En août, le pape invite à prier pour les dirigeants politiques
Publié le 30 Juillet 2024
Augustine Asta dans vaticannews.va nous montre ce mardi 30 juillet 2024 que dans sa vidéo mensuelle de prière diffusé par le Réseau Mondial de Prière du Pape, le pape François contre la «politique politicienne» demande aux fidèles de prier pour que les dirigeants politiques travaillent «au service de leur peuple», avec «une politique qui est à l’écoute de la réalité»,et donnent «la priorité aux plus pauvres» afin d’éviter «une politique qui est enfermée dans de grands bâtiments avec de longs couloirs».
Cette priorité semble mise en avant par Lucie Castets, la championne du Nouveau Front Populaire (NFP) pour Matignon, qui continue d’occuper le terrain médiatique. Demain, toujours selon Politico, la haute fonctionnaire aurait ainsi prévu un déplacement "sur la thématique du travail et de l’industrie", dont le lieu n’est pas encore connu. Samedi, elle s’est rendue à Lille, dans le quartier populaire de Wazemmes, pour mettre "toutes ses forces" dans la bataille et répéter à quel point elle comptait "appliquer" le programme de la gauche unie. Dimanche, l’énarque de 37 ans a annoncé son intention d’aller "chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d’euros à l’horizon 2027, afin de financer notre programme et de réduire le déficit". Pour cela, elle a annoncé, en cas d’accession à Matignon, "une grande réforme fiscale", portant sur "la progressivité de l’impôt sur le revenu" qui "passera à 14 tranches", comme le prévoit le programme du NFP. Soit, "une baisse d’impôt" pour "une grande partie des ménages", a-t-elle assuré (https://www.ladepeche.fr/2024/07/30/gouvernement-attal-reunit-ses-deputes-castets-occupe-le-terrain-canfin-veut-tendre-la-main-au-nfp-ou-en-en-sont-les-politiques-12112786.php).
En reprenant les propos de Paul VI, l’évêque de Rome rappelle que «la politique est l’une des formes les plus élevées de la charité, parce qu’elle recherche le bien commun». Mais il ajoute qu’il ne sera possible de «progresser vers la fraternité universelle» qu’à travers «une bonne politique». Car assure t-il si «la politique n’a pas bonne réputation : corruption, scandales, éloignement de la vie quotidienne des gens, elle est beaucoup plus noble».
La politique aura encore moins bonne réputation si les hommes politiques continuent leurs erreurs, car ce mardi le premier ministre Gabriel Attal a présenté aux députés du camp macroniste un «pacte d’action», afin d’alimenter le dialogue avec les autres formations politiques en vue d’une coalition. Si celui-ci fait un pas vers la gauche, il ne présente pas de grande rupture par rapport à la politique actuelle (https://www.la-croix.com/france/gouvernement-gabriel-attal-un-pacte-d-action-sans-grand-changement-entre-gauche-et-droite-20240730). Certaines de ces propositions avaient déjà été mises sur la table lors de la campagne législative, ce qui ne ravit pas les députés. On y trouve, par exemple, le rapprochement du salaire net avec le salaire brut, la poursuite de la simplification pour les entreprises, le versement automatique des aides sociales, ou encore une réforme de l’assurance chômage (https://actu.orange.fr/politique/assemblee-nationale-gabriel-attal-propose-une-liste-de-mesures-pour-le-groupe-ensemble-pour-la-republique-magic-CNT000002eAPHl.html).
Pour terminer, le Souverain pontife invite également les chrétiens catholiques du monde entier à remercier les «nombreux hommes politiques qui accomplissent leur tâche, avec le désir de servir et non d’être au pouvoir, et pour tous les efforts qu’ils déploient en faveur du bien commun».
Au Venezuela, ils ont plutôt le droit à un homme politique qui a le désir de rester au pouvoir. Alors que les résultats officiellement proclamés annoncent la victoire de Nicolas Maduro à la présidentielle, avec 51% des suffrages exprimés, l’opposition n’a pas reconnu ces résultats et les conteste. Tout comme une partie de la population qui est descendue dans la rue pour afficher sa colère, dont celle des quartiers populaires, une première. Les affrontements avec les forces de l'ordre ont déjà fait plusieurs morts, a indiqué une ONG mardi 30 juillet. Cette colère pourrait être un tournant dans la vie politique vénézuélienne, car c'est la première fois que les quartiers populaires se retournent contre Nicolas Maduro qu’ils accusent de fraude électorale (https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20240730-venezuela-les-manifestations-apr%C3%A8s-la-r%C3%A9%C3%A9lection-de-nicolas-maduro-se-tendent-et-font-au-moins-un-mort).
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