Pour le pape : «Tout dans l'Église doit se conformer aux exigences de l'annonce de l'Évangile ; non aux opinions des conservateurs ou des progressistes»

Publié le 22 Février 2023

José Manuel Vidal nous montre que ce mercredi 22 février 2023 sur religiondigital.org que dans son cycle de catéchèse sur le zèle de l'évangélisation, le Pape François concentre son intervention sur "L'Esprit Saint, protagoniste de l'annonce". D'abord parce qu'annoncer n'est pas «endoctriner ou faire du prosélytisme, mais faire des disciples». Deuxièmement, parce que «si l'Église ne le prie pas et ne l'invoque pas, elle se referme sur elle-même, dans des débats stériles et épuisants, dans des polarisations fatigantes, tandis que la flamme de la mission s'éteint». Il ne s'agit donc pas d'un combat entre progressistes et conservateurs, mais de «témoigner de la primauté de la consolation de Dieu sur la désolation du monde». Bien sûr, en tenant compte du fait que "toute tradition religieuse est utile si elle facilite la rencontre avec Jésus".

 

Dans son salut en portugais, le pape a invité à "prier pour ceux qui souffrent de catastrophes naturelles ou de guerres. Aidons-les aussi par notre charité. De cette façon, nous serons une source de réconfort et de joie". Et dans son salut en polonais, le pape fait l'éloge de l'œuvre "Missionnaires du carême" : "Cette œuvre s'adresse également à ceux qui sont restés en Ukraine, dévastée par la guerre, apportant soutien et espoir aux habitants de ce pays tourmenté. Prions ensemble pour la paix !"

 

Et José Manuel Vidal nous montre aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-Ucrania-guerra-paz-negociaciones_0_2535646419.html) qu’à l'issue de l'audience de mercredi, le pape François a gardé un souvenir particulier pour l'Ukraine, comme il est de coutume dans toutes ses audiences, étant donné que le 24 février prochain marquera un an de son «invasion». Une année de ce qui, pour le pape, est "une guerre absurde et cruelle" et un "triste anniversaire, dont des milliers de morts, de blessés, de réfugiés, de destructions, de dégâts économiques et sociaux parlent d'eux-mêmes". Au nom du «Dieu de paix», le pape François se demande : «Le Seigneur peut-il pardonner tant de crimes et tant de violences ?» Et il appelle les croyants à rester proches du "peuple ukrainien tourmenté, qui continue de souffrir", tout en leur demandant de se demander : "Avons-nous fait tout notre possible pour arrêter la guerre ?" Enfin, et abordant le concret, comme le pape aime toujours le faire, il lance «un appel à tous ceux qui ont autorité sur les nations, à faire un effort concret pour mettre fin au conflit, à parvenir à un cessez-le-feu et à entamer des négociations de paix sont en cours. Car une paix bâtie sur le meurtre n'est jamais une vraie victoire».

 

Le début de semaine a été marqué par la visite surprise du président américain Joe Biden à Kiev, où il a exprimé un soutien appuyé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ce lundi 20 février. Le chef de l’Église gréco-catholique ukrainienne, SB Sviatoslav Schevchuk, s’est réjoui de l’attention apportée à l’Ukraine par le monde occidental. «Cela nous donne le sentiment que nous ne sommes pas oubliés, que nous ne sommes pas abandonnés», a-t-il confié à des journalistes lors d’une réunion en ligne le même jour. Depuis un an, le pape François et la diplomatie pontificale sont demeurés sur une ligne médiane, maintenant le contact tant avec Kiev qu’avec Moscou, ce qui a suscité des interrogations et des incompréhensions. Lors d’une messe célébrée le 21 février 2023 en l’église Sant’Andrea della Valle, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États, a constaté avec regret que «la diplomatie semble incapable de briser le cycle de la violence» (https://www.cath.ch/newsf/ukraine-le-pape-francois-evoque-une-guerre-absurde-et-cruelle/).

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

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