JO de Paris : Thomas Jolly explique pourquoi La Cène n’a pas été son inspiration pour ce passage de la cérémonie d’ouverture

Publié le 28 Juillet 2024

Maxime Birken dans HuffingtonPost.fr nous montre ce dimanche 28 juillet 2024 que durant la cérémonie d’ouverture, de nombreux spectateurs pensaient avoir reconnu un hommage au célèbre tableau de Léonard de Vinci. Il n’en est rien.

 

Après avoir défendu ses intentions pour la mise en scène de l’ouverture des JO de Paris 2024, le directeur artistique des cérémonies olympiques Thomas Jolly s’est exprimé sur certains détails de ce show grandiose sur la Seine. Et il avait visiblement des choses à dire sur ce que bon nombre de spectateurs et téléspectateurs pensaient avoir identifié durant le tableau «Festivité» comme un hommage ou une réinterprétation du célébrissime tableau de Léonard de Vinci, La Cène. Un passage qui a d’ailleurs outré une partie de l’audience, considérant que le tableau avec des drag-queens et un Philippe Katerine presque entièrement nu ne rendait pas honneur à cette représentation du dernier repas de Jésus et ses apôtres.

 

Un point notamment soulevé par la Conférence des évêques de France, qui a déploré «des scènes de dérision et de moquerie du christianisme», tout en reconnaissant «de merveilleux moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués» durant le spectacle. Ce dimanche, Monseigneur Emmanuel Gobilliard, évêque délégué pour les Jeux olympiques, invité de l'émission du Figaro «Bienvenue aux Jeux», a exprimé son point de vue sur le tableau reconstituant une Cène pour le moins baroque disant qu’il a été «profondément blessé par la Cène» représentée lors du spectacle de Thomas Jolly et « blessé de la blessure de tous les chrétiens, y compris les sportifs, qui se sont sentis rejetés», et non à un évènement tel que cette cérémonie d’ouverture des JO, «puisque la charte olympique demande explicitement que ne soit pas exprimée d'opinion politique, idéologique ou religieuse» (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/profondement-blesse-par-la-cene-l-eveque-delegue-pour-les-jo-reagit-a-la-ceremonie-20240727).

 

Cependant, ce n’est pas la Cène qui était représentée. L’occasion idéale pour permettre à Thomas Jolly de rectifier ce malentendu. La Cène ? Ce n’était «pas mon inspiration», a-t-il répondu, presque amusé par la confusion. «Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi, parce qu’il est dieu de la fête (...), du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve», a-t-il ajouté au micro de BFMTV ce dimanche. «L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe… Olympe… Olympisme», poursuit-il.

 

De leur côté, plusieurs internautes attentifs avaient plutôt trouvé des similitudes avec Le Festin des Dieux, une toile peinte au début du XVIIe par Jan Harmensz van Biljert, visible au musée Magnin de Dijon. Une inspiration que Thomas Jolly n’a pas confirmée. «Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie», a-t-il ajouté pour balayer les critiques, dont certaines particulièrement virulentes de la part de l’extrême droite française.

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

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