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Publié le 1 Février 2023

RFI.fr nous montre que le pape a célébré, ce mercredi matin, une messe géante à l'aéroport de Ndolo, face à une foule de plus d'un million de fidèles, selon les autorités congolaises. Arrivé en République démocratique du Congo mardi, le pape François a eu des mots très forts pour dénoncer ce qu’il a appelé «un colonialisme économique», et a fustigé la prédation des ressources alors que les populations souffrent. 

À son arrivée, le pape François a parcouru les routes de l'aéroport avec le cardinal Fridolin Ambongo à bord de sa papamobile, d'où il a pu saluer la foule. Après l'évangile, le pape a centré son homélie sur la paix. Il a appelé ceux qui commettent des violences à déposer les armes, à avoir le courage d’écouter les pauvres, «à briser le cercle de la violence, à démanteler les complots de la haine». Il a invité les Congolais à trouver la force de pardonner. Et il a conclu par ces mots : «Jésus dit aujourd'hui à chaque famille, communauté, groupe ethnique, quartier et ville de ce grand pays : la paix soit avec vous.»  

La messe s'est ensuite poursuivie, célébrée par le cardinal Fridolin Ambongo qui, à l’issue de la cérémonie, a rendu un vibrant hommage au pape pour sa visite et son réconfort. Il a présenté au souverain pontife la situation du pays, une crise multiforme, avec « conflits armés, crise économique et misère sociale ». « Le peuple qui vous accueille aujourd’hui et qui est là, devant vous, c’est un peuple qui souffre dans son corps et dans son âme. » Il a rappelé que le pays était en année électorale, élections dont il a dit espérer qu’elles seront libres, transparentes, inclusives et apaisées. Des paroles très applaudies par la foule.  

 

L’ambiance était bien installée dès le petit matin, avec un animateur et 700 choristes. Des chants religieux et de la rumba congolaise… L’aéroport de Ndolo a été aménagé en une immense cathédrale à ciel ouvert. Une veillée s'était déroulée en fin de journée, mardi, avec des prières et des chants.  Le gouvernement a décrété ce mercredi matin férié et les écoles seront fermées toute la journée. Des milliers de policiers, de militaires et de membres de la garde républicaine ont été déployés sur tout le parcours du pape François et sur le site de l'aéroport. Certains étaient arrivés la veille et dans la nuit pour tenter d’apercevoir le pape. Des fidèles dont beaucoup arborent drapeaux, tee-shirts, robes ou pagnes à l’effigie du pape.

 

Ouest-France.fr (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/a-kinshasa-le-pape-francois-condamne-les-cruelles-atrocites-qui-couvrent-l-humanite-de-honte-d04c9004-a249-11ed-92f2-333ccb208462) nous montre aussi que le pape François a condamné aussi ce mercredi 1er février 2023, à Kinshasa les «cruelles atrocités qui couvrent l’humanité de honte» dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) adressant «un vibrant appel à toutes les personnes, à toutes les entités internes et externes qui tirent les ficelles de la guerre en RDC, en la pillant, en la flagellant et en la déstabilisant», et s’insurgeant contre «l’exploitation, sanglante et illégale, de la richesse de ce pays», alors que le pays est gangrené par les exactions de groupes armés qui ont tué des centaines de milliers de personnes et jeté des millions d’autres sur les routes.

 

Quelques minutes plus tôt, le pape argentin avait entendu les «souffrances atroces» de quatre victimes dans des témoignages sans filtre décrivant mutilations, viols et massacres. «J’ai vu la sauvagerie : des gens découpés comme on découpe la viande à la boucherie, des femmes éventrées, des hommes décapités», a écrit Désiré Dhetsina, dans un témoignage préparé il y a quelques mois. Il est aujourd’hui porté disparu. Emelda M’karhungulu a raconté les «maltraitances» qu’elle a subies pendant trois mois comme «esclave sexuelle». «Des fois, ils mélangeaient les têtes des gens dans la viande des animaux. C’était notre nourriture quotidienne.» Ladislas Kambale Kombi, 16 ans, a raconté comment il a assisté, impuissant, au meurtre de son père «découpé en morceaux» et à l’enlèvement de sa mère.

 

«Face à la violence inhumaine que vous avez vue de vos yeux et éprouvée dans votre chair, on reste sous le choc. Et il n’y a pas de mots ; il faut seulement pleurer, en restant silencieux», a répondu le pape, visiblement ému. «Vos larmes sont mes larmes, votre souffrance est ma souffrance», a-t-il ajouté en demandant «pardon pour la violence de l’homme sur l’homme». Selon lui, cette guerre est «déchaînée par une insatiable avidité de matières premières et d’argent, qui alimente une économie armée laquelle exige instabilité et corruption». «Quel scandale et quelle hypocrisie : les personnes sont violées et tuées alors que les affaires qui provoquent violences et morts continuent à prospérer !», a-t-il encore déploré.

 

Le pape devait initialement rencontrer cette délégation de victimes à Goma, ville du Nord-Kivu, à l'est du pays mais l'insécurité qui y règne l'a empêché de célébrer la messe prévue dans un camp de réfugiés (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/en-afrique-le-pape-francois-sous-le-choc-des-violences-subies-et-racontees-par-de-jeunes-rescapes-20230201).

 

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Publié le 31 Janvier 2023

Bernadette Sauvaget nous montre dans son article du  30 janvier 2023 dans Libération.fr que le souverain pontife a maintenu coûte que coûte sa venue en république démocratique du Congo ce mardi. Une visite cruciale sur le continent, qui compte un nombre important de catholiques, au moment où l’Église traverse une crise inédite en Europe.

 

Quand il est entré, en 1958, chez les jésuites, le pape François rêvait de devenir missionnaire au Japon. Ce désir d’aventure, né dans sa jeunesse, a créé chez lui un tropisme vers l’Asie et le Pacifique. Comme pape, son premier grand voyage à l’étranger – hormis les Journées mondiales de la jeunesse en août 2013 au Brésil, programmées par son prédécesseur – a été réservé à la Corée du Sud, une visite accomplie à l’été 2014. Pour autant, le pape François, pontife politique comme l’était, en son temps, Jean Paul II, ne néglige pas l’Afrique, une zone cruciale pour l’avenir du catholicisme à l’échelle planétaire. Le déplacement du pape en République Démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud de ce mardi à dimanche est le troisième en Afrique subsaharienne depuis le début de son pontificat. Auparavant, le pape François a visité le Kenya, l’Ouganda, la République centrafricaine, le Mozambique et Madagascar. Pour un pape catholique, s’intéresser à l’Afrique subsaharienne est une nécessité.

 

Traversant une crise inédite dans son berceau européen, le catholicisme connaît une croissance soutenue sur le continent africain. Chaque année, dans cette zone, il y a un peu plus de 5 millions de nouveaux baptisés, soit un tiers du total. Selon les derniers chiffres donnés par le Vatican, la RDC est, de fait, le plus grand pays catholique francophone au monde avec 52 millions de fidèles, soit presque la moitié de la population. Sur le continent africain, la RDC est donc le pays où la population catholique est la plus importante, suivi, selon des chiffres donnés en 2018 par le Pew Research Center, un think tank américain réputé sur ses études sur les religions, par le Nigeria (environ 24 millions de fidèles) et la Tanzanie (18 millions). A condition de résister aux assauts des myriades d’églises pentecôtistes, très présentes en Afrique centrale, la zone subsaharienne devrait peser de plus en plus dans le catholicisme mondial.

 

Outre la question du poids démographique et de l’avenir du catholicisme, le voyage en RDC et au Soudan du Sud revêt une importance politique majeure. François, le «pape des pauvres», l’a maintenu coûte que coûte. Âgé de 86 ans, handicapé par une fracture au genou et refusant d’être opéré, le chef de l’Église catholique, qui se déplace désormais en fauteuil roulant, a été contraint de réduire drastiquement ses déplacements depuis l’année dernière. Le programme de ses voyages a d’ailleurs été allégé. En RDC, le pape va rester à Kinshasa et n’a que trois rendez-vous inscrits chaque jour à son agenda. Contrairement aux usages du Saint-Siège, cette visite a lieu au cours d’une année électorale. Une façon d’encourager l’Église catholique locale à s’engager à soutenir fermement la démocratie et à condamner les violences qui ravagent et appauvrissent le pays.

 

En RDC, l’ancien archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, décédé en 2021 et qui figurait parmi les «papabilables» africains, a joué un rôle majeur dans la démocratisation du pays. Son successeur, Fridolin Ambongo, est, lui aussi, réputé proche du pape François, qui l’a fait cardinal en 2019. Le pape a d’ailleurs renforcé la présence africaine au sein du collège des cardinaux, appelé à élire, quand le temps viendra, son successeur, passant de neuf à douze depuis le début du pontificat. Une présence qui reste très modeste (à peine 10 % des cardinaux électeurs) au regard de l’évolution démographique du catholicisme. Pour le moment, il n’y a pas non plus de grande personnalité africaine au sein de la curie romaine (le gouvernement de l’Église catholique à Rome). Et cela depuis le départ des Ghanéens Robert Sarah (ultraconservateur) et Peter Turkson.

 

La forte dimension politique du voyage du pape, autant en RDC qu’au Soudan du Sud, risque toutefois de masquer d’autres problèmes graves, la question des violences sexuelles tout particulièrement. L’omerta pèse encore lourdement en Afrique. Publié en octobre 2021, le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, présidée par Jean-Marc Sauvé, n’a pu aborder cette question. Pourtant, de nombreuses congrégations religieuses avaient l’habitude d’exfiltrer vers l’Afrique les clercs soupçonnés de violences sexuelles. Lesquelles sont aussi le fait du clergé local, en particulier à l’égard des religieuses. Même si une prise de conscience commence à émerger, les agressions et les viols commis contre celles-ci demeurent majoritairement un angle mort au sein de l’Eglise catholique.

 

Enfin, le pape François a atterri, mardi 31 janvier en début d’après-midi, à l’aéroport de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Le souverain pontife est dans le pays pour une visite de quatre jours, avant de se rendre au Soudan du Sud. Dans sa première prise de parole, le pape a dénoncé le «colonialisme économique» qui «se déchaîne» en Afrique. «Ôtez vos mains de la République démocratique du Congo, ôtez vos mains de l'Afrique ! Cessez d'étouffer l'Afrique : elle n'est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser», a lancé le pape sous les applaudissements, devant les autorités et le corps diplomatique au palais présidentiel. Un appel qui résonne tout particulièrement dans un pays au sous-sol d'une immense richesse et à la terre fertile, dont les deux tiers des quelque 100 millions d'habitants vivent avec moins de 2,15 dollars par jour. Mardi soir, des milliers de personnes devraient se réunir à l’aéroport de Ndolo pour une veillée de prière avant la messe mercredi matin. Un million de fidèles y sont attendus (https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230131-rdc-le-pape-accueilli-par-la-foule-%C3%A0-son-arriv%C3%A9e-%C3%A0-kinshasa).

 

Mais avant cela, le pape François s'est livré ce mardi à une prière improvisée «pour tous ceux qui, cherchant un peu de bien-être et de liberté, ont traversé (le désert) mais n'ont pas réussi» à survivre, en survolant le Sahara à bord de son avion vers la République démocratique du Congo (RDC), comparant de nouveau les camps de migrants aux camps de concentration en utilisant un mot allemand «läger»,  désignant les camps (https://www.rtl.be/actu/monde/europe/le-pape-prie-pour-les-migrants-en-survolant-le-sahara/2023-01-31/article/520836).

 

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Publié le 22 Janvier 2023

katholisch.de nous montre ce dimanche 22 janvier 2023 que le pape François a appelé l'Église catholique à ne pas se perdre dans des "débats inutiles"; au lieu de cela, elle devrait se concentrer sur la proclamation de l'amour de Dieu.

 

Dans un sermon fondamental sur le dimanche de la Bible, le pape a expliqué dimanche dans la basilique Saint-Pierre comment il comprend la mission de l'Église. Le pape François a souligné que Jésus "dissout les frontières" lorsqu'il dit que "la miséricorde de Dieu est pour tous et pas seulement pour les justes". Cela vaut aussi pour l'Église : «Il ne faut pas que nous annoncions un Dieu au cœur large et que nous soyons une Église au cœur étroit», a souligné le pape. S'écartant du manuscrit du sermon, il a ajouté : "Ce serait, j'ose le dire, une malédiction!" Le pape François s'est catégoriquement opposé à l'Église "prêchant le salut pour tous et en même temps bloquant la voie pour atteindre ce salut". Il ne faut pas non plus que "nous sachions que nous sommes appelés à proclamer le royaume de Dieu et pourtant ignorons sa parole en nous perdant dans des activités secondaires - et dans des débats inutiles". Le pape a également ajouté la mise en garde contre les débats inutiles à son sermon préparé, en lui donnant une importance particulière.

 

Au cours des trois dernières semaines à Rome après la mort de l'ancien pape Benoît XVI plusieurs cardinaux et évêques conservateurs avec des publications controversées ont attiré l'attention. Entre autres choses, ils ont critiqué les décisions de personnel et les décisions de réforme du pape, en poste depuis près de dix ans. Les déclarations ont été interprétées par les observateurs comme la preuve d'un différend théologique dans l'Église. Dans l'homélie, le pape a défendu sa vision de la mission de l'Église et l'a appelée à apprendre de Jésus. L'Église doit placer la parole de Dieu au centre, élargir les frontières, s'ouvrir aux gens et leur permettre de faire l'expérience de Dieu. Elle sait que la parole de Dieu "n'est pas figée dans des formules abstraites et statiques". C'est plutôt "dans la dynamique d'une histoire faite de personnes, d'événements, de mots, d'actions, de développements et de tensions".

 

Pendant le service, le pape a solennellement nommé six femmes et quatre hommes de différents pays comme lecteurs et catéchistes. En mai 2021, le pape a rétabli l'office ecclésiastique des catéchistes, qui proclament la parole de Dieu en tant que laïcs. Avant cela, il y avait des catéchistes en Amérique latine et en Afrique, mais sans statut officiel d'église. La formule rituelle de la "nomination" au nouveau bureau de l'Église a été spécialement créée pour le service dans la basilique Saint-Pierre.

 

Enfin, le  pape François a exprimé lors de l’Angélus sur la place Saint-Pierre ce dimanche sa profonde tristesse face à la destruction d'une église catholique au Myanmar. Le souverain pontife a également appelé les responsables au Pérou à mettre fin à la violence et à emprunter la voie du dialogue (https://www.domradio.de/artikel/papst-erschuettert-ueber-zerstoerung-einer-kirche-myanmar).

 

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Publié le 21 Janvier 2023

RFI.fr nous montre ce samedi 21 janvier 2023 que la cinquantième Marche pour la vie, la première depuis l’annulation par la Cour suprême américaine du droit constitutionnel à l’avortement, a eu lieu le 20 janvier à Washington. Des milliers de personnes étaient rassemblées, dans un état d’esprit à la fois victorieux et combatif.

 

L’hymne national, la déclaration d’allégeance au drapeau, des prières dites par des évêques, c’est l’Amérique conservatrice qui se rassemble dans la capitale. Pour de nombreux participants, il ne s’agit pas de célébrer une victoire mais d’aller encore plus loin. Mais l’idée d’une interdiction nationale n’est pas abandonnée. Cependant, il y a des sujets difficiles, comme les grossesses après un viol, l'inceste ou chez les femmes pauvres qui vont difficilement faire tenir cette position (https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20230120-%C3%A9tats-unis-les-militants-anti-avortement-d%C3%A9filent-%C3%A0-washington-lors-de-la-marche-pour-la-vie).

 

La marche s’est arrêtée devant le Capitole pour faire passer le message aux élus. Comme c’est un mouvement bien organisé et qui se nourrit lui-même, le chef de la nouvelle majorité républicaine à la chambre, Steve Scalise, était là pour encourager les nombreux jeunes présents à s’inscrire sur les listes électorales et à voter pour les candidats pro-vie aux prochaines élections.

 

Aussi déterminé que soit la foule de la "Marche pour la vie" de vendredi, leur position est minoritaire dans l'Amérique moderne. En Virginie, non loin de là, où le gouverneur républicain cherche à restreindre le droit à l'avortement, jusqu'à présent sans succès auprès des élus locaux. Et des référendums organisés depuis juin ont tous été remportés par les défenseurs du droit à l'avortement, y compris dans des États conservateurs comme le Kansas et le Kentucky (https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20230120-%C3%A9tats-unis-les-militants-anti-avortement-d%C3%A9filent-%C3%A0-washington-lors-de-la-marche-pour-la-vie).

 

Mais dès ce dimanche 22 janvier, pour ce qui aurait été le 50e anniversaire de l'arrêt Roe v. Wade, ce sont les défenseurs du droit à avorter qui descendront dans les rues, lors de rassemblements prévus dans plusieurs villes.

 

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Publié le 19 Janvier 2023

Partout en France, de très nombreux manifestants ont répondu jeudi 19 janvier 2023 à l’appel à la mobilisation lancé par l’ensemble des syndicats (CGT, CFDT, FO, etc.) contre la réforme des retraites. L’Action catholique ouvrière (ACO), le Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC) et la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) ont également appelé à manifester ce jeudi. «L’ACO rejoint beaucoup de personnes qui travaillent dans des usines ou ont des métiers précaires. Ces dernières sont concernées au premier chef par les questions de pénibilité et d’usure», explique Jean-François Courtille, secrétaire national du mouvement dans La Croix. «Il faut que la parole des travailleurs soit entendue, reconnue et respectée. Nous, chrétiens, considérons que l’être humain est universel : aucun ne vaut plus qu’un autre», ajoute-t-il (https://www.la-croix.com/Economie/live-greve-jeudi-19-janvier-2023-ratp-sncf-aerien-ecole-reforme-retraite-aujourdhui-trafic-2023-01-19-1201251357).

 

À Paris, les forces de l’ordre ont fait 2300 contrôles et procédé à 15 interpellations, principalement pour port d'arme prohibé, en marge du cortège, et du côté du boulevard Beaumarchais à 16 heures, 20 interpellations ont eu lieu, d'après la préfecture de police. Selon un bilan provisoire de la préfecture de police de Paris, à 18 h 30, 38 personnes avaient été interpellées dans la capitale, notamment pour «port d’arme prohibé», «outrage et rébellion», «jets de projectiles et dégradations». Une partie du cortège parisien était bloquée place de la Bastille, mais il a repris sa progression. Un second cortège, s’est également formé, pour rejoindre la place de la Nation par un autre itinéraire, plus direct. Les premiers arrivés repartent ; les autres arrivent du boulevard Voltaire. La place de la Nation est calme. La CGT a avancé le chiffre de 400000 manifestants à Paris. En déplacement en Espagne, Emmanuel Macron a appelé à des manifestations «sans débordements, ni violences, ni dégradations» (https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/direct-greve-contre-la-reforme-des-retraites-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-toute-la-france-jeudi-19-janvier_5610659.html, https://www.la-croix.com/Economie/live-greve-jeudi-19-janvier-2023-ratp-sncf-aerien-ecole-reforme-retraite-aujourdhui-trafic-2023-01-19-1201251357, et https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/01/19/greve-du-19-janvier-en-direct-l-executif-poursuivra-sa-reforme-des-retraites-avec-determination-affrime-emmanuel-macron_6158454_823448.html). Cependant, il a défendu selon lui une «réforme juste et responsable», qui sera menée avec «détermination». Selon lui, «les choses ont été dites clairement», lors des élections présidentielles et législatives (https://www.nouvelobs.com/social/20230119.OBS68482/greve-du-19-janvier-suivez-en-direct-la-mobilisation-nationale-contre-la-reforme-des-retraites.html).

 

Pourtant, même si les chiffres complets de la mobilisation ne seront pas connus avant ce soir, mais les premières estimations réjouissent les organisations syndicales et les représentants de la gauche (https://www.nouvelobs.com/social/20230119.OBS68482/greve-du-19-janvier-suivez-en-direct-la-mobilisation-nationale-contre-la-reforme-des-retraites.html). Trente mille personnes à Toulouse, 26 000 à Marseille, 23 000 à Lyon, 20 000 à Caen et à Perpignan. À Pau, 13 600 personnes ont manifesté. 12 000 personnes étaient à Perpignan et Orléans, 9000 à Angoulême, 8 000 à ainsi qu’à Périgueux, 8000  à Châteauroux, 6500 à Mulhouse. À Chartres, 10 000 personnes sont descendues dans la rue, à Boulogne-sur-Mer, il y avait 5000 personnes ou encore 4000 personnes à Belfort. Forte mobilisation également à Chartres avec 10 000 manifestants, 7200 à Alès, 5200 à Boulogne-sur-Mer, 4000 à Belfort et 3500 à Auch, et 6000 personnes au moins à Morlaix (15 000 habitants intra-muros) c'est historique. À Nantes, selon Ouest-France, entre 45 000 et 50 000 personnes ont manifesté ce matin. Des magistrats et fonctionnaires de justice sur les marches du tribunal de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, des raffineries bloquées par les grévistes aux Antilles, des écoles fermées en Guyane, 3000 manifestants dans les rues de Saint-Denis de la Réunion malgré les vacances scolaires : l’appel des syndicats a été suivi en musique et sans heurts dans les différents territoires d’outre-mer jeudi. Les manifestations contre la réforme des retraites à l'appel des huit principaux syndicats font le plein. La mobilisation "est au-delà de ce qu'on pensait", se félicite Laurent Berger (CFDT). Pour Philippe Martinez (CGT), "le million de manifestants va être dépassé" (https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/direct-greve-contre-la-reforme-des-retraites-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-toute-la-france-jeudi-19-janvier_5610659.html, https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/01/19/greve-du-19-janvier-en-direct-l-executif-poursuivra-sa-reforme-des-retraites-avec-determination-affrime-emmanuel-macron_6158454_823448.html, https://www.liberation.fr/economie/social/en-direct-reforme-des-retraites-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-toute-la-france-20230119_AB6JR5QHONB6FP2XEIDVXP35QQ/, et https://www.tf1info.fr/societe/en-direct-reforme-des-retraites-greve-des-syndicats-du-19-janvier-2023-manifestation-ecoles-fermees-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-les-transports-train-metro-rer-ratp-2245384.html).

 

Si la manifestation parisienne a été émaillée de quelques incidents mineurs, , la journée de mobilisation s’est déroulée dans le calme. La première ministre, Elisabeth Borne, a salué sur Twitter «l’engagement des forces de l’ordre, comme des organisations syndicales, qui ont permis aux manifestations de se dérouler dans de bonnes conditions». Elle a appelé à «continuer de débattre et de convaincre» (https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/01/19/greve-du-19-janvier-en-direct-l-executif-poursuivra-sa-reforme-des-retraites-avec-determination-affrime-emmanuel-macron_6158454_823448.html). 1,12 million de manifestants en France dont 80 000 à Paris, selon l’Intérieur. Les chiffres du ministère de l’Intérieur sont tombés : plus d’un million de personnes (1,12 million) ont défilé jeudi en France, dont 80 000 à Paris. Côté syndicats, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dénombre «plus de deux millions» de personnes à avoir manifesté jeudi dans le pays. Après une première journée réussie pour avoir mobilisé environ deux millions de personnes dans toute la France, les organisations syndicales annoncent une deuxième journée de mobilisation pour le mardi 31 janvier (https://www.liberation.fr/economie/social/en-direct-reforme-des-retraites-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-toute-la-france-20230119_AB6JR5QHONB6FP2XEIDVXP35QQ/).

 

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Publié le 17 Janvier 2023

José Lorenzo nous montre sur religiondigital.org ce mardi 17 janvier 2023 que Baltazar Porras connaît Jorge Mario Bergoglio depuis le Synode d'Amérique en 1997. L'amitié partagée entre les deux avec le cardinal Pironio les a rapprochés et au fil du temps, ils ont réussi à forger une amitié qui a été renforcée par les tâches communes au CELAM, en l'exercice des présidences épiscopales de leurs pays respectifs et dans les travaux, débats et réflexions de la Conférence d'Aparecida en 2007. Une collaboration qui s'est encore resserrée depuis l'élection du cardinal argentin comme successeur de Pierre, comme vient de le démontrer l'élection, connue ce matin, de l'archevêque jusqu'alors de Mérida comme archevêque de Caracas, où il devra composer avec Nicolas Maduro.

 

Quelques heures auparavant, le cardinal Porras avait accordé une interview à Religión Digital dans laquelle il prenait la défense du pape face aux attaques et aux pièges que le pape François recevait ces derniers jours, car les cardinaux "Pell, Müller et d'autres croient qu'ils sont les détenteurs de la vérité, au-dessus du bien et du mal, sans accepter aucun argument contre ce qu'ils pensent". Mais selon lui, il préfère la voie du dialogue, de la rencontre, pour comprendre qu'il s'agit d'un bien supérieur et non d'une altercation personnelle. Pour le cardinal vénézuélien, ce sont des "pharisiens déguisés en brebis" qui cherchent "un nouveau pape qui renversera la réforme" que le pape François a entreprise. Selon lui, «La pression sur les cardinaux, la disqualification qui est faite d'une bonne partie d'entre eux, va dans ce sens.»

 

Le pape vient donc de nommer le cardinal Baltazar Porras, archevêque de Caracas qui, à 78 ans, devient chef du plus grand diocèse vénézuélien comme le montre Jesús Bastante sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/america/Papa-cardenal-Porras-arzobispo-Caracas-venezuela_0_2524847497.html). Une décision à laquelle peu s'attendaient et qui montre clairement que le pape François est intéressé à «prendre la tête» d'autres mouvements qui émergeaient, notamment du régime Maduro, dont la relation est inexistante. La nomination est particulière, puisque Porras avait déjà présenté sa démission il y a trois ans et demi, malgré quoi il a continué à être archevêque de Mérida et administrateur apostolique du siège qu'il dirigera désormais.  

 

Dès sa nomination connue, Porras lui-même, à travers ses réseaux sociaux, a publié un communiqué dans lequel il encourageait «à être des bâtisseurs d'espérance, d'initiatives innovantes pour que la fraternité et le respect de l'autre nous conduisent sur des chemins de progrès matériel et spirituel». Sa nomination, a-t-il ajouté, "devient un engagement plus grand et permanent au service de cette ville aux multiples facettes, capitale de la république et centre de rayonnement dans tous les ordres pour le bien de la nation".

 

Enfin, Pietro Orlandi, frère de la jeune Vaticane disparue il y a 40 ans, Emanuela Orlandi, a demandé aujourd'hui au pape que la réouverture de l'enquête sur cette affaire, l'un des grands mystères de l'Italie, se fasse avec "honnêteté et transparence". "J'espère que sa position et sa décision seront vraiment prises avec la volonté, l'honnêteté et la transparence nécessaires pour arriver au bout", a-t-il déclaré lors d'une réunion à l'Association de la presse étrangère à Rome (https://www.religiondigital.org/mundo/hermano-Enmanuela-Orlandi-pide-transparencia_0_2524847509.html).

 

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Publié le 15 Janvier 2023

domradio.de nous montre que le pape François a condamné ce dimanche sur la place Saint-Pierre l'égoïsme et la recherche constante de reconnaissance. Le besoin d'être valorisé, reconnu et récompensé est naturel, mais pas bon. Il est particulièrement important d'y prêter attention, par exemple pour les prêtres. Ceci est particulièrement important pour eux, car leurs tâches sont de prêcher et de célébrer pour accompagner les gens vers Jésus. C’est pour cela que  "jouer le personnage principal" ou suivre ses propres intérêts ne fait pas partie de son travail.

 

"Et cela, bien que naturel, n'est pas une bonne chose, car le service implique la gratuité, prendre soin des autres sans avantages pour soi, sans secondes fins. Cela nous fera du bien de cultiver, comme Juan, la vertu de s'effacer devant le moment opportun, témoignant que le point de référence de la vie est Jésus", a insisté le pape, dans ce que certains analystes ont désigné comme une nouvelle "flèche" au "secrétaire infidèle", Georg Gänswein (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Angelus-Papa-francisco-juan-bautista-ganswein-apartarse-sinodo-unidad-cristianos-ucrania_0_2524247557.html).

 

Comme chaque dimanche, le pape a également demandé la paix en Ukraine. Le martyre des gens là-bas ne doit pas être oublié. «Restons proches d'eux par nos pensées, notre aide et nos prières», a conclu le pape François. Ce dimanche 15 janvier, les secours s’activaient toujours pour retrouver des survivants dans les ruines d’un immeuble de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine, touché samedi par une frappe russe. Au moins 30 morts sont à déplorer et des dizaines de personnes sont portées disparues. En parallèle, l’Otan annonce un nouvel envoi d’armes lourdes occidentales. De son côté, Vladimir Poutine évoque une «dynamique positive» pour la Russie sur le front (https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-nouvel-envoi-d-armes-lourdes-bilan-meurtrier-a-dnipro-le-point-au-326e-jour-61381040-94fb-11ed-aa5e-8bd2702c15f0).

 

Et le pape François a aussi annoncé ce dimanche la tenue d’une veillée de prière rassemblant les fidèles des différentes Églises chrétiennes sur la place Saint-Pierre de Rome à la fin du mois de septembre. Un geste fort, qui précédera l’ouverture de l’Assemblée générale du Synode des évêques (https://www.la-croix.com/Religion/Le-pape-Francois-annonce-veillee-oecumenique-priere-septembre-Vatican-2023-01-15-1201250764). En octobre, des évêques du monde entier discuteront de l'état actuel du Synode mondial. Le travail du Synode des évêques doit également être confié à Dieu, c'est pourquoi le pape François a annoncé cette grande réunion de prière œcuménique (https://www.katholisch.de/artikel/43093-papst-kuendigt-grosses-gebet-vor-weltbischofssynode-an).

 

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Publié le 11 Janvier 2023

José Manuel Vidal nous montre ce mercredi 11 janvier 2023 sur religiondigital.org que le pape François entame un nouveau cycle de catéchèse autour du «zèle missionnaire», car «la mission est l'oxygène de la vie chrétienne : elle la vivifie et la purifie». Et Bergoglio commence le cycle catéchétique avec le Nouveau Testament, concrètement, avec l'appel de Jésus à l'évangéliste Matthieu, qu'il explique en trois mots : regard, mouvement et but. Pour décrocher la catéchèse, le pape lance ces deux questions cinglantes à l'Église et aux catholiques : «Est-il des nôtres ou n'est-il pas des nôtres ? Ce n'est pas le regard de Jésus» et «sommes-nous assis à attendre que les gens viennent ou savons-nous nous lever, partir avec les autres, chercher les autres ?».

 

Le pape François a également fait deux références au pape Benoît XVI récemment décédé. D'abord, pour rappeler une de ses phrases célèbres : «l'Église ne fait pas de prosélytisme. Elle grandit beaucoup plus par «attraction». Et la seconde, dans son salut aux Polonais, le pape François a rappelé : «Ces derniers jours, nous avons rendu grâce à Dieu pour la personne, l'enseignement et l'exemple du pape émérite Benoît XVI. Que leur foi vous stimule dans votre croissance spirituelle».

 

Et, comme à son habitude, le pape n'a pas oublié aujourd'hui «l'Ukraine tourmentée, toujours dans nos cœurs; Nous exprimons notre affection, notre proximité et nos prières à ce peuple qui vit de cruelles souffrances.» L’inquiétude du pape est fondée puisque les combats actuels près des villes de Bakhmout et Soledar, dans l’est du pays, sont «le scénario le plus sanglant de cette guerre», et un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, et plusieurs responsables ont répété que ces villes ne sont pas sous contrôle russe, contrairement à ce qu’affirmait le groupe de mercenaires Wagner à propos de Soledar. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a assuré que le front «tient» (https://www.lemonde.fr/international/live/2023/01/11/guerre-en-ukraine-en-direct-le-general-valeri-guerassimov-chef-d-etat-major-des-armees-russe-est-nomme-commandant-des-troupes_6157384_3210.html).

 

On apprend également que le Saint-Siège a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête sur la disparition en 1983 d’Emanuela Orlandi, 15 ans à l’époque, et dont le père travaillait pour le Vatican, une affaire à tiroirs jamais élucidée. «Le promoteur de justice» du Vatican, l’équivalent d’un procureur, «a ouvert une enquête», réclamée depuis des décennies par la famille, a indiqué le Saint-Siège. Cette disparition a fait l’objet d’une série en 2022 sur Netflix dans laquelle le frère d’Emanuela affirme que le pape François lui aurait dit : «Elle est au ciel», laissant entendre - selon la famille - que le Vatican sait ce qu’est devenue la jeune fille. L’avocate de la famille, Laura Sgro, souhaite désormais connaître les intentions de la justice vaticane (https://www.sudouest.fr/justice/video-cold-case-au-vatican-une-enquete-ouverte-40-ans-apres-la-disparition-d-une-adolescente-13620712.php).

 

Enfin, 20minutes.fr avec l’AFP (https://www.20minutes.fr/monde/4018458-20230111-vatican-controverse-cardinal-australien-george-pell-decede-age-81-ans) nous apprend que le controversé cardinal australien George Pell qui a gravi les échelons pour devenir grand argentier du Vatican, est décédé à l’âge de 81 ans de complications à la suite d’une opération à la hanche, et si ces soutiens ont salué la mémoire d’un «saint» des temps modernes, il avait été incarcéré pour avoir sexuellement agressé deux enfants de chœur, peine dont il avait été blanchi. Dans un télégramme de condoléances mercredi, le pape François a fait part de sa «tristesse» et salué un «fidèle serviteur qui, sans vaciller, a suivi son seigneur avec persévérance même dans l’épreuve».

 

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Publié le 9 Janvier 2023

Dominique Agasso pour lastampa.it nous montre que le pape François, dans la "Salle de la Bénédiction", a reçut en audience les membres du corps diplomatique accrédités auprès du Saint-Siège pour la présentation des vœux pour la nouvelle année ce lundi 9 janvier 2023, le rendez-vous traditionnel au cours duquel le pontife prononce un discours sur des thèmes et des enjeux géopolitiques réaffirmant que la troisième guerre mondiale d'un monde globalisé est en cours.

 

S’appuyant appuyé en filigrane sur Pacem in Terris, dernière encyclique du pape Jean XXIII (avril 1963) parue après la crise des missiles de Cuba d’octobre 1962, le pape François dénonce le fait que la possession d'armes atomiques est immorale, préoccupé par l’impasse dans les négociations de l'accord sur le nucléaire iranien. Il appelle à la fin immédiate du conflit "insensé" en Ukraine, où "les attaques contre les civils sont un crime contre Dieu et l'humanité". Il appelle au désarmement complet, ce n'est qu'ainsi que la paix est "possible". Tout en renouvelant son «appel à la fin immédiate de ce conflit insensé dont les effets touchent des régions entières, même en dehors de l'Europe en raison de ses répercussions en matière d’énergie et dans le domaine de la production alimentaire, notamment en Afrique et au Moyen-Orient». Et en tournant son regard vers d'autres théâtres de tensions et de conflits, comme «la Syrie martyrisée», dont la renaissance du pays «doit passer par les réformes nécessaires, y compris constitutionnelles». Il suit également avec inquiétude l’aggravation de la violence entre Palestiniens et Israéliens. Jérusalem, ville sainte pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, est particulièrement touchée, tout en espérant que les autorités israéliennes et palestiniennes dialoguent directement pour mettre en œuvre «la solution des deux États dans tous ses aspects» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-01/pape-francois-diplomatie-ambassadeurs-vatican-voeux-guerre-paix.html).

 

Le pape a évoqué son prochain voyage en RDC dans trois semaines, espérant que cesse la violence dans l'Est du pays, et que le pèlerinage de paix du pape se poursuivra au Soudan du Sud, aux côtés de l’archevêque de Canterbury et du Modérateur général de l'Église presbytérienne d'Écosse, pour «contribuer à la réconciliation nationale». Le pape a énuméré une autre série de guerres: dans «le Caucase du Sud», où il exhorte «les parties à respecter le cessez-le-feu», appelant à la libération des prisonniers militaires et civils; au Yémen, où le cessez-le-feu conclu en octobre dernier tient bon mais où de nombreux civils continuent de mourir à cause des mines, et à l'Éthiopie où il espère que le processus de pacification se poursuive et que l’aide humanitaire se renforce. Le pape François a partagé son appréhension de la situation en Afrique de l'Ouest, affligée par les violences du terrorisme: le drame du Burkina Faso, du Mali et du Nigeria. Il a affirmé souhaiter que les processus de transition en cours au Soudan, au Mali, au Tchad, en Guinée et au Burkina Faso se déroulent «dans le respect des aspirations légitimes des populations concernées». Sur le continent asiatique, le pape jésuite est attentif à «la Birmanie bien-aimée» et à la péninsule coréenne (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-01/pape-francois-diplomatie-ambassadeurs-vatican-voeux-guerre-paix.html).

 

Le pape a déploré que les femmes soient considérées comme des citoyens de seconde classe dans de nombreux pays, victimes de violences et d'abus, sans possibilité d'étudier, de travailler, d’accéder à la santé ou à la nourriture, tout en déclarant qu'il n'y a pas de "droit" à se faire avorter, ce qui n’est pas de l’avis la Cour suprême de Caroline du Sud qui a invalidé jeudi 5 janvier une loi interdisant aux habitantes de l'État d'avorter après six semaines de grossesse (https://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-la-cour-supreme-de-caroline-du-sud-garantit-le-droit-a-l-ivg-05-01-2023-2503874_24.php), et la restriction mise sur l’avortement depuis 2021 en Pologne a un impact désastreux sur la santé mentale de nombreuses femmes, mais surtout, certaines femmes se voient refuser des IVG thérapeutiques, pourtant officiellement encore légales, ce qui fait que depuis janvier 2021, au moins trois femmes qui auraient dû bénéficier d'une IVG thérapeutique sont décédées (https://www.lepoint.fr/monde/pologne-au-moins-trois-femmes-decedees-apres-un-refus-d-ivg-08-01-2023-2504087_24.php). Et il a réaffirmé combien la paix exige avant tout que la vie soit défendue (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-01/pape-francois-diplomatie-ambassadeurs-vatican-voeux-guerre-paix.html).

 

Il a ensuite parlé de l'Iran, où le respect de la dignité des femmes est exigé, et il a mit en avant que droit à la vie est également menacé là où la peine de mort qui continue d'être pratiquée dans ce pays. Il appuie pour qu’on œuvre «à la protection des droits des plus faibles et à l'éradication de la culture du rejet, qui touche malheureusement aussi les malades, les handicapés et les personnes âgées». Il a poursuivi aussi problème de la baisse des taux de natalité en Italie vilipendant vilipendé l'émergence «d'une peur de la vie» qui se traduit, dans de nombreux endroits, par la peur de l'avenir et par la difficulté de fonder une famille et de mettre des enfants au monde. Cela ne vient pas de la peu, mais c’est lié à un déclin général de l'économie italienne au cours des 20 dernières années, à la difficulté de trouver du travail, la difficulté d'obtenir une situation stable, des conditions indispensables pour décider de fonder une famille (https://www.lepoint.fr/monde/italie-le-pays-en-manque-d-enfants-se-depeuple-14-05-2021-2426428_24.php). Tout en considérant que l'exclusion des femmes de l'éducation en Afghanistan est inacceptable, car l’éducation est l’antidote à l'ignorance et aux préjugés qui dégénèrent facilement en conflits (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-01/pape-francois-diplomatie-ambassadeurs-vatican-voeux-guerre-paix.html). Depuis l'arrivée au pouvoir des talibans en Afghanistan en août 2021, les femmes ont de moins en moins de droits dans le pays. La burqa est devenue obligatoire dans l'espace public. Le collège, le lycée et l'université sont proscrits aux femmes (https://www.francetvinfo.fr/monde/afghanistan/afghanistan-les-femmes-de-plus-en-plus-recluses_5584563.html).  

 

Il demande que la liberté de foi soit garantie, déclarant qu'il y a beaucoup de chrétiens persécutés, et n’apprécie guère «les tentatives déplorables d'instrumentaliser la religion à des fins purement politiques» qui sont contraire à la perspective chrétienne. Pour lui, la paix exige aussi que la justice soit poursuivie et le pape François, vise aussi les colonisations idéologiques. Un sujet qu’il a pu toucher du doigt lors de son voyage apostolique au Canada. «Là où l’on cherche à imposer à d’autres cultures des formes de pensées qui ne sont pas les leurs, on ouvre la voie à de violentes oppositions et parfois même à la violence». Il rappelle aussi que les morts en Méditerranée sont le «naufrage de la civilisation»; mais "l'aide ne pèse pas seulement sur les pays d'arrivée des migrants". Il met enfin en garde contre l'affaiblissement de la démocratie et de la liberté dans le monde pense aux crises politiques dans plusieurs pays du continent américain, avec leur lot de tensions et de formes de violence qui exacerbent les conflits sociaux, en particulier au Pérou et à Haïti, mais aussi au Liban, s’inquiétant s'inquiète de ce qui se passe au Brésil surtout après l’invasion, dimanche à Brasília, des principaux lieux de pouvoirs – le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel du Planalto – par des centaines de partisans de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro : «Les polarisations politiques n'aident pas à résoudre les problèmes» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-01/pape-francois-diplomatie-ambassadeurs-vatican-voeux-guerre-paix.html).

 

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Publié le 8 Janvier 2023

katolisch.de nous montre que le pape François a appelé à la prière pour les mères ukrainiennes et russes. "Prions pour les mères qui ont perdu leurs fils à la guerre", a déclaré dimanche 8 janvier 2023 le chef de l'église sur la place Saint-Pierre. En même temps, il a rappelé la souffrance du peuple ukrainien. Ils ont tant souffert de cette guerre, vécu un Noël sans chaleur, sans lumière. "S'il vous plaît, ne les oubliez pas", a lancé le pape François au peuple. Le pontife a ensuite baptisé 13 enfants dans la chapelle Sixtine. La messe au Vatican avait traditionnellement lieu le jour de la fête du Baptême du Seigneur, qui commémore le baptême de Jésus par Jean. Les baptisés – huit filles et cinq garçons – étaient principalement des nouveau-nés d'employés du Vatican.

 

Contrairement aux derniers jours, le pape François a lui-même célébré la messe, malgré ses difficultés à marcher, il n'a pas utilisé le fauteuil roulant et a prononcé son court sermon debout à l'ambon. Le pape François a rappelé aux parents et parrains de toujours célébrer le jour du baptême comme un anniversaire. Le baptême est comme renaître à la vie chrétienne. Le pape a également demandé d'accompagner les enfants sur leur chemin à travers la vie. Il faut donc leur apprendre "comment être chrétien". Cela inclut également la prière, car "c'est ce qui vous donnera la force de vivre", a déclaré le pape François.

 

euronews.com (https://fr.euronews.com/2023/01/08/vatican-la-tombe-du-pape-benoit-xvi-ouverte-au-public) nous apprend aussi que la tombe du pape Benoît XVI, située dans les grottes sous la basilique Saint-Pierre, a été ouverte au public. Le pontife a été enterré le 5 janvier, immédiatement après des funérailles sur la place Saint-Pierre. La tombe de Benoît XVI se trouve dans les grottes situées sous le rez-de-chaussée de la basilique. Le Vatican avait annoncé samedi que le public pourrait visiter la tombe à partir de dimanche matin.

 

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