Marx : «L’Église du futur ne peut être conçue qu’avec une plus grande participation de tous»

"L'Église du futur ne peut être conçue qu'avec une plus grande participation de tous, avec une plus grande clarification des responsabilités, avec une communion meilleure et plus transparente de haut en bas et de bas en haut". Le cardinal de Munich, Reinhard Marx, a préconisé une «nouvelle union» pour parvenir à la réforme de l'Église tant souhaitée comme le montre Jesús Bastante ce lundi 29 avril 2024 dans religiondigital.org.

Dans un article paru dans la revue Herder-Korresponden z de mai dernier, le cardinal défend qu'«une Église mondiale et synodale est déjà en train de se construire» et, parmi ses points clés, il souligne la nécessité de renoncer à «un gouvernement purement clérical», une réalité actuelle qui "ne sera probablement pas possible" à l'avenir.

Pour l'ancien président de l'épiscopat allemand et l'un des principaux défenseurs du Chemin synodal allemand, les obstacles aux réformes comprennent «une sacralisation mal comprise de structures et d'institutions déclarées immuables» et qui «se réfèrent à la volonté du Dieu lui-même, d'une manière presque non dissimulée et directe». "Un renouveau des institutions implique également un respect renouvelé du sujet, de la personne et de la liberté de l'individu", reflète Marx.

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