Publié le 31 Mai 2023

katholisch.de nous montre ce mercredi 31 mai 2023 qu’à l'occasion d'une rencontre avec une délégation du Comité central des catholiques allemands (ZdK), des représentants laïcs polonais ont vivement critiqué la voie synodale de l'Église en Allemagne. "Malgré le noble objectif de renforcer le témoignage chrétien, la voie allemande n'est pas basée sur l'Évangile et contredit souvent les principes de la foi", indique un communiqué de presse publié par l'Action catholique Pologne le week-end suivant la réunion. Le chemin synodal accorde une place importante aux "signes des temps", bien que ce terme soit peu clair et interprété de différentes manières. Le processus de réforme représente une "menace pour l'unité de l'Église".

 

Le chemin synodal en Allemagne évite l'obligation formelle avec ses résolutions, mais en pratique, il exerce une pression sur tout l'environnement de l'Église en Allemagne, dit-on. L'Action catholique Pologne a fait référence à la déclaration du Vatican de juillet 2022 selon laquelle la voie synodale n'a pas le pouvoir d'obliger les évêques et les laïcs à accepter de nouvelles décisions sur les questions de foi et de morale. En Allemagne même, tout le monde n'est pas d'accord avec le chemin synodal, «car ils sont d'avis qu'il ne conduit pas à un véritable renouveau et laisse de côté le cœur de la crise de la foi. En vue de la mise en place prévue d'un conseil synodal national, les représentants laïcs polonais voient le danger "que la voie synodale allemande conduise à se placer au-dessus de l'épiscopat".

 

Selon les informations, la réunion de Varsovie portait principalement sur le rôle des laïcs dans l'Église du pays respectif. Les deux délégations ont également échangé des vues sur la participation aux processus synodaux dans l'Église. Du côté allemand, des représentants du Maximilian-Kolbe-Werk ont ​​participé en plus des représentants du ZdK, dont la présidente Irme Stetter-Karp, qui on été très surpris par les propos de l'Action catholique  polonaise parce qu’ils n’ont «pas parlé spécifiquement du chemin synodal en Allemagne. Nous avons montré un grand intérêt à en savoir plus sur leur travail, qu'ils ont également largement utilisé.», mais signale qu’«il y a d'autres organisations, comme par exemple le KIK, le Club des Intellectuels Catholiques de Pologne, qui représentent une direction complètement différente, qui sont très heureuses de nos efforts de réforme allemands, se montrent solidaires avec nous et veulent que des changements dans leur pays fassent un effort», et que le cardinal Nycz «fait remarquer dans sa conversation» que l’Église en Pologne doit rejeter toute attitude discriminatoire envers les homosexuels, car c’est «un défi pour l'Église catholique qui, contrairement au passé, ne peut plus compter sur une culture ecclésiale nationale très claire», elle qui aura «des collectivités plus petites» et devra «trouver de nouvelles façons de faire.» (https://www.domradio.de/artikel/zdk-chefin-stetter-karp-nachdenklich-nach-polen-reise).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 29 Mai 2023

Jesús Bastante nous montre sur religiondigital.org  ce lundi 29 mai 2023 une prise de conscience du Vatican à part entière des insultes professionnelles qui pullulent sur les sites soi-disant catholiques et des prêtres «influenceurs» qui entachent le message évangélique de discours de haine, car "Ceux-ci non seulement provoquent la division dans la communauté, mais autorisent et légitiment également les autres à promouvoir un type de communication similaire", le déplore t-il, notant que "notre responsabilité augmente avec l'augmentation du nombre d'adeptes".

 

La Direction de la communication vient de publier le document «Vers une pleine présence. Réflexion pastorale sur l'interaction dans les réseaux sociaux» dans laquelle il met en garde contre les risques «particulièrement inquiétants» que cette division «vienne des dirigeants de l'Église : évêques, pasteurs et dirigeants laïcs éminents». C’est pour celaque le document rappelle que «le style chrétien doit être réfléchi, non réactif, également sur les réseaux sociaux», et que «nous devons tous faire attention à ne pas tomber dans les pièges numériques qui se cachent dans des contenus expressément destinés à semer le conflit entre utilisateurs provoquant l'indignation ou des réactions émotionnelles.» "Nous devons faire attention à ne pas publier et partager des contenus susceptibles de provoquer des malentendus, d'exacerber les divisions, d'inciter aux conflits et d'aggraver les préjugés". "Il faut faire attention à ne pas publier et partager des contenus qui pourraient provoquer des malentendus, exacerber les clivages, inciter aux conflits et approfondir les préjugés", prévient le texte, qui pointe à quel point "on peut tous être tentés de chercher la paille dans l'œil de nos frères et sœurs lancent des accusations publiques sur les réseaux sociaux, fomentent des divisions dans la communauté ecclésiale ou se disputent pour savoir qui est le plus grand d'entre nous."  Plusieurs fois, en plus, ils se souviennent de l'anonymat.

 

"Lorsque des groupes qui se présentent comme 'catholiques' utilisent leur présence sur les réseaux sociaux pour fomenter la division, ils ne se comportent pas comme une communauté chrétienne devrait le faire", indique le document, qui préconise de "transformer les attitudes hostiles en opportunités de conversion, parfois pour assister à la rencontre, le dialogue et la réconciliation autour de questions apparemment conflictuelles". «Nous devons tous prendre notre «influence» au sérieux. Il n'y a pas que des macro-influenceurs à large audience, mais aussi des micro-influenceurs. Chaque chrétien est un micro-influenceur», souligne le Dicastère, qui insiste sur le fait que «chaque chrétien devrait être conscient de son influence potentielle, quel que soit le nombre d'adeptes qu'il a. En même temps, il doit être conscient que la valeur du message transmis par le chrétien influent ne dépend pas des qualités du messager».

 

Si le document met en lumière le potentiel des réseaux sociaux, comme on l'a vu notamment pendant la pandémie, il soulève également des possibilités de changement. "Le web social n'est pas 'figé', nous pouvons le changer. Nous pouvons devenir des moteurs de changement en imaginant de nouveaux modèles basés sur la confiance, la transparence, l'égalité et l'inclusion." "Le long des 'autoroutes numériques', de nombreuses personnes sont blessées par la haine et la division. Nous ne pouvons pas l'ignorer. Nous ne pouvons pas simplement être des spectateurs silencieux. Pour humaniser les environnements numériques, nous ne devons pas oublier ceux qui sont laissés pour compte", affecte Rome.

 

Le Vatican veut enfin qu’un certain nombre d'évêques catholiques conservateurs et de commentateurs de premier plan, en particulier aux États-Unis, qui ont critiqué le pape François sur Twitter, certains d'entre eux ayant approuvé des attaques vidéo féroces d'extrême droite contre le pontife, modèrent leurs commentaires sur les médias sociaux, car ceux-ci provoquaient des divisions et alimentaient des polémiques qui nuisaient à l'ensemble de l'Église, ce qui est le cas.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 28 Mai 2023

katholisch.de nous montre qu’à la Pentecôte, le pape François a rappelé l'importance du Saint-Esprit pour le Synode mondial de l'Église catholique. "Le synode actuel est - et doit être - une voie conforme à l'Esprit", a prêché le pape le dimanche de la Pentecôte dans la basilique Saint-Pierre. "Pas un parlement pour revendiquer des droits et des besoins à l'ordre du jour mondial, pas une opportunité d'aller là où le vent nous mène, mais une opportunité de suivre les coups de l'esprit." L'Esprit Saint doit devenir le principe et le centre du travail synodal. Pour être rempli de l'Esprit, le peuple de Dieu doit marcher ensemble, a dit le pape François. «C'est ainsi que l'harmonie se renouvelle dans l'Église : en marchant ensemble, avec l'Esprit au centre. Créons l'harmonie dans l'Église !»

 

Le pape a rappelé les Actes des Apôtres dans le Nouveau Testament, selon lesquels le Saint-Esprit descend sur les disciples instables après la mort de Jésus. "Chacun reçoit des grâces spéciales et des charismes différents", a-t-il dit. "Il n'efface pas les différences, les cultures, mais harmonise tout sans uniformiser, sans unifier." S'écartant du manuscrit du discours, le pape François a ajouté : "Cela devrait nous donner matière à réflexion en ce moment, dans un monde qui essaie de tout mettre en conformité."

 

Le Synode mondial d'octobre 2023 et d'octobre 2024 porte sur la manière dont l'Église catholique discutera et prendra des décisions à l'avenir. En plus du pape et des évêques, le "peuple de Dieu" devrait être plus impliqué. Pour la première fois, de nombreux laïcs, dont des femmes, ont le droit de vote dans les deux assemblées du Vatican. Selon le droit canonique, cependant, c'est un synode d'évêques qui soumettra des recommandations au pape, sur lesquelles il décidera ensuite. «Dans le monde il y a discorde, division, guerres et conflits, a prêché le pape François. Le Saint-Esprit fait passer la réalité créée de la confusion à l'harmonie et crée l'harmonie dans le cœur des gens. Si nous voulons l'harmonie, nous devons la rechercher, pas un palliatif mondain.»

 

Le pape François semblait concentré et présent pendant le service. Les audiences au Vatican ont été annulées vendredi dernier parce que le Pape avait de la fièvre. Il a repris le travail samedi. Au cours de la messe de la Pentecôte dans la basilique Saint-Pierre, le cardinal Joao Braz de Aviz, chef de l'Autorité vaticane pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, a célébré à l'autel.

 

Et le pape a exprimé sa solidarité avec les populations vivant à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, après le passage dévastateur du cyclone, mi-mai. Le pape souhaite que l'accès humanitaire soit facilité. Le Souverain pontife a également rappelé les conditions déjà très précaires dans lesquelles se trouvent de nombreux Rohingyas touchés par Mocha (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-05/appel-du-pape-pour-les-victimes-du-cyclone-mocha.html).

 

On apprenait aussi hier que le pape François a accepté la démission que lui avait remise fin avril l’archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, très critiqué pour sa gouvernance par certains fidèles, prêtres et collaborateurs. La Conférence des évêques de France a fait cette annonce le samedi 27 mai (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-larcheveque-de-strasbourg-apres-une-inspection-du-vatican-0a40728e-fc96-11ed-881e-3e23e659d670).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 27 Mai 2023

Pauline de Torsiac, et Odile Riffaud nous montrent dans leur article du vendredi 26 mai 2023 dans RCF.fr le profil des Français qui participent aux JMJ de Lisbonne vient d'être révélé par le journal La Croix. Ce sont des jeunes très pratiquants et en majorité conservateurs La plupart d'entre eux espèrent vivre aux JMJ une expérience spirituelle forte.

 

Le Vatican a confirmé ce lundi 22 mai la venue au Portugal du pape François pour les JMJ. En 2023, quel est le profil des jeunes français qui participent aux JMJ ? À deux mois du rassemblement qui se tiendra entre le 25 juillet le 6 août, le journal La Croix révèle son étude. Âge, sexe, milieu social, pratique religieuse et orientations politiques... Sur les 30 164 Français déjà inscrits, un peu plus de 4000 ont répondu au questionnaire qui leur a été envoyé. La génération JMJ 2023 - en majorité des femmes (60% contre 40% d’hommes) - est principalement issue de catégories socio-professionnelles supérieures, (dites "CSP +"), elle est surtout très pratiquante et affiche en majorité des valeurs conservatrices.

 

Ce qui caractérise ces jeunes, c’est avant tout leur ferveur. "Selon notre étude, c’est une jeunesse très pratiquante, qui prie et qui place la messe au cœur de ses habitudes, précise Héloïse de Neuville, journaliste au service Religions du quotidien La Croix. "Les trois quarts des jeunes disent assister à la messe au moins une fois par semaine. Un quart y vont même deux fois par semaine." 80% des jeunes qui ont répondu au questionnaire sont issus de familles pratiquantes régulières. "38% disent plutôt apprécier la messe en latin" : pour la journaliste cette information n’est "pas anodine". "On voit que la galaxie traditionaliste compte pour ces jeunes, en tout cas beaucoup plus que plus leurs parents." Pourtant, lorsqu'on interroge ces jeunes sur les figures qui ont marqué leur parcours de foi, ils répondent en majorité à leurs parents. Suivent les grands-parents, les prêtres ou encore les chefs de mouvements scouts.

 

Qu’attendent donc ces jeunes des JMJ ? "60% d’entre eux placent en première position le fait qu’ils souhaitent vivre une expérience spirituelle forte", rapporte Héloïse de Neuville. L’historien Charles Mercier, interrogé par La Croix, décrit des jeunes "confiants vis-à-vis de l’Église mais moins vis-à-vis du monde qui les entoure". Pour l’auteur du livre "L'Église, les jeunes et la mondialisation - Une histoire des JMJ" (éd. Bayard, 220), ce rassemblement répond à la fois à une envie de vivre une expérience spirituelle forte mais aussi d’être rassurés, "alors qu’ils vivent dans des sociétés devenues de plus en plus plurielles et sécularisées".

 

Les sondés qui ont entre 18 et 24 ans (pour 73% d’entre eux) ont exprimé une sensibilité politique : 52% se disent de droite - dont 15% à l’extrême droite, 8% se sentent proches des valeurs du centre, 7% affirment être de gauche et 5% revendiquent des convictions écologistes. Parmi les sujets de société que les jmjistes de 2023 souhaitent défendre : la défense de la vie et les questions bioéthiques arrivent en premier : 35% d’entre eux ont déjà participé à des manifestations sur ces sujets. Vient ensuite la morale sexuelle : ils sont 32% à avoir déjà manifesté pour défendre leur opinion. Assez loin derrière : les questions sociales (avec 10% de mobilisation) et d’écologie (7%).

 

Des jeunes qui participent aux JMJ sont à la fois fervents et "à contre-courant", observe le journal La Croix. Si en effet le mouvement féministe trouve un certain écho dans la jeunesse française, les pèlerins des JMJ "ne sont que 15% à penser que dans l’Église, hommes et femmes devraient être totalement égaux dans les rôles qu’ils peuvent occuper", résume Héloïse de Neuville. "Là on voit bien que l’accès à la prêtrise des femmes, ils ne la réclament pas", commente la journaliste. 33% d’entre eux pensent même que les femmes ont "suffisamment de reconnaissance dans l’Église". Le rôle et la place des femmes est pourtant l’une des questions soulevées par la commission Sauvé contre les abus dans l’Église.

 

Mais un problème demeure car sur ces 30 164 jeunes Français déjà inscrits, La Croix s’est penchée sur leurs profils en contactant ceux qui s’étaient inscrits via la Conférence des évêques de France (CEF), la communauté de l’Emmanuel, du Chemin-Neuf et la communauté Saint-Martin, à travers un sondage réalisé entre le 7 et 11 mai sur seulement un peu plus de 4000 déjà inscrits aux JMJ de Lisbonne pour cet été, ce qui donne un panel qui est forcément conservateur ne représentant pas forcément la totalité des jeunes catholiques mais seulement ceux liés aux obsessions de la Conférence des évêques de France, de la communauté de l’Emmanuel, du Chemin-Neuf et de la communauté Saint-Martin que sont la défense de la vie et les questions bioéthiques, la morale sexuelle, et la messe en latin, d’où le fait que les questions sociales et l’écologie sont derrière comme le féminisme puisque cette jeunesse est issue de catégories socio-professionnelles supérieures qui souvent s’occupent très peu de ces questions en dehors des 7%  qui affirment être de gauche et des 5% qui revendiquent des convictions écologistes.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 26 Mai 2023

katholisch.de nous montre ce vendredi 26 mai 2023 que selon sa propre déclaration, le pape François a mis en œuvre pendant son mandat ce que les cardinaux avaient abordé lors de leur réunion pré-conclave en 2013. "Quand j'ai été élu, j'ai dit : eh bien, mettons ces choses en pratique. Le système économique, les nouvelles lois de l'État du Vatican, la pastorale du ministère du Vatican, qui est très importante", a-t-il déclaré dans une interview diffusée jeudi de la chaîne de télévision américaine hispanophone "Telemundo".

 

Beaucoup de choses ont été modifiées, «mais tout cela a été demandé par les cardinaux». Les changements comprennent également le fait que des postes importants ont été pourvus par des femmes et qu'il y a maintenant, par exemple, un vice-Premier ministre de l'État du Vatican. Lorsqu'on lui a demandé ce qu'il lui restait à faire, le pape François a répondu : "Tout. C'est drôle, plus on en fait, plus on se rend compte qu'il y a encore tant à faire." Il a souligné à nouveau que le cléricalisme est un gros problème dans l'Église : "Si vous êtes clérical, vous n'êtes pas pasteur."

 

Le pape François a qualifié sa santé de "bien meilleure". Concernant ses problèmes de genou, il a dit qu'il pouvait maintenant marcher à nouveau. "Il y a des jours qui sont plus douloureux, comme aujourd'hui". Mais cela fait partie du processus. Sa pneumonie aiguë, qui a nécessité une hospitalisation fin mars, a été reconnue en temps utile. Si vous aviez attendu quelques heures de plus, les choses seraient devenues plus sérieuses, a déclaré le pape. "Mais je suis sorti au bout de quatre jours."

 

Le pape François a exprimé ses regrets pour le drame et le «grave problème» des sans-papiers, de tous ceux qui migrent «par nécessité», et a dénoncé que l'Afrique continue d'être un continent «exploité» par des puissances étrangères qui «y mettent leurs industries non pour faire grandir le pays, mais pour porter». Un émigré "manque toujours de l'air du pays. Vous manquez de l'air du pays. Le maté que votre mère, votre tante, votre grand-mère vous donne fraîchement préparé n'est pas le même que celui que vous faites vous-même", a-t-il répondu à la question du journaliste (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-telemundo-entrevista-rodilla-aborto-pontificado-vaticano_0_2563243677.html).

 

En ce qui concerne le sujet de l'avortement, le pontife a de nouveau fait la comparaison avec un meurtre à forfait. La science dit clairement qu'un mois après la conception dans un embryon, tout le système organique est déjà disposé et l'ADN est sans ambiguïté. C'est donc un être vivant. "Est-il licite d'éliminer un être vivant pour résoudre un problème?", a déclaré le pape François. «Est-il légal d'engager un tueur à gages pour résoudre un problème ?».

 

Cependant, jusqu'au milieu du XIXe siècle, l'Église catholique ne considérait pas un avortement fait avant le quarantième jour comme un homicide. Depuis, la situation a changé et l'embryon est devenu le symbole de nombreuses crispations, à la fois scientifiques et religieuses. S'appuyant sur les dernières avancées de la biologie, Francis Kaplan dans L’embryon est-il un être vivant ? en  2008, a tordu le cou à de nombreuses idées largement répandues : non, l'embryon n'est pas un être vivant et humain en puissance puisqu'il dépend de sa mère pour se développer jusqu’à son terme. Le projet parental, l’intention est ce qui donne la qualité d’être humain en puissance à ce qui autrement ne serait qu’un amas de cellules (https://journals.openedition.org/assr/19333).

 

Enfin, concernant la guerre en Ukraine, il a estimé qu'il s'agissait "d'un problème politique" et que "la paix sera atteinte le jour où les deux pourront parler, ou les deux ou à travers les autres" (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-telemundo-entrevista-rodilla-aborto-pontificado-vaticano_0_2563243677.html). Au moins de deux personnes ont été tuées, et trente blessées dans le bombardement mené par les forces armées russes d’une clinique de Dnipro (oblast de Dnipropetrovsk, en Ukraine) vendredi. (https://www.lemonde.fr/international/live/2023/05/26/guerre-en-ukraine-en-direct-une-clinique-de-la-ville-de-dnipro-bombardee-par-la-russie-au-moins-deux-morts-et-une-trentaine-de-blesses_6174908_3210.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 25 Mai 2023

domradio.de nous montre ce jeudi 25 mai 2023 que la tentation est grande de laisser la pastorale à quelques "acteurs qualifiés" et de voir le reste des fidèles comme de simples destinataires de leurs actions, a déclaré jeudi le pape devant l'assemblée plénière de la Conférence épiscopale italienne au Vatican. Il s'est en outre opposé à une "attitude craintive" des lamentations de l'Église sur "un monde qui ne nous comprend plus et la nécessité de souligner et d'affirmer sa propre importance".

 

Le pape a commenté l'avenir de l'Église catholique en Italie en vue du format "Chemin synodal". Il porte le même nom que le processus de réforme en Allemagne, mais n'a pas d'assemblées plénières qui décident des projets de résolution pour la réforme de l'Église. Le contenu des consultations à différents niveaux que la Conférence épiscopale italienne a entamées en 2021 devrait se répercuter sur le Synode mondial, qui se réunira en octobre 2023 et 2024 au Vatican.

 

Le pape François a également appelé l'Église italienne à être ouverte. "Nous devons nous demander quelle place nous accordons réellement dans nos communautés aux voix des jeunes, des femmes, des pauvres, des désespérés et des blessés, et combien nous les écoutons", a déclaré le pape.

 

Lors d'une messe précédant la rencontre avec le pape, le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Zuppi, a prêché. Le chemin commun dans le dialogue avec le monde est la tâche et "l'effort béni" de l'Église en Italie, a déclaré l'archevêque de Bologne. Il a mis en garde contre le fait de se laisser guider sur le chemin synodal par des intérêts à petite échelle, des fiertés et des programmes qui feignent la sécurité mais conduisent loin du peuple.

 

Enfin, selon un théologien asiatique de premier plan, le père Vimal Tirimanna qui est l'un des conseillers théologiques du synode et un professeur de théologie morale qui enseigne au Sri Lanka et à Rome, affirme que la décision du pape François d'inclure des femmes et des hommes non ordonnés comme membres votants de l'assemblée du synode d'octobre est un "pas de géant" qui changera de manière irréversible les processus décisionnels de l'Église. Les changements du pape, a-t-il dit, sont une tentative de «suivre les babines» de Vatican II. Mais le père Tirimanna a déclaré qu'il y avait encore beaucoup de résistance au synode parmi les évêques, et de la part de ceux qui pensent à tort que le pape essaie d'amener l'Église catholique dans une direction «protestante» (https://www.thetablet.co.uk/news/17128/pope-s-synod-reforms-irreversible-says-theologian).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Réforme de l'Église

Repost0

Publié le 24 Mai 2023

domradio.de nous montre ce mercredi 24mai 2023 que le gouvernement de gauche bolivien a demandé au pape François de divulguer toutes les données et informations sur les cas d'abus dans l'église. Tous les accords entre l'Église et l'État devraient également être mis à l'épreuve. L'État se réserve le droit de décider à l'avenir d'admettre ou non de nouveaux prêtres et religieux étrangers qui ont des antécédents d'abus sexuels sur mineurs.

 

La question est particulièrement sensible en Bolivie car la proportion de pasteurs étrangers y est beaucoup plus élevée que dans la plupart des autres pays d'Amérique latine. Il y a peu de prêtres et d'évêques indigènes ; sans étrangers, la pastorale pourrait difficilement y être assurée. La Bolivie a toujours autorisé l'entrée, la résidence et la citoyenneté bolivienne des membres d'Église étrangers pour remplir une mission religieuse et éducative, a déclaré le président. Cependant, plusieurs prêtres ont abusé de ces privilèges pour commettre des crimes dans le pays.

 

Les recherches sur un jésuite espagnol décédé en 2009 ont ouvert le bal. Il aurait abusé d'au moins 89 mineurs en Bolivie depuis les années 1980 en tant qu'enseignant dans des écoles catholiques, un séminaire pour jeunes prêtres et dans une prison pour mineurs. Selon le journal "El Pais", il aurait eu accès au journal du jésuite, connu par son nom, qui s'appelait "Padre Pica". La dernière entrée pertinente du journal date du 11 octobre 2008. Le journal du jésuite fournirait également la preuve d'un réseau de dissimulations. Entre-temps, il y a d'autres allégations contre des membres décédés des jésuites. En réponse, la province bolivienne de l'Ordre a regretté les souffrances infligées aux victimes. Il poursuit en disant : "Nous avons honte."

 

Pendant ce temps, le journal romain "Messaggero" rapporte que le pape François essaie déjà de limiter les dégâts pour empêcher d'éventuelles mesures restrictives de l'État bolivien contre l'ordre des jésuites. Le chef de l'Église, qui appartient lui-même aux jésuites, a envoyé le prêtre espagnol Jordi Bertomeu à La Paz. L'employé de l'autorité religieuse du Vatican est expérimenté dans la lutte contre les abus, a-t-il déclaré.

 

Enfin, selon le père Hans Zöllner, l'Église catholique a perdu sa fonction de boussole éthique et morale, car les gens n'acceptent pas du tout, et ce qu'ils attribuent à juste titre à leur manque de crédibilité, c'est la dissimulation systématique des abus par les évêques, les vicaires généraux et les responsables des ressources humaines. L'Église n'est plus une institution morale importante qui guide la société dans son ensemble. L'Église catholique doit également travailler pour obtenir une position centrale dans le débat social et politique, peu importe à quel point c'est difficile en ce moment (https://www.domradio.de/artikel/kinderschutzexperte-bewertet-vertrauensverlust-der-kirche).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 23 Mai 2023

Antoine Balandra nous montre ce Mardi 23 mai 2023 francebleu.fr que c'est la première fois qu'il s'exprime depuis sa démission. Le futur ex archevêque de Strasbourg, monseigneur Luc Ravel a donné un long entretien à nos confrères du journal chrétien "La Vie" dans un café parisien non loin de l’Académie des sciences morales et politiques dont il est membre depuis novembre 2022. Le prélat ne s'était pas exprimé depuis sa renonciation le 20 avril dernier (https://www.lavie.fr/christianisme/je-ne-conteste-aucune-maladresse-les-confessions-de-luc-ravel-88487.php). Une démission à la demande du pape, suite à une visite apostolique, une sorte d'enquête sur la situation du diocèse ordonnée l'an dernier.

 

Luc Ravel avait fait l'objet de nombreuses critiques en Alsace du fait quil était un interlocuteur privilégié des médias et des pouvoirs publics, qui laissait perplexe certains de ses collaborateurs (https://www.lavie.fr/christianisme/je-ne-conteste-aucune-maladresse-les-confessions-de-luc-ravel-88487.php), et sur son management jugé parfois brutal, sur ses absences répétées et suite à l'éviction jugée expéditive de personnalités du diocèse. L'ex archevêque de Strasbourg répond d'abord qu'il avait besoin, en quelque sorte, de retrouver une certaine paix intérieure. D'où son long silence.

 

Du temps pour analyser ce que certains lui ont reproché. D'abord, des relations parfois rudes, brutales avec ses collaborateurs. "Je ne conteste aucune maladresse" dit-il, même si le prélat assure que sa porte a toujours été ouverte. Monseigneur Ravel répond aussi aux critiques sur son supposé désintéressement de l'Alsace, ses absences du diocèse. Il affirme qu'il a vécu ici dans la région de très beaux moments sur le terrain. Justifiant parfois à la troisième personne les décisions de «Mgr Ravel»,  ce dernier replace constamment la question des violences sexuelles au cœur l’échange (https://www.lavie.fr/christianisme/je-ne-conteste-aucune-maladresse-les-confessions-de-luc-ravel-88487.php).

 

Mais un dossier incarne plus que tout autre le magistère de Luc Ravel et les crispations qui ont pu l'accompagner. Celui de la prise en compte des abus sexuels dans l’Église. Une préoccupation incarnée par l'archevêque au point parfois de heurter. Luc Ravel répond que c'était bien à lui de mener ce combat. Un combat dont la gestion l'a accaparé, bouleversé dit-il. "C'était peut-être trop pour moi" conclut-il. Reste une question : que va devenir maintenant l'archevêque ? Sur ce point, Luc Ravel entretient pour l'instant le mystère.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 22 Mai 2023

"Il y a des groupes qui parlent déjà d'une division imminente dans l'Église, d'un schisme. Je ne vois clairement pas ce danger. Cependant, j'ai l'impression que ceux qui aiment particulièrement en parler y aspirent évidemment." Telle est la réponse de l'évêque de Limbourg et président de l'épiscopat allemand, Georg Bätzing, face à la menace réelle d'un schisme dans l'Église allemande à la suite des propositions qui ont émergé ces dernières années du processus de réforme englobé dans le Chemin Synodal comme le montre religiondigital.org ce lundi 22 mai 2023.

 

Selon lui, la grande majorité des fidèles veulent une Église qui se renouvelle et construit "des ponts vers les réalités sociales et culturelles de notre temps", selon un entretien publié lundi sur le site de son diocèse et recueilli par Katholisch. Bätzing invite cette «minorité négative» à participer au débat sur cette réforme et met en garde contre le danger de prendre ses distances au sein de l'Église : «La polarisation est un grand danger non seulement socialement, mais aussi au sein de l'Église, surtout lorsque les protagonistes et les groupes concernés ne se parlent plus», dit-il.

 

Concernant les avertissements lancés depuis le Vatican dans le sens où certaines des questions approuvées par le Chemin synodal dépassent les pouvoirs de cette assemblée, "Bätzing ne voit pas d'obstacles fondamentaux pour continuer à travailler", puisque Rome n'a pas bloqué les travaux du comité synodal, mais a seulement précisé qu'il ne peut y avoir de conseil synodal qui sape l'autorité épiscopale. «Mais nous ne recherchons pas cela non plus. En ce sens, il n'y a pas d'obstacles pour le comité synodal», a-t-il déclaré.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 21 Mai 2023

katholisch.de nous montre ce dimanche 21 mai 2023 que le pape François a nommé le cardinal italien Matteo Zuppi pour diriger une mission de maintien de la paix visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Comme l'a confirmé samedi soir le porte-parole du Vatican Matteo Bruni, l'archevêque de Bologne devrait assurer la médiation entre Kiev et Moscou en concertation avec la Secrétairerie d'Etat du Vatican. L'objectif est de réduire les tensions et de montrer des voies vers la paix. Le moment exact et les détails de la mission n'ont pas encore été clarifiés, a-t-il ajouté. Agé de 67 ans, Zuppi est président de la Conférence épiscopale italienne. Il est également étroitement lié à la Communauté de Sant'Egidio, qui a agi à plusieurs reprises pour le Vatican dans des rôles délicats de médiation dans des conflits internationaux.

 

Fin avril, de retour de son voyage en Hongrie, le pape François a évoqué une mission secrète de paix du Vatican pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté une telle mission après une rencontre avec le pape le week-end dernier. Le Vatican a également récemment démenti les informations selon lesquelles l'archevêque curial et diplomate de longue date de l'Église, Claudio Gugerotti, devait être envoyé à Moscou en tant que médiateur.

 

Après la prière du Regina cæli en ce dimanche 21 mai, solennité de l’Ascension du Seigneur, le pape François a tourné ses pensées vers le Soudan qui vit une situation grave de crise qui fait face à une grave crise liée à de violents affrontements entre l’armée soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) qui ont fait plus d'un millier de morts et plus d'un million de déplacés et de réfugiés, encourageant «les accords partiels» et appelé à faire taire les armes qui tuent de nombreux innocents. Le pape François qui ne cesse de réitérer son appel pour la paix en Ukraine invitant la communauté internationale à ne ménager aucun effort «pour faire prévaloir le dialogue et alléger les souffrances de la population», a également invité à ne «pas s’habituer à la guerre et aux conflits» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-05/les-pensees-du-pape-pour-le-soudan-et-l-ukraine.html).

 

Et katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/45156-papst-franziskus-solidaritaet-mit-flutopfern-in-italien) nous montre aussi que le pape François a promis sa proximité et son soutien aux personnes touchées par les inondations en Italie. Lors de la prière de midi sur la place Saint-Pierre dimanche, il a également expliqué que les événements dramatiques dans la région d'Émilie-Romagne rappelaient l'importance de travailler pour préserver l'environnement commun. "J'invite tout le monde à participer", s'est exclamé le pape sous les applaudissements de milliers de pèlerins, et a poursuivi : "Nous avons un besoin urgent de rassembler ici les compétences et la créativité".

 

Selon le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Zuppi, la catastrophe des inondations est également le résultat de la négligence du paysage. Le quotidien «La Stampa» cite l'archevêque de Bologne : «Les régions de montagne désertes en particulier ne sont plus soignées comme elles l'étaient, elles sont maintenant à la merci de ces phénomènes météorologiques extraordinaires. Il y a un manque inacceptable de préoccupation pour l'environnement commun.» Zuppi a appelé le gouvernement italien à aider rapidement à la reconstruction dans les régions touchées, en particulier les routes détruites. De nombreuses communautés sont actuellement isolées, il faut donc investir beaucoup d'argent dans les infrastructures.

 

Zuppi a poursuivi en disant que la récente catastrophe des inondations a une fois de plus mis le réchauffement climatique au premier plan. L'assemblée plénière de la Conférence épiscopale italienne qui débutera lundi ne portera pas seulement sur l'aide concrète aux victimes des inondations, mais aussi sur les "réponses incontournables au niveau mondial". L'encyclique environnementale "Laudato si" donne des indications claires sur ce que chaque individu doit faire pour aider à sauver la planète.

 

En Émilie-Romagne, les pompiers ont effectué près de 4 000 interventions. L'alerte n’a toujours pas été levée dans cette région en proie aux intempéries. En quelques jours, il est tombé autant de pluie qu'il en tombe normalement en un an. L'attention s'est maintenant déplacée vers d'autres régions italiennes, notamment la Sardaigne, la Sicile, la Calabre et le Piémont, où les précipitations ont été importantes au cours des dernières 24 heures. Alors que la sécheresse frappait la région du Pô il y a encore un mois, le fleuve a dépassé ce matin son niveau d'alerte dans la région de Turin. La situation de crise a contraint la première ministre italienne de quitter prématurément du sommet du G7 au Japon. Giorgia Meloni s’est rendue immédiatement ce dimanche 21 mai sur les sites dévastés par les inondations (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-05/la-proximite-de-francois-victimes-des-inondations-en-italie.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0