Roubaix : plus de deux cents catholiques ont loué Notre-Dame de Toute Bonté

Publié le 17 Août 2015

En cadeau, sur ces photographies de Nord Éclair, on peut voir mon frère à droite en pull bleu clair et moi devant lui en pull marron sans que l'on puisse voir mon visage, et dans cette deuxième photographie, on peut me voir devant à droite.

Comme le montre nordeclair.fr dans son article du samedi 15 août 2015 nous montre qu'il y a tout juste un an, Michel Clincke faisait la connaissance de Notre-Dame de Toute Bonté. «J’ai appris son histoire, la protection qu’elle apporte à la ville, aux familles. Je me confie régulièrement à elle…» Ce samedi après-midi, au côté de plus de deux cents personnes, ce père de famille était là, auprès de cette statue de la Vierge Marie, semblable à celle que l’on vénère à Châteauponsac, dans la Vienne. Une Vierge qui, à ses pieds, a une mère et son enfant malade, témoignage de la dévotion ancienne que Roubaix vaut à Notre-Dame de Toute Bonté : implorée, elle aurait donc guéri un enfant en 1887, mais aussi lors de la Seconde Guerre mondiale protégé de la mort les habitants de la Potennerie sous le fracas des bombes et les aurait sauvés d’un incendie.

Plus encore que l’Assomption, que célébraient tous les catholiques, les fidèles de Roubaix avait ce samedi leur foi tournée vers cette protectrice. Et dans la procession qui conduisait de l’église Saint-Jean-Baptiste à la statue de la place du Travail, Michel adressait ses prières et ses remerciements. «Je lui ai demandé de me permettre d’avoir une voiture, alors que j’ai des difficultés financières, et je l’ai eue. C’est notre Mère, elle intervient dans notre vie.» Chacun, dans sa langue, a pu la saluer : français, italien, polonais, portugais, avec les mots que l’on parle au Gabon, en Angleterre, au Viêtnam, en patois aussi. Et si l’an prochain, l’arabe se mêlait aux prières des catholiques de Roubaix ? «Marie, mère du prophète Jésus, a une place importante dans l’Islam», insiste le prêtre Michel Clincke.

C'est un très belle procession à laquelle j'assiste avec mon frère et à travers laquelle on peut voir que le sexe, la culture, et la langue ne sont pas des obstacles. La religion peut devenir un facteur de cohésion. Même ici le soutien aux chrétiens d'Orient n'a pas été oublié et le père Michel Clincke est allé plus loin en souhaitant que même que le "Je vous salue Marie" soit récité en arabe en soutien pour ces derniers et pour nos frères musulmans qui sont aussi victimes de Daech.

Merci !

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