Le pape François reconnaît qu’il vit le Carême «comme un temps de guérison de l’âme et du corps»
Publié le 30 Mars 2025
«Comme un temps de guérison». C'est ainsi que le pape François poursuivant sa convalescence à la maison Sainte Marthe dans le respect des prescriptions médicales (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2025-03/angelus-vivre-le-careme-et-plus-encore-le-jubile-comme-un-tem.html), confesse vivre ce temps de Carême, «dans son âme et dans son corps», selon ce qu'il a affirmé cet après-midi dans le texte de l'Angélus que la Sala Stampa a publié en son nom pour ce quatrième dimanche de Carême comme le montre José Lorenzo dans religiondigital.org. C'est pourquoi le pape exprime ses sincères remerciements à «tous ceux qui, à l'image du Sauveur, sont des instruments de guérison pour les autres avec leurs paroles et leur savoir, avec leur amour et leur prière». «La fragilité et la maladie sont des expériences que nous avons tous en commun; mais plus encore, nous sommes frères et sœurs dans le salut que le Christ nous a donné», a ajouté le pape.
En plus de louer l'Évangile du dimanche, comme il est d'usage, le pape réitère également ses appels habituels à la paix «dans l'Ukraine tourmentée, en Palestine, en Israël, au Liban, en République démocratique du Congo et au Myanmar, qui souffre également beaucoup du tremblement de terre». Mais à cette occasion, le pape François se concentre surtout sur le continent africain. «Je continue de suivre avec inquiétude la situation au Soudan du Sud. Je renouvelle mon appel le plus sincère à tous les dirigeants pour qu'ils mettent tout en œuvre pour apaiser les tensions dans le pays. Nous devons mettre de côté nos divergences et, avec courage et responsabilité, nous asseoir autour d'une table et entamer un dialogue constructif. Ce n'est qu'ainsi qu'il sera possible d'atténuer les souffrances du cher peuple du Soudan du Sud et de bâtir un avenir de paix et de stabilité». Le pape François a ensuite ajouté : «Et au Soudan, la guerre continue de faire des victimes innocentes. J'exhorte les parties au conflit à donner la priorité à la protection de la vie de leurs concitoyens civils ; et j'espère que de nouvelles négociations commenceront dès que possible pour garantir une solution durable à la crise. Puisse la communauté internationale redoubler d'efforts pour faire face à cette terrible catastrophe humanitaire.»
Enfin, france3-regions.francetvinfo.fr (https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/lourdes/violences-sexuelles-dans-l-eglise-un-faux-proces-organise-pour-crimes-contre-l-humanite-en-marge-de-la-conference-des-eveques-de-france-3130897.html) nous montre que les évêques de France vont se réunir, à Lourdes, en assemblée plénière de printemps pour notamment "un point d'étape sur les mesures mises en œuvre pour lutter contre les violences sexuelles dans l'Église". Dans quelques jours, Eric de Moulins-Beaufort passera la main après six années passées à la présidence de la conférence des évêques de France où il a fallu "porter le choc" qu'a été le rapport de la Ciase rendu en 2021. La Commission annonçait alors 330 000 victimes mineures de pédocriminalité. Interrogé sur les mesures prises, le président de la conférence des évêques de France affirme : "Nous avons pris beaucoup de mesures pour que l'Église soit un lieu sûr. Mais on n'a pas terminé d'entendre les victimes. On le voit avec les affaires de Bétharram ou Garaison : tout un pan de cette réalité n'a pas été complètement élucidé." Le président de la conférence des évêques a également rappelé qu'un tribunal pénal canonique national a été mis en place. Quid de l'indemnisation des victimes ? "Nous nous sommes engagés à accompagner les personnes victimes. Nous le ferons", répond Eric de Moulins-Beaufort. Dans le même temps, l'association Mouv'Enfants prévoit un faux procès pour crimes contre l'Humanité. Interpeller les ministères de la Justice et de l'Éducation nationale à cause de leur inaction, c'est l'objectif de ce faux procès contre l'Église et l'État. Ce sera là l'occasion d'entendre le témoignage de vraies victimes, de lanceurs d'alerte, mais également d'experts juridiques. L'association Mouv'Enfants réclame une justice d'exception concernant ces violences sexuelles sur des enfants.
Merci !