Strasbourg : pour la première fois l'ex-archevêque Luc Ravel répond aux critiques

Publié le 23 Mai 2023

Antoine Balandra nous montre ce Mardi 23 mai 2023 francebleu.fr que c'est la première fois qu'il s'exprime depuis sa démission. Le futur ex archevêque de Strasbourg, monseigneur Luc Ravel a donné un long entretien à nos confrères du journal chrétien "La Vie" dans un café parisien non loin de l’Académie des sciences morales et politiques dont il est membre depuis novembre 2022. Le prélat ne s'était pas exprimé depuis sa renonciation le 20 avril dernier (https://www.lavie.fr/christianisme/je-ne-conteste-aucune-maladresse-les-confessions-de-luc-ravel-88487.php). Une démission à la demande du pape, suite à une visite apostolique, une sorte d'enquête sur la situation du diocèse ordonnée l'an dernier.

 

Luc Ravel avait fait l'objet de nombreuses critiques en Alsace du fait quil était un interlocuteur privilégié des médias et des pouvoirs publics, qui laissait perplexe certains de ses collaborateurs (https://www.lavie.fr/christianisme/je-ne-conteste-aucune-maladresse-les-confessions-de-luc-ravel-88487.php), et sur son management jugé parfois brutal, sur ses absences répétées et suite à l'éviction jugée expéditive de personnalités du diocèse. L'ex archevêque de Strasbourg répond d'abord qu'il avait besoin, en quelque sorte, de retrouver une certaine paix intérieure. D'où son long silence.

 

Du temps pour analyser ce que certains lui ont reproché. D'abord, des relations parfois rudes, brutales avec ses collaborateurs. "Je ne conteste aucune maladresse" dit-il, même si le prélat assure que sa porte a toujours été ouverte. Monseigneur Ravel répond aussi aux critiques sur son supposé désintéressement de l'Alsace, ses absences du diocèse. Il affirme qu'il a vécu ici dans la région de très beaux moments sur le terrain. Justifiant parfois à la troisième personne les décisions de «Mgr Ravel»,  ce dernier replace constamment la question des violences sexuelles au cœur l’échange (https://www.lavie.fr/christianisme/je-ne-conteste-aucune-maladresse-les-confessions-de-luc-ravel-88487.php).

 

Mais un dossier incarne plus que tout autre le magistère de Luc Ravel et les crispations qui ont pu l'accompagner. Celui de la prise en compte des abus sexuels dans l’Église. Une préoccupation incarnée par l'archevêque au point parfois de heurter. Luc Ravel répond que c'était bien à lui de mener ce combat. Un combat dont la gestion l'a accaparé, bouleversé dit-il. "C'était peut-être trop pour moi" conclut-il. Reste une question : que va devenir maintenant l'archevêque ? Sur ce point, Luc Ravel entretient pour l'instant le mystère.

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

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