Le pape Léon XIV réitère son appel à cesser la guerre à Gaza et en Ukraine
Publié le 28 Mai 2025
vaticannews.va nous montre qu’à l’issue de l’audience générale de ce mercredi 28 mai place Saint-Pierre, le Souverain pontife a «renouvelé avec force» son appel à «arrêter les conflits» en particulier en Ukraine en tournant ses pensées «vers le peuple ukrainien touché par de nouvelles attaques graves contre les civils et les infrastructures», à Gaza où «s’élèvent des cris de mères, de pères qui serrent les corps sans vie de leurs enfants», et «qui sont continuellement obligés de se déplacer à la recherche d'un peu de nourriture et d'un abri plus sûr, contre les bombardements» et dans d’autres parties du monde «où les gens souffrent de la guerre». Le Saint-Père a «assuré de sa proximité et de ses prières envers toutes les victimes, en particulier les enfants et les familles», tout en invitant chacun des fidèles de prier pour la paix en Ukraine, à Gaza et dans d’autres pays du monde où les populations souffrent de la guerre. Le Souverain pontife a ainsi demandé l’intercession de «Marie Reine de la Paix» pour que cessent ces conflits.
José Manuel Vidal nous montre ensuite dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Audiencia-Papa-Leon-XIV-Prevost-roma-Iglesia-miercoles_0_2783421635.html) que dans sa deuxième catéchèse du mercredi, le pape Léon XIV explique, devant 40 000 fidèles réunis place Saint-Pierre, la célèbre parabole du «bon Samaritain», pour inviter les fidèles et l'Église à exercer la compassion concrètement, par des actes, par des faits, comme le faisait le Samaritain, mais comme ne le faisaient ni le prêtre ni le lévite, qui, en passant, démontrent que «la pratique du culte ne conduit pas automatiquement à la compassion». Car, selon le pape François, «la compassion est une question d'humanité et non de religion ! Avant d'être croyants, nous sommes appelés à être humains.»
Enfin, après deux mois, le Vatican a rejeté les accusations selon lesquelles le cardinal Robert Francis Prevost (aujourd'hui le pape Léon XIV) et d'autres cardinaux auraient retardé ou dissimulé des cas d'abus au cours des années précédentes. Le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin a déclaré mardi au portail Vatican News à propos des allégations : «À cet égard, les enquêtes menées par les autorités compétentes, à travers un examen de données objectives et documentaires, ont montré que les cas (...) ont été traités conformément aux normes en vigueur.» À l'époque, les cas avaient été «transmis par les évêques diocésains de l'époque au dicastère compétent pour examen et évaluation des allégations», a poursuivi Parolin : «Les contrôles effectués par les autorités compétentes n'ont révélé aucune irrégularité dans les actions des évêques diocésains.» Il n'a pas précisé quand les tests ont eu lieu ni qui les a effectués (https://www.domradio.de/artikel/kardinal-weist-vorwuerfe-zu-papst-leos-umgang-mit-missbrauch-zurueck).
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