Le cardinal Parolin : Pas de retour en arrière face aux changements dans l'Église, selon François

Publié le 26 Avril 2024

katholisch.de nous montre dans son article du jeudi 25 avril 2024 que Selon le numéro deux du Vatican, les changements dans l'Église catholique initiés par le pape François ne seront pas annulés à l'avenir. Mercredi soir, lors du lancement du livre à Rome, le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin a répondu à la question : "Qu'adviendra-t-il des réformes initiées par le pape François ?" avec les mots : "Cette question s'accompagne d'une autre question qui sonne comme une menace pour les uns et une illusion pour les autres : y a-t-il un risque de revirement ?"

 

En réponse à cette question, Parolin, considéré dans les médias italiens comme un possible successeur du pape François, a cité l'épître de Jacques du Nouveau Testament. Il est dit : «C'est pourquoi, frères et sœurs, supportez patiemment jusqu'à la venue du Seigneur. Voici, le laboureur attend aussi le précieux fruit de la terre ; il l'attend patiemment jusqu'à ce que tombe la première pluie ou la pluie de l'arrière-saison.» Parolin a rappelé la méthode décisionnelle avec laquelle le pape François a justifié ses réformes. Il a souligné : «Le discernement n'est pas seulement une intuition, mais le fruit d'une prière constante dans l'Esprit, et il nous montrera - dans les périodes plus longues de ceux qui savent pratiquer la patience - comment continuer et ce qu'il faut faire. C’est précisément parce que le (Saint) Esprit est à l’œuvre qu’il n’y aura pas de revirement.»

 

Parolin a également commenté l'état actuel de l'Église catholique. Faisant référence à l'histoire du bateau dans la tempête dans l'Évangile de Matthieu, il a noté : «Chaque transition, même historique, est pleine d'adversités. Les difficultés peuvent être interprétées non seulement comme une tempête et comme un danger, mais aussi comme une opportunité; cela fait partie de la sage pédagogie de Dieu avec laquelle il nous éduque pour que nous mûrissions et nous développions.» Sur la question du rôle futur des femmes dans l'Église, Parolin a noté que la deuxième phase du synode mondial au Vatican en octobre se concentrera sur la relation entre le synode au niveau de l'Église mondiale et les «questions et attentes» qui "surgissent des processus synodaux des différentes Églises locales". Il n'a fourni aucune autre information concernant le contenu.

 

Dans ce sens, la sous-secrétaire du Secrétariat du Synode romain, la religieuse française Nathalie Becquart, estime qu'il est concevable que les différentes Églises locales puissent décider du diaconat des femmes. "Je ne sais pas, mais ce serait une possibilité", a-t-elle déclaré jeudi  à l'hebdomadaire catholique "Die Tagespost". Le pape François est ouvert à la question du diaconat des femmes, mais pas à celle du sacerdoce des femmes, a expliqué la religieuse. La religieuse a souligné que dans une perspective mondiale, diverses formes de ministère existent déjà. «Le synode pourrait mettre davantage l’accent sur cette diversité grâce à une décentralisation plus poussée.» Selon elle, le plus grand défi en matière de questions féminines est l'accès aux postes de direction dans l'Église. D’une certaine manière, elle en est elle-même le résultat (https://www.domradio.de/artikel/expertin-sieht-chance-fuer-frauendiakonat-ortskirchen).

 

Merci !

 

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article