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Publié le 16 Novembre 2022

Ouest-France.fr avec l’AFP nous montre le mercredi 16 novembre 2022 que Mgr Jean-Pierre Grallet, ancien archevêque de Strasbourg entre 2007 et 2017, a reconnu mercredi dans un communiqué avoir eu «des gestes déplacés» envers «une jeune femme majeure» dans les années 1980, comportement qu’il «regrette profondément». «Une enquête canonique est actuellement en cours et un signalement à la justice civile a été effectué», précise le prélat aujourd’hui âgé de 81 ans, dans un communiqué diffusé par la Conférence des évêques de France (CEF).

 

Dans ce communiqué, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la CEF, explique que Mgr Grallet «est l’un des trois évêques hors fonctions» mentionnés lors de la conférence de presse du 8 novembre dernier «comme faisant l’objet d’enquêtes» pénale et canonique. «Durant l’été 2022, j’ai appris la déposition de cette femme et je lui ai aussitôt écrit pour lui dire que j’avais failli et lui demander pardon», poursuit Mgr Grallet.

 

Ces faits remontent «à l’automne 1985 alors qu’il était prêtre», indique dans un communiqué séparé l’actuel archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, qui a succédé à Mgr Grallet, atteint par la limite d’âge, en février 2017. Ils «ont été portés à ma connaissance par la personne victime en décembre 2021. J’ai procédé à un signalement auprès de la procureure de la République de Strasbourg en janvier 2022. Les autorités romaines ont, elles aussi, été saisies. Ces enquêtes sont en cours», poursuit Mgr Ravel. Sollicité par l’AFP, le parquet de Strasbourg n’a pas réagi dans l’immédiat.

 

Si les faits remontent à presque quarante ans et devraient tomber sous le coup de la prescription, «une enquête canonique est en cours et un signalement à la justice civile a été effectué», précise encore l’ancien évêque. Suite à sa déclaration, le parquet a précisé qu’une enquête pénale visant l’archevêque, pour «des faits de nature sexuelle» et confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Strasbourg était bien en cours (https://www.leparisien.fr/societe/lex-archeveque-de-strasbourg-reconnait-des-gestes-deplaces-sur-une-majeure-16-11-2022-EHVFSXQPCFEFXMY7PZJ3RVWSGY.php).

 

Mgr Grallet dit s’être «égaré» et avoir «blessé une personne. Le pardon que je lui ai demandé, je l’exprime aussi à tous ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui, aujourd’hui, seront meurtris, sous le choc de cette révélation», explique l’archevêque de Strasbourg, qui vit retiré au sanctuaire de Notre-Dame de Bonne-Fontaine, en Moselle.

 

Nommé en 2004 évêque auxiliaire de Strasbourg par Jean-Paul II, ce Lorrain avait en 2007 succédé à Mgr Joseph Doré au poste prestigieux d’archevêque de la capitale alsacienne (par la double signature du pape Benoît XVI et du président Jacques Chirac, compte tenu du statut concordataire du diocèse alsacien). Chaud partisan du dialogue interreligieux, et très pro-européen, ce franciscain aux allures de géant – il mesure 1,98 m- était aussi l’un des évêques les plus en pointe sur les questions environnementales. Avant la COP 21 de Paris, il n’avait pas hésité à donner de sa personne, participant à des marches et des randonnées sur l’urgence climatique (https://www.leparisien.fr/societe/lex-archeveque-de-strasbourg-reconnait-des-gestes-deplaces-sur-une-majeure-16-11-2022-EHVFSXQPCFEFXMY7PZJ3RVWSGY.php).

 

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Publié le 14 Novembre 2022

Eduardo Campos Lima dans cruxnow.com nous montre ce lundi 14 novembre 2022 que l'évêque auxiliaire Vicente de Paula Ferreira de l'archidiocèse de Belo Horizonte a été menacé par un homme armé après une messe le 12 novembre dans la ville suburbaine de Moeda, signe de la violence politique à laquelle sont confrontés les membres du clergé au Brésil. Mgr Walmor Oliveira de Azevedo, qui est également président de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), a publié une déclaration dans laquelle il a déclaré que Ferreira était «victime de l'intolérance, du manque d'un minimum de convivialité, de manque de respect lâche». "Des mesures judiciaires sont déjà prises pour que les hostilités visant un serviteur de l'Évangile, dans l'exercice de sa mission, ne restent pas impunies", a déclaré de Azevedo dans le communiqué.

 

Depuis que l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a battu le président sortant Jair Bolsonaro lors du second tour de la présidentielle le 30 octobre, des incidents similaires se sont produits dans différentes régions du pays. De nombreux partisans de Bolsonaro refusent d'accepter les résultats de l'élection et accusent la Cour supérieure électorale d'avoir commis une fraude en faveur de Lula. Cependant, aucune preuve d'irrégularité de vote n'a été fournie. Peu de temps après l'annonce du résultat, des groupes de bolsonaristes ont organisé des dizaines de barrages sur les autoroutes à travers le pays, qui ont finalement été dégagés le 10 novembre. De plus, plusieurs partisans de Bolsonaro campent devant des bases militaires dans différentes villes et demandent aux forces armées des forces pour organiser un coup d'État. L'Église catholique n'a pas été à l'abri des troubles politiques. Depuis le début de la campagne présidentielle, il y a eu de nombreux cas de fidèles interrompant les messes et accusant le clergé de soutenir Lula.

 

Au cours de la semaine dernière, il y a eu au moins deux menaces de mort dirigées contre des membres de l'Église, sans compter la menace proférée contre Ferreira. Dans la ville de Sidrolândia, dans l'État du Mato Grosso do Sul, une communauté majoritairement bolsonariste a dit à un prêtre de quitter la paroisse dans laquelle il travaillait depuis six ans. Pendant la campagne présidentielle, l'ecclésiastique a annoncé qu'il voterait pour Lula. Le journal local Correio do Estado a rapporté que le prêtre avait demandé à rester anonyme en raison des menaces de mort. Dans l'État de Rio Grande do Sul, le frère franciscain Sérgio Görgen, un défenseur de longue date des petits agriculteurs qui s'est présenté à la législature de l'État en tant que membre du Parti des travailleurs de Lula, a reçu des menaces de mort de la part d'un politicien local le 7 novembre. Au cours de sa campagne, Görgen a publié une vidéo dans laquelle il est apparu devant la ferme de Santa Elmira, où en 1989, lui et des dizaines de paysans sans terre ont promu une occupation des terres. Le grand domaine est alors devenu improductif, ce qui, selon la loi brésilienne, signifiait qu'il pouvait être exproprié par le gouvernement dans son programme de réforme agraire. Görgen dit que les gens essaient maintenant "d'intimider le clergé progressiste au Brésil".

 

Au cours des dernières semaines, des conflits provoqués par des prêtres bolsonaristes ont également été rapportés par les médias brésiliens. Le 6 novembre, un prêtre de Nerópolis, dans l'État de Goiás, s'est disputé avec un groupe de laïcs pendant la messe. Selon un témoin, le père Danilo Neto a dit aux fidèles qui avaient voté pour Lula de quitter l'Église, a rapporté le site d'information G1. Une vidéo du moment est devenue virale sur internet. On voit le prêtre parler avec une femme, qui l'aurait critiqué pour avoir dit aux partisans de Lula de partir. Neto a alors dit qu'il quitterait les lieux, étant donné que les fidèles "n'ont pas besoin d'un prêtre". Il ôta sa soutane, la jeta sur un banc et sortit de l'église. Le diocèse d'Anápolis a déclaré que l'affaire faisait l'objet d'une enquête et a réaffirmé la neutralité de l'Église dans la politique des partis. Dans l'État de Paraná, un prêtre a été photographié en train de participer à l'un des barrages routiers pour protester contre la victoire de Lula. Le diocèse de Jacarezinho a déclaré le 10 novembre que le père Carlos Eduardo Casprov avait été réprimandé par l'évêque Antônio Braz Benevente. La déclaration de Benevente a également noté que c'était la deuxième fois que Casprov s'engageait dans l'activisme politique : il avait déjà été réprimandé le 14 avril.

 

Cela s’explique par le fait que le pentecôtisme catholique et le traditionalisme avaient progressé  et convergé avec le soutien à Bolsonaro depuis sa campagne de 2018. Ces groupes ont des médias et une forte présence sur les réseaux sociaux. Ils ont tendance à être autoréférentiels et à rompre avec les directives officielles de l'Église catholique. Ce mouvement a créé des poches politiquement conservatrices dans l'Église brésilienne, qui a tendance à être modérément progressiste. La nouveauté dans le tableau actuel est que ces poches ont pris une existence autonome et ont rompu avec le consensus ecclésial au nom de ses propres perspectives. Mário Betiato, professeur à l'Université catholique pontificale du Paraná à Curitiba, a déclaré que les évêques brésiliens devraient s'exprimer davantage. «Le néo-fascisme a créé des divisions non seulement dans l'Église, mais aussi dans l'éducation, dans les communications, dans les familles. Sa figure majeure est Bolsonaro. L'Église ne prend pas de mesures pour gérer de telles ruptures», a-t-il déclaré à Crux. Betiato a fait valoir que "les évêques ne prennent pas publiquement position [contre le néo-fascisme]" et donc que "l'Église est au bord d'un schisme". Il reproche à «une mauvaise formation théologique» l'adhésion des prêtres et des laïcs catholiques au bolsonarisme. «Ils n'arrivent pas à accompagner l'Église. Ils ne veulent pas débattre de la foi et de ses interfaces avec la science et la culture, ils ne veulent pas débattre du rôle des femmes. Ils veulent juste combattre le 'communisme' et être applaudis», a-t-il dit.

 

Et cela ne va pas s’arranger, car le président du Brésil, Jair Bolsonaro, ne va pas participer au sommet du G20 qui se tient à partir de mardi à Bali, en Indonésie, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères, sans fournir d’explication sur cette absence inhabituelle. En dehors d’une brève allocution deux jours après sa défaite le 30 octobre à la présidentielle contre le candidat de gauche Lula, le président d’extrême droite Jair Bolsonaro est resté muet et reclus, son agenda officiel vide, alors que ses irréductibles partisans continuent de contester le résultat. Au contraire, Luiz Inacio Lula da Silva, élu pour un 3e mandat, occupe le terrain et va faire sa première apparition sur la scène internationale depuis sa victoire électorale. Lula était en route lundi pour l’Égypte, où les participants de la COP27 à Charm el-Cheikh attendent qu’il donne le signal d’un vrai virage du Brésil pour la protection de l’Amazonie, après quatre ans de déforestation galopante sous Bolsonaro (https://www.sudouest.fr/international/bresil/bresil-bolsonaro-toujours-reclus-et-muet-depuis-le-1er-novembre-absent-du-g20-12980525.php).

 

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Publié le 11 Novembre 2022

Aurélien Thirard de Radio France nous montre ce vendredi 11 novembre 2022 sur francetvinfo.fr que le diocèse de Nice réagit après les accusations à l'encontre du prêtre retraité Guy Terrancle, rapportées par Le Parisien et que franceinfo s'est fait confirmer. L'ancien vicaire général de Nice fait l'objet depuis le mois de juillet d'un signalement pour abus sexuels et plus précisément pour viols répétés. Le diocèse exprime - dans un communiqué que franceinfo a pu consulter - sa "tristesse" et sa "douleur à propos des faits rapportés".  La victime présumée - âgée aujourd'hui de 59 ans - dénonce des viols répétés survenus pendant sa scolarité au lycée français de Rome.

 

D'après le procureur de la République de Nice Xavier Bonhomme joint par franceinfo, ce nouveau signalement est lié à une procédure plus ancienne et classée sans suite en 2019. Le dossier qui était d'abord instruit à Angoulême (la plainte ayant été déposée par la victime présumée en Charente) a ensuite été transféré à Nice, là où se trouvait le prêtre mis en cause. Les investigations vont donc être relancées sur la base du dernier signalement reçu en juillet par les enquêteurs à l'encontre du prêtre. De son côté, le diocèse précise dans son communiqué qu'"à l'initiative du diocèse, deux procédures sont déjà en cours suite aux informations reçues, l'une au civil près du parquet de Nice, l'autre canonique auprès des autorités romaines compétentes". Et le diocèse ajoute que des "mesures conservatoires ont été prises".

 

Cette prise de parole intervient alors que "Plusieurs dossiers" de violences sexuelles dans l'Église sont examinés en ce moment par le parquet de Nice, a indiqué le procureur de la République Xavier Bonhomme mercredi 9 novembre sur France Bleu Azur, quelques jours après les aveux du cardinal Jean-Pierre Ricard qui ont provoqué un séisme dans l'Église. "J'ai plusieurs dossiers qui concernent des faits bien souvent qui ne sont pas d'une actualité prégnante, qui ont été commis il y a plusieurs années", a déclaré le procureur, sans donner de chiffre précis. Le parquet a signé une convention avec le diocèse pour échanger sur ce type de dossier et pour que les faits délictueux ou criminels leurs soient signalés. Xavier Bonhomme assure que "le diocèse de Nice joue pleinement ce rôle et collabore de manière fluide" avec la justice.

 

C'est d'ailleurs l'évêque de Nice qui a saisi le parquet de Marseille le 24 octobre dernier pour indiquer que le cardinal Jean-Pierre Ricard lui avait avoué avoir "embrassé" une adolescente de 14 ans il y a 35 ans, quand il était curé dans les Bouches-du-Rhône. Une enquête préliminaire a été ouverte. Au total, 11 évêques ou anciens évêques ont été "mis en cause" devant la justice civile ou la justice de l'Église pour des signalements de violences sexuelles, a indiqué le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Eric de Moulins-Beaufort lors d'un point presse mardi.

 

On apprend également sur rtl.fr (https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/pretre-soupconne-de-viol-sur-un-mineur-l-attitude-deroutante-du-suspect-en-garde-a-vue-7900205017) qu’un prêtre de 52 ans est en prison, soupçonnée d'avoir drogué et violé un adolescent de 15 ans après lui avoir donné rendez-vous à Paris via une application de rencontres. Il affirme que le rapport était consenti et en garde à vue, son attitude a été pour le moins déroutante.

 

En audition, les enquêteurs ont eu en face d’eux un homme qui ne semblait pas réaliser ce qu’on lui reproche. S'il a reconnu avoir eu cette relation sexuelle non protégée et avoir pris de la drogue avec ce jeune homme de 15 ans, il ne reconnait pas la gravité des faits. Il a expliqué avoir l'habitude de se rendre à Paris pour rencontrer de nombreux hommes dans des hôtels de la capitale. Il a assumé "enchaîner plusieurs coups" dans la même journée. Pour lui, il s'agissait d'une rencontre comme une autre.

 

En garde à vue, ce curé de la région rennaise a reconnu être séropositif et suivre une trithérapie. C'est donc dans ce contexte, alors qu'il avait connaissance de sa maladie, que le suspect a tout de même eu un rapport non-protégé avec le jeune adolescent de 15 ans. Pour défense, le suspect a indiqué que la séropositivité n'était pas quelque chose que l'on précise dans le milieu homosexuel. Enfin, lorsque les enquêteurs lui ont demandé s’il connaissait l’âge du jeune homme de 15 ans, il ne s'est pas démonté et a expliqué que son profil sur l’application de rencontre indiquait 18 ans, et qu’il n’avait pas à poser davantage de question, et ce malgré le visage assez jeune de l’adolescent.

 

Enfin, le Vatican annonce ce vendredi l'ouverture prochaine d'une enquête préliminaire sur le cardinal français Jean-Pierre Ricard, qui a reconnu cette semaine avoir "commis des actes répréhensibles" sur une adolescente de 14 ans il y a 35 ans. L'enquête débutera une fois que la personne idoine, "avec les nécessaires autonomie, impartialité et expérience", sera nommée, a dit le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni (https://www.midilibre.fr/2022/11/11/abus-sexuels-dans-leglise-pres-les-aveux-du-cardinal-ricard-le-vatican-annonce-louverture-dune-enquete-10796891.php).

 

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Publié le 9 Novembre 2022

Elise Racque pour telerama.fr nous montre ce mercredi 9 novembre 2022 qu’après l’affaire Michel Santier et les aveux publics du cardinal Jean-Pierre Ricard, la Conférence des évêques de France (CEF) a révélé lundi 7 novembre, pendant son assemblée plénière à Lourdes, que onze prélats (qui ne sont plus en fonction) sont ou ont été mis en cause pour abus ou non-dénonciation d’abus. Sans préciser les noms des trois hommes concernés par des affaires encore en cours, ni la nature des abus pour lesquels ils ont fait l’objet de signalements à la justice française, «en raison du secret de l’instruction».

 

L’assemblée épiscopale s’est terminée mardi 8 novembre par la reconnaissance de «dysfonctionnements» et quelques décisions, notamment la création d’un «comité de suivi» pour accompagner la gestion des affaires mettant en cause des évêques. Pour préciser les procédures à suivre, en particulier la publication des faits et des sanctions, une délégation sera envoyée au Vatican pour en discuter avec les organes romains concernés. La CEF a également enfin voté les statuts du futur tribunal pénal interdiocésain, recommandé par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église il y a maintenant plus d’un an. Ce tribunal devrait être opérationnel en décembre et inclure des juges laïcs. Dans une lettre adressée aux fidèles, les prélats assurent : «il n’y a pas, et il ne peut pas y avoir, d’impunité des évêques.»

 

Le prêtre et psychothérapeute Stéphane Joulain, spécialisé dans la protection des mineurs et le traitement des agressions pédocriminelles, doute de la capacité de la justice ecclésiale à juger efficacement et justement les clercs auteurs de violences, c’est pour cela qu’il demande qu’on donne désormais «les noms des évêques mis en cause, pour éviter un soupçon généralisé sur tout l’épiscopat», et pour lui «Communiquer clairement peut encourager de potentielles victimes à oser se signaler», cela se double d’un «besoin de décisions rapides : que les noms de ceux qui ont commis des crimes ou dissimulé les crimes des autres soient communiqués, que chaque situation soit systématiquement portée aux autorités judiciaires, et que les laïcs soient associés aux prises de décisions».

 

Le mardi 8 novembre l’assemblée plénière des évêques de France à Lourdes s’est achevée avec le discours de clôture de son président, Mgr Éric de Moulins-Beaufort. Il n’a pas annoncé de démission au sein de la Conférence des évêques de France, contrairement à ce que laissaient entendre des rumeurs soufflées par l’affaire Santier. Mais certaines mesures sont été décidées, comme la création d’un comité de suivi pour accompagner les évêques dans la gestion de crise. Il a redit l'humiliation des évêques dans un long discours teinté d'amertume, où ont été évoquées les difficultés que rencontre l'Église, notamment financières  car la CEF annonce devoir "anticiper raisonnablement une baisse de [ses] ressources et tenir compte de l’augmentation actuelle des charges du fait, notamment, de l’inflation", quant au motu proprio Traditionis Custodes, qui était également à l’ordre du jour, le sujet est lié selon Mgr de Moulins-Beaufort "à la transformation pastorale des diocèses". Enfin, les évêques de France ont réagi sur des sujets d’actualités, comme la fin de vie – "il y a d’autres voies que la prétendue «douce mort» et le suicide assisté" - ou la COP27 - "La sobriété ne doit pas être une attitude conjoncturelle liée à la guerre en Ukraine et à ses conséquences pour l’approvisionnement en énergie. Elle est une attitude à acquérir et à enraciner spirituellement." Mgr Éric de Moulins-Beaufort a aussi invité les jeunes à participer aux prochaines JMJ de Lisbonne. Dans son discours il mentionne aussi les victimes de la guerre en Ukraine et dans d’autres pays du monde (https://www.rcf.fr/articles/actualite/assemblee-des-eveques-un-discours-de-cloture-teinte-damertume).

 

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Publié le 8 Novembre 2022

Bruce de Galzain de Radio France nous montre sur francetvinfo.fr ce mardi 8 novembre 2022 que le président de la Conférence des évèques de France, Eric de Moulin Beaufort a annoncé lundi 7 novembre que onze ex-évêques ont été mis en cause devant la justice civile ou religieuse dans des affaires de violences sexuelles. À Rome, la consternation prime.

 

Le Vatican a-t-il été pris par surprise ? En tous cas, il n'a été mis au courant que très tardivement. Le président de la Conférence des évèques de France, Eric de Moulins-Beaufort, a révélé lundi 7 novembre en personne que onze anciens évêques ont été "mis en cause" devant la justice civile ou celle de l'Église pour des signalements de violences sexuelles ou pour ne pas les avoir dénoncé. Parmi ces personnalités figurent Mgr Santier  et Mgr Ricard, ancien évêque de Bordeaux, qui a reconnu une conduite "répréhensible" sur une mineure il y a 35 ans.

 

Et c'est bien cela qui choque le plus à Rome : c'est l'aveu du cardinal Ricard, qui a révélé s'être conduit, il y a 35 ans, "de façon répréhensible avec une jeune fille de 14 ans". Jean-Pierre Ricard est membre du Dicastère pour la doctrine de la foi et responsable des procès canonique pour pédophilie. Le juge était donc coupable. La Vatican assure qu'il y aura évidemment une enquête car la prescription n'existe plus. Pour le pape, interrogé samedi 6 novembre sur les affaires de pédophilie en France, l'Église fait ce qu'elle peut : "Je vous le dis : l’Église est déterminée", assure le pape François.

 

Si certains au Vatican estiment que l'Église de France se tire une balle dans le pied avec ces confessions, le pape lui semble d'accord avec ce grand déballage. "J'ai reçu ces derniers mois deux demandes, deux plaintes pour abus qui avaient été couvertes et mal jugées par l'Église", explique le pape François. "J'ai immédiatement demandé qu'on les étudie de nouveau et on est en train de rendre un nouveau jugement." Le cardinal Ricard est le quatrième cardinal mis en cause pour pédocriminalité.

 

francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/abus-sexuels-dans-l-eglise-ce-que-l-on-sait-des-affaires-visant-des-eveques-francais-apres-les-aveux-du-cardinal-jean-pierre-ricard_5464384.html) nous montre aussi que les réactions abasourdies par les aveux de Jean-Pierre Ricard se sont multipliées. Olivier Savignac, président du collectif de victimes Parler et revivre, affirme être "secoué par les révélations". "Il y a beaucoup de choses cachées. Combien vont encore sortir ?" s'est-il interrogé. Cécile Berne, membre de l'association Comme une mère aimante, a confié au Monde être "dans un état de choc" car elle ne "s'attendait pas à ce que l'appareil dirigeant soit aussi miné". "C'est un nouveau tsunami. On ne pensait pas qu'autant d'évêques pouvaient être concernés", a réagi Marie-Jo Thiel, professeure d'éthique à la faculté de théologie de Strasbourg, dans La Croix. De son côté, Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, a fait part au magazine La Vie de son "intense sentiment de trahison". Dans un communiqué, l'archevêque de Bordeaux, Jean-Paul James, a quant à lui exprimé sa "grande compassion à la personne victime concernée".

 

"Je m'attendais à des choses, parce que j'avais des éléments, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi important", reconnaît mardi 8 novembre sur franceinfo Pierre Vignon, prêtre du diocèse de Valence. La veille à Lourdes, la Conférence des évêques a annoncé que 11 anciens évêques ont été "mis en cause" devant la justice civile ou la justice de l'Église pour des signalements de violences sexuelles. "Depuis cinq ans, la crise qui existe déjà depuis longtemps, s'est aggravée, et à chaque fois, c'est pire", constate le prêtre drômois qui avait écrit une lettre ouverte en 2018 au cardinal Barbarin pour demander publiquement sa démission. "Ce n'est pas une catastrophe absolue que les choses sortent. Je salue même le courage d'Éric de Moulins-Beaufort et des autres évêques qui ont appelé à le faire". Dans "tout ce déballage", Pierre Vignon préfère "voir du positif : la preuve est fournie que la hiérarchie de l'Église, les évêques, ne sont pas ceux capables de sauver l'Église. Ceux qui sont capables de la sauver aujourd'hui, ce sont les laïcs. C'est la prise en main effective par l'action et la coordination du laïcat telle qu'elle avait été mise en place par le concile Vatican II" (https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/violences-sexuelles-dans-leglise-je-m-attendais-a-des-choses-mais-pas-a-aussi-important-reconnait-le-pere-pierre-vignon_5464453.html).

 

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Publié le 7 Novembre 2022

Marine Gardot nous montre dans france3-regions.francetvinfo.fr ce lundi 7 novembre 2022 que le cardinal Ricard, qui a été archevêque de Bordeaux de 2001 à 2019, a reconnu s'être "conduit de façon répréhensible avec une jeune fille de 14 ans" il y a 35 ans, alors qu'il était curé à Marseille. En tout, onze évêques ou anciens évêques sont mis en cause pour des cas de violences sexuelles.

 

C'est un nouveau tsunami dans l'église française. Onze évêques ou anciens évêques ont été "mis en cause" devant la justice civile ou la justice de l'église pour des signalements, a annoncé le président de la Conférence des évêques à Lourdes, lors d'un point presse lundi 7 novembre. Sans entrer dans les détails, Eric de Moulins-Beaufort a insisté "sur la grande diversité des situations, des faits commis ou reprochés" (https://www.ladepeche.fr/2022/11/07/pedocriminalite-dans-leglise-lex-president-de-la-conference-des-eveques-reconnait-une-conduite-reprehensible-sur-une-mineure-de-14-ans-10787891.php).

 

Parmi eux, Monseigneur Jean-Pierre Ricard. L'ancien évêque de Bordeaux, a reconnu une conduite "répréhensible" sur une mineure de 14 ans, il y a 35 ans, dans un communiqué. «Mon comportement a nécessairement causé chez cette personne des conséquences graves et durables. Je m’en suis expliqué avec elle et lui ai demandé pardon. Je renouvelle ici ma demande de pardon ainsi qu’à toute sa famille. Enfin, je demande pardon à celles et ceux que j’ai blessés et qui vivront cette nouvelle comme une véritable épreuve» (https://www.20minutes.fr/societe/4008939-20221107-bordeaux-ancien-archeveque-jean-pierre-ricard-avoue-conduite-reprehensible-mineure-14-ans). Il a indiqué se "mettre à la disposition de la justice tant sur le plan de la société que celui de l’Église". Les faits se seraient déroulés en 1987, alors qu'il était curé à Marseille. Après un passage à Grenoble puis à Montpellier, Jean-Pierre Ricard devient archevêque de Bordeaux en 2001, et le restera jusqu'en 2019.

 

L'actuel archevêque de Bordeaux, Monseigneur Jean-Paul James, a tenu à exprimer sa "grande compassion à la personne victime concernée", dans un communiqué. "Je partage la peine de tous ceux, en particulier dans le diocèse de Bordeaux, qui seront blessés par ces révélations. Je pense spécialement à celles et ceux qui ont été victimes de prêtres, de religieux, ici en Gironde.", a déclaré l'actuel archevêque de Bordeaux. Monseigneur Jean-Paul James a également invité les personnes qui auraient pu être victimes de violences sexuelles par des religieux en Gironde à le faire savoir à l'équipe de veille du diocèse. Il a assuré se tenir lui aussi disponible.

 

Les évêques de France sont réunis à huis clos depuis le 3 novembre pour travailler à des "propositions concrètes" afin d'améliorer la transparence dans les mesures prises à l'encontre des hommes d’Église. Le sujet n'était pas à l'ordre du jour, un an après la publication du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Eglise, mais les révélations sur l'affaire Santier, il y a quelques semaines, ont replacé le sujet au centre des débats (https://www.midilibre.fr/2022/11/07/abus-sexuels-dans-leglise-un-ancien-eveque-de-montpellier-mis-en-cause-dix-autres-cas-reveles-10787943.php).

 

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Publié le 6 Novembre 2022

katholisch.de nous montre ce dimanche 6 novembre 2022 qu’après une liturgie de la Parole avec des évêques catholiques, des prêtres, des religieux, des séminaristes et des ministres de toute la péninsule arabique, le pape François a terminé dimanche à Manama son voyage de quatre jours à Bahreïn.

 

Dans son discours de clôture dans la première paroisse catholique de la péninsule arabique, il a clairement indiqué qu'il ne partageait pas l'inquiétude fréquemment exprimée selon laquelle le christianisme était condamné au Moyen-Orient. Au contraire : Il a appelé l'auditoire à travailler dans les sociétés "multi-religieuses et multiculturelles" dans lesquelles ils vivent "en faveur du dialogue, en tant que fondateurs de communauté avec des frères et sœurs d'autres confessions et croyances". Cela semblait audacieux étant donné que cinq à dix pour cent des chrétiens existaient dans la plupart des pays du Moyen-Orient. Mais les expériences de ses visites aux Émirats (2019), en Irak (2021) et maintenant à Bahreïn semblent avoir encouragé le pape à ce que les chrétiens en général et les catholiques en particulier puissent être actifs dans cette région et faire la différence : En tant que défenseurs des minorités droits, la tolérance et la liberté religieuse, en tant que protagonistes du dialogue, de la fraternité et de la paix.

 

Les grands services en plein air à Abu Dhabi, Erbil et Bahreïn, auxquels ont assisté des dizaines de milliers de croyants de plus de 100 nations au cours de trois voyages papaux, ont montré que les chrétiens du Moyen-Orient forment aujourd'hui une communauté qui transcende les nations, les cultures et les valeurs des langues et des actions pour chaque État de la région peuvent être un atout. Dans une partie du monde où les conflits sectaires et ethniques sont toujours des facteurs dominants en politique, c'est une alternative remarquable. La minorité chrétienne, principalement originaire d'Asie de l'Est, est depuis longtemps devenue un pilier indispensable de la prospérité à Bahreïn et dans les autres États du Golfe. Il s'agit notamment de millions de travailleurs invités souvent sans foi ni loi dans le tourisme, dans les secteurs du pétrole et de la construction, mais aussi désormais de nombreux spécialistes de l'économie financière et numérique. De plus, il y a une situation météorologique générale changeante dans la région. En Arabie saoudite, les observateurs parlent d'une poussée de modernisation et de libéralisation. Et compte tenu de la perte de légitimité du régime des mollahs à Téhéran, le mouvement irano-chiite, qui a un impact sur toute la région depuis des décennies, apparaît moins menaçant qu'il y a quelques années. Cela ouvre également de nouvelles perspectives.

 

Ces développements ont évidemment incité le pape et ses rédacteurs de discours au Vatican à explorer de nouvelles limites de ce qui peut être dit à Bahreïn. Entre autres choses, dans ses sept discours, le pape a appelé à un droit à la vie pour les condamnés à mort, à l' égalité des droits pour les femmes dans la société , à l'éducation pour les filles, aux droits des employés pour tous, à la fin de la discrimination contre les personnes d'autres confessions, au libre exercice de la religion et la fin de la violence confessionnelle. Il a trouvé des alliés importants dans le leader chiite modéré l'ayatollah Al-Sistani en Irak et surtout dans le grand imam sunnite Ahmed al-Tayyeb de l'université Al-Azhar du Caire. Après de nombreuses rencontres et des déclarations de tolérance et de dialogue signées conjointement, le pape entretient avec ces derniers une amitié particulière, qui s'est également concrétisée lors de leurs apparitions conjointes à Bahreïn. Al-Tayyeb a publiquement appelé au dialogue entre chiites et sunnites à Bahreïn et à surmonter leurs conflits violents, c'est aussi une indication que le message papal de paix a un impact au-delà de l'Église catholique. La nouvelle coalition de musulmans et de catholiques modérés est très éloignée du féminisme et du genderisme occidentaux. Mais leur contraste avec les modèles sociaux que les fondamentalistes en Arabie Saoudite, en Iran, dans le «califat» de l'EI ou en Afghanistan ont tenté ou tentent encore de mettre en œuvre est encore plus net.

 

Lors de sa troisième visite dans la région du Golfe, le pape François s'est présenté comme le prophète d'une foi fondée sur les commandements de Dieu et en même temps sur la liberté personnelle et la tolérance mutuelle et le pluralisme. Les deux premiers jours à Bahreïn, il l'a fait dans des rencontres interreligieuses soigneusement mises en scène, puis dans des discours d'encouragement à la minorité chrétienne. Dans le palais du roi et dans son petit royaume, l'invité du Vatican fait sensation par sa modestie. Plus encore que l'ancêtre de l'incontournable Fiat 500, ce sont les apparitions en fauteuil roulant, la souffrance visible à la marche et les petits gestes philanthropiques avec lesquels l'homme de 85 ans a conquis bien des cœurs. Les gens dans la rue, ainsi que les invités des émissions spéciales télévisées, ont exprimé leur admiration et leur respect pour "Baba François". On ne sait pas si son message aura un effet durable. Mais lorsqu'un petit groupe de proches de prisonniers condamnés à mort ont manifesté samedi soir pour obtenir une grâce avec les slogans "tolérance" et "dialogue" à proximité de sa représentation dans la seule école catholique du pays, la police les a arrêtés - et les a relâchés après un court avertissement.

 

katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/41882-papst-deutsche-sollen-sich-auf-wurzeln-des-glaubens-besinnen) nous montre enfin qu’afin de surmonter la crise de l'Église en Allemagne, le pape François estime que les catholiques doivent revenir aux racines de leur foi. Lors de la "conférence de presse volante" sur le chemin de Bahreïn à Rome dimanche après-midi, le pape a déclaré qu'il y avait aussi un danger en Allemagne de perdre de vue la foi du peuple de Dieu. "Et puis nous tombons dans des débats purement éthiques, dans des discussions selon l'air du temps actuel, dans des discussions ecclésiastiques, dans des discussions qui ne viennent pas de la théologie et n'atteignent pas le cœur de la théologie", a déclaré le pape François. On doit se demander quelle est la foi des gens ordinaires. Le pape a poursuivi en disant : "Nous avons tous une histoire personnelle d'où vient notre foi, et les peuples ont aussi une telle histoire. Vous devez la retrouver !" Dans ce contexte, le pape a cité une phrase de Hölderlin : «Que l'homme te garde ce qu'il a promis quand il était petit. La racine de la foi est le choc existentiel originel de l'évangile. La rencontre avec Jésus-Christ vivant - tout part de là. De là vient l'impulsion (...) d'aller aux marges, aussi aux marges morales, pour aider les gens. Mais si tout cela ne vient pas de la rencontre avec Jésus-Christ, cela devient un discours éthique déguisé en christianisme.»

 

En ce qui concerne le nouveau Premier ministre italien Giorgia Meloni, le pape François a préconisé de donner une chance équitable au gouvernement. "Ils viennent de commencer et je leur souhaite tout le meilleur pour faire avancer l'Italie. Je souhaite toujours le meilleur à chaque gouvernement", a déclaré le pape. Parmi les partis qui critiquent désormais le parti qui a le plus de voix, il espère une coopération constructive au profit du pays. Il espère également que le gouvernement ne sera pas renversé comme tant d'autres avant parce que quelqu'un n'aime pas quelque chose. L'Italie a eu tant de gouvernements qui devraient s'arrêter, a déclaré le pape aux journalistes qui l'accompagnaient.

 

Le pape a fait campagne avec force pour un accord européen sur l'admission des boat people. Les migrants doivent être accueillis, accompagnés, soutenus et intégrés. L'objectif doit être l'intégration. Le pape François a également déclaré que chaque gouvernement de l'UE doit être clair sur le nombre de migrants qu'il peut accueillir. La politique migratoire doit être coordonnée entre les États, l'objectif doit être une politique de coopération et d'assistance. "On ne peut pas laisser les pays méditerranéens comme la Grèce, l'Italie ou l'Espagne seuls avec la responsabilité de tous les migrants qui débarquent sur leurs côtes", a déclaré le Pape.

 

Concernant le cours plus restrictif du nouveau gouvernement italien dans les ports du pays,  le pape François a noté que jusqu'à présent, tous les gouvernements ont agi selon la maxime selon laquelle des vies humaines doivent être sauvées. Il ne croit pas que le gouvernement italien actuel veuille sortir de cette ligne. Même avec les récents débarquements en Sicile, le gouvernement veut permettre aux mères, aux enfants et aux malades de descendre à terre. Aucun gouvernement italien ne devrait agir sur la question migratoire sans consulter les autres pays européens. En fin de compte, cependant, le problème de l'immigration en provenance d'Afrique ne peut être résolu qu'en Afrique. "Si l'une des causes de l'immigration en provenance d'Afrique est que les gens y vivent dans la pauvreté et sont exploités, nous devons faire en sorte que l'Afrique se développe économiquement". Selon le pape François, il existe encore des structures d'exploitation en Afrique qui remontent à l'époque coloniale.

 

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Publié le 5 Novembre 2022

letelegramme.fr nous montre que ce samedi matin, quelque 30 000 personnes de 111 nationalités, selon les autorités, se sont réunies au stade national de Bahreïn à Riffa, la plus grande enceinte du pays, au sud de Manama, pour assister à la messe du pape François lors du troisième jour de sa visite inédite dans le royaume musulman du Golfe. Le pape a salué la foule à bord de sa «Papamobile», embrassant et bénissant des bébés sur son passage avant de prononcer une homélie en espagnol.

 

Dans l’après-midi, peu avant une rencontre du souverain pontife argentin avec des jeunes dans la capitale Manama, une dizaine de personnes ont été brièvement arrêtées alors qu’elles manifestaient pour demander la libération de leurs proches emprisonnés, a indiqué à l’AFP Sayed Alwadaei, directeur de l’ONG Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD), basée à Londres. Ces manifestants, parmi lesquels figurent des militants des droits humains comme Hajar Mansour, ont brandi des pancartes à l’entrée de l’école où se tenait la rencontre lorsqu’ils ont été emmenés par la police avant d’être relâchés environ une heure plus tard.

 

Le pape, qui aura 86 ans le mois prochain, souffre de douleurs chroniques au genou qui l'obligent à se déplacer en chaise roulante, et même s’il n’a pas été en contact direct avec eux à ce moment-là, a été reçu avec des danses et des fleurs à l’école du Sacré-Cœur de Manama, où il a appelé les jeunes à «dialoguer». Dans son homélie prononcée en espagnol, il a aussi appelé à "vivre concrètement la fraternité universelle" sur une terre qui est "une image vivante de convivialité des diversités"  (https://www.courrierinternational.com/depeche/le-reve-d-une-vie-a-bahrein-drapeaux-et-emotion-a-la-messe-du-pape.afp.com.20221105.doc.32mv2gz.xml).

 

Depuis la révolte de 2011, dans le sillage des Printemps arabes, Bahreïn est régulièrement accusé par les ONG et des institutions internationales de mener une répression féroce contre les dissidents politiques, en particulier ceux de la communauté chiite, dans un pays dirigé par une dynastie sunnite. Le gouvernement assure de son côté ne pas tolérer «la discrimination» et avoir mis en place des mécanismes de protection des droits humains.

 

Le matin du 6 novembre, le pape François présidera un service de prière pour les évêques, les prêtres et les religieux et religieuses de la région avant de retourner à Rome dans la soirée (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/pope-francis-calls-catholics-middle-east-be-peacemakers).

 

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Publié le 4 Novembre 2022

france24.com avec l’AFP nous montrent qu’au deuxième jour d'une visite inédite à Bahreïn en grande partie consacrée au dialogue interreligieux, le pape François a appelé ce vendredi 4 novembre 2022, à l'unité face à la logique des "blocs opposés" entre l'Est et l'Ouest.

 

C’est la première fois qu’un chef suprême de l’Église catholique se rend à Bahreïn, ce petit pays du Golfe persique, majoritairement musulman. Le pape François a prôné la fraternité et la lutte contre les extrémismes lors d'une rencontre avec des dignitaires musulmans et le grand imam de la mosquée d'al-Azhar, haute institution du sunnisme, cheikh Ahmed al-Tayeb.  Cette visite de quatre jours est l'occasion pour le pape d'insister sur le "dialogue" entre les religions et les civilisations, lui qui craint un retour à la "guerre froide" dans un monde de plus en plus divisé.  "Des puissants se concentrent dans une lutte résolue pour des intérêts partisans (...) en redessinant des zones d'influence et des blocs opposés", a déploré le jésuite argentin en clôture d'un sommet interconfessionnel à Awali. 

 

Selon lui, cette logique s'exprime notamment par une opposition entre "l'Orient et l'Occident", qui "ressemblent de plus en plus à deux mers opposées", une allusion au conflit en Ukraine dénoncé sans relâche par le pape François depuis l'invasion du pays par Moscou fin février. "On joue avec le feu avec des missiles et des bombes, avec des armes qui provoquent des pleurs et des morts", a déploré le pape François, qui n'a cessé de dénoncer le recours à la force et la menace nucléaire. Pour le pape, "l'homme religieux, l'homme de paix, s'oppose aussi à la course au réarmement, aux affaires de la guerre, au marché de la mort", une allusion au patriarche orthodoxe russe Kirill, proche soutien de Vladimir Poutine qui soutient l'offensive de Moscou tandis que Jorge Bergoglio s'est toujours refusé à prendre partie.

 

En milieu d'après-midi, le souverain pontife s'est entretenu en privé avec le grand imam d'al-Azhar. Les deux hommes, qui avaient signé à Abou Dhabi un document fondateur sur la fraternité humaine, se sont salués par une accolade chaleureuse.  "Cette rencontre est d'une grande importance symbolique, tant au niveau local qu'international, pour promouvoir les racines de la paix et les principes de la coexistence pacifique entre les différentes religions et civilisations", a déclaré à l'AFP Hala Ramze Fayez, députée bahreïnie chrétienne. Devant les dignitaires sunnites et chiites du "Conseil des sages musulmans" réuni à la Mosquée du palais royal, le pape a défendu la "réconciliation" face à "l'instrumentalisation" des croyances religieuses.  Venu "comme un frère", il a appelé à ne pas céder "aux raisons de la force, qui alimentent la violence, la guerre, le marché des armes et le commerce de la mort".

 

Enfin comme le montre 20minutes.fr (https://www.20minutes.fr/societe/4008436-20221103-eglise-reunis-lourdes-eveques-francais-vont-travailler-transparence-confiance), après les révélations de la mi-octobre sur l’ancien évêque de Créteil Michel Santier qui ont créé de la colère parmi des victimes et chez des fidèles, qui ont dénoncé «le silence» des évêques autour de cette sanction, un an après l’explosif rapport Sauvé, l’épiscopat a dû revoir ses plans. Réunis en assemblée plénière jusqu’à mardi à Lourdes, les 120 membres de la Conférence des évêques de France vont plancher sur des «propositions concrètes» afin d’améliorer la transparence dans les mesures prises à l’encontre de clercs promettant de réfléchir, dès la session de Lourdes, à des changements dans les procédures, dans leur façon de les mener comme d’en communiquer les résultats. Les évêques doivent aussi voter les statuts définitifs d’un Tribunal pénal national canonique, une structure inédite en France qui doit ouvrir début 2023. L’attente des personnes victimes est grande, de même que chez les fidèles et chez les prêtres. L’enjeu est de rétablir la confiance et de poursuivre le travail lancé il y a un an après le rapport Sauvé.

 

Et alors que s'est ouvert l'assemblée plénière de la Conférence des évêques à Lourdes, le pape, dans un message signé par le cardinal Parolin, encourage notamment les prélats français à «aller de l'avant avec audace et discernement» et à ne pas se décourager devant le drame des abus commis de la part de certains pasteurs, «mais à persévérer dans l'assurance que l'Esprit Saint accompagne vos efforts, qui seront encore une fois l'objet de vos travaux» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-11/pape-francois-eveques-france-assemblee-pleniere.html).

 

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Publié le 3 Novembre 2022

france24.com  avec l’AFP nous montrent que le pape François est arrivé ce jeudi 3 novembre 2022 à Bahreïn pour une visite de quatre jours, où il devrait insister sur le dialogue avec l'islam.

 

À son arrivée, il s'est rendu directement au palais, salué le long de son parcours par une troupe de danseurs vêtus de la longue robe traditionnelle blanche du Golfe ainsi que par les drapeaux de Bahreïn et du Vatican brandis par des officiers juchés sur des chevaux. Il a été salué dans la cour du palais royal par 21 coups de canon, au son de l'hymne du Vatican. Le respect, la tolérance et la liberté religieuse, "reconnus par la Constitution" du pays, doivent être "constamment mis en pratique afin qu'il n'y ait pas de discrimination et que les droits humains fondamentaux ne soient pas violés, mais promus", a déclaré le pape François lors d'un discours devant les autorités, la société civile et le corps diplomatique au palais d'Al-Sakhir, à Awali.

 

Devant les autorités du royaume, il a appelé à ce "que les droits humains fondamentaux ne soient pas violés, mais promus" et a plaidé pour des "conditions de travail sûres et dignes de l'Homme", à moins de trois semaines du coup d'envoi du Mondial au Qatar voisin, pointé du doigt notamment pour le sort de ses travailleurs étrangers. Selon lui, il est aussi nécessaire de "garantir respect et attention à ceux qui se sentent les plus en marge de la société, comme les émigrés et les détenus".

 

Cette visite, la 39e à l'étranger du pape François est la seconde dans la péninsule arabique depuis son voyage historique aux Émirats arabes unis en 2019. Ce déplacement devrait surtout faire la part belle au dialogue interreligieux, dont le pape François est un fervent défenseur. Il s'exprimera vendredi devant le "Conseil des sages musulmans" à la Mosquée du palais royal et rencontrera le grand imam d'Al-Azhar du Caire, institution respectée de l'islam sunnite, avec lequel il avait signé à Abou Dhabi un document fondateur sur la fraternité humaine. "La rencontre de ces deux figures musulmane et chrétienne est un honneur pour Bahreïn", a déclaré à l'AFP Cheikh Dr. Abdul Latif Al-Mahmoud, membre du Conseil suprême des affaires islamiques de Bahreïn.

 

Organisée dans le cadre d'un forum de dialogue entre l'Orient et l'Occident, cette visite est toutefois pointée du doigt par les organisations de défense des droits humains qui dénoncent notamment les discriminations contre la communauté chiite du pays. Mardi, neuf ONG ont appelé le pape à "exiger publiquement que Bahreïn mette fin à toutes les exécutions, abolisse la peine de mort et enquête sérieusement sur les allégations de torture et les violations du droit à un procès équitable". Dans un rapport publié lundi, Human Rights Watch a critiqué une "marginalisation ciblée" de l'opposition politique, estimant qu'on "ne peut pas qualifier Bahreïn de démocratie".

 

De son côté, le pays entend jouer la carte de la tolérance religieuse pour adoucir son image internationale. Le gouvernement a assuré que "la liberté de religion et de culte sont des droits protégés par la Constitution". "Le Royaume ne tolère pas la discrimination, la persécution ou la promotion de la division fondée sur l'appartenance ethnique, la culture ou la foi", a-t-il ajouté.

 

Le long des routes, des drapeaux jaune et blanc du Vatican jouxtent ceux du pays et des affiches à l'effigie du jésuite argentin ont été installées comme à la cathédrale Notre-Dame d'Arabie, la plus grande église catholique de la péninsule, inaugurée en décembre 2021. Samedi, le pape célébrera une messe dans un stade à laquelle quelque 28 000 chrétiens sont attendus. "Après le Covid, c'est une joie que cette famille (la communauté catholique de Bahreïn) revienne" à l'Église, se félicite le père Xavier Marian D'Souza, curé de l'église du Sacré-Cœur où le pape se rendra dimanche.

 

Toujours affaibli par des douleurs au genou, il se déplace désormais en fauteuil roulant et avait confié à la mi-septembre que sa gonalgie n'était "pas encore guérie". Et comme, il l’a il a expliqué aux journalistes à bord de l’avion, ce sera «une visite intéressante et stimulante» (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Francisco-periodistas-visita-interesante-pensar-bahrein-vuelo_0_2502349750.html).

 

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