Monseigneur Michel Aupetit suspecté d'agression sexuelle : l'enquête classée sans suite par parquet de Paris pour "absence d'infraction"
Publié le 15 Septembre 2023
francetvinfo.fr nous montre que Monseigneur Aupetit a été entendu au début du mois de juin par les enquêteurs, selon une source proche à franceinfo. L'affaire a ensuite été classée à la fin du mois d'août, indique jeudi 14 septembre 2023 le parquet de Paris à franceinfo.
Dans ce dossier, les investigations avaient été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP). La femme dont il était question dans ce signalement est celle dont le magazine Le Point avait parlé fin 2021, et qui avait provoqué la démission de Michel Aupetit, avait appris franceinfo de source proche du dossier. À l'époque, Le Point évoquait une possible relation intime entre cette femme et Mgr Aupetit, liaison démentie par l'ex-archevêque. Des faits qui, en l'espèce, ne relevaient pas du pénal. Mgr Aupetit avait alors simplement reconnu un comportement "ambigu". Or, selon la source proche du dossier contactée par franceinfo, cette femme était sous curatelle depuis plusieurs années, sans que l'on sache si c'était déjà le cas en 2012.
"Mgr Aupetit avait abordé l'ouverture de cette enquête avec sérénité parce qu'il était certain qu'elle ne pouvait que se terminer par un classement sans suite. Il peut continuer à agir dans sa mission pastorale sans qu'il y ait une quelconque difficulté dorénavant", a déclaré auprès de l'AFP son avocat, Me Jean Reinhart (https://www.bfmtv.com/paris/l-enquete-pour-agression-sexuelle-visant-l-ex-archeveque-de-paris-classee-pour-absence-d-infraction_AD-202309140912.html). L’ancien archevêque de Paris a été entendu en audition libre le 9 juin et a «maintenu n’avoir jamais eu de relation sentimentale ni sexuelle avec la femme concernée», a précisé jeudi le parquet de Paris, sollicité par l’AFP. «Celle-ci a dit aux enquêteurs avoir un souvenir clair des situations évoquées. Elle a estimé qu’elles ne constituaient aucune infraction pénale, elle n’a pas déposé plainte», selon la même source. «Rien n’étant susceptible d’être qualifié pénalement», le parquet a donc classé la procédure sans suite (https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/l-ex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-blanchi-des-soupcons-d-agression-sexuelle_223103.html).
Pour l'avocat de l'ancien archevêque de Paris, "ce dossier n'aurait jamais dû exister". "Mgr Aupetit a toujours été confiant dans les suites de l'enquête", c'est une "grande satisfaction que ce dossier soit enfin clos", a réagi auprès de franceinfo son avocat, Maître Jean Reinhart. Selon l’avocat, il n’y a «jamais eu d’ambiguïté» ni de «gestes déplacés» du côté de son client. «Mgr Aupetit avait abordé l’ouverture de cette enquête avec sérénité parce qu’il était certain qu’elle ne pouvait que se terminer par un classement sans suite. Il peut continuer à agir dans sa mission pastorale sans qu’il y ait une quelconque difficulté dorénavant», a-t-il déclaré à l’AFP (https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/l-ex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-blanchi-des-soupcons-d-agression-sexuelle_223103.html).
Toujours considéré comme évêque (émérite) par le Vatican, Mgr Aupetit s’est installé, après sa démission, dans une ancienne abbaye toulousaine. Selon son conseil, qui souligne que «le pape ne lui a jamais enlevé sa confiance», il «consacre sa mission pastorale» auprès d’associations d’aide aux pauvres un peu partout en France., Michel Aupetit, qui va pouvoir «dorénavant» poursuivre sa «mission pastorale» sans «difficulté», selon son avocat (https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/l-ex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-blanchi-des-soupcons-d-agression-sexuelle_223103.html).
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