Publié le 11 Décembre 2021

NCRonline.org nous montre dans son article du mercredi 8 décembre 2021 que dans deux lettres adressées à New Ways Ministry cette année, le pape François a félicité l'organisation pour son rayonnement auprès de la communauté LGBTQ et a qualifié l'une de ses cofondatrices, Sœur Jeannine Gramick, de "femme vaillante" et qu’il avait beaucoup souffert pour elle.

 

Écrites en espagnol sur la papeterie officielle du Vatican, les lettres du pape François mentionnent que le pape est conscient que "l'histoire de New Ways Ministry n'a pas été facile", mais qu'aimer son prochain est toujours le deuxième commandement, lié "nécessairement" au premier commandement qui est d’aimer Dieu. "Merci pour votre travail de voisinage", a écrit le pape François dans une lettre du 17 juin adressée à Francis DeBernardo, directeur exécutif de New Ways Ministry, basé à Mount Rainier, au Maryland. "Malgré ce que certains dirigeants d'église pourraient dire ou penser de nous, il semble que le pape François soit heureux que nous tendons la main et aidons à amener les personnes LGBTQ dans l'Église, et aidons ceux qui sont ici à rester", a déclaré DeBernardo à NCR.

 

DeBernardo a déclaré qu'il avait décidé de divulguer publiquement la correspondance entre New Ways Ministry et le pape en réponse à la suppression par le Secrétariat général du Synode des évêques au Vatican d'une vidéo du webinaire New Ways Ministry d'un site Web de ressources pour le synode 2021-2023 sur la synodalité. Des informations parues dans des médias catholiques conservateurs ont indiqué que le secrétariat avait supprimé la vidéo le 7 décembre après avoir appris que la Conférence des évêques catholiques des États-Unis avait censuré New Ways Ministry en 2010 pour son soutien au mariage civil pour les couples de même sexe. Un porte-parole du secrétariat n'a pas répondu aux demandes de commentaires de NCR.

 

"Nous n'avions pas prévu de rendre la correspondance publique", a déclaré DeBernardo, "mais étant donné cette situation, il est important que les gens le sachent. Nous pensons que [François] veut que les personnes LGBTQ s'expriment, et nous pensons que ce serait utile pour lui et utile pour son message et son invitation à l'inclusion, que les gens sachent qu'il a correspondu avec nous." La correspondance du pape François avec New Ways Ministry, une organisation qui a souvent suscité la colère des autorités ecclésiastiques qui doutent de l'adhésion du groupe à la doctrine catholique sur l'homosexualité, est un autre exemple du pape François adoptant une posture plus conciliante que ses prédécesseurs plus conservateurs et les évêques catholique américains.

 

«La lettre chaleureuse du Saint-Père au ministère New Ways n'est pas seulement une autre étape dans son approche des personnes LGBTQ, mais le début d'une sorte de réhabilitation pour New Ways, et pour [la cofondatrice de New Ways] Sœur Jeannine [Gramick] ainsi, dans reconnaissance de leur ministère important dans notre Église», a déclaré le père jésuite James Martin, rédacteur en chef d'America Media, qui a appelé l'Église catholique à être plus accueillante envers les personnes LGBTQ dans son livre Building a Bridge.

 

Le pape ne semble pas sur la même longueur d’onde que les évêques américains et soutien l’ouverture envers les personnes LGBTQ, ce qui montre un changement d’époque à travers une papauté qui se veut pastorale et non autoritaire allant vers les autres se trouvant aux périphéries.

 

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Publié le 10 Décembre 2021

Abus spirituels, sexuels, de pouvoir ou de conscience: ce sont ces sombres réalités observées dans des communautés de femmes consacrées que le journaliste italien Salvatore Cernuzio a choisi de raconter comme le montre cath.ch le jeudi 9 décembre 2021. Dans «Le voile du silence. Abus, violence, frustrations dans la vie religieuse des femmes», publié le 23 novembre 2021, le vaticaniste donne la parole à onze femmes, originaires du monde entier et de diverses congrégations, ont été abusées pendant leur parcours de foi. Plusieurs d’entre elles ont choisi de renoncer à la vie en communauté.

 

Sa source d’inspiration a été la rencontre avec «une amie entrée dans un monastère cloîtré et qui ensuite en est sortie. Je l’ai retrouvée après tant d’années dans un état très différent, presque dramatique. Puis, il y a eu des articles. Les premières à avoir lancé l’alarme ont été Donne, Chiesa, Mondo [le mensuel féminin de l’Osservatore Romano]. Elles ont publié une interview du cardinal João Braz de Aviz [préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée], dans laquelle il parlait notamment de la maison voulue par le pape François pour aider les ex-religieuses. Plus tard, dans La Civiltà Cattolica [la revue des jésuites italiens], est parue l’enquête du Père Giovanni Cucci sur les abus de conscience et de pouvoir dans les communautés féminines. Là, je me suis demandé combien de femmes religieuses étaient maintenant dans la rue et avaient peut-être besoin de parler.»

 

Pour lui, «Le message que ce livre veut apporter, ce que disent ces femmes, est qu’il existe des abus, outre les abus sexuels, qui sont tout aussi néfastes pour la dignité humaine, comme les abus psychologiques, les abus de pouvoir ou de conscience. Chaque histoire du livre représente un des macro-problèmes qui affligent la vie consacrée: le harcèlement moral, le racisme, les violences sexuelles ou bien les maladies ignorées, non-traitées.» «Ces femmes étaient traitées comme des mineures, comme si elles avaient des capacités limitées, ou peut-être comme des rebelles, simplement parce qu’elles s’opposaient ou contestaient un ordre; parfois seulement parce qu’elles avaient suggéré l’idée d’étudier ou de consulter la constitution de leur ordre. L’idée qu’on soit toujours obligé d’obéir aveuglément peut être un premier pas vers l’abus de pouvoir.» Mais, «ces abus psychologiques, de pouvoir ou spirituels se sont déroulés dans des situations de vie normales. Une femme a raconté qu’elle avait eu un problème de santé objectif, une dépression. Mais l’attitude de ses consœurs était de dire que c’était peut-être de sa faute, qu’elle n’avait peut-être pas assez prié, qu’elle devait peut-être intensifier sa vie spirituelle ou son travail. Il s’agit d’une forme subtile d’abus visant à faire en sorte que la personne se sente encore plus coupable et victime. À qui demander de l’aide dans cette situation? Une femme m’a dit : «Il n’y avait pas de ciel pour moi»; j’imagine qu’elles ont toutes été dans cette situation.»

 

Et «Les racines de beaucoup des maux sont la fermeture et le cléricalisme: le cléricalisme parce qu’il est une dissimulation d’une grâce supérieure au dépens d’une fonction; et la fermeture, parce qu’elle empêche de s’engager dans un dialogue, interne et externe. Elizabeth, l’un des témoins du livre, raconte que de nombreux ordres ont gardé un rapport à l’autorité antérieur à Vatican II. L’Église a fait de grands progrès, mais certains ordres ou institutions ne se sont pas mis à jour. Ils en sont par exemple restés à une idée désuète selon laquelle la Mère tient entre ses mains la vie des sœurs et peut donc en disposer comme elle le souhaite. Le concept d’autorité doit être repensé et il faut peut-être insérer de nouvelles figures de tutelle et d’accompagnement qui peuvent être des personnes avec qui parler. Le problème, c’est que c’est souvent la même personne qui cumule tous les rôles: la mère fondatrice est aussi l’économe, la maîtresse des novices, etc.» Il faut dire que «Certains ordres sont restés comme des mondes à part. Il est vrai que l’Église a beaucoup de travail à faire sur le rôle des femmes, le pape lui-même l’a dit et a essayé d’agir, mais beaucoup d’ordres ou d’institutions religieuses n’ont pas bougé sur ce point. Ils continuent à s’en tenir à des règles et des traditions anachroniques. Je ne dirais pas que c’est un problème de l’Église mais de certains milieux. En fait, ces femmes ne dénoncent pas l’Église en tant qu’institution. Elles dénoncent cette situation, cette blessure, qu’elles ont vécues au sein de l’Église. Ces abus sont comme de petits cancers qui se sont glissés dans le corps de l’Église. Elles se sont senties isolées parce qu’elles ont vécu une intrusion dans leur relation avec Dieu, dans leur vocation.»

 

L’auteur montre que «Sœur Nathalie Becquart, dans la préface du livre parle, d’un antidote à ce mal : le style synodal. Ce chemin, initié par le pape, peut être une grande opportunité, comme une ardoise vierge qui, nous l’espérons, sera utilisée de la bonne manière. Chacun peut profiter de cette occasion pour faire entendre sa voix et, éventuellement, provoquer un changement. L’Église, comme le dit le pape François, doit écouter. La tragédie des abus sexuels nous a fait prendre conscience que souvent il a manqué l’écoute des victimes et des personnes qui ont souffert. La première étape consiste à accorder de la crédibilité à ce qui est dit, de tous côtés, sans rien prendre pour acquis.» Et «Ceux qui ont eu le courage de s’adresser à la Congrégation pour les instituts de vie consacrée ont reçu un soutien et, dans certains cas, des commissaires ont également été envoyés. Le dicastère fait ses propres enquêtes et visites apostoliques. Mais à mon avis, le problème se situe un peu avant. Les cas énumérés dans le livre sont des problèmes humains qui doivent d’abord être résolus en interne, dans les ordres et institutions eux-mêmes, avant de se tourner vers le Vatican.»

 

Salvatore Cernuzio fait sa savoir que «L’ex-sœur» est, «encore un phénomène assez peu connu, contrairement peut-être à «l’ex-prêtre». Ainsi, à part les cas individuels de personnes ou de communautés qui ont pris en charge certaines femmes, ou bien des organisations comme le projet des Missionnaires Scalabriniens [qui accueillent dans deux maisons à Rome des femmes en détresse], je n’ai pas entendu parler d’autres soutiens, du moins à Rome. Il y a beaucoup de soins et d’accompagnement dans le discernement quand il faut faire entrer les gens, mais il n’y a pas le même soin dans le cas où des religieuses partent. Le soutien varie également en fonction de la situation. Pour une jeune fille italienne qui quitte un monastère ou un couvent, c’est plus facile de rentrer chez elle, dans sa famille. Elle ne vit pas le même drame qu’une femme étrangère qui se trouve en Italie avec un permis religieux, et non un permis de séjour, et ne sait pas comment le transformer. Ensuite, beaucoup de femmes sont entrées très jeunes dans ces instituts, elles n’ont pas de compétences professionnelles, elles ne savent pas comment travailler.»

 

Enfin, il loue le travail des deux maisons tenues par les Missionnaires Scalabriniens à Rome, car ce qu’ils «font est précieux car il aide les femmes non seulement à guérir leurs blessures mais aussi à se réinsérer dans la société. Cependant, ce projet est vaste, il concerne toutes les femmes, laïques ou religieuses.» Mais il juge que ce n’est pas assez et pense que «Peut-être aurions-nous besoin d’un service plus spécifique apporté à ces ex-religieuses. Mais ce qui est important, c’est que ces structures ne soient pas considérées comme une voie de garage. Elles doivent garantir un soutien et un accompagnement global, tant sur le plan spirituel qu’économique, psychologique et professionnel.» Et L’ouvrage, est validé par le Saint-Siège, ce qui montre le souci du pape sur cette question.

 

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Publié le 9 Décembre 2021

francebleu.fr nous montre que le pape François a nommé ce jeudi 9 décembre, Monseigneur Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse suite à l’acceptation de la démission de la charge pastorale, pour raison d’âge, que lui a présentée Monseigneur Robert Le Gall. L'archidiocèse de Toulouse couvre toute la Haute-Garonne.

 

Guy de Kerimel, 68 ans, était jusqu’à présent évêque de Grenoble et Vienne. Ordonné prêtre en 1986 pour l’archidiocèse d’Aix, Monseigneur de Kerimel a essentiellement exercé ses ministères en Provence avant d'être nommé évêque en 2001 à Nice, puis Grenoble en 2006. Au sein de la Conférence des Évêques de France, ce Vendéen d'origine est président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle.

 

Il y a quelques mois à Grenoble, Guy de Kerimel s'est attiré les foudres des fidèles des messes en latin qu'il compte limiter, comme le souhaite le pape François, à travers une pétition et une grève de la quête (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/messe-en-latin-a-grenoble-querelles-entre-l-eveque-et-les-traditionalistes-20211001). Il a aussi écrit au printemps dernier une lettre ouverte aux parlementaires isérois lors de l'examen d'une proposition de loi sur l'euthanasie des personnes atteintes de maladies incurables pour s'y opposer en proposant comme réponse «l’accompagnement et les soins palliatifs» (https://www.ledauphine.com/societe/2021/04/07/isere-debat-sur-la-fin-de-vie-la-lettre-ouverte-de-l-eveque-de-grenoble-vienne-aux-parlementaires).

 

La messe d’installation de Monseigneur Guy de Kerimel sera célébrée le 30 janvier à 14h30 en la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Selon les dernières données de 2020, l'archidiocèse de Toulouse, il y a près de 140 prêtres en activité. Avant le Covid, en 2018, 3400 baptêmes catholiques ont été célébrés en Haute-Garonne, 1500 premières communions et 740 mariages. Le diocèse estime que le département compte environ 680 000 catholiques.

 

Il était le premier surpris. «À 68 ans, je ne pensais plus que je serais appelé à changer de diocèse», commente Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble depuis 2006 (https://www.la-croix.com/Religion/Mgr-Guy-Kerimel-nomme-archeveque-Toulouse-2021-12-09-1201189337).

 

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Publié le 8 Décembre 2021

Comme le montre religiondigital.org le pape François est venu tôt ce matin sur la place romaine d'Espagne, où, pour la deuxième année consécutive à l' occasion de la pandémie, il a rendu un hommage privé à l'Immaculée Conception et n'a pas organisé le rassemblement de masse du passé, a rapporté le Vatican. "Ce matin, en la solennité de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, peu avant 6h15, le pape François s'est rendu sur la Plaza de España pour un acte de vénération à Marie Immaculée, également cette année en privé", a déclaré le Vatican. Le soleil ne s'était pas encore levé, ajoute la note, et le pape "a placé un panier de roses blanches à la base de la colonne au sommet de laquelle se trouve la statue de la Vierge et s'est arrêté en prière". Il est resté quelques minutes demandant «la guérison des nombreux malades; la guérison pour les peuples qui souffrent durement des guerres et de la crise climatique; et pour la conversion, afin que cela fasse fondre le cœur de pierre de ceux qui construisent des murs pour se protéger de la douleur des autres.», et peu après 6h20, il quitta la place pour se rendre à la basilique Sainte-Marie-Majeure, où il pria également devant l'icône La Salus Populi Romani (en français : «Sauvegarde du peuple romain»), avant retour au Vatican.

 

José Manuel Vidal nous monte aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-recuerda-Chipre-Grecia-emigrantes_0_2403359647.html) qu’après s'être levé tôt pour se tenir au pied de la statue de la Vierge Immaculée sur la Place d'Espagne à Rome, le pape François a prié l'Angélus depuis la fenêtre, pour se rappeler que l'Immaculée «est pleine de grâce» ou «vide de mal». Et, donc, «elle n'a pas d'yeux pour elle-même», mais seulement pour Dieu. Selon le pape François, l'humilité est le chemin de la sainteté, car "le Seigneur, pour faire des merveilles, n'a pas besoin de grands moyens ni de nos sublimes capacités, mais plutôt de notre humilité". Et après avoir assuré que «le Seigneur nous a donné à tous un bon tissu pour tisser la sainteté dans la vie quotidienne !».

 

Dans les salutations post-Angélus, le pape a passé en revue son récent voyage à Chypre et en Grèce. Il appelle à nouveau l'île «perle de la Méditerranée», mais une perle blessée par «les barbelés et les murs». Il a remercié chaleureusement l'accueil des deux peuples, de leurs autorités et des patriarches respectifs, Jean Chrysostome et Jérôme. Et il a de nouveau exprimé sa profonde impression après avoir «regardé dans les yeux» les émigrés et leurs enfants. Pour cette raison, il a répété que, compte tenu de sa situation, «nous ne pouvons pas nous taire ou détourner le regard». Et il a proclamé avec un mélange de douleur et d'espoir : «S'il vous plaît, regardons dans les yeux des abandonnés que nous rencontrons. Laissons-nous provoquer par les visages des enfants, des enfants de migrants désespérés. Entrons dans leur souffrance, réagissons à notre indifférence. Regardons leurs visages pour nous réveiller du rêve de l'habitude».

 

À l’issue de l’Angélus le 8 décembre 2021, le pape François a conclu l’Année jubilaire consacrée à saint Joseph. Saint Joseph et son épouse la Vierge Marie sont des «guides sur le chemin de la sainteté», a souligné le pape. Il a remercié tous ceux qui ont fait vivre ces années de célébrations consacrées au couple de la Sainte Famille en 2021. Par un décret publié le 8 décembre 2020, le Saint-Siège avait annoncé consacrer 2021 à saint Joseph, protecteur de la Sainte Famille. Pour conclure cette Année – pendant laquelle tous les diocèses du monde étaient appelés à prier le père adoptif de Jésus – le pape a entamé une catéchèse sur saint Joseph à la fin du mois de novembre qu’il devrait poursuivre dans les prochaines semaines (https://www.cath.ch/newsf/la-vierge-marie-enseigne-la-veritable-humilite-declare-le-pape/).

 

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Publié le 7 Décembre 2021

Thomas Guien dans LCI.fr nous montre dans son article que le pape François a invité lundi 6 décembre 2021 à la prudence quant à "l'interprétation" du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Église de France, mettant en garde contre le mélange de "situations historiques" éloignées dans le temps.

 

"Quand on fait ce genre d'étude, on doit être attentif à l'interprétation que l'on en fait". Le pape François a profité d'une conférence de presse dans l'avion le ramenant d'Athènes, lundi, pour émettre des réserves concernant le rapport Sauvé. Ce dernier, consacré à la pédocriminalité dans l'Église et publié il y a deux mois, a créé une déflagration dans l'institution et ouvert la voie à des réparations pour les victimes. "Lorsque vous réalisez une étude sur une période aussi longue, vous risquez de confondre la façon de voir le problème il y a 70 ans avec la façon de le voir maintenant", a poursuivi le souverain pontife de 84 ans.

 

Interrogé sur le rapport de la commission sur la pédocriminalité dans l'Église (Ciase), le pontife argentin a reconnu ne "pas l'avoir lu" et ne pas avoir eu "connaissance des commentaires des évêques français". Cependant, début octobre, le pape François avait exprimé sa "honte" après les révélations choc de la Ciase, qui a estimé à 330.000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l'objet de violences sexuelles en France depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l'Église.

 

Pour François Devaux, cofondateur de l'association La parole libérée, à l'origine des affaires Preynat et Barbarin, aujourd'hui dissoute, les propos du pape relèvent "de l'ignorance, de la bêtise et du déni". "La commission Sauvé a fait un travail pendant trois ans, et cela ne l'intéresse pas !". "Au moment où les choses sont en train d'aboutir, il balaie ça d'un revers de la main (...) C'est affligeant", a-t-il réagi auprès de l'AFP. Une partie des 22 membres de la Ciase devaient être reçus le 9 décembre au Vatican, mais la rencontre a été reportée sine die.

 

Cependant, après les révélations de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), des rencontres ont été organisées un peu partout dans les paroisses en France, comme vendredi 3 décembre à Marseille. L’occasion, pour les catholiques, de réfléchir aux actions qui peuvent être mises en place à leur échelle (https://www.la-croix.com/Religion/Abus-sexuels-dioceses-paroisses-semparent-rapport-Sauve-2021-12-06-1201188790).

 

Et tous les diocèses du monde entier doivent désormais appliquer à partir du mercredi 8 décembre, la réforme du livre VI du Code de droit canonique approuvée par le pape François, qui clarifie l'application des sanctions en cas d'abus sexuels ou de recel, et prévoit de nouvelles peines, telles que la réparation, l'indemnisation des dommages ou la privation de toute ou d’une partie de la rémunération ecclésiastique (https://www.religiondigital.org/mundo/Manana-entran-sanciones-pederastia-encubrimiento_0_2403059681.html).

 

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Publié le 6 Décembre 2021

france24.com avec l’AFP nous montre qu’après une visite historique de deux jours et demi en Grèce, où il a rencontré des jeunes d'une école catholique de la banlieue d'Athènes, qu'il a exhortés à ne pas se "contenter de rencontres virtuelles" mais à "rechercher les rencontres réelles", le pape François a quitté le pays, lundi 6 décembre 2021. Sur l'île de Lesbos, il a lancé un vibrant appel à une meilleure intégration des migrants en Europe. Le pontife a longuement salué et béni des familles, parmi lesquelles de nombreux enfants dont certains l'ont enlacé. "Welcome !" (bienvenue), "We love you" (nous vous aimons), "Merci", pouvait-on entendre. Arrivé samedi en Grèce après un voyage à Chypre, d'où 50 migrants seront transférés à Rome, le pape François, lui-même issu d'une famille de migrants italiens, a été chaleureusement accueilli par une foule de demandeurs d'asile massés entre les conteneurs du camp qui abrite près de 2200 personnes.

 

Au cours de ce 35e voyage papal, le pape a été reçu deux fois par le chef de l'Église orthodoxe grecque, Mgr Hiéronyme II, lui demandant à nouveau "pardon" pour les "erreurs commises par de nombreux catholiques", comme l'avait fait Jean-Paul II en 2001 à Athènes. Dans la capitale grecque, où c'était la première visite d'un pape en deux décennies, il a célébré une messe dimanche devant quelque 2000 fidèles où il a prêché pour "la petitesse et l'humilité". Avant de quitter la Grèce, le pape François a également rencontré, lundi matin, le président du parlement grec, Konstantinos Tassoulas, et le chef de l'opposition, Alexis Tsipras, après s'être entretenu samedi avec la présidente de la République hellénique, Katerina Sakeropoulou, et le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis.

 

Le pape a donné une ultime conférence de presse à bord de l'avion qui le ramène à Rome comme le montre Elise Ann Allen dans cruxnow.com (https://www.cruxnow.com/vatican/2021/12/pope-on-resignation-of-french-archbishop-what-did-he-do-that-was-so-bad), où il a évoqué son voyage, axé sur la question migratoire, qui était le thème principal de sa visite à Chypre et en Grèce, déclarant aux journalistes que ceux qui construisent des murs «oublient l'histoire»,  et la fraternité avec les orthodoxes, affirmant que l’Église catholique et l’Église orthodoxe peuvent cheminer ensemble vers l'unité par la prière et les actes de charité, tandis que les différends théologiques se règlent au fil du temps. Il a également déclaré qu'une deuxième rencontre potentielle avec le patriarche orthodoxe russe Kirill de Moscou était prévue, mais n'a fourni aucun autre détail.

 

Le pape François a également réitéré les critiques qu'il a formulées lors de son discours d'ouverture en Grèce devant les autorités civiles, lorsqu'il a déclaré que la démocratie dans toute l'Europe et l'Occident était affaiblie par une vague de nationalisme. Le pape a déclaré aux journalistes dans l'avion que la démocratie est «un trésor de civilisation. Un trésor que les pays doivent défendre eux-mêmes mais aussi ailleurs.» Il a déclaré qu'il voyait deux menaces actuelles pour la démocratie, dont la première est le populisme, qui, selon lui, "commence à montrer ses ongles". «Je pense au populisme du siècle dernier : le nazisme. Le nazisme était un populisme qui défendait les valeurs nationales. Ou alors c'est dit. Mais il a réussi à anéantir la vie démocratique, c'est devenu une dictature», a-t-il déclaré, avertissant les gouvernements de droite comme de gauche de faire attention "à ne pas glisser sur la voie du populisme". Le populisme, a-t-il dit, «n'a rien à voir avec le popularisme, qui est l'expression de l'identité, du folklore, des valeurs d'une nation», mais est plutôt un système dans lequel les valeurs nationales sont sacrifiées et édulcorées «en faveur d'un gouvernement qui va au-delà des intérêts nationaux.» "Nous ne devrions pas édulcorer notre identité pour un gain national", a-t-il déclaré, pointant du doigt le roman de la fin des temps de 1907, Le Maître de la Terre, écrit par le père converti anglais Robert Hugh Benson, qui prévoyait la montée d'un gouvernement international qui gouvernerait toutes les nations.

 

Enfin, il a aussi évoqué l'affaire de la démission de l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, victime de «bavardages», car pour lui "C'est dangereux de condamner. Qui l'a condamné ? L'opinion publique, les rumeurs ? Mais qu'a-t-il fait ? Nous n'en savons rien". Le pape François a cependant évoqué "un manquement" de la part de Mgr Aupetit "au sixième commandement" ("Tu ne commettras pas d'adultère"), "pas total mais des petites caresses et des massages qu'il faisait à sa secrétaire". "Ça, c'est un péché. Mais ce n'est pas le péché le plus grave car les péchés de la chair ne sont pas les plus graves. (...) Ainsi, Mgr Aupetit est pécheur. Comme je le suis, comme l'a été Pierre, l'évêque sur lequel le Christ a fondé son Église", a-t-il souligné (https://actu.orange.fr/france/demission-de-mgr-aupetit-mais-qu-a-t-il-donc-fait-de-si-grave-s-interroge-le-pape-magic-CNT000001HeF9N.html).

 

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Publié le 5 Décembre 2021

RFI.fr nous montre ce dimanche 5 décembre 2021 que cinq ans après sa première visite sur l’île de Lesbos en pleine crise migratoire, le pape est à nouveau en déplacement dans un camp de migrants de l’île grecque.

 

Accueilli par de nombreuses familles et enfants exilés, lui souhaitant la «bienvenue», le pape François est arrivé ce dimanche matin dans le camp de migrants de l'île grecque de Lesbos qui fait face depuis plusieurs années à un fort afflux de réfugiés traversant la Méditerranée. C'est dans le camp de Mavrovouni, qui abrite encore près de 2200 demandeurs d'asile dans des conditions ardues, que le pape s'est rendu. Ce camp remplace celui de Moria, qui a longtemps le plus grand d’Europe, détruit par un incendie fin 2020, rappelle notre envoyé spécial, Joël Bronner. Un nouveau centre dit d’accueil et d’identification a été construit depuis et c’est ici que le pape a prononcé un discours appelant notamment l’Europe à davantage de solidarité.

 

Après avoir salué les personnes présentes pour l’accueillir, le souverain pontife a délivré un vibrant discours appelant à mettre fin à un «naufrage de civilisation». La Méditerranée «est en train de devenir un cimetière froid sans pierres tombales», a également déclaré le pape devant des migrants au camp de Lesbos. Sous une tente, il a ensuite écouté les chants d'une chorale d'exilés, avant de s'attrister que la Méditerranée, «berceau de tant de civilisations» soit «désormais comme un miroir de la mort», rappelant «les images crues des petits corps gisants sur les plages». «Ne permettons pas que la 'mare nostrum' se transforme en une désolante 'mare mortuum', que ce lieu de rencontre devienne le théâtre de conflits ! Ne laissons pas cette mer des souvenirs devenir la mer de l'oubli», a-t-il exhorté devant la présidente grecque Katerína Sakellaropoúlou. Cette escale à Lesbos est plus rapide que la visite effectuée en 2006. Et le pape a finalement appeler à lutter contre l’indifférence et à trouver des alternatives à la mise en place de structures où, selon ses mots, «les migrants et les réfugiés vivent dans des conditions à la limite de l’acceptable, sans entrevoir de solutions».

 

Le pape est revenu ensuite à Athènes, où il a déjà dénoncé samedi une Europe «déchirée par les égoïsmes nationalistes», pour y célébrer une messe devant quelque 2500 fidèles dans une immense salle de concert. Il a d'ailleurs de nouveau attaqué avec force «l'indifférence qui tue, le désintérêt cynique qui, avec ses gants de velours, condamne à mort ceux qui sont en marge !» La cause des réfugiés est cette fois encore la pierre angulaire du 35e voyage du pape. Jorge Bergoglio, lui-même issu d’une famille de migrants italiens installés en Argentine, n’a de cesse de prôner l’accueil des milliers de «frères et sœurs», sans distinguer la religion, ni le statut de réfugié ou d’exilé économique (https://www.20minutes.fr/monde/3189639-20211205-crise-migrants-visite-ile-lesbos-pape-francois-denonce-naufrage-civilisation).

 

Le pape François a appelé dimanche au respect des "petits et humbles" lors d'une sainte messe le deuxième jour de sa visite à Athènes, la première d'un pontife en 20 ans. Le message s'adressait à la fois à la petite communauté catholique de Grèce et aux milliers de migrants et de réfugiés dans le pays, dont certains s'étaient rendu sur l'île de Lesbos plus tôt dimanche. L'accès à la salle de concert d'Athènes était strictement réglementé, des policiers vérifiant à la fois les invitations et les cartes de vaccination et les fourgons de police et les barrières métalliques entourant l'entrée, alors qu'un hélicoptère survolait. Pour des raisons de sécurité, les participants ont été encouragés à arriver jusqu'à deux heures avant l'événement et une station de métro à proximité a été fermée. Mais même sous des restrictions, il y avait un sentiment d'exaltation chez des centaines de catholiques désireux de voir le pape François. Les organisateurs ont déclaré qu'ils avaient été contraints de limiter la fréquentation de moitié en raison des garanties de Covid-19. Seules 2000 personnes ont été admises à l'intérieur, dont 900 dans la salle de concert principale avec le pape. Le pape François rentrera à Rome lundi après une réunion d'adieu avec la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou et une réunion avec des élèves de l'école Saint-Dionys des Ursulines de la banlieue nord d'Athènes de Maroussi (https://www.rfi.fr/en/pope-francis-urges-respect-for-lowly-in-athens-mass).

 

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Publié le 4 Décembre 2021

LePoint.fr avec l’AFP nous montrent que le pape François persiste et signe. Coutumier des appels à l’accueil des migrants, le souverain pontife a renouvelé son engagement lors d’une visite à Athènes, samedi 4 décembre. Après deux jours passés à Chypre, durant lesquels il avait dénoncé «le mur de la haine» dressé contre les migrants, le pape a profité de son passage dans la capitale grecque pour dénoncer une Europe «parfois bloquée» et «déchirée par les égoïsmes nationalistes».

 

Arrivé à l’aéroport d’Athènes à 11 heures, heure française, le pape François n’a pas attendu longtemps avant de tenir un tel discours, regrettant que «l’Europe persiste à tergiverser» quant à l’accueil inconditionnel des migrants. Au contraire, l’évêque de Rome souhaiterait que le Vieux Continent devienne «un moteur de solidarité». Il s’exprimait devant la présidente de la République hellénique Katerina Sakellaropoulou et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis ainsi qu’un parterre de personnalités catholiques et civiles qui l’ont chaudement applaudi au palais présidentiel d’Athènes.

 

Si le pape François s’est rendu sur l’île grecque de Lesbos en 2016, où il retournera dimanche, c’est la première visite d’un pape à Athènes en vingt ans, depuis le déplacement de Jean Paul II en mai 2001. À Athènes, le souverain pontife a rappelé que la Grèce avait «reçu sur certaines de ses îles un nombre de frères et sœurs migrants plus élevé que celui des habitants eux-mêmes». Or «la communauté européenne, déchirée par les égoïsmes nationalistes, apparaît parfois bloquée et non coordonnée, au lieu d’être un moteur de solidarité», a-t-il dit devant les autorités politiques.

 

Quelques minutes plus tôt, la présidente Sakellaropoulou avait évoqué «l’humanité des Grecs et la charge disproportionnée qu’ils ont supportée» dans la gestion de cette crise. «Notre pays s’efforce autant que possible d’empêcher les trafics illégaux de personnes», a-t-elle souligné. La présidente a aussi remercié le pape pour son «soutien chaleureux» lors de la conversion de la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul en mosquée, afin de la «conserver comme un symbole universel de culte religieux et un monument emblématique de l’héritage mondial».

 

À Athènes, le pape vient «étancher sa soif aux sources de la fraternité» et renforcer ses liens avec ses «frères de foi», les chrétiens orthodoxes, séparés de l’Église catholique depuis le schisme de 1054 entre Rome et Constantinople. Le pape François s’entretiendra samedi avec l’archevêque de l’Église orthodoxe de Grèce Hiéronyme II et son entourage. Dans une vidéo publiée peu avant son départ de Rome, le pape s’est présenté en «pèlerin» à la rencontre de «tous, pas seulement des catholiques», une minorité de 1,2 % dans un pays à grande majorité de religion orthodoxe, non séparée de l’État.

 

Ce voyage, son 35e à l’étranger depuis son élection en 2013, sera également marqué dimanche par une nouvelle visite éclair à Lesbos, emblématique de la crise migratoire, où il a dit qu’il irait «aux sources de l’humanité» plaider pour l’accueil et «l’intégration» des réfugiés. Vendredi à Chypre, le pape François a appelé à «ouvrir les yeux» devant l'«esclavage» et la «torture», que subissent les migrants dans les camps. Une quarantaine d’ONG de défense des migrants ont exhorté le pape à intervenir pour que cessent les refoulements présumés d’exilés aux frontières gréco-turques. Le «père spirituel» est attendu avec impatience à Lesbos, où une trentaine de nouveaux demandeurs d’asile ont accosté mercredi. «Nous l’attendons les bras ouverts», a déclaré Berthe, une Camerounaise qui attend du pape «qu’il prie pour nous en raison des insécurités que nous avons vécues». Au cours de sa «brève» visite du camp de Mavrovouni, il rencontrera deux familles de réfugiés «choisies au hasard», selon Dimitris Vafeas, directeur adjoint du camp. Quelque 900 policiers devaient être déployés le temps de son déplacement sur l’île grecque et aux alentours du camp érigé à la hâte après l’incendie de septembre 2020 qui a détruit la structure de Moria, que le pape avait visité il y a cinq ans.

 

Drones, véhicules blindés, routes coupées : la capitale est également placée sous haute sécurité jusqu’au départ du souverain pontife lundi en fin de matinée, en prévision d’éventuelles manifestations d’hostilité. Même si le climat est meilleur qu’en 2001, lors de la première visite d’un pape en Grèce, il y a, à l’intérieur du synode grec, «quelques fanatiques anticatholiques réputés», a dit à l’AFP Pierre Salembier, supérieur de la communauté jésuite en Grèce. Tout rassemblement a été interdit dans le centre d’Athènes, survolé par un hélicoptère. Jusqu’à 2000 policiers sont prévus en cas de protestations de fondamentalistes orthodoxes. Il y a 20 ans, Jean Paul II avait demandé pardon pour les péchés des catholiques contre les orthodoxes, en référence au sac de Constantinople de 1204.

 

En cette période, où le populisme d’extrême-droite réveille les vieux démons du nationalisme, le pape François essaye de réveiller l’Europe face à l’égoïsme et aux attitudes xénophobe. Et comme on peut le voir ici ses paroles sonnent souvent juste.

 

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Publié le 3 Décembre 2021

RFI.fr nous montre ce vendredi 3 décembre 2021 qu’au deuxième jour de sa visite à Chypre, le pape François a célébré une messe pour les catholiques venus de tout le pays et même d'au-delà, du Liban.

 

Des Chypriotes, des Philippins, des Béninois, des Anglais, mais aussi de très nombreux Libanais venus exprès pour l’occasion. Ce sont les catholiques qui ont participé à la messe célébrée par le pape François à Chypre ce vendredi matin. Au stade de Nicosie, le plus grand du pays, quelque 10 000 personnes sont venues écouter le chef de l’Église catholique. Durant son homélie prononcée depuis un podium dressé sur la pelouse du stade, le pape François a encouragé la minorité catholique du pays à être unie et à donner un témoignage chrétien sans «moralisme». Au milieu des gradins, se détachait une large délégation de casques bleus de l’ONU, mais aussi beaucoup de drapeaux libanais qui flottaient sur la foule. «C’est une bénédiction d’être là» confiait une jeune libanaise venue spécialement depuis Beyrouth et qui espère que le pape François viendra très prochainement visiter le Liban.

 

Et ce vendredi, le pape François a profité de sa visite à Chypre pour placer la question migratoire au cœur de l’actualité. Lors de ce déplacement, il a souhaité mettre des migrants à l’honneur. Le souverain pontife a présidé, une prière œcuménique avec plusieurs migrants, dans une église située près de la zone tampon administrée par l'ONU.  "Votre présence, frères et sœurs migrants, est très significative pour cette célébration", a dit le pape de 84 ans dans l'église de la Sainte-Croix. Dieu nous appelle "à ne pas nous résigner à un monde divisé (...) mais à cheminer dans l'histoire attirés par le rêve de Dieu : une humanité sans murs de séparation, libérée de l'inimitié", a-t-il ajouté. Le pape François a aussi appelé à "ouvrir les yeux" devant l'"esclavage" et la "torture", que subissent les migrants dans les camps, dressant un parallèle avec la Seconde Guerre mondiale. "Cela nous rappelle l'histoire du siècle dernier, des nazis, de Staline, et on se demande comment cela a pu se passer. Mais ce qui s'est passé autrefois est en train d'arriver aujourd'hui sur les côtes voisines. (...) Il y a des lieux de torture, des gens qui sont vendus. Je le dis car c'est ma responsabilité d'ouvrir les yeux" (https://www.france24.com/fr/europe/20211203-le-pape-fran%C3%A7ois-%C3%A0-chypre-une-%C3%AEle-d%C3%A9pass%C3%A9e-par-la-crise-migratoire).

 

La veille en arrivant sur l’île, le pape le pape a exhorté le continent européen à "l’unité". "Nous avons besoin de (...) marcher ensemble", a-t-il déclaré, évoquant la Méditerranée comme "une mer qui a bercé tant de civilisations, une mer d'où débarquent, aujourd'hui encore, des personnes, des peuples et des cultures de toutes les parties du monde" (https://www.france24.com/fr/europe/20211203-le-pape-fran%C3%A7ois-%C3%A0-chypre-une-%C3%AEle-d%C3%A9pass%C3%A9e-par-la-crise-migratoire). Et il avait d’ailleurs exprimé sa grande préoccupation pour le Liban, situé à une centaine de kilomètres des côtes chypriotes. «Je ressens la douleur d’un peuple fatigué et éprouvé par la violence et la souffrance», avait-il confié, en priant pour que la nation libanaise connaisse la paix.

 

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Publié le 2 Décembre 2021

fancetvinfo.fr avec l’AFP nous montre que le pape François a accepté la démission de l'archevêque de Paris Michel Aupetit, a annoncé jeudi 2 décembre 2021 le Vatican dans un communiqué. «La Nonciature apostolique en France communique que le Saint-Père a accepté la démission de la charge pastorale de l’archidiocèse de Paris, présentée par monseigneur Michel Aupetit», peut-on lire dans un communiqué de la Conférence des évêques de France (CEF). «Le Saint-Père a nommé administrateur apostolique de Paris, Mgr Georges Pontier, archevêque émérite de Marseille», précise-t-il (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/02/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-mgr-michel-aupetit-l-archeveque-de-paris_6104452_3224.html). Fin novembre, Michel Aupetit avait remis au pape sa démission après avoir été accusé, dans la presse, d'avoir entretenu une relation intime avec une femme, ce qu'il a catégoriquement démenti.

 

"J’ai, bien sûr, été fortement troublé par les attaques dont j’ai été l’objet", a réagi l'intéressé dans un communiqué. "Je demande pardon à ceux que j’aurais pu blesser et vous assure tous de mon amitié profonde et de ma prière, qui vous seront toujours acquises." "Je reconnais que mon comportement vis-à-vis d'elle a pu être ambigu, laissant ainsi sous-entendre l'existence entre nous d'une relation intime et de rapports sexuels, ce que je réfute avec force", déclarait Michel Aupetit dans l'article du Point ayant révélé l'affaire. Il ajoutait avoir "décidé de ne plus la revoir" et l'en avoir "informée". Dans une déclaration, l’archevêque écrit : « Je suis heureux d’avoir servi ce diocèse avec des équipes magnifiques, clercs, laïcs, consacrés, totalement dévoués au service du Christ, de l’Église et de leurs frères» (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/02/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-mgr-michel-aupetit-l-archeveque-de-paris_6104452_3224.html).

 

Le président de la CEF, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, a exprimé dans un message sur Twitter son «estime fraternelle» pour Mgr Aupetit, soulignant qu’il a «beaucoup donné et apporté» et s’associant à «la tristesse du diocèse de Paris». «Cette décision a été prise parce que le pape François estime qu’un évêque ou un cardinal ne peut pas avoir une double vie», a affirmé le vaticaniste Marco Politi, auteur de François, la peste et la renaissance (éd. Philippe Rey). «Même si, jusqu’ici, il n’y a pas eu de nouveaux détails sur les rapports que l’archevêque de Paris entretenait avec cette femme, le pape estime qu’en tout état de cause l’archevêque de Paris, de par le rôle qu’il exerce en France et dans la capitale française, doit être au-dessus de tout soupçon», a-t-il ajouté (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/02/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-mgr-michel-aupetit-l-archeveque-de-paris_6104452_3224.html).

 

«On s’y attendait un peu… mais pas si vite», a déclaré, de son côté, Bruno Lefevre Pontalis, curé de l’église Saint-François-Xavier à Paris. «Nous, les prêtres, on est assez attristés. On accuse le coup. Le départ d’un évêque, dans des conditions difficiles, ça génère du trouble». Selon lui, la décision du pape s’explique par le fait qu’il «a pensé que ce serait trop difficile pour Mgr Aupetit de reprendre paisiblement et sereinement le gouvernement de son diocèse» (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/02/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-mgr-michel-aupetit-l-archeveque-de-paris_6104452_3224.html).

 

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