Se rappeler le passé pour écrire l’avenir, prêche le Saint-Père
Publié le 27 Juillet 2022
Pierre-Paul Biron en collaboration avec l’AFP pour son article pour journaldequebec.com nous montre dans son article du mardi 26 juillet 2022 que dans la foulée de ses excuses adressées lundi aux peuples autochtones, le pape François, vêtu d’un habit inspiré par l’art autochtone, a de nouveau prié pour «un avenir où l’histoire de violence et de marginalisation subies par nos frères et sœurs autochtones ne se répète pour personne», et a appelé ses fidèles à se rappeler d’où ils viennent pour pouvoir aujourd’hui écrire leur propre histoire lors d’une grande messe célébrée mardi devant environ 40 000 personnes, à Edmonton.
Si des liens indirects pouvaient être faits entre l’homélie et ses excuses, le pape François n’a fait qu’une seule mention directe des traumatismes des pensionnats. Dans la foule, plusieurs Autochtones, parfois en costumes traditionnels, brandissaient des photos de proches qui ont vécu les pensionnats et l’assimilation qui les accompagnait. Certains se remémoraient d’ailleurs difficilement cette dépossession de leur culture en entendant le pape s’exprimer en espagnol.
Le pape François est arrivé à Québec mardi après-midi, où son «pèlerinage pénitentiel» se poursuivra jusqu’à vendredi. De nombreuses communautés autochtones seront à nouveau présentes et on peut encore s’attendre à des liens avec leur histoire lors des célébrations papales, notamment lors de la messe qui sera célébrée ce mercredi à la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré. Le pape François a beaucoup appris sur le pèlerinage du lac Sainte-Anne auprès des visiteurs autochtones et des Premières Nations au Vatican en avril. Partout au Canada, il priera pour la guérison et la réconciliation sous la protection de sainte Anne (https://www.thetablet.co.uk/news/15693/pope-in-canada-repents-catastrophic-catholic-school-system).
Le dernier jour de sa visite, le vendredi 29 juillet, le pape devait avoir une première rencontre avec les autres membres de l'ordre des jésuites à la résidence de l'archevêque, puis une autre rencontre là-bas avec une délégation de peuples autochtones, avant de partir sur le long vol à Iqaluit. Iqaluit, qui compte 7500 habitants, est la capitale – et la seule ville – de la province du Nunavut, le territoire le plus septentrional et le moins peuplé du Canada. Le pape François devait y rencontrer des élèves des anciens pensionnats. Il doit atterrir à Rome le 30 juillet (https://www.thetablet.co.uk/news/15693/pope-in-canada-repents-catastrophic-catholic-school-system).
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