Publié le 21 Octobre 2022

Félicité de Maupeou nous montre ce vendredi 21 octobre 2021 que  cinq nouveaux signalements mettant en cause l’ancien évêque de Créteil, Michel Santier, ont été adressés à l’archevêque de Rouen, Dominique Lebrun. Dans un communiqué publié jeudi 20 octobre, celui-ci explique que «d’autres personnes viennent de se faire connaître pour des faits commis sur elles par Mgr Michel Santier dans le cadre de son ministère de prêtre alors qu’elles étaient jeunes adultes». «Après avoir entendu directement une de ces personnes victimes, j’ai adressé aussitôt un signalement au Dicastère pour la doctrine de la foi via la nonciature apostolique. Nul doute que le dicastère diligentera une nouvelle enquête devant les révélations qui accentuent la gravité des faits reprochés à Mgr Michel Santier», précise le primat de Normandie, dont dépend aujourd’hui Michel Santier, qui réside dans une communauté de religieuses dans la Manche.

 

La persistance de la culture du secret dans l’Église, un an après la remise du rapport de la Ciase, est de moins en moins acceptée. Une critique qu’Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, dit entendre dans un communiqué publié le 21 octobre, et dans lequel il écrit : «J’entends et je reçois les critiques formulées autour de l’absence de communication des mesures romaines quand elles ont été édictées.» Actant «la demande d’une plus grande clarté sur ces procédures canoniques et les mesures qui peuvent en découler», il explique faire face à «une tension entre les exigences du droit canonique, son usage, ses interprétations qui peuvent varier d’un expert à l’autre, les pratiques de la justice de notre pays, le respect des personnes et l’exigence de transparence que portent beaucoup de fidèles». «Nous devons réfléchir à des changements de procédures, dans notre façon de les mener comme d’en communiquer les résultats. Ce sujet exige une étude sérieuse. Les évêques commenceront à y travailler dès l’assemblée plénière de novembre», annonce-t-il, évoquant ce rendez-vous annuel qui aura lieu du 3 au 8 novembre 2022, à Lourdes.

 

Pas sûr que cela suffise à calmer l’indignation qui monte chez plusieurs laïcs. Sur Twitter, certains évoquaient la possibilité de se rendre à Lourdes pour faire part de leur colère, tandis que d’autres invitaient à manifester devant les évêchés avant le départ des évêques pour la cité mariale. Et pour les catholiques du collectif «Agir pour notre Église», la révélation des abus commis par Mgr Santier et du silence qui a entouré la sanction prononcée à l’encontre de l’évêque émérite illustrent l’incapacité du collectif épiscopal «à s’ajuster aux exigences de la justice et de la vérité» (https://www.la-croix.com/Debats/Affaire-Santier-justifiera-silence-eveques-2022-10-21-1201238807).

 

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Publié le 20 Octobre 2022

Alban de Montigny nous montre dans son article dans lepelerin.com du mercredi 19 octobre 2022 qu’évêque d’Arras depuis deux ans, Monseigneur Olivier Leborgne côtoie de près les exilés qui tentent de rejoindre l’Angleterre en passant par Calais. Il publie le 21 octobre un texte poignant et engagé pour interpeller les consciences.

 

"Je suis assez cash, direct, c'est mon tempérament", confie Mgr Olivier Leborgne, évêque d'Arras. Cette liberté de parole se retrouve dans un livre, Prière pour les temps présents. Un coup de gueule mûrement réfléchi, car «La résignation que j'ai perçue chez certains chrétiens estimant que la situation des migrants est triste mais qu'ils n'y peuvent pas grand-chose, m'a poussé à écrire», né de sa rencontre avec les migrants à Calais, ville de son diocèse. Des hommes et des femmes dont les campements de fortune sont démantelés toutes les 48 heures par les forces de l'ordre. Au sein du clergé local il y a des sensibilités ecclésiales très différentes, mais les prêtres se retrouvent sur ce sujet. Et à son arrivée à Arras, ils l'ont alerté : "La situation de ces personnes se dégrade, ce n'est pas une question politique mais humanitaire" (https://www.lepelerin.com/dans-l-hebdo/vie-d-eglise/interview-exclusive-monseigneur-leborgne-je-ne-peux-me-resigner-6829). Tandis que les associations qui les aident à survivre voient leur action entravée. Malgré ce quotidien éreintant, les exilés restent déterminés. Depuis le début de l'année, près de 30 000 ont rejoint l'Angleterre à bord de canots.

 

Face à cette réalité, Olivier Leborgne ose une parole et n’est «pas favorable à un durcissement de la politique migratoire». Il est aussi «très frappé de voir que les habitants de Calais ne se sont jamais plaints de l'action du Secours catholique, de l'accueil de jour ouvert par l'association. Je suis admiratif de l'engagement de beaucoup de Calaisiens sur cette question, déterminés et réfléchis.» Il signale aussi que «Le Secours catholique plaide pour changer la nature des relations entre l'État et les associations : cessons de nous regarder comme des ennemis, mais considérons-nous comme des partenaires, des partenaires parfois un peu fermes et ayant conscience de leurs désaccords mais qui cherchent ensemble des solutions» (https://www.lepelerin.com/dans-l-hebdo/vie-d-eglise/interview-exclusive-monseigneur-leborgne-je-ne-peux-me-resigner-6829). Que l'on partage ou non son regard, ce texte nous questionne, nous bouscule. Et ouvre une réflexion.

 

Olivier Leborgne, évêque d'Arras, célèbrera à 14h30 la cérémonie d’obsèques de Lola à la collégiale Saint-Omer de Lillers, près de Béthune, a indiqué la communication du diocèse d'Arras, confirmant une information du Parisien. Lillers est la ville d'origine de la mère de la collégienne de 12 ans découverte morte dans une malle. Mgr Leborgne souhaite "manifester la sollicitude des catholiques du Pas-de-Calais et au-delà, en célébrant les obsèques de la petite Lola", après ce drame qui a suscité une vive émotion en France. Vendredi, un rassemblement pour "rendre hommage à Lola" et "soutenir sa famille et ses proches" est prévu à Fouquereuil, commune du Béthunois d'où est originaire le père de la jeune fille (https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/mort-de-lola-les-obseques-de-la-jeune-fille-celebrees-lundi-dans-le-pas-de-calais-2639512.html).

 

Ce choix n’est pas un incident puisque loin du battage médiatique parisien, les parents de Lola se sont réfugiés depuis quelques jours à Fouquereuil (Pas-de-Calais), d'où ils sont originaires. "Ils ont coupé leur téléphone, ils ne regardent pas la télé. Ils ne veulent surtout pas de récupération politique", a fait savoir le maire de cette commune au Parisien, car selon lui, il n’a «pas ressenti de haine chez eux. Ils sont dans la sidération, l’incompréhension» (https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/meurtre-de-lola-comment-l-extreme-droite-tente-de-recuperer-l-affaire-a-son-compte_5427274.html).

 

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Publié le 19 Octobre 2022

Katolisch.de nous montre ce mercredi 19 octobre 2022 que selon ses propres mots, le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich est convaincu que le Concile Vatican II a sauvé l'Église. "Si nous n'avions pas ce point de réforme, le Concile Vatican II, l'Église aujourd'hui serait une petite secte inconnue de la plupart des gens", a déclaré Hollerich au magazine espagnol "Vida Nueva" (lundi). "Sans ce rassemblement, il aurait été réduit à un groupe exécutant de beaux rituels que personne ne connaît." Toute la synodalité du pape François remonte au Concile Vatican II. "C'est un trésor pour le renouveau de l'Église. Nous devons profiter de ce trésor que nous ne connaissons pas assez", a déclaré Hollerich.

 

Cependant, il y a encore beaucoup de résistance aux changements introduits par le Concile, en particulier de la part des traditionalistes. "Vous oubliez comment la croissance de la tradition se développe", a critiqué Hollerich. "C'est un peu comme les séries Netflix : elles racontent une partie de l'histoire, mais elles sont fictives, elles ne sont pas réelles." Ce n'est donc pas un hasard si les mouvements traditionalistes attirent les jeunes, notamment en France et aux USA. Surtout dans les deux pays, il y a de nombreux partisans de la forme de mesure préconciliaire.

 

Interrogé sur le Synode mondial au sujet de la synodalité, Hollerich, le rapporteur général du Synode, a déclaré que cela conduirait à un renouveau "pour faire place à l'Esprit Saint dans l'Église". "Il y avait toujours de la place pour lui, mais nous ne l'avons pas toujours écouté", a déclaré le cardinal. "Le Saint-Esprit n'est pas seulement réservé à la hiérarchie, mais travaille dans l'église pour tout le monde." Il faut donc aussi considérer ce que tous les baptisés ont à dire et pas seulement ce que les évêques ont dit. "Ils sont au service du saint peuple de Dieu et doivent donc toujours écouter, comprendre et trouver un consensus."

 

Hollerich a annoncé que le document de travail pour la phase continentale du synode serait publié prochainement, ce dont il s'est réjoui "car il incarne le modèle de l'Église synodale". Dimanche, le pape François a annoncé qu'il prolongerait d'un an le processus synodal mondial entamé en 2021. Le Synode mondial des évêques doit examiner les résultats du processus de consultation mondiale en octobre 2023 et également en octobre 2024. Le secrétariat du synode a ensuite annoncé que l'extension était basée sur le désir d'impliquer «toute l'Église» dans le processus de délibération.

 

Par ailleurs, dans son homélie célébrant le 60e anniversaire du concile, le pape François a rappelé combien Vatican II était toujours très actuel, notamment pour l'Église et sa mission. Il a noté que Vatican II a permis à l'Église de «redécouvrir le fleuve vivant de la Tradition sans stagner dans les traditions». Il a aussi rejeté toute tentative de «polarisation» et dénoncé l'«autoréférentialité» de l'Église qui «ne doit pas se démarquer du monde mais le servir». Le pape François, soixante ans après l'ouverture du concile Vatican II, cherche à l'enraciner dans la vie de l'Église en renforçant le synode des évêques, lequel fait office de concile permanent. Il cherche une voie médiane entre le progressisme, «soliste de la nouveauté», et le traditionalisme qui «s'est érigé en gardien de la Vérité», en revenant aux sources du concile et à l'intuition de Jean XXIII (https://www.slate.fr/story/234814/anniversaire-60-ans-concile-vatican-ii-synode-pape-francois-eglise-catholique-changements).

 

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Publié le 18 Octobre 2022

Benoît Fauchet nous montre sur la-croix.com le mardi 18 octobre 2022 qu’après la révélation des abus commis par Michel Santier sur deux jeunes hommes dans les années 1990, la communauté charismatique qu’il a fondée en 1977, Réjouis-toi, a lancé une adresse mail pour recueillir des témoignages. Les personnes qui auraient pu être témoins ou victimes vont être contactées.

 

Comme le dit la communauté Réjouis-toi, elle «a appris avec consternation et peine que le père Michel Santier, un de ses co-fondateurs, a fait l’objet de mesures disciplinaires canoniques pour des faits concernant de jeunes adultes dans les années 1990. Nous pensons avant tout aux personnes victimes. Nous espérons qu’elles ont pu vivre un chemin de reconstruction. Nous portons dans notre prière toutes les personnes touchées par cette situation» (https://www.communaute-rejouis-toi.com/).

 

La presse a révélé que l’ancien évêque de Créteil et de Luçon avait fait l’objet de mesures disciplinaires en 2021 pour des faits de voyeurisme dans le cadre de la confession ; de nombreuses voix s’élèvent pour demander plus de transparence dans les décisions d’Église face à une incompréhension qui se joue sur fond de sentiment désormais insupportable d’une gestion des affaires «en interne», pour ne pas faire de vagues, et qui s’ajoute à l’impression d’opacité de la justice ecclésiastique, si ce n’est d’une justice à deux vitesses, puisque ni la qualification exacte des faits ni le détail de la mesure disciplinaire ne sont détaillés aux fidèles. Une solution serait comme cela se fait déjà dans les tribunaux étatiques, de publier systématiquement les décisions ecclésiastiques, et aussi de restaurer la confiance (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/laffaire-michel-santier-pose-la-question-de-la-transparence-dans-leglise-84871.php).

 

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Publié le 17 Octobre 2022

katolisch.de nous montre ce lundi 17 octobre 2020 que le cardinal Robert Sarah a appelé à un retour au rôle et à la tâche des prêtres. "Le prêtre n'est pas un homme comme les autres", a déclaré Sarah dans une interview au numéro d'octobre de Vatican Magazine. Il n'est pas possible que les prêtres «assument le rôle des laïcs en s'impliquant dans la politique au lieu de prêcher». Selon Sarah, l'Église est trop perçue comme une structure externe et politique. Puisque cette perspective confond de manière ambiguë le rôle du prêtre, la crise ecclésiale est une crise sacerdotale. La jalousie et les querelles régnaient entre les états ecclésiastiques. Les laïcs ont essayé de prendre en charge les tâches du clergé. "Il y a la tête, les bras, les yeux, les oreilles... Quand les oreilles veulent jouer le rôle des jambes, le corps ne peut plus marcher et n'entend plus rien. Chacun doit être à sa place, dans son rôle, selon la définition de l'Église, en harmonie." En ce qui concerne les discussions sur la réforme dans l'Église, Sarah a souligné le caractère sacré de l'Église. Il appartient donc au peuple de se réformer. "L'Église, c'est nous, vous et moi, ensemble. Quand nous sommes pollués, nous polluons l'Église. Tous auraient nui à l'Église."

 

Le cardinal Sarah a tort puisqu’avec l'expansion du processus synodal, le pape réagit aux critiques à la fois conservatrices et progressistes. Par exemple, la majorité libérale de la voie synodale en Allemagne a jusqu'à présent semblé étrangère au synode mondial. Il était considéré comme un événement purement épiscopal, et les possibilités de participation de la part de la base se sont jusqu'à présent limitées à la réponse à des questionnaires. Et dans les milieux conservateurs on disait que le pape risquait gros avec le synode car la dynamique de l'assemblée d'octobre prochain était imprévisible et des manipulations étaient à craindre. Apparemment le pape François compte sur le fait que deux assemblées permettront d'être plus convaincant dans les deux sens. Dans le même temps, cependant, l'extension comporte également un risque accru. Car il ne s'agit pas seulement d'étendre dans le temps le processus de consultation entre les évêques. Au contraire, selon la volonté du pape, cela devrait conduire au fait que les impulsions synodales soient aussi débattues par le «Peuple de Dieu». On ne sait toujours pas exactement comment cela se produira - tout comme la question de savoir si le "Peuple de Dieu" participera à la nouvelle assemblée synodale finale prévue en octobre 2024. C'est du moins ce que suggère une déclaration explicative du "Secrétariat général du Synode", récemment très actif, sur l'annonce du pape. Il devient de plus en plus clair dans les textes du Secrétariat qu'en plus du collège des évêques, qui jusqu'ici (avec le pape) était l'unique sujet du synode au niveau mondial, les laïcs vont désormais devenir de plus en plus acteurs (https://www.katholisch.de/artikel/41524-weltsynode-verlaengert-mehr-beteiligung-fuer-volk-gottes-gewuenscht).

 

Sarah a nommé le pape Jean-Paul II comme un modèle spécial, dont la mort publique a été un scandale sur le plan humain. "Un pape qui bave et a du mal à parler est imprésentable à la société. Mais ce faisant, il a été crucifié avec le Christ. Les clous ont traversé les mains de Jésus comme ils l'ont fait pour Jean-Paul II. La lance qui a traversé le cœur de Jésus est allée, est allée dans le cœur de Jean-Paul II." Ce faisant, le pape mourant a montré que le sacerdoce ne consiste pas à "faire des choses" ou à "être utile", mais à conduire à Dieu à travers la souffrance. En réalité, utiliser Jean-Paul II comme exemple n’est pas flatteur, car il a laissé à sa mort des problèmes existant de son vivant et l’aveuglement dont il a fait preuve ne peut être sauvé par la lente agonie qu’il a vécu avant sa mort : problèmes de gouvernance de la curie, scandales financier, et dissimulation de crimes pédophiles puisque le système clérical avait hébergé en son sein, non pas quelques brebis galeuses, mais un réseau de prédateurs parfois aidés et protégés pas l’institution (https://jeanpaul2inventaire.fr/).

 

Robert Sarah a été préfet de la Congrégation pour le culte de 2014 à 2021. Pendant son mandat, il y a eu des tensions avec le pape en raison de différentes idées sur l'ordre de la liturgie, par exemple en ce qui concerne la direction de la célébration ou la traduction des livres liturgiques. Cependant, le cardinal souligne qu'il n'est pas un adversaire du pape. Même après sa retraite en tant que préfet, Sarah commente régulièrement les questions relatives au développement de l'Église. Se référant au chemin synodal en Allemagne, le cardinal a déclaré l'année dernière que certains avaient été «attirés dans la trahison en abandonnant le navire pour suivre les pouvoirs en place». Il rejette les causes systémiques d'abus dans la structure de l'Église. Le pape lui, n’est pas de cet avis et le synode sur la synodalité doit «transformer certaines visions verticales, déformées et partielles de l'Église, du ministère presbytéral, du rôle des laïcs, des responsabilités ecclésiales, des rôles de gouvernement, et ainsi de suite», car il est convaincu que l'organisation ecclésiale est défaillante. Du reste, il sait qu'une partie des violences dans l'Église est due à son fonctionnement.  (https://www.slate.fr/story/217302/pape-francois-synode-eveques-vatican-eglise-clerge-baptises).

 

Mais contrairement à la vision limitée du cardinal Sarah, le pape François a loué la valeur de la diversité dans l'Église catholique. Différents talents spirituels et modes de vie aboutissent à une grande symphonie, a déclaré le pape François lors d'une réunion avec des représentants de l'ordre cistercien lundi au Vatican. Une orientation commune est de la plus haute importance pour cela - une "sortie ensemble", pas de marche chaotique et désordonnée. Cela vaut aussi au sein d'une communauté – même s'il n'est pas toujours facile de s'entendre. Néanmoins, c'est un cadeau de faire partie d'une communauté; "Tel que nous sommes, pas parfaits, pas uniformes - non; mais appelés à nous tenir debout et à marcher ensemble derrière Lui, notre Maître et Seigneur". Le pape François a en outre encouragé les religieux à «rencontrer la diversité» : avec des religieux, avec des membres de nombreux pays et cultures. Ce n'est pas facile, mais "peut sans aucun doute être un enrichissement pour les communautés et l'Ordre" (https://www.katholisch.de/artikel/41537-papst-franziskus-lobt-den-wert-der-vielfalt-in-der-katholischen-kirche).

 

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Publié le 16 Octobre 2022

José Manuel Vidal nous montre dans religiondigital.org ce dimanche 16 octobre 2022 que dans sa catéchèse préalable à l'angélus, le pape François invite les fidèles à aller à l'essentiel, en arrêtant de se concentrer "sur beaucoup de choses urgentes, mais pas nécessaires" ou secondaires. Et l'essentiel est de cultiver la foi «de notre foi tiède». Comment ? Avec la prière et, plus spécifiquement, Bergoglio recommande une ancienne façon de prier, comme les grands-mères, et une moderne, comme les SMS : les prières jaculatoires.

 

Dans ses salutations après l'Angélus, il assure que "les fruits du processus synodal sont déjà nombreux, mais pour qu'ils atteignent leur pleine maturité il faut ne pas être pressé". Et, pour cette raison, il prolonge la période de discernement en deux temps : «le premier du 4 au 29 octobre 2023 et le second en octobre 2024». Et il espère que cette décision «pourra favoriser la compréhension de la synodalité comme dimension constitutive de l'Église et aider chacun à la vivre».

 

Et un nouveau livre du pape François, «Je vous demande au nom de Dieu. Dix prières pour un futur d’espérance», sort mardi en Italie. Le quotidien La Stampa en a publié un extrait dimanche, et le pontife argentin appelle à réformer les Nations unies qui ne «répond plus aux nouvelles réalités», prônant «des réformes organiques, destinées à faire retrouver aux organisations internationales leur vocation primordiale de servir la famille humaine», qui ont selon lui «montré leurs limites» avec la pandémie de Covid-19, «à l’occasion de laquelle l’actuel système multilatéral a montré toutes ses limites. De la distribution des vaccins, nous avons eu un exemple flagrant de ce que parfois la loi du plus fort pèse davantage que la solidarité», et la guerre en Ukraine, et, en particulier, le Conseil de sécurité qui «a mis encore une fois en évidence la nécessité de faire en sorte que l’actuelle structure multilatérale trouve des voies plus agiles et efficaces vers la résolution des conflits» (https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4005610-20221016-pape-francois-onu-montre-limites-doit-etre-reformee).

 

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Publié le 15 Octobre 2022

HuffingtonPost.fr avec l’AFP nous montrent ce samedi 15 octobre 2022 que parti à la retraite en 2021, l’ecclésiastique «a été sanctionné il y a un an par Rome pour des abus spirituels ayant mené à du voyeurisme sur deux hommes majeurs», a déclaré vendredi 14 octobre au soir à l’AFP l’entourage de monseigneur Dominique Blanchet, évêque qui lui a succédé l’an dernier. Les faits se sont déroulés «dans les années 1990», a précisé Dominique Blanchet, qui est par ailleurs vice-président de la Conférence des évêques de France (CEF), dans un communiqué paru dans la soirée sur le site de son diocèse, confirmant des informations révélées un peu plus tôt par l’hebdomadaire Famille Chrétienne.

 

Ils ont été commis dans le cadre d’un accompagnement spirituel, selon son entourage. Les deux victimes n’ont pas souhaité porter plainte, ajoute cette même source. Lorsque les faits se sont produits, Michel Santier était prêtre à Coutances, dans la Manche, et directeur de l’École de la foi, une école de formation à la prière d’une année pour les jeunes de 18 à 30 ans. Les victimes s’étaient manifestées auprès des autorités ecclésiales au cours de l’année 2019, indique Famille Chrétienne sur son site internet. Un dossier de signalement a été adressé à Rome en décembre 2019 par monseigneur Michel Aupetit, archevêque de Paris et responsable de la province dont fait partie le diocèse de Créteil. Or monseigneur Aupetit aurait semble-t-il préféré que cette affaire reste traitée en coulisse, sans être rendue publique. Dans un tweet, il s’est ainsi demandé au sujet, apparemment, des révélations dans la presse : «Pourquoi de si nombreuses personnes aiment fouiller dans les poubelles ?»

 

Après le déclenchement de la procédure, Michel Santier «a présenté sa démission, dans une lettre dans laquelle il évoque les faits qui lui sont reprochés, et qu’il reconnaît», selon l’entourage de son successeur. Selon l’évêque de Coutances, Laurent Le Boulc’h, dans un communiqué vendredi, «l’ex-évêque de Créteil assure un ministère restreint ». Il mène une « vie de prières et de pénitence à l’abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte» (https://www.ouest-france.fr/normandie/l-ancien-eveque-michel-santier-sanctionne-pour-voyeurisme-dans-la-manche-5814a72c-4c7a-11ed-a544-8de4bc907e01). L’ecclésiastique a ainsi démissionné un peu plus de deux ans avant l’âge légal requis par le Vatican (75 ans) pour qu’un évêque soit autorisé à demander sa retraite. Le pape François avait accepté cette démission le 6 juin 2020, mais Michel Santier n’a quitté officiellement sa charge que le 9 janvier 2021. Il était auparavant évêque de Créteil depuis 2007. Les mesures prises à son encontre par la Congrégation pour la doctrine de la foi sont disciplinaires. Elles lui ont été signifiées en octobre 2021.

 

Selon l’évêque de Coutances, Laurent Le Boulc’h, dans un communiqué vendredi, l’ex-évêque de Créteil assure un «ministère restreint». En clair, il doit «mener une vie de prière et de pénitence» et vit à l’écart, dans une communauté religieuse, selon l’entourage de Dominique Blanchet. Il s’agit de l’abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, toujours dans la Manche, où il exerce notamment la fonction d’aumônier. Il ne lui est pas interdit de célébrer la messe auprès de cette communauté. Dans leurs communiqués, mgrs Blanchet et Le Boulc’h ont chacun assuré les victimes de leur «compassion».

 

Contacté, un membre du collectif vendéen des victimes de violences sexuelles dans l’Église, Jean-Pierre Sautreau, s’est dit «très choqué» par l’information, «après tout ce qui s’est passé en Vendée». Il s’est montré d’autant plus «surpris» que Mgr Santier «avait plutôt laissé l’image d’un prélat ouvert en Vendée. C’est contradictoire et choquant.» Et de marquer sa déception : «Les faits ont été dénoncés en 2019, au moment où plein d’affaires se sont déclenchées en France. Pourquoi on ne découvre celle-ci qu’aujourd’hui ?» (https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-roche-sur-yon-85000/abus-dans-l-eglise-l-ancien-eveque-de-lucon-en-vendee-mgr-santier-mis-en-cause-405c971a-4c5d-11ed-a544-8de4bc907e01).

 

En octobre 2021, l’Église catholique de France a été secouée par la parution du rapport choc de la Commission Sauvé qui a documenté l’ampleur de la pédocriminalité au sein de l’institution ces 70 dernières années. Ce rapport a aussi dénoncé les agressions sexuelles subies par les religieuses, majeures mais plus facilement sujettes aux abus de pouvoir, spirituel ou sexuel, du fait de leur isolement. À Lourdes, en novembre 2021, l’épiscopat avait reconnu sa «responsabilité institutionnelle» ainsi que le caractère «systémique» de ces violences.

 

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Publié le 13 Octobre 2022

cath.ch nous montre qu’un an après la publication du rapport de la CIASE sur les abus sexuels dans l’Église de France, les prêtres de l’Hexagone font état d’un «malaise diffus», révèle une enquête de La Croix publiée le 13 octobre 2022. Plus encore, avec les interventions de Rome quant à la gouvernance des diocèses de Paris (Mgr Aupetit), de Strasbourg (Mgr Ravel) et de Toulon (Mgr Rey), ainsi que le suicide le 1er juillet 2022 de l’abbé François de Foucauld, du diocèse de Versailles, avaient encore rajouté au trouble. Et suite, au mouvement de consultation des fidèles engagé par la démarche synodale qui avait fait remonter certaines critiques contre les prêtres, certains clercs parlent d’une sensation de «trahison», alors qu’ils essaient de «faire au mieux». Sous couvert de lutte contre le cléricalisme, des fonctionnements inadaptés au ministère sacerdotal auraient été pointés, «parfois avec violence».

 

Mgr Gérard Daucourt, évêque émérite de Nanterre, consacre un livre à ces «prêtres en morceaux» et décrypte les raisons du malaise de certains: la surcharge de travail, la remise en cause de la figure du prêtre dans une société déchristianisée, le nombre croissant de demandes de ‘religieux’ non liées à la foi chrétienne. Le livre préfacé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, propose des pistes pour aider les prêtres en souffrance.

 

La Croix a interrogé une vingtaine de prêtres en exercice qui détaillent leur mal-être : isolement, burn-out, maillage territorial qui impose des charges de travail lourdes. Le constat vient renforcer l’enquête menée en 2020 à la demande de la Conférence des évêques de France. Les clercs âgés de moins de 75 ans avaient relevé la surcharge de travail permanente d’un confrère sur cinq et occasionnelle pour un sur deux. Selon le sondage, la moyenne du travail hebdomadaire des prêtres français atteint les 58 heures. Interrogé, le père François Buet, médecin et prêtre de l’Institut Notre-Dame de Vie, estime indispensables d’installer de bonnes habitudes d’hygiène de vie, telles que la prise de vacances ou le jour de repos hebdomadaire. Le ministère s’exerçant «dans un registre très affectif», le religieux appelle à trouver la bonne distance dans les relations à cause de la «sur-implication émotive» liée au ministère. Savoir dire non est donc difficile. Et le malaise latent se perpétue dans une fonction qui appelle au don.

 

La crise de l’identité sacerdotale s’amplifie donc en France du fait de la sécularisation. Lorsque la parole circule plus facilement, les curés autrefois respectés socialement reçoivent parfois des retours violents. Et certains doivent arbitrer des conflits entre différentes sensibilités catholiques. Cela favorise alors des procès d’intention ou des attaques, difficiles à gérer. En outre, relève un curé plus âgé, les relations avec la jeune génération de prêtres ou de séminaristes peuvent s’avérer délicates. Le pape François n’est pas épargné non plus par certains qui estiment qu’il les déprécie trop.

 

Le malaise tourne également autour des relations entre les prêtres et leur évêque. En particulier quand il arrive à un prêtre de ne pas être reconnu dans son ministère et nommé à un poste qui ne lui convient pas. Mais les évêques eux-mêmes croulent souvent sous la multitude des charges et ont de la peine à valoriser le travail des curés.  L’enquête évoque les mesures prises dans des diocèses pour mieux accompagner leurs prêtres : instances de médiation, entretien annuels, relecture régulière et supervision du parcours pastoral pour mieux valoriser leur travail.

 

Le malaise des prêtres est réel, cependant l’auteur de l’ouvrage Le sacerdoce dans l’éboulement ?, le père Pierre Koulodji,  prêtre du diocèse de Porto-Novo, la capitale du Bénin, appelle à «définir le profil de prêtre qu’il faut pour la société d’aujourd’hui et de demain et orienter en conséquence la formation des séminaristes.» Et pour lui, il faut «améliorer» le discernement des vocations, «une mission à laquelle doivent participer non plus seulement les formateurs du séminaire et les évêques, mais également la famille, la communauté paroissiale et les prêtres», car pour ce dernier, «même si certaines tâches dans l’Église reviennent proprement au ministre ordonné, le pouvoir sacré ne fait du prêtre ni un supérieur, ni un expert dans tous les domaines de l’administration ecclésiale mais plutôt un coordonnateur» (https://africa.la-croix.com/lordination-ne-fait-pas-du-pretre-un-expert-dans-tous-les-domaines/).

 

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Publié dans #Actualités de l'Église

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Publié le 12 Octobre 2022

katholisch.de nous montre ce mercredi 12 octobre 2022 que selon l'archevêque de Munich et Freising, le cardinal Reinhard Marx, l'une des causes de la crise de l'Église catholique réside dans sa dogmatique. "C'est peut-être pour cela que la crise de l'Église est aussi la crise d'une institution qui prétend et prétend en savoir beaucoup sur Dieu et être capable de transmettre avec autorité sa volonté à tous les peuples", écrit Marx dans le "Herder-Korrespondenz" (Edition Spéciale d’octobre 2022).

 

Cependant, Dieu reste un mystère absolu, chaque affirmation à son sujet ne peut être qu'une approximation de la vérité : "Mais dans le travail pratique de la théologie, nous l'oublions encore et encore." Si l'Église surmonte le discours sûr de soi sur Dieu et en même temps rend l'expérience du Dieu de Jésus accessible aux gens, elle atteindra le cœur de la foi chrétienne. Apparemment, Jésus n'a prêché aucune doctrine, mais a utilisé des exemples et des paraboles du royaume de Dieu pour illustrer ce que signifiait la présence de Dieu. Certaines conceptions de l'évangélisation lui apparaissent encore comme si l'Église fonctionnait comme un simple transmetteur de vérités auxquelles la partie réceptrice devait s'accorder. "Mais l'évangélisation a peu de chances de réussir de cette manière", écrit Marx.

 

Lors de l'assemblée plénière d'automne de la Conférence épiscopale allemande (DBK) à Fulda, le cardinal avait déjà souligné à ses collègues officiels que toutes les déclarations de foi ne pouvaient que "se rapprocher de ce que nous savons de Dieu". Les théologiens ne doivent pas "faire des déclarations comme s'ils avaient un accès direct à la vérité". Il faut une nouvelle parole de Dieu, "qui ne sache pas trop et prétende que nous savons tout et que les autres n'ont qu'à écouter", a déclaré l'archevêque.

 

Et alors que les évêques de toute l'Asie célèbrent le 50e anniversaire de la Fédération des conférences épiscopales d'Asie, le pape François les a exhortés à reconnaître la dignité et le potentiel de leurs laïcs et à se rappeler que la diversité qui caractérise leurs cultures et leurs Églises est un don pour l’Église, et il a souligné l'importance qu'il accorde aux réunions fréquentes des conférences épiscopales régionales, car «ce faisant, l'Église se forme, se renforce en cours de route» (https://www.ncronline.org/news/vatican/pope-urges-asian-bishops-count-laypeople-celebrate-diversity).

 

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Publié le 11 Octobre 2022

Hernán Reyes Alcaide, correspondant au Vatican, nous montre dans religiondigital.org ce mardi 11 octobre 2022 qu’une Église qui ne cède pas «à la tentation de la polarisation». Qu'elle échappe à l'autoréférentialité, qu'elle soit libératrice et qu'elle se concentre sur les pauvres et les exclus. Une Église qui revient aux "sources du premier amour". Une Église, enfin, qui renouvelle la passion du Concile Vatican II. C'est le «portrait-robot» que le pape François a offert aujourd'hui en rappelant le 60e anniversaire de l'ouverture, par le pape Jean XXIII, du Concile Vatican II, la rencontre historique des cardinaux, patriarches et évêques catholiques du monde entier réunis jusqu'à 8 décembre 1965.

 

Dans son homélie, le pape a appelé à un retour aux sources, «à une Église libre et libératrice». «Le Concile indique cette route à l'Église : il la fait retourner, comme Pierre dans l'Évangile, en Galilée, aux sources de son premier amour, pour redécouvrir la sainteté de Dieu dans sa pauvreté», a dit le pape François. Avec une justification du Concile qui fonctionne comme une feuille de route pour le présent, le pape François a demandé de l'attention pour éviter les disputes et les conflits : "ni le progressisme qui s'adapte au monde, ni le traditionalisme qui aspire à un monde passé ne sont des preuves d'amour, mais d'infidélité Ce sont des égoïsmes pélagiens, qui font passer leurs goûts et leurs projets avant l'amour qui plaît à Dieu, cet amour simple, humble et fidèle que Jésus a demandé à Pierre". "Frères, sœurs, revenons aux sources limpides de l'amour du Concile. Retrouvons la passion du Concile et renouvelons la passion du Concile", a lancé Bergoglio. «Frères, sœurs, revenons au Concile qui a retrouvé le fleuve vivant de la Tradition sans stagner dans les traditions ; qui a retrouvé la source de l'amour non pour rester sur la montagne, mais pour que l'Église descende dans la vallée et est un canal de miséricorde pour tous. Revenons au Concile pour sortir de nous-mêmes et vaincre la tentation de l'autoréférentialité», a appelé plus tard le pape. Une Église, dans laquelle, «s'il est juste d'avoir une attention particulière, que ce soit pour les favoris de Dieu, pour les pauvres et les exclus».

 

Dans une homélie d'un grand message pour l'avenir de l'Église, le pape a ajouté d'autres dangers de la modernité à la liste des axes à reprendre des enseignements conciliaires. "Ne cédons pas à la tentation de la polarisation", a souligné le pape François. "Combien de fois, après le Concile, les chrétiens ont-ils insisté pour choisir un parti dans l'Église, sans se rendre compte qu'ils déchiraient le cœur de leur Mère. Combien de fois ont-ils préféré être "fans de leur propre groupe" plutôt que serviteurs de tous, progressistes et conservateurs avant frères et sœurs, "de droite" ou "de gauche" plus que Jésus", a-t-il lancé, attirant l'attention sur les secteurs qui cherchent à semer la division dans l'Église. "Le Seigneur ne nous veut pas comme ça, nous sommes ses brebis, son troupeau, et nous ne sommes qu'ensemble, unis", leur a-t-il dit, avant de les sommer de surmonter les "polarisations".  Le pape a espéré que la commémoration d'aujourd'hui «augmente en nous le désir d'unité, le désir de nous engager dans la pleine communion entre tous les croyants dans le Christ». "C'est beau qu'aujourd'hui, comme lors du Concile, des représentants d'autres communautés chrétiennes soient avec nous", a-t-il déclaré dans ce sens.

 

Peut-être l'événement le plus important du catholicisme mondial au cours du siècle dernier, le Concile Vatican II a été officiellement ouvert par le pape Jean XXIII le 11 octobre 1962, rassemblant des évêques du monde entier pour explorer des révisions et des réformes dans le but de rendre l'Église mieux comprise et plus efficace pour l'évangélisation dans un monde de plus en plus séculier. Il a été fermé par le pape Paul VI le 8 décembre 1965. Les 16 documents magistraux produits par le concile décrivaient des réformes liturgiques radicales; a jeté les bases d'un rapprochement œcuménique et interconfessionnel; a souligné la nécessité d'une plus grande implication des laïcs dans la vie de l'Église; et a souligné l'importance de développer des stratégies de nature plus pastorale. Le pape François, qui était un jeune membre de la Compagnie de Jésus lorsque le concile a eu lieu, a défendu bon nombre de ces causes en tant que pape, de son accent sur la miséricorde, à ses efforts dans le dialogue œcuménique et interreligieux, à sa promotion des laïcs même dans postes clés au sein de la Curie romaine et sa décision de leur permettre de diriger les départements du Vatican, à sa propre législation liturgique restreignant davantage la messe latine traditionnelle d'avant 1962 (https://cruxnow.com/vatican/2022/10/francis-aims-to-cement-legacy-of-vatican-ii-in-life-mission-of-the-church).

 

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