Publié le 21 Décembre 2021

Loup Besmond de Senneville, envoyé spécial permanent à Rome, nous montre dans la-Croix.com (https://www.la-croix.com/Religion/Le-pape-appelle-diminuer-defenses-militaires-profit-leducation-2021-12-21-1201191292) que dans son message annuel publié mardi 21 décembre 2021 pour la 55e Journée mondiale de la paix, observée chaque année le 1er janvier et décrit généralement l'agenda social du pape pour l'année à venir, dans lequel le pape François s’inquiète de la croissance «exorbitante» des dépenses militaires, tandis que les dépenses liées à l’éducation sont réduites alors que les guerres et les conflits, le changement climatique, la dégradation de l'environnement et les effets de la pandémie de COVID-19 continuent d'avoir un impact sur le monde. Le pape insiste sur l’importance d’une mobilisation générale pour la paix de la part  la communauté internationale et de chaque individu pour développer des outils - dialogue, éducation et travail - pour construire une paix durable.

 

Et comme le montre LeMonde.fr avec l’AFP (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/20/les-violences-conjugales-sont-un-probleme-quasi-satanique-selon-le-pape-francois_6106780_3224.html), dans un entretien à la télévision italienne, lundi 20 décembre, le pape François a estimé que les violences conjugales étaient un acte «quasi satanique, car c’est profiter de la faiblesse de quelqu’un qui ne peut pas se défendre», insistant sur «la dignité» des victimes lors d’une conversation avec une mère de famille, victime de violences ayant dû fuir avec ses enfants, mais «je vois beaucoup de dignité en toi, car si tu avais perdu ta dignité, tu ne serais pas là», a-t-il ajouté pour elle. Le nombre de cas de violences conjugales a été multiplié par la crise sanitaire et les confinements successifs. Depuis janvier, 112 femmes ont été tuées en Italie, selon le ministère de l’intérieur, dont plus de la moitié par leur mari ou ex-conjoint. Le pape, qui a célébré vendredi ses 85 ans, a plusieurs fois pris position contre les violences faites aux femmes, qu’il avait comparées en 2020 à une «profanation».

 

Enfin, Loup Besmond de Senneville, nous montre dans la-Croix.com (https://www.la-croix.com/Religion/Polemique-Noel-presidente-Commission-europeenne-ecrit-pape-Francois-2021-12-20-1201191117) que dans une courte lettre envoyée destinée à éteindre un incendie après les critiques du pape sur un document de la Commission européenne recommandant de ne pas souhaiter «Joyeux Noël», quelques jours après son retour de Grèce, le 6 décembre, Ursula von der Leyen assure au pape François que l’Union européenne s’inspire de «l’héritage culturel, religieux et humaniste de l’Europe».   

 

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Publié le 20 Décembre 2021

Comme le montre Jesús Bastante sur religiondigital.org ce lundi 20 décembre 2021 que les évêques  ont systématiquement refusé d'enquêter sur les abus de mineurs commis dans l'Église espagnole, et lorsqu'une institution extérieure, en l'occurrence El País, le fait, et oblige le pape lui-même à ordonner une enquête, ils la critiquent puisque dans une note envoyée par WhatsApp à certains médias, la Conférence épiscopale même si elle admet que «toutes les initiatives des institutions et des médias qui contribuent à mettre fin au fléau des abus sexuels commis contre des mineurs ou des personnes vulnérables dans l'Église ou dans la société sont en principe sur une bonne collaboration», et elle demandé au journal "une plus grande rigueur" dans ses "accusations", dont le contenu, "de nature très disparate, rend difficile de tirer des conclusions utilisables pour une éventuelle enquête". Les évêques plaident pour ne pas rendre publiques leurs propres données, s'ils en disposent.

 

«Il est nécessaire que les mêmes informations soient également délivrées aux offices de protection des mineurs et de prévention des abus qui se trouvent dans les diocèses et les congrégations religieuses afin de mener l'enquête appropriée sur la base des informations reçues», ajoute la note, ce qui évite de se demander pourquoi les victimes préfèrent contacter les médias avant avec les institutions ecclésiastiques, qui depuis des années ont donné le silence pour réponse. «L'Église insiste sur l'importance de dénoncer les abus et encourage toutes les victimes à présenter leurs plaintes dans les institutions judiciaires, canoniques ou sociales qui conviennent le mieux à leur volonté», conclut la note.

 

religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-confirma-instancias-competentes-Pais_0_2406659320.html) nous montre aussi que les justifications de Conférence épiscopale espagnole ne semblent pas atteindre le Vatican a envoyé aux "autorités compétentes" un rapport sur les abus sexuels commis par l'Église en Espagne pour procéder selon les "normes canoniques en vigueur", a rapporté aujourd'hui le porte-parole du Saint-Siège, Matteo Bruni. "Le Saint-Père a toujours insisté sur son attention et sa proximité avec les victimes d'abus, avec des mots, des prières et de nombreux gestes", a déclaré le chef du bureau de presse du Vatican dans un message adressé aux médias. Le Vatican n'a pas précisé à quelles "instances" il a envoyé le document documentant les abus.

 

Enfin, l'évêque de Zamora, Fernando Varela, assure que son diocèse s'est déjà engagé à commander une enquête systématique sur tous les dossiers liés à d'éventuels abus de mineurs ou d'adultes vulnérables au sein de l'église de Zamora. Ainsi, Varela serait le seul évêque à s'engager ouvertement à ouvrir une enquête de ce type en Espagne. Certaines déclarations qu'il a faites dans Religión Digital conformément à l'ordre donné par le pape François à l'Église d'Espagne d'enquêter sur les centaines d'abus d'enfants et d'adultes vulnérables tout au long de son histoire. Il parie sur la prévention de ces cas, comme l'envoi trois ouvriers laïcs du diocèse et un prêtre, qui seront formés à l'Université pontificale de Comillas dans le cadre du cours organisé avec l'Université Grégorienne dans le monde entier. De plus, Varela assure qu'il travaille sur des plans de prévention tant à Caritas, qu'au Séminaire de San Atilano ou à la catéchèse (https://www.elespanol.com/castilla-y-leon/region/zamora/20211220/obispo-zamora-compromete-investigar-posibles-cometidos-iglesia/636186514_0.html).  

 

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Publié le 19 Décembre 2021

religiondigital.org nous montre ce dimanche 19 décembre 2021 que Le 2 décembre, le correspondant d'El País à Rome, Daniel Verdú, a confié au pape François une enquête journalistique, sous forme de dossier, de 385 pages, lors du vol qui a conduit Bergoglio à Chypre, et qui recueille 251 nouveaux cas d'enfants abus dans l'Église espagnole. La semaine dernière, Bergoglio a passé le relais à la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui centralisera l'enquête sur ces cas inédits. Par la suite, le rapport a été remis au président de la Conférence épiscopale, Juan José Omella, qui l'a transféré au tribunal ecclésiastique de Barcelone.

 

Le rapport reprend une bonne partie de l'enquête initiée par le journal en octobre 2018, et comprend 251 nouveaux cas de clergé, religieux et laïcs de 1943 à 2018 (dernier cas signalé), et qui dépasse le nombre officiel de cas reconnu par la Conférence épiscopale, fournissant des données de la Doctrine de la Foi : seulement 220 au cours des deux dernières décennies. Il s'agit de nouveaux cas, qui pourraient porter le nombre de victimes à 1237, bien que le journal lui-même suppose que, seulement avec les témoignages recueillis, ils s'élèveraient à des milliers.

 

Une fois le dossier El País connu, le pape François et Omella ont eu une conversation, précise le journal madrilène. "Le Vatican, comme il le fait habituellement lorsque les plaintes sont si nombreuses et n'appartiennent pas à un seul ordre, diocèse ou agresseur spécifique, supervisera à travers la Congrégation pour la Doctrine de la Foi l'ensemble du processus mené par le CEE ", El País explique, ajoutant que "Rome attendra des résultats qui, selon son propre code, devraient arriver dans trois mois au maximum".

Les nouveaux cas concernent 31 diocèses et 31 congrégations religieuses, qui représentent l'essentiel des plaintes, 77%, et dont la plupart ont déjà ouvert une enquête. La plupart des nouveaux cas remis au pape datent des années 1960, 1970 et 1980, bien que l'enquête s'étende sur 80 ans, de 1940 à nos jours. Dans le rapport remis aux autorités ecclésiastiques, les données personnelles des victimes ou des références permettant de les identifier n'apparaissent pas, pour garantir leur anonymat, bien qu'El País «se soit mis à la disposition du Vatican pour faciliter le contact avec les victimes et qu'elles peuvent fournir une déclaration, si vous le souhaitez.»

 

L'Église espagnole est, avec l'Italienne, la seule sur le Vieux Continent à avoir systématiquement refusé d'ouvrir une enquête historique sur les abus de mineurs en son sein. Seul l'évêque de Zamora, Fernando Valera, a promis, comme le révèle une interview à Religión Digital, d'ouvrir les archives et de mener une enquête systématique sur d'éventuels abus dans son diocèse. Lors de la dernière Plénière, qui s'est tenue à la mi-novembre, plusieurs évêques ont tenté, sans succès, d'ouvrir une enquête interne pour découvrir la véritable profondeur du drame de la pédophilie dans l'histoire récente de l'Église espagnole. La majorité épiscopale, à cette époque, préférait continuer à détourner le regard et traiter les cas un à un et au fur et à mesure qu'ils se présentaient. La Conférence épiscopale se poursuivra sans enquêter sur les abus historiques dans l'Église espagnole, comme le font le reste des épiscopats européens, mais se proclame "la première au monde" en matière de réglementation anti-abus.

 

Finalement, les évêques espagnols n’ont plus le choix puisque le quotidien El País a obtenu du Vatican qu’une enquête soit ouverte sur 251 nouveaux cas présumés d’abus sexuels sur mineurs dans l’Église. Une excellente nouvelle pour les victimes d’abus en Espagne qui sont enfin entendues.

 

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Publié le 18 Décembre 2021

"Il est triste de voir comment le lien le plus profond d'unité [l'Eucharistie] devient un motif de division : c'est la tâche des évêques, cum Petro et sub Petro, de sauvegarder la communion, condition nécessaire pour pouvoir participer à la Table eucharistique." La Congrégation pour le Culte Divin vient de publier les réponses aux «Dubia» soulevées par les «nostalgiques» de la messe préconciliaire, qui ont fait de la publication de «Traditionis Custodes» un cheval de bataille pour attaquer à nouveau le pape comme le montre Jesús Bastante sur religiondigital.org ce samedi 18 décembre 2021.

 

«En tant que Pasteurs, nous ne devons pas nous prêter à des polémiques stériles, capables seulement de créer la division, dans laquelle l'acte rituel est souvent exploité par des visions idéologiques», dit la Congrégation pour le Culte Divin dans ses réponses, qui ont été publiés après avoir passé le filtre du pape François lui-même. Les «éclaircissements pour sa juste application» visent «à sauvegarder le don de la communion ecclésiale en marchant ensemble, avec conviction d'esprit et de cœur, dans la ligne indiquée par le Saint-Père».

 

Que fait le Vatican maintenant ? Rappelons, en particulier, qu'il n'est pas possible de célébrer les sacrements avec l'ancien missel, et que les prêtres qui en ont la permission, ne l'ont que pour un seul endroit. Ils ne pourront pas non plus se substituer à un autre prêtre. De même, Rome souligne qu'une telle autorisation n'est donnée que «dans les paroisses personnelles érigées canoniquement». Qui plus est : l'évêque, pour accorder de nouveaux permis, doit en demander l'autorisation à Rome.

 

De même, il affirme qu'«il n'est pas approprié» que ces messes «soient inscrites à l'horaire des messes habituelles»  car «c'est une concession pour pourvoir à leur bien (en vue de l'usage commun de la seule lex orandi du Rite Romain) et non une occasion de promouvoir le rite précédent.» En effet, les prêtres qui nient la «légitimité de la concélébration» ne pourront pas non plus officier sous le rite d'exception. Ni "ne peut être autorisée aucune publication de Lectionnaires dans la langue vernaculaire qui reproduisent le cycle de lectures du rite précédent."

 

En concluant son introduction aux clarifications liturgiques récemment publiées, la Congrégation pour le Culte Divin déclare que "Nous sommes tous appelés à redécouvrir la valeur de la réforme liturgique en préservant la vérité et la beauté du Rite qu'elle nous a donné", et "Pour que cela se produise, nous sommes conscients qu'une formation liturgique renouvelée et continue est nécessaire tant pour les prêtres que pour les fidèles laïcs" (https://www.ncronline.org/news/vatican/pope-francis-approves-further-clarifications-latin-mass-restrictions-ensure-adherence).

 

Ainsi, le Vatican apporte des précisions importantes quant à la célébration de la messe préconciliaire. Et confirme ainsi la limitation du rite tridentin, qui est considéré comme ce qu’il a toujours été, un ‘rite extraordinaire’ (qui n’est pas courant, ou exceptionnel), contrairement à ce qu’en pensait ses zélateurs.

 

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Publié le 17 Décembre 2021

"Vous nous avez sauvés." Sans aucun doute, entendre ces deux mots était le plus beau cadeau que le pape François ait pu souhaiter pour son 85e anniversaire comme le Hernán Reyes Alcaide, correspondant du Vatican, dans religiondigital.org ce vendredi 17 décembre 2021. Devant lui, dix réfugiés d'Afrique et d'Asie sont récemment arrivés à Rome en provenance de Chypre dans le cadre du programme souhaité par le pontife et financé par le Saint-Siège pour reloger 50 immigrés et attirer l'attention des grands d'Europe.

 

Ce matin, loin des célébrations grandiloquentes, le pape François a décidé de passer son anniversaire avec le groupe de personnes arrivant du  Congo-Brazzaville, de la République démocratique du Congo, du Cameroun, de la Somalie et de la Syrie. "Vous nous avez sauvés !" lui a dit l'un d'eux avec enthousiasme, avant que le groupe ne lui remette un tableau d'un réfugié afghan, représentant la tentative de traversée de la Méditerranée par certains migrants. Le pape François a posé des questions sur une fille qu'il a rencontrée dans le camp de Mavrouni, à Lesbos, qui viendra en Italie dans les prochains jours avec sa famille pour être soignée, et après une photo ensemble, il a salué le groupe et a demandé à tout le monde de prier pour lui. L'initiative promue par le pontife lui-même prévoit que jusqu'à 50 personnes de pays comme la Syrie et le Cameroun peuvent arriver en Italie en toute sécurité pour commencer une nouvelle vie.

 

Avant la rencontre avec les réfugiés, le pape a participé tôt ce vendredi à une prière à l'occasion de l'approche de Noël connue dans la tradition catholique sous le nom de "Prêche de l'Avent", animée par le prédicateur capucin Raniero Cantalamessa. Le jour de son 85e anniversaire, le pape a également reçu les lettres de créance des ambassadeurs de Moldavie, du Kirghizistan, de Namibie, du Lesotho, du Luxembourg, du Tchad et de Guinée Bissau dans la salle Clémentine du Vatican, où le concept fort que le pape François a réitéré dans un discours est que la pandémie fait ressortir «le meilleur de l'humanité» en termes individuels mais qui, au niveau institutionnel et intergouvernemental, demande à être abordée «de manière solidaire et non isolée» avec le principal outil dont ils disposent pour mener à bien cette tâche qui est le dialogue (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-embajadores-pandemia-abordada-solidaria_0_2406059381.html), tout en soulignant la nécessité d’une intensification des efforts de la communauté internationale pour que tous aient un accès rapide aux vaccins contre le covid-19 (https://www.cath.ch/newsf/le-pape-souhaite-voir-intensifier-la-vaccination-contre-le-covid-19/).  

 

Avec le geste de célébrer avec les réfugiés, Jorge Bergoglio cherche à attirer l'attention des pays européens, étant donné le refus de certains États du nord du continent d'accepter les personnes qui arrivent dans des pays comme la Grèce, Chypre et l'Italie. L'opération pour l'arrivée de ces 50 personnes de Chypre, financée par le Vatican à l'initiative du pape, a l'organisation logistique de la communauté catholique de Sant'Egidio, un groupe proche du Saint-Siège qui gère déjà les «couloirs humanitaires» du Liban et d'Erythrée pour l'arrivée des migrants. À l'heure actuelle, le plus vieux pape de l'histoire est Vincenzo Gioacchino Raffaele Luigi Pecci, élu en 1878 sous le nom de Léon XIII, qui a exercé ses fonctions jusqu'à sa mort, à 93 ans et 140 jours.

 

Enfin ce vendredi, le cardinal de Boston Sean O'Malley a défendu le pape François contre les critiques du réseau américain de télévision Eternal Word, connu sous le nom d'EWTN, affirmant que les attaques de l'empire médiatique catholique contre le pape François ne sont pas représentatives de la façon dont la plupart des catholiques voient le pape. O'Malley, qui était juste à Rome pour participer aux réunions du Conseil des cardinaux du pape, a déclaré que le pape François, qui a eu 85 ans le 17 décembre, est "fort et énergique" et a rejeté les informations selon lesquelles le pape serait en mauvaise santé.  "Je vois que le Saint-Père est en bonne santé et avec beaucoup de courage, et beaucoup de désir de continuer son ministère", a-t-il déclaré. Alors que le cardinal de Boston, lui-même âgé de 77 ans, a déclaré qu'il espérait que le pape continuerait à faire avancer l'agenda papal, il a reconnu qu'il y a "des gens qui aimeraient voir un nouveau pontificat" et que la conférence des évêques américains est "polarisé".  O'Malley a ajouté qu'"il est difficile de mettre un pourcentage des opposants" et a également noté qu'il existe "de jeunes membres du clergé conservateur" qui ont des opinions déformées sur le pape François en raison de l'influence des médias sociaux (https://www.ncronline.org/news/people/bostons-cardinal-omalley-defends-francis-against-attacks-ewtn-critics).

 

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Publié le 16 Décembre 2021

LePoint.fr nous montre dans son article du mercredi 15 décembre 2021 que  dans un entretien accordé au «Parisien», l’ancien archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit a annoncé porter plainte contre «Paris Match».

 

C’est la première fois que Mgr Michel Aupetit revient sur les rumeurs de liaison dont il fait l’objet. Dans un entretien accordé au Parisien, l’ancien archevêque de Paris, dont la démission a été acceptée le 2 décembre par le pape, est revenu pour la première fois sur sa relation avec la théologienne belge, également professeure au collège des Bernardins, Laetitia Calmeyn.

 

Mgr Aupetit avait été photographié en sa présence par Paris Match. Sur les photos, on peut voir le prélat se promener dans la forêt de Meudon, accompagné de Laetitia Calmeyn, vierge consacrée. «Cela n’a rien à voir avec une relation d’amour ou une relation sexuelle. C’est une amitié», a justifié Mgr Michel Aupetit à nos confrères du Parisien. «Je trouve ignoble qu’on la salisse», regrette-t-il. Celui qui est redevenu un simple clerc a annoncé qu’il portait plainte contre Paris Match. «Je ne peux pas accepter que mon silence soit interprété comme un aveu de culpabilité», a-t-il affirmé à nos confrères. Laetitia Calmeyn a elle aussi annoncé qu’elle porterait plainte contre Paris Match après la publication de ces photos (https://www.liberation.fr/societe/religions/apres-sa-demission-lex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-se-dit-victime-dune-cabale-20211214_E7ZHYJMWWJALJAILAAWFJGY5PU/).

 

L’affaire Aupetit a débuté lorsque Le Point a dévoilé, le 22 novembre dernier, l’existence d’un e-mail équivoque de 2012 entre Mgr Aupetit et une femme. La teneur du courrier témoignerait, selon des sources concordantes, d’une relation intime avec une femme. «Il ne s’agissait pas de Laetitia Calmeyn, je ne la connaissais pas encore», a assuré l’ancien archevêque de Paris. «Il n’y a pas eu de liaison. Une fois, cette personne a eu mal au dos. Je lui ai fait un massage pour la soulager», a justifié le prélat, rappelant qu’il est médecin.

 

Michel Aupetit a le sentiment d’être victime d’une cabale, a-t-il indiqué au Parisien. «On m’a désigné des gens, des réseaux qui m’en voulaient et qui ont agi. Mais je n’ai aucune preuve», a-t-il expliqué. Désormais, le clerc n’a pas d’idée précise de ce qu’il va faire. Mais il va «continuer à servir le Christ et mes frères», a-t-il assuré.

 

Plus largement, Mgr Aupetit a été invité à réagir à sa démission, acceptée le 2 décembre par le pape et justifiée de manière plutôt bancale. «Quand la rumeur grandit, grandit, elle détruit la réputation d’une personne qui ne pourra plus gouverner», avait développé le chef de l’Église dans l’avion qui le ramenait de Grèce. «Si l’on démissionne quelqu’un à cause de rumeurs, où va-t-on ?» s’insurgeait un théologien à Paris dans Libération. «S’il me l’avait demandé, j’aurais traversé la tempête. J’en étais capable, explique l’ex-archevêque. J’imagine qu’il a jugé que la situation pouvait fragiliser le diocèse» (https://www.liberation.fr/societe/religions/apres-sa-demission-lex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-se-dit-victime-dune-cabale-20211214_E7ZHYJMWWJALJAILAAWFJGY5PU/).

 

Et le mardi 14 décembre RTL.fr (https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/creteil-un-eveque-vend-sa-maison-pour-rembourser-les-victimes-de-pedophiles-7900105997) nous apprenait que pour financer les victimes de l'Église, l'évêque de Créteil a proposé de vendre sa maison. Un bien estimé à 800 000 euros. Le diocèse va chercher pour l'évêque un logement plus modeste et plus près de la cathédrale. 

 

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Publié le 15 Décembre 2021

Comme le montre cath.ch avec la-Croix.com  ce mercredi 15 décembre 2021 que les chiffres du rapport Sauvé sur les abus sexuels commis par le clergé en France ont été mis en cause dans certains milieux, plus particulièrement par huit membres de l’Académie catholique de France, une institution réunissant des intellectuels catholiques, ont récemment signé une critique du rapport Sauvé. Le document, adressé au Vatican, a provoqué la démission, le 25 novembre 2021, de nombreux membres de l’Académie. Dans une tribune du journal Le Monde du 14 décembre 2021, deux sociologues ayant participé aux travaux défendent leur méthodologie.

 

Des critiques ont émergé depuis la publication du rapport, le 5 octobre dernier, en particulier dans les milieux traditionalistes. Elles se sont focalisées sur l’écart, jugé invraisemblable, entre les dénombrements statistiques commandés par la Ciase à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et à l’École pratique des hautes études (EPHE). Alors que l’Inserm a donné le chiffre de 216 000 cas d’abus sexuels commis par des prêtres en France, l’EPHE n’en a en effet évalué que 28 000.

 

Dans la tribune du Monde, les responsables des deux enquêtes – Nathalie Bajos, sociologue-démographe et directrice de recherche à l’Inserm et Philippe Portier, directeur d’études à l’EPHE – s’efforcent de «montrer toutes les limites de cette critique». Les deux enquêtes produisent ainsi, selon les spécialistes, «des résultats quantitatifs qui ne sont pas contradictoires», car n’étant «pas du tout de même nature». Face à l’absence de données sociologiques sur les personnes abusées dans l’Église, l’équipe de l’Inserm a conduit une enquête en population générale auprès d’un échantillon de 28 000 personnes. Les chiffres ont ensuite été extrapolés à l’ensemble de la population française, comme cela se fait pour les sondages.

 

Quant à l’EPHE, elle a mené une analyse des archives à partir de plusieurs fonds explorés sur sept décennies (1950-2020). L’étude a été réalisée à partir d’un échantillon de 32 diocèses et de 15 ordres et congrégations, sélectionnés sur le fondement des réponses à un questionnaire adressé en juin 2019 à l’ensemble des évêques et supérieurs majeurs. Finalement, 1800 abuseurs ont été dénombrés «nominativement», auxquels s’ajoutent 1400 autres dont l’identité n’a pas pu être établie. C’est à partir des dossiers des abuseurs, des témoignages des victimes et des enquêtes judiciaires que l’estimation du nombre de victimes a été réalisée, sur la base de ces seuls agresseurs recensés, expliquent les experts.

 

L’enquête de l’Inserm porte donc sur une criminalité «déclarée», et celle de l’EPHE sur une criminalité «enregistrée». Pour les sociologues, il n’est donc pas étonnant que les chiffres diffèrent entre une «enquête anonyme» réalisée «dans un contexte social plus favorable à la déclaration des violences», par rapport à une étude sur des «données conservées» portant sur une époque où «les victimes informaient peu l’Église, qui d’ailleurs ne prenait guère en compte leur parole».

 

Nathalie Bajos et Philippe Portier soutiennent aussi l’une des conclusions controversées du rapport Sauvé, selon laquelle, les abus avaient dans plusieurs cas un aspect «systémique». Pour eux, les enquêtes «se rejoignent pour relever le caractère structurel des violences sexuelles dans l’Église, en montrant qu’elles surviennent sous l’effet de processus sociaux qui interagissent pour en faciliter la production».

 

Nathalie Bajos et Philippe Portier sont revenus sur plusieurs critiques émises fin novembre contre le rapport de la commission Sauvé  en montrant les limites de cette critique, en revenant sur les méthodologies de ces deux recherches, sociologique et sociohistorique, qu’elle a dirigée.

 

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Publié le 14 Décembre 2021

rfi.fr avec son correspondant à Rome, Éric Sénanque, nous monte ce mardi 14 décembre 2021 que lundi 13 décembre, les responsables de l’Église de France ont été reçus au Vatican et ont remis le rapport de la Commission indépendante sur les violences sexuelles dans l'Église (Ciase) au souverain pontife. Une rencontre qui a permis de lever plusieurs ambiguïtés alors que le rapport Sauvé a été remis en question par certaines voix dans le monde catholique.

 

Pendant plus d’une heure, les responsables de l’Église de France ont pu s’entretenir avec le pape, lui remettant en mains propres le rapport de la commission Sauvé. Il s’agissait pour eux d’expliquer le travail réalisé par la Ciase et leurs mesures prises à Lourdes un mois plus tard. Mais cette rencontre a aussi permis de lever des doutes alors que le pape François avait annulé une rencontre avec les membres de la commission prévue le 9 décembre.

 

Le pape qui, dans l’avion qui le ramenait de Grèce, avait aussi semé le trouble en reprenant les critiques qui ont pu être faites sur le rapport de la Ciase fin novembre, des membres de l'Académie catholique avaient dénoncé la "méthodologie défaillante". Selon cette instance non-officielle qui rassemble des intellectuels catholiques, il y a aussi des "carences sérieuses" et des recommandations "discutables" dans le rapport. Cependant, une des membres de la Ciase, Nathalie Bajos, a rencontré jeudi à Rome l'universitaire Hans Zollner, expert conseillant le pape François sur la protection des mineurs. L'occasion, notamment, "de lui exposer en détail notre méthodologie et principaux résultats", a-t-elle dit à l'AFP (https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/pedophilie-dans-l-eglise-le-pape-francois-recoit-la-conference-des-eveques-de-france_4878751.html).

 

Sur ce point, les évêques ont été rassurés, selon Mgr Éric de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques : «le Pape a souligné la dignité de notre attitude et de notre manière de prendre en compte le rapport de la CIASE, et il nous a encouragés à continuer à le faire de manière synodale» (https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-12/eveques-de-france-rencontrent-pape-francois-assemblee-ciase.html), et «Le Pape nous a écoutés avec beaucoup d’attention, et puis a commenté avec beaucoup d’encouragement et de confiance, pour que nous continuions ce chemin que nous avons commencé. Et maintenant, nous pouvons affirmer, si quelqu’un en doute, le soutien du Pape. Je dis "si quelqu’un en doute" parce que, personnellement, je n’en ai jamais vraiment douté.»

 

Le souverain pontife s’est également dit disposé à recevoir prochainement les membres de la commission Sauvé à une date restant à déterminer, et s’est montré intéressé par certains éléments que les évêques ont pu lui expliquer directement, notamment des données historiques sur la façon dont l’Église de France prenait autrefois en charge les «prêtres à problème». Lors de cette visite à Rome, les évêques français ont également rencontré deux cardinaux importants, Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et João Braz de Aviz qui supervise les instituts religieux dans le monde avec qui ils ont abordés des dimensions plus précises et plus actuelles sur le traitement des abus sur mineurs ont par ailleurs été abordées (https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-12/eveques-de-france-rencontrent-pape-francois-assemblee-ciase.html).

 

Enfin, concernant la récente démission de Mgr Michel Aupetit, désormais archevêque émérite de Paris, «le Pape nous a confié sa tristesse d’avoir dû prendre cette décision», en estimant que «le climat qui a été créé ne lui permettait plus de gouverner». Le pape François a dit «son estime pour la réaction pastorale de Mgr Aupetit» et il a ironisé sur «les belles âmes qui poussent des cris, sans accepter que les évêques puissent être des pécheurs», une attitude qui contraste avec celle du «peuple de Dieu qui prie, qui souffre», a expliqué Mgr de Moulins-Beaufort (https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-12/eveques-de-france-rencontrent-pape-francois-assemblee-ciase.html).

 

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Publié le 13 Décembre 2021

Philippe Clanché dans lavie.fr nous montre que pour sa messe d’aurevoir vendredi 10 décembre à Saint-Sulpice, les catholiques parisiens, partagés entre colère et espérance, demeurent perturbés par la disgrâce de leur archevêque, Michel Aupetit.

 

Dès la procession d’entrée, au sein de laquelle Michel Aupetit sourit, crosse à la main, derrière une douzaine de confrères évêques, une salve d’applaudissements retentit. La chorale doit s’arrêter un temps. «Il aime ce diocèse, déclare au micro Georges Pontier, administrateur apostolique de l'archidiocèse. Nous sommes là pour le remercier et prier pour le diocèse et pour lui. Nous entendons son invitation à ne pas regarder l’archevêque, mais le Christ.» «Tu découvres tous ces gens magnifiques», lui répond Michel Aupetit qui, se tournant vers l'assemblée poursuit : «Je suis très ému de vous voir, frères évêques, prêtres, séminaristes et fidèles qui me montrez votre affection. Le Christ nous apprend à nous aimer les uns des autres. La tâche unique d’un évêque c’est l’unité. Au-delà de nos différences, l’important est d’être unis par le Christ. Restez unis, frères et sœurs, pour le Seigneur.» Un message qui résonne alors dans les rangs des fidèles, où tristesse et colère dominent. Non sans panache, Michel Aupetit a choisi d’articuler son homélie autour du risque de l’amour. «L’amour rend libre, et fait prendre des risques. Jésus a pris le risque de parler à une femme seule, la Samaritaine. Pourquoi ? Pour la sauver» Et plus explicite encore, il lance : «Une journaliste a écrit "Mgr Aupetit perdu par amour". C’est vrai, mais par amour pour le Christ», a-t-il affirmé déclenchant une nouvelle salve d’applaudissements. En invitant l’assistance, pour conclure son homélie, à Aller jusqu’à aimer ses ennemis. Car devant les injustices, il n’y a pas d’autre remèdes », Michel Aupetit a tenté d’apporter une réponse apaisante. 

 

Dans les travées, tandis que les uns ne portent aucun jugement sur ce qui arrive, et d’autres refusent de répondre, certains cherchent des coupables pensant à de possibles dénonciations allant jusqu’à reprendre la parole pour critiquer le pape. Et maintenant, comment se remettre ? Certains ne sont pas prêts à un autre archevêque, d’autres attendent attends un serviteur du Christ, humble, ou encore quelqu’un qui sache reconnaître les différents courants catholiques. D’ici-là, le diocèse doit poursuivre son chemin, et des fidèles espère le rassemblement et essayent de continuer et d’avoir l’esprit positif. «Pas certain de pouvoir répondre aux centaines de lettres de soutien et d’affection reçues», Michel Aupetit a conclu la célébration en remerciant à nouveau l’assistance. Il a également évoqué «les personnes vulnérables, handicapés, les pauvres. J’espère que c’est avec eux que je continuerai ma mission, car je ne sais pas faire autre chose». Ces ultimes applaudissements ont sans doute un peu rasséréné les fidèles.

 

Cependant, comme le montre leparisien.fr (https://www.leparisien.fr/societe/succession-de-mgr-aupetit-des-catholiques-demandent-a-etre-associes-au-choix-du-futur-archeveque-de-paris-10-12-2021-J6H6FASACFGFBC4WVXI4BAQHUE.php) l’association des «Baptisés du Grand Paris» a annoncé vendredi avoir envoyé un courrier en ce sens au nonce apostolique (ambassadeur du Vatican) en France. Ils veulent en finir avec un système qu’ils qualifient d’«opaque» et d’«archaïque». Des catholiques réformateurs réunis en association demandent que les fidèles du diocèse de Paris soient associés à la désignation de l’archevêque qui succédera dans la capitale à Michel Aupetit, démissionnaire. La procédure actuelle, très confidentielle, veut que le nonce, après enquêtes, propose trois noms au pape, qui en retient un. Une procédure qui peut prendre plusieurs mois. «L’attribution autoritaire - et lointaine- d’une charge épiscopale ne garantit nullement une bonne gouvernance», ajoute dans ce courrier transmis à la presse l’association, qui demande la «fin» du système actuel, «devant [son] opacité et [son] archaïsme». «C’est la crédibilité même de l’Église et de ses dirigeants qui est en jeu», insiste-t-elle. L’association prône que les prêtres du diocèse soient eux aussi «écoutés».

 

Enfin, comme le montre figaro.fr (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/aupetit-paris-match-il-y-aura-plainte-annonce-laetitia-calmeyn-20211213) dans un entretien à La Croix le dimanche 12 décembre, la théologienne et vierge consacrée Laetitia Calmeyn visée par un article de Paris Match insinuant une liaison avec l'ex-archevêque de Paris Mgr Aupetit, annonce qu'une plainte sera déposée, pour «atteinte à la vie privée», «diffamation» ou «calomnie». «Si ç'avait été un homme, un prêtre, au côté de Mgr Aupetit, y aurait-il eu le même traitement médiatique ? Les femmes dans l'Église doivent-elles être réduites à des objets de soupçon, de fantasme, à l'expression de jalousies ou à la servilité ?», déplore la vierge consacrée dans La Croix. Elle poursuit : «Est-ce que tout cela veut dire que, dans l'Église et aux yeux du monde, une relation entre un homme et une femme vécue dans l'amitié est inenvisageable ?». D'autres, sans prêter crédibilité aux insinuations de Paris Match, ont reproché alors à l'archevêque et à sa conseillère une forme d'imprudence à organiser cette rencontre, peu de temps après la démission de Mgr Aupetit - à la suite d'une enquête du Point faisant état d'un mail compromettant échangé avec une autre femme, en 2012. L'existence de Laëtitia Calmeyn comme amie et conseillère «officieuse» de Mgr Aupetit n'était un secret pour personne dans le milieu catholique parisien. Mais cette confiance que lui accordait l'archevêque de Paris suscitait un certain nombre de critiques, voire de jalousies. Cette méfiance à son encontre, observe-t-elle, pose question sur le regard posé sur les femmes dans l'Église.

 

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Publié le 12 Décembre 2021

José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org que ce dimanche 12 décembre 2021 est spécial sur la Place Saint-Pierre, avec trois événements successifs. D'abord du rosaire en l’honneur de Notre-Dame de Guadalupe, qui a souillé la froide enceinte vaticane de ferveur mariale. Ensuite, la provision pour la bénédiction de l'Enfant Dieu (bambinelli) et, enfin, la catéchèse du pape depuis la chaise près de la fenêtre. Dans celui-ci, le pape François a tenté de répondre à la question que les baptisés posent à Jean : «Que devons-nous faire ?»

 

Pour répondre à la question, le pape nous a invités à y réfléchir, car «nous sommes occupés par tant de préparations, de dons et de choses qui arrivent, mais demandons-nous ce que nous devons faire pour Jésus et pour les autres ». En d'autres termes, il s'agit de : "découvrez qui vous êtes et travaillez pour réaliser le rêve qu'est votre vie !". Un rêve ancré dans le concret du quotidien. Et le Pape donne quelques exemples : «Je peux appeler celui qui est seul, visiter ce vieil homme ou ce malade, faire quelque chose pour servir les pauvres, les nécessiteux».

 

Dans les salutations après l'Angélus, le pape rappelle les "tensions" qui existent en Ukraine et demande la paix pour elle, à travers un dialogue international sérieux. Parce que "Les armes ne sont pas le chemin. Que ce Noël apporte la paix en Ukraine." Cette déclaration survient alors que les tensions ont repris depuis plus d’un mois dans la région. La Russie aurait déployé des dizaines de milliers de soldats à sa frontière avec l’Ukraine, faisant craindre une invasion imminente. Depuis 2014, le conflit entre séparatistes pro-russes et l’armée ukrainienne a fait plus de 13 000 morts (https://www.cath.ch/newsf/le-pape-invite-a-un-acte-concret-meme-petit-pour-preparer-noel/). Et les États-Unis ont renouvelé ce samedi, lors d’une réunion du G7 au Royaume-Uni, leur appel à la Russie en vue d’une «désescalade» des tensions avec l’Ukraine, assurant que les grandes puissances occidentales étaient prêtes à imposer à Moscou des sanctions «massives» en cas d’attaque (https://www.20minutes.fr/monde/3195459-20211212-conflit-ukraine-etats-unis-assurent-g7-pret-infliger-sanctions-massives-russie?xtor=RSS-176).

 

De plus, il rappelle la célébration de Notre-Dame de Guadalupe, proclame à deux reprises : Vive la Vierge de Guadalupe ! et demande sa protection pour le monde entier, en particulier "pour tant de pays américains, dont la situation est très triste". Enfin, il félicite Caritas Internationalis à l'occasion de son 70e anniversaire et lui demande de continuer à être la «main aimante de l'Église pour les pauvres et les vulnérables» et, pour y parvenir, il exhorte l'organisation à perdre du poids et à ce que «tout l'argent aille aux pauvres». Le pontife a aussi appuyé une nouvelle initiative du réseau catholique dédiée à l’environnement (https://www.cath.ch/newsf/le-pape-invite-a-un-acte-concret-meme-petit-pour-preparer-noel/).

 

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