ceci concerne." Alors que le document note que le Concile Vatican II enseignait que «toutes les atteintes à la vie» sont «contraires à la dignité humaine», le document du 8 avril consacre la section la plus importante de son texte de près de 20 pages aux «violations graves» de la dignité humaine qui sont particulièrement pertinents dans le monde moderne.  Parmi les menaces nouvellement identifiées pour la dignité humaine figurent la pauvreté; la guerre; le travail des migrants ; traite des êtres humains; abus sexuel; la violence contre les femmes; avortement; maternité de substitution pour enfants; l'euthanasie et le suicide assisté; la marginalisation des personnes handicapées; la théorie du genre; le changement de sexe; et la violence numérique.

 

La théorie du genre, selon le document, fait l'objet de nombreux débats parmi les experts scientifiques et risque de nier «la plus grande différence possible qui existe entre les êtres vivants : la différence sexuelle».  Le document réitère une mise en garde fréquente du pape François contre la «colonisation idéologique», dans laquelle le pape a vivement critiqué les gouvernements occidentaux pour avoir prétendument imposé leurs valeurs sexuelles au monde en développement. Tous les efforts visant à éliminer les différences sexuelles entre hommes et femmes doivent être rejetés, affirme le document.  Dans sa brève section sur les chirurgies d'affirmation de genre, le document évite d'utiliser le terme «transgenre» et propose à la place une interdiction discrète des interventions médicales à de telles fins. "Nous sommes appelés à protéger notre humanité, et cela signifie avant tout l'accepter et la respecter telle qu'elle a été créée", indique le document. Tout en autorisant la possibilité d'une assistance médicale pour résoudre les anomalies génitales, le document déclare que "toute intervention de changement de sexe risque, en règle générale, de menacer la dignité unique que la personne a reçue depuis le moment de la conception". Dans le même temps, le document commence également par une mise en garde selon laquelle toutes les personnes, quelle que soit leur orientation sexuelle, doivent être respectées et que «tout signe de discrimination injuste doit être soigneusement évité, en particulier toute forme d'agression et de violence». "C'est pour cette raison, poursuit le document, qu'il faut dénoncer comme contraire à la dignité humaine le fait que, dans certains endroits, de nombreuses personnes soient emprisonnées, torturées et même privées du bien de la vie, uniquement à cause de leurs orientations sexuelles." 

 

Lors d'une conférence de presse du Vatican le 8 avril pour présenter le nouveau document, le cardinal Víctor Fernández, chef du dicastère de la doctrine du Vatican, a souligné que l'Église doit constamment dialoguer avec le monde pour affiner sa compréhension des questions culturelles et sociétales et pour son enseignement afin de refléter ces réalités. Il a ensuite cité la révision du Catéchisme de l'Église catholique effectuée par le pape François en 2018, qui a été mis à jour pour déclarer la peine de mort «inadmissible», la qualifiant de menace réelle pour la dignité humaine. Fernandez a également déploré que dans de nombreux pays, il soit illégal d'être gay et a déclaré qu'il était «douloureux» que de nombreux catholiques soutiennent cette position. "Nous ne sommes pas d'accord avec la criminalisation", a-t-il déclaré. Lorsqu'on lui a demandé si le bureau doctrinal du Vatican serait disposé à réviser son langage qui, depuis 1975 , définit les actes homosexuels comme «intrinsèquement désordonnés», le cardinal n'a pas renié le langage passé de l'Église, mais a déclaré que peut-être la description devrait être «exprimée en d'autres termes».  Sur la question de la hausse de la législation soutenant le droit à l'avortement, que le document décrit comme une «crise extrêmement dangereuse du sens moral», le cardinal argentin a déclaré que l'Église s'est toujours opposée à cette pratique – non pas par «fanatisme» ou par «attitude arriérée».

 

Des groupes LGBTQ catholiques ont critiqué le nouveau document du Vatican quelques heures après sa publication, affirmant qu'il ne reconnaissait pas l'expérience concrète des personnes transgenres et non binaires. New Ways Ministry, un groupe de défense qui a eu une réunion historique avec le pape François au Vatican en octobre dernier, a déclaré dans un communiqué que le texte «échoue terriblement» et montre les limites de la compréhension de la dignité humaine par l'Église. «En rejetant simplement cette prise de conscience croissante des réalités du genre en la qualifiant de «théorie du genre», les auteurs de ce document renoncent à leur responsabilité de défendre la dignité des personnes transgenres et non binaires», a déclaré Francis DeBernardo, directeur exécutif du groupe.

 

Le nouveau document reprend également l'appel récent du pape à une interdiction internationale de la pratique croissante de la maternité de substitution, déclarant que «le désir légitime d'avoir un enfant ne peut pas être transformé en un «droit à l'enfant» qui ne respecte pas les droits de l'enfant, et la dignité de cet enfant en tant que bénéficiaire du don de la vie.»   En janvier, le pape François a profité de son discours annuel sur l'état du monde devant les ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège pour faire pression en faveur d'une interdiction mondiale de la maternité de substitution.  Alors que le pape avait déjà condamné cette pratique, ses remarques radicales sur le sujet – où il la qualifiait de «grave violation de la dignité de la femme et de l’enfant» – marquaient la première fois qu’il faisait une proposition politique aussi spécifique. Le mois dernier, l'ambassadeur du Vatican auprès des Nations Unies, l'archevêque Gabriele Caccia, a également insisté en faveur d'une interdiction internationale de cette pratique.

 

Dans l'introduction du nouveau texte, Fernández note que le document est le produit de cinq années de travail et a commencé en 2019, avant qu'il ne soit nommé à la tête du bureau doctrinal du Vatican en juillet 2023.  Pendant des années, Fernández – un collaborateur théologique de longue date du pape François et un compatriote argentin – a joué un rôle discret dans la rédaction de nombreux documents papaux, mais depuis qu'il a pris ses fonctions il y a moins d'un an, il a été responsable d'une multitude de documents et d'entretiens, marquant un changement décisif dans la posture du bureau face au public.  Au moment de sa nomination, le pape François a spécifiquement chargé Fernández d'un nouveau mandat visant à rendre le bureau plus dialogique et à encourager davantage d'exploration théologique, plutôt que de le contrôler ou d'enquêter.

 

À certains égards, le nouveau document sur la dignité humaine reflète cette réalité, en proposant un langage plus nuancé que les précédents documents du Vatican sur le sujet, comme le document très controversé de 2019 «Homme et femme, il les créa : vers une voie de dialogue sur la question du genre. Théorie de l'éducation», publié par le dicastère du Vatican qui supervise les établissements d'enseignement catholiques du monde.  Même une partie du langage passé du pape François – où il a décrit l'idéologie du genre comme «le pire danger» dans le monde aujourd'hui et a qualifié la pratique de la maternité de substitution de «déplorable» – semble avoir été apprivoisée dans le document.  Tout en mettant l'accent sur un certain nombre de préoccupations sociales qui font partie intégrante du magistère du pape François, le document vise probablement à rassurer les catholiques les plus conservateurs sur le fait que le bureau doctrinal du Vatican n'a pas dérogé à ses positions traditionnelles sur la vie humaine et la sexualité.  

 

En décembre, le dicastère doctrinal du Vatican – sous la tutelle de Fernández – a publié une déclaration doctrinale controversée, approuvée par le pape François, autorisant les prêtres à offrir des bénédictions aux personnes vivant dans des relations homosexuelles et aux couples divorcés et remariés, sous certaines conditions. Le document constitue le changement pastoral le plus concret concernant la position de l'Église à l'égard des couples homosexuels au cours des siècles d'histoire de l'Église, mais il a été largement rejeté par les évêques catholiques d'Afrique subsaharienne et d'Europe de l'Est.  Dans l'introduction du texte sur la dignité humaine, Fernández souligne que le traité est le produit de plusieurs séries de délibérations et d'approbation du pape et du soutien des membres de la fonction doctrinale - une consultation bien plus vaste que celle que la déclaration de bénédictions homosexuelles avait reçue auparavant. "Les cinq années de préparation du texte nous aident à comprendre que le document dont nous sommes saisis reflète la gravité et la centralité du thème de la dignité dans la pensée chrétienne", indique le document.

 

La position du dicastère de la doctrine de la Foi sera compliquée pour accueillir «tout le monde», même ceux qui «pensent différemment sur les questions de sexualité et de mariage» sur le changement de sexe, comme sur la question de l'avortement, récemment reconnu en France comme un droit dans la Constitution, sur la GPA, et même si l’Église ne s'adresse pas seulement à une «minorité choisie qui accepte tout ce que dit l'Église» son enseignement sera toujours difficile à suivre sans ouverture réelle sur les sujets de bioéthique.

 

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Publié le 5 Avril 2024

katholisch.de nous montre ce vendredi 5 avril 2024 que Vitus Huonder, décédé mercredi des suites d'une courte mais grave maladie, a souvent été vivement critiqué pour ses positions résolument conservatrices et a provoqué à plusieurs reprises des émois et une polarisation dans le diocèse de Coire avec des attaques verbales contre la doctrine sexuelle, la constitution de l'Église et la protection de la vie. Après sa retraite en 2019, il a rejoint une institution dirigée par la traditionaliste Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et a montré de plus en plus de sympathie pour leurs positions. Selon ses dernières volontés, il sera inhumé au siège de la Fraternité à Écône, en Suisse, car il souhaitait être enterré près du fondateur de la Faternité, Marcel Lefebvre (1905-1991).

 

À l'occasion de sa mort, son successeur comme évêque de Coire,  Joseph Bonnemain s'est prononcé en faveur d'une relation fraternelle au sein de l'Église, même lorsque les opinions étaient opposées. "Il y a de la place pour tout le monde dans l'Église catholique", a déclaré Bonnemain dans une interview au portail suisse "kath.ch" (jeudi). «Les croyants doivent se traiter comme des frères et sœurs, même lorsque des positions, des opinions et des croyances différentes s’opposent. Seul Dieu connaît les véritables motivations d’une personne». "Il ne nous appartient pas de juger, mais de promouvoir le dialogue, l'unité et la compréhension. Chacun peut apporter sa contribution car tout commence par un premier pas", a déclaré l'évêque.

 

À propos de leur dernière rencontre deux jours avant la mort de Huonder, Bonnemain a déclaré que son prédécesseur était très posé et "dévoué à la volonté de Dieu". "Il a dit : 'Le moment est venu et je suis prêt.'" L'évêque de Coire a souligné qu'il essaierait d'assister aux funérailles de Huonder. Selon la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, cela aura lieu le 17 avril.

 

Mgr Bonnemain par ses mots montre qu’à Coire la différence est désormais notable, ce ne sera plus l’intransigeance portée par les évêques nommés par Jean-Paul II et Benoît XVI mais le dialogue avec le monde comme l’a souhaité le concile Vatican II. Vitus Huonder n’aura pas laissé un souvenir notable.

 

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