Le pape François appelle à "une gouvernance mondiale de la santé" qui évite de nouvelles pandémies pour l'avenir
Publié le 27 Septembre 2021
Jesús Bastante nous montre que le pape François a appelé à la création d'une «gouvernance mondiale pour la santé» de tous les habitants de la planète, contenant «un ensemble de normes claires et convenues au niveau international qui respectent la dignité humaine» et il a déploré les «grandes inégalités» autour de l'espérance de vie, lors de son discours devant la plénière de l'Académie de la vie ce lundi 27 septembre 2021, à qui il a demandé "d'être à l'écoute de la situation, de pouvoir favoriser une vraie et juste conversion, et de prendre des décisions concrètes pour mieux sortir de la crise".
«En fait, le risque de nouvelles pandémies continuera d'être une menace à l'avenir», a noté le pape, tout en invitant à «l'engagement pour une distribution juste et universelle des vaccins», mais aussi «à une portée plus large dans lesquels ils sont requis, avec les mêmes critères de justice pour les besoins de promotion de la santé et de la vie». Parallèlement, il a défendu le droit "primaire" à la vie "de la conception à la fin", et mis en garde contre "la culture du gaspillage" contre "les plus vulnérables, comme les personnes âgées, les handicapés et les jeunes".
Mais pas sût que les propos du pape François soient porteurs puisque nous voyons un tournant historique pour le micro-État européen à forte tradition catholique qu’est Saint-Marin. À l’issue d’un référendum organisé à l’initiative de l’Union des femmes saint-marinaises (UDS), ce dimanche, la république de Saint-Marin, minuscule enclave montagneuse dans le centre du territoire italien, a légalisé l’avortement avec 77,3 % des votants. Cet État était l’un des derniers d’Europe, avec Malte, l’Andorre et le Vatican, à entièrement interdire l’interruption volontaire de grossesse (IVG), même en cas de viol, d’inceste, de maladie du fœtus ou de danger pour la mère. Ce sujet de société transcenderait les traditionnels clivages politiques, car de nombreux croyants étaient en faveur du libre choix.
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