Publié le 30 Août 2023

katholisch.de nous montre ce mercredi 30 août 2023 que le président du Conseil épiscopal latino-américain du CELAM, Mgr Jaime Spengler, veut du courage plutôt que de la peur pour le synode mondial de Rome en octobre. Les participants ont une grande responsabilité, car l'assemblée traite "des grandes questions du présent et de l'avenir de l'Église", a déclaré Spengler à l'ouverture d'une grande réunion préparatoire de tous les participants du CELAM d'Amérique latine et des Caraïbes (mardi heure locale) à Bogota, comme l'ont rapporté Vatican News et le service de presse SIR (mercredi). À l'heure actuelle, le christianisme a manifestement du mal à se présenter de manière crédible et faisant autorité, a déclaré Spengler dans son sermon d'ouverture. L’Église a visiblement peur – «la peur au lieu du courage». Au synode, le point central n'est pas l'Église d'aujourd'hui ni l'Église du passé, a souligné le président du CELAM; "mais l'Église à venir, c'est-à-dire l'Église que nous voulons laisser aux générations futures".

 

Lors de deux réunions à Rome en octobre 2023 et 2024, le Synode mondial souhaite discuter des résultats d'un processus d'enquête mondial lancé par le pape François en 2021. Sa devise est «Une Église synodale : communauté, participation, mission ». Outre les nouvelles méthodes de participation, seront également abordés des sujets susceptibles d'entraîner des changements dans l'enseignement catholique. Toutefois, des résolutions à ce sujet ne sont pas initialement prévues lors de la première assemblée générale, qui se réunira à partir du 4 octobre. Avec le Synode mondial, le pape François a créé quelque chose de nouveau dans l'Église catholique. Pour la première fois, les non-évêques et non-prêtres auront le droit de voter lors d'un synode à grande échelle, y compris les femmes. En termes de contenu, il devrait avant tout porter sur de nouvelles manières d'impliquer la base ecclésiale dans les décisions importantes de l'Église catholique. Parmi les sujets figurent également le célibat obligatoire des prêtres, une éventuelle ordination de femmes comme diacres et une meilleure inclusion des minorités sexuelles dans l'Église. Bien que, pour la première fois, les hommes et les femmes non ordonnés aient également le droit de vote, il s'agit d'un synode d'évêques au sens du droit canonique.

 

Et même sans vacances, le pape semble reposé. Cinq semaines avant le Synode mondial sur la synodalité à Rome, le pape François défend sa vision de l'Église soulignant à plusieurs reprises lors des Journées Mondiales de la Jeunesse que l'Église doit être ouverte à tous; aussi pour les pécheurs et pour ceux qui, en tant que minorités sexuelles, se sentaient auparavant exclus en raison de la moralité sexuelle catholique, et attaque ses opposants avec un esprit ouvert comme dans le journal de gauche libérale "La Repubblica", où il fait une déclaration de guerre contre des groupes catholiques conservateurs non spécifiés aux États-Unis, et les a accusés de vouloir propager de manière organisée une idéologie rétrospective dans l’Église, et dans cette conversation également, il a répété sa vision d’une Église qui n’exclut personne et a explicitement mentionné les personnes trans. Les deux discours sonnaient comme une réponse aux critiques croissantes du camp conservateur à l'approche du Synode mondial (https://www.katholisch.de/artikel/46741-streit-im-vatikan-papst-franziskus-nimmt-kurs-auf-weltsynode).

 

Enfin, avant que l’avenir de l’Église ne soit débattu à Rome, le pape a encore de nombreuses occasions de renforcer sa prétention au leadership. Il s'agit notamment de ses voyages en Mongolie et à Marseille – ainsi que de la nomination de nouveaux cardinaux le 30 septembre au Vatican. Après cet acte solennel, auquel sont invités tous les cardinaux – y compris ceux de l'Église – le collège électoral d'un futur conclave sera composé de plus des deux tiers de cardinaux nommés par  pape François (https://www.katholisch.de/artikel/46741-streit-im-vatikan-papst-franziskus-nimmt-kurs-auf-weltsynode).

 

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Publié le 29 Août 2023

rtbf.be nous montre ce mardi 29 août 2023 que le Vatican a cherché mardi à désamorcer une brouille avec l'Ukraine après des déclarations du pape François ayant exalté l'héritage de "la grande Russie" impériale dans une adresse à de jeunes catholiques russes.

 

"Vous êtes les enfants de la grande Russie, des grands saints, des rois, de Pierre le Grand, de Catherine II, d'un peuple russe de grande culture et de grande humanité", a déclaré le pape par visioconférence à un groupe de jeunes croyants rassemblés dans une église de Saint-Pétersbourg, ce vendredi 25 août 2023. "N'oubliez jamais ce grand héritage. Vous êtes les héritiers de la grande mère Russie, allez de l'avant avec cela", a-t-il dit selon cette vidéo diffusée en ligne.

 

Le porte-parole du ministère ukrainien des affaires étrangères, Oleg Nikolenko, a jugé le langage du pape "très malheureux". "C'est avec ce genre de propagande impérialiste, à l'appui de 'piliers spirituels' et au nom de la 'nécessité' de sauver la 'grande mère Russie', que le Kremlin justifie le meurtre de milliers d'Ukrainiens et la destruction de centaines de villes et de villages ukrainiens", a-t-il réagi lundi en fin de journée. Il est "très regrettable", a-t-il ajouté, "que les idées russes de grande puissance, qui sont en fait la cause de l'agressivité chronique de la Russie, sortent consciemment ou inconsciemment de la bouche du pape, dont la mission, selon nous, est précisément d'ouvrir les yeux de la jeunesse russe sur la trajectoire destructrice des dirigeants russes au pouvoir". Une réaction du principal archevêque gréco-catholique, Mgr Sviatoslav Shevchuk, est également arrivée ces dernières heures (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-08/russie.html).

 

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a assuré mardi que les remarques "spontanées" du souverain pontife visaient à "encourager les jeunes à préserver et à promouvoir ce qu'il y a de positif dans le grand patrimoine culturel et spirituel de la Russie". Les commentaires n'étaient "certainement pas (destinés) à glorifier les logiques impériales" passées ou présentes de l'Histoire russe, a-t-il souligné.

 

Moscou a de son côté salué les remarques du pape. "Le pontife connait l'Histoire russe. C'est très bien. Elle est profonde, et l'héritage ne se limite pas à Pierre et Catherine [...]. Il est réjouissant que le pontife soit à l'unisson", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

 

La nonciature apostolique à Kiev a toutefois rejeté toutes les interprétations, affirmant que le pape François «est un opposant et un critique convaincu de toute forme d'impérialisme ou de colonialisme, quels que soient les peuples et les situations. Les paroles du Souverain pontife, prononcées le 25 août, doivent également être interprétées dans ce même sens» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-08/russie.html).

 

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Publié le 28 Août 2023

Reuters nous montre ce lundi 28 août 2023 que le pape François a déploré une Église catholique jugée "réactionnaire" aux États-Unis, où l'idéologie politique a pris le pas dans certains cas sur la foi.

 

Depuis son élection il y a dix ans, le souverain pontife a été critiqué par des membres conservateurs de l'Église américaine qui s'opposent à des réformes telles que l'attribution d'un rôle plus important aux femmes et aux laïcs catholiques ou encore la volonté de rendre l'Église plus accueillante et moins moralisatrice à l'égard de certains groupes, notamment les personnes LGBT. Le pape François a fait ces commentaires le 5 août lors d'une réunion privée à Lisbonne avec des membres de l'ordre jésuite, dont il est membre, à l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse. Ses propos ont été publiés lundi dans la revue jésuite Civilta Cattolica.

 

Dans une séance de questions-réponses, un jésuite portugais a fait remarquer que lors d'un voyage aux États-Unis, il avait été attristé par le fait que beaucoup de catholiques, dont certains évêques, étaient hostiles à la gouvernance du pape. "Vous avez vu qu'aux États-Unis, la situation n'est pas facile : il y a une attitude réactionnaire très forte. Elle est organisée et façonne l'appartenance des gens, même sur le plan émotionnel", a répondu le pape François. Les conservateurs religieux aux États-Unis se sont souvent associés à des médias politiquement alignés pour critiquer le souverain pontife sur plusieurs thématiques telles que le changement climatique, l'immigration, la justice sociale, ses appels au contrôle des armes à feu et son opposition à la peine de mort. "Vous vous êtes rendu aux États-Unis et vous dites avoir ressenti un climat de fermeture. Oui, ce climat peut être ressenti dans certaines situations", a déclaré le pape François. "Et là, on peut perdre la vraie tradition et se tourner vers des idéologies comme soutien. En d'autres termes, l'idéologie remplace la foi, l'appartenance à un secteur de l'Église remplace l'appartenance à l'Église", a-t-il ajouté.

 

Pour le pape François, ses détracteurs doivent comprendre qu'"il y a une évolution appropriée dans la compréhension des questions de foi et de morale" et qu'il est "inutile" de se tourner vers le passé. Il a cité en exemple la tolérance de certains papes il y a des siècles à l'égard de l'esclavage, sur l’utilisation des armes nucléaires, et la peine de mort et l’esclavage, et l'évolution depuis de l'Église. "La compréhension de l'homme évolue avec le temps et la conscience de l'homme s'approfondit également. Les sciences et leur développement aident également l'Église dans cette compréhension croissante" (https://www.katholisch.de/artikel/46712-papst-franziskus-kritisiert-rueckwaertsgewandte-katholiken-in-den-usa).

 

Le pape a en outre expliqué : «C'est une erreur de considérer l'enseignement de l'Église comme un monolithe». Au cours de la conversation, le pape François a également commenté le sujet de l'homosexualité. Il a déclaré : «Il est évident que les perceptions sur ce sujet ont changé au cours de l'histoire. Mais ce que je n'aime généralement pas du tout, c'est quand on passe à la loupe les soi-disant péchés charnels, ce qui se fait depuis longtemps.» "La pastorale des personnes requiert  sensibilité et créativité", a déclaré le pape, qui a également évoqué ses premières rencontres avec des personnes trans. "J'ai réalisé qu'ils se sentaient rejetés. Et c'est vraiment dur." Depuis quelque temps déjà, des personnes de ce groupe participent aux audiences générales au Vatican. «Tout le monde est invité !» a souligné le pape (https://www.katholisch.de/artikel/46712-papst-franziskus-kritisiert-rueckwaertsgewandte-katholiken-in-den-usa).

 

Dans une introduction d'un livre récemment publié, le cardinal Raymond Burke, basé à Rome et l'un des critiques américains les plus virulents du pape, a estimé que la réunion des évêques convoquée par le souverain pontife en octobre risquait de semer "la confusion, l'erreur et la division". Ce qui n’est pas de l’avis du pape, car au cours de la conversation, il a également évoqué le synode mondial prévu en octobre au Vatican, qui vise à accroître la participation et la transparence au sein de l'Église catholique. Il était très heureux de la préparation du synode. Dans le même temps, il constate des lacunes dans les préparatifs dans certaines régions du monde. Néanmoins, c'est un plaisir de voir à quel point de bons débats et beaucoup de mouvement ont lieu jusque dans les différents groupes religieux des paroisses (https://www.katholisch.de/artikel/46712-papst-franziskus-kritisiert-rueckwaertsgewandte-katholiken-in-den-usa).

 

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Publié le 27 Août 2023

SudOuest.fr avec l’AFP nous montrent que le pape François s’est dit dimanche «heureux» de partir jeudi en Mongolie, un pays en majorité bouddhiste, à la rencontre d'«un peuple noble et sage» et pour rendre visite à une «Église petite en nombre mais dynamique dans la foi». «Il s’agit d’une visite tant désirée», a-t-il souligné après sa prière dominicale de l’Angélus en public depuis le balcon du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre.

 

Ce voyage «au cœur de l’Asie», qui s’achèvera le 4 septembre, sera une occasion «pour rencontrer de près un peuple noble, sage, avec une grande tradition religieuse», a-t-il affirmé. Ex-satellite de l’Union soviétique devenu une démocratie en 1992, la Mongolie compte l’une des plus petites communautés catholiques du monde, évaluée à quelque  450 membres sur un total de quelque trois millions d’habitants.

 

S’adressant directement aux Mongols, le pape a déclaré : «Je remercie vos autorités pour leur invitation courtoise ainsi que ceux qui préparent ma visite avec zèle». Ce déplacement sera sans doute un moyen pour le pape de se rapprocher de ses deux grands voisins, la Russie et la Chine. Ce long voyage, qui inclut un vol de neuf heures entre Rome et la capitale mongole Oulan-Bator, sera également un test pour la santé du pontife de 86 ans, qui a subi en juin une lourde opération de l’abdomen sous anesthésie générale et peine à marcher.

 

Cet ancien pays soviétique représente aussi une terre de mission à fort potentiel pour le pape François, qui entend remettre les «périphéries» de l’Église sur le devant des projecteurs. En août 2022, le pape avait fait cardinal le missionnaire italien Giorgio Marengo, préfet apostolique d’Oulan-Bator, la capitale mongole, devenu à 48 ans le plus jeune cardinal du monde (https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/08/27/voyage-du-pape-la-liberte-religieuse-est-reelle-en-mongolie-malgre-une-alliance-entre-le-bouddhisme-et-le-pouvoir_6186691_6038514.html).

 

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Publié le 26 Août 2023

katholisch.de nous montre ce samedi 26 août 2023 que le pape François a défendu le thème du Synode mondial en cours en recevant une délégation de journalistes italiens au Vatican. L’évêque de Rome est revenu sur la «désinformation» et les fake news, qui en tentant d'orienter l'opinion publique représentent selon lui «le premier péché du journalisme» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-08/pape-francois-journalistes-synode-desinformation.html).

 

"Je comprends très bien que parler d'un 'synode sur la synodalité' semble abstrus, autoréférentiel, trop technique, de peu d'intérêt pour le grand public", a déclaré samedi le pape en acceptant le prix de journalisme "e giornalismo" au Vatican. Mais le synode mondial convoqué en 2021, pour lequel il y aura une première assemblée centrale au Vatican en octobre, est "quelque chose de vraiment important pour l'Église".

 

Selon le pape François, toute l'Église s'est engagée sur un chemin pour redécouvrir le message de Jésus : «marcher ensemble ; demander ensemble ; lutter ensemble pour des discernements communs». L'Église veut faire de la synodalité une habitude et apprendre une nouvelle façon de vivre les relations, en s'écoutant les uns les autres et en écoutant ensemble l'Esprit Saint.  "Nous voulons contribuer ensemble à la construction d'une Église dans laquelle chacun se sent chez lui, où personne n'est exclu", a poursuivi le pape François. Il n’y a pas de catholiques de première, deuxième ou troisième classe; tout le monde est invité. Le pape a demandé aux journalistes présents de raconter ce processus sans recourir à la logique des slogans et des histoires toutes faites.

 

Selon les initiateurs, le pape François a reçu le prix "e giornalismo" pour son engagement en faveur du dialogue et de la paix. Il est généralement décerné aux professionnels des médias italiens. Hier, le pape François est intervenu en visioconférence pour s’adresser aux participants des Journées russes de la jeunesse qui se déroulent à Saint-Pétersbourg. Il les a invités à être «des semeurs de graines de réconciliation, de petites graines qui, en cet hiver de guerre, ne germeront pas maintenant dans un sol gelé, mais fleuriront lors d’un prochain printemps» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-08/pape-aux-jeunes-russes-soyez-artisans-de-la-paix.html).

 

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Publié le 24 Août 2023

NCRonline.org nous montre dans son article du mercredi 23 août 2023 que dans une nouvelle lettre publique qui fait écho aux déclarations anti-modernistes de l'Église catholique de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, l'évêque controversé de Tyler, au Texas, prédit que bon nombre des «vérités fondamentales» de la foi catholique seront remises en question lors de la prochaine réunion d'octobre à Rome du Synode des évêques sur la synodalité.

 

Après avoir précédemment accusé le pape François de «porter atteinte au dépôt de la foi», Mgr Joseph Strickland met en garde dans sa lettre du 22 août contre «le message pervers et faux» qui, selon lui, a «envahi» l'Église. Strickland exhorte également ses lecteurs à se méfier de toute «tentative de présenter une alternative à l'Évangile de Jésus-Christ» et déclare que quiconque résiste à de tels changements ne cherche pas à quitter l'Église. "Au lieu de cela, ceux qui proposent des changements à ce qui ne peut pas être changé cherchent à réquisitionner l'Église du Christ, et ce sont effectivement les vrais schismatiques", a écrit Strickland dans sa lettre provocatrice de trois pages adressée aux catholiques de son diocèse.

 

Nommé par le pape Benoît XVI en 2012 pour devenir le quatrième évêque du diocèse de Tyler, Strickland a développé ces dernières années l'image d'un brandon au franc-parler qui n'hésite pas à défier le leadership du pape actuel ou à critiquer ses confrères évêques en public. Sa direction du diocèse de l'Est du Texas fait actuellement l'objet d'une enquête du Vatican, connue officiellement sous le nom de visite apostolique. En plus de ses publications sur les réseaux sociaux remettant en question la fidélité du pape François à la foi catholique et approuvant des vidéos attaquant l'actuel pontife en le qualifiant de «clown diaboliquement désorienté», Strickland a remis en question le concept de synodalité, une pratique historique où les évêques consultent les fidèles en communion avec l’Église universelle.

 

Le pape François a cherché à relancer la synodalité. En 2020, le pape a annoncé la tenue du Synode des évêques sur la synodalité, un processus de trois ans de consultation des catholiques du monde avant les rassemblements en 2023 et 2024 à Rome des évêques et des délégués votants, y compris des laïcs, hommes et femmes. De nombreuses consultations ont mis en évidence des questions telles que la manière dont l'Église peut être un espace plus accueillant pour les personnes marginalisées, y compris les catholiques LGBTQ, et peut mieux intégrer les femmes aux postes de direction, y compris la possibilité d'un ministère ordonné. Alors que le pape François a décrit la synodalité comme «ce que Dieu attend de l'Église au troisième millénaire», Strickland a adopté une note différente lors d'une interview à la radio en 2020 : "Toute cette synodalité est une connerie en ce qui me concerne. Ce n'est tout simplement pas vivre la vérité."

 

Dans sa nouvelle lettre, Strickland énumère sept «vérités fondamentales» qui englobent les enseignements catholiques officiels sur la moralité sexuelle, les sacrements, la souffrance rédemptrice et l'affirmation théologique selon laquelle seule l'Église catholique offre le chemin authentique vers le salut. "Nous devons nous accrocher à ces vérités et nous méfier de toute tentative visant à présenter une alternative à l'Évangile de Jésus-Christ ou à promouvoir une foi qui parle de dialogue et de fraternité, tout en essayant de supprimer la paternité de Dieu", a écrit Strickland.  Concernant la possibilité que des catholiques conservateurs soient qualifiés de «schismatiques» pour avoir été en désaccord avec les changements proposés qui pourraient émerger du synode, Strickland a ajouté que «quiconque reste fermement sur le fil à plomb de notre foi catholique n'est pas un schismatique».

 

Strickland a exposé ses sept «vérités fondamentale» et ses défenses, d'une manière cohérente avec deux documents papaux du début du XXe siècle qu'il a cités et publiés sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, la veille de la publication de la lettre. Dans ces documents – «Syllabus condamnant les erreurs des modernistes» et «Le serment contre le modernisme» - le pape Pie X a réitéré les doctrines catholiques traditionnelles et a cherché à les défendre contre ce qu'il considérait comme des erreurs dans certaines tendances philosophiques et historiques alors émergentes. -approches critiques de l'érudition biblique.

 

Plusieurs autres prélats conservateurs vieillissants et aigris ont exprimé leurs inquiétudes concernant le synode de la synodalité. Reflétant les critiques conservatrices de longue date au cours du pontificat du pape François, le cardinal Raymond Burke affirme dans la préface d'un nouveau livre que le pape risque la confusion, voire le schisme, en dirigeant le synode.

 

On est endroit de ne pas penser comme Strickland et Burke, car pour le pape François la démarche synodale comme une vraie «occasion de rencontre, d’écoute et de réflexion (…), un temps de grâce dans la joie de l’Évangile », cela « nous permet de saisir au moins trois opportunités », «la première est de s’orienter non pas occasionnellement mais structurellement vers une Église synodale (…), la deuxième de devenir l’Église de l’écoute (…) et la troisième de devenir une Église de proximité», et cela passe par «six éléments clés au fondement de la vision synodale du pape François» : tout d’abord, «l’image de l’Église, peuple de Dieu en chemin», ensuite, successivement, «la théologie du baptême comme fondement de la coresponsabilité missionnaire», «la prise en compte du sensus fidei fidelium», «l’action du Saint-Esprit» (élément «peut-être le plus central»), «la reconnaissance et prise en compte de la diversité des charismes», enfin, «l’intégration d’une anthropologie relationnelle qui sous-tend la conception d’une Église relationnelle» (https://livre-religion.blogs.la-croix.com/un-recueil-de-reflexions-du-pape-francois-sur-la-synodalite/2023/01/27/).

 

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Publié le 23 Août 2023

NCRonline.org nous montre ce mercredi 23 août 2023que le processus synodal en cours dans le monde et au Vatican inflige «un préjudice évident et grave» à l'Église catholique, a écrit le cardinal américain à la retraite Raymond L. Burke dans une lettre publiée comme avant-propos d'un livre.

 

"La synodalité et son adjectif, synodal, sont devenus des slogans derrière lesquels une révolution est à l'œuvre pour changer radicalement la compréhension que l'Église a d'elle-même, en accord avec une idéologie contemporaine qui nie une grande partie de ce que l'Église a toujours enseigné et pratiqué", a déclaré le cardinal dans la lettre à José Antonio Ureta et Julio Loredo de Izcue, auteurs de "The Synodal Process Is a Pandora's Box." La lettre de Burke, datée du 16 juin, félicite Ureta et Loredo pour l'édition italienne du livre. Les auteurs sont membres de la Société pour la défense de la tradition, de la famille et de la propriété et la traduction anglaise du livre avec l'avant-propos de Burke a été publiée fin août par la Société américaine pour la défense de la tradition, de la famille et de la propriété. Le livre est une compilation de 100 questions et réponses censées montrer comment les réformes du Synode des évêques du pape François et sa vision d'une Église «synodale» menacent de «démolir la Sainte Mère l'Église». Le secrétariat général du synode au Vatican n'avait fait aucun commentaire sur le livre ni sur la lettre du cardinal au 23 août.

 

Le pape François a lancé le processus actuel pour le Synode des évêques en 2021 avec des séances d'écoute aux niveaux local, national et régional dans le monde entier. L'assemblée synodale se réunira au Vatican en octobre et à nouveau en 2024 pour discuter des moyens de travailler «Pour une Église synodale : communion, participation, mission». Remarquant comment les Églises orthodoxe et catholique orientale ont maintenu une structure synodale, le pape François a déclaré que l'Église catholique universelle doit redécouvrir la synodalité et la récupérer d'une manière qui favorise une participation réelle, une communion efficace et la responsabilité de la mission de tous les baptisés.

 

Les catholiques ont toujours déclaré que l'Église était «une, sainte et apostolique», a déclaré le cardinal. Désormais, il «doit être défini par la synodalité, terme qui n'a pas d'histoire dans la doctrine de l'Église et pour lequel il n'existe pas de définition raisonnable». Décrivant le «chemin synodal» de l'Église catholique allemande comme un processus qui a semé la confusion, les «erreurs» et la division, le cardinal a déclaré qu'avec la prochaine assemblée synodale au Vatican, «il est à juste titre à craindre que la même confusion, les mêmes erreurs et la même division» sera visitée par l'Église universelle. En fait, cela a déjà commencé à se produire grâce à la préparation du synode au niveau local.

 

Cependant le chemin synodal  représente une manière de faire qui devrait inspirer d’autres Églises locales. Qu’il ne fasse pas l’unanimité, qu’il ait suscité de fortes critiques, en Allemagne, dans d’autres pays et jusqu’à la Curie romaine, au point d’agiter la menace fantasmée d’un schisme, est le signe qu’il se joue là quelque chose d’essentiel. Il s’est imposé à la suite de la révélation des affaires de pédocriminalité des clercs et de leur gestion problématique par l’institution. Les évêques ont donc décidé d’entamer une démarche de réflexion en y associant étroitement les laïcs. Si la décision finale revient aux évêques, toutes les questions ont été librement débattues selon des modalités qui associent à parité laïcs et évêques, femmes et hommes. Si les questions abordées sont marquées par le contexte allemand, elles reflètent des attentes qui se manifestent dans d’autres Églises européennes, comme l’a montré la rencontre de Prague (6-12 février 2023). L’un des fruits significatifs de ce chemin synodal est la proposition de le poursuivre d’une autre façon. La décision a été prise de constituer une Commission synodale, tout aussi paritaire, afin de continuer la réflexion sur la vie de l’Église (https://www.cairn.info/revue-etudes-2023-4-page-5.htm).

 

«Seule la vérité du Christ, telle qu'elle nous est transmise dans la doctrine et la discipline immuables et immuables de l'Église, peut résoudre efficacement la situation en révélant l'idéologie à l'œuvre, en corrigeant la confusion mortelle, l'erreur et la division qu'elle propage, et en inspirant les membres de l'Église à entreprendre la véritable réforme qui est une conversion quotidienne au Christ vivant pour nous dans l'enseignement de l'Église, sa prière et son culte, et sa pratique des vertus et de la discipline», a écrit le cardinal. Cela ne viendra pas de l’enseignement rigide de l’Église que veut le cardinal, car comme l’a fait savoir le pape François le 20 août 2023 si nous «voulons imiter le Christ; nous sommes invités à être ouverts au changement».

 

Burke a été évêque du diocèse de La Crosse, Wisconsin, de 1995 à 2004, archevêque de Saint-Louis de 2004 à 2008 et préfet de la Signature apostolique au Vatican de 2008 à 2014. Burke ne fait heureusement pas partie des plus de 450 cardinaux, évêques, prêtres, religieux et laïcs dont la participation à l'assemblée synodale a été annoncée en juillet. Ce n’est pas chez lui qu’on trouvera un homme proches des plus pauvres et expérimentant des choses nouvelles comme le souhaite le pape François.

 

Le cardinal Burke n’a pas fait le constat qu’à fait le cardinal Martini : «nous pourrions au moins chercher des hommes libres et attentifs à leur prochain, comme l’ont été Mgr Romero et les martyrs jésuites du Salvador. Où sont les héros qui pourraient nous inspirer ? En aucun cas nous ne devrions nous en tenir aux limites de l’institution», et «L’Église doit reconnaitre ses propres erreurs et s’engager sur un chemin radical de changement, à commencer par le Pape et les évêques. Les scandales de pédophilie nous poussent à entreprendre un chemin de conversion» (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/linterview-posthume-du-cardinal-martini-laquonbsplrsquoeacuteglise-a-200-ans-de-retardnbspraquo-756.php).

 

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Publié le 19 Août 2023

vaticannews.va nous montre ce samedi 19 août 2023 que dans un communiqué partagé le vendredi 18 août, la commission interaméricaine pour les droits humains (CIDH) et le bureau du haut-commissariat de l’ONU pour les droits humains pour l’Amérique centrale et les Caraïbes anglophones (OHCHR) dénoncent la violation des droits de l'homme contre Orlando Alvarez,  évêque de Matagalpa condamné à 26 ans de prison pour complot contre l'intégration nationale et diffusion de fausses nouvelles, et de toutes les personnes privées arbitrairement de leur liberté dans ce pays où l'on enregistre depuis plus de 5 ans, les violations systématiques des droits humains.

 

Mgr Alvarez est accusé de conspiration contre l’intégrité nationale et «propagation des fausses nouvelles à travers les technologies de l’information et de communication au détriment de l’État et de la société nicaraguayens», également de désobéissance civile et d'outrage aux autorités après avoir, le 10 février dernier, refusé de quitter le Nicaragua pour s’exiler aux États-Unis. Il a été condamné à 26 ans de prison, interdiction d’exercer les fonctions publiques et perte de la citoyenneté à vie, y compris la nationalité nicaraguayenne. Pour le CIDH et le OHCHR, les accusations à l’encontre de Mgr Alvarez sont des actes contraires aux obligations internationales des droits de l’homme assumées par le Nicaragua à travers la convention américaine des droits humains, le pacte des droits humains civiles et politiques, pour ce qui concerne, en particulier, le droit à un procès juste et la liberté à l’intégrité personnelle.

 

Un an après l’arrestation de l'évêque, le 19 août 2022, les deux organisations condamnent la détention en isolement dans la prison Jorge Navarro Tipitapa, connu comme la «Modelo», les visites limitées des membres de famille et la réduction des soins médicaux ainsi que d’accès aux médicaments essentiels. Pendant ce temps, la Conférence épiscopale du Nicaragua a publié sur sa page Facebook, un bref post contenant certains versets du psaume 6 : «Car le Seigneur a entendu la voix de ma plainte, Il a entendu ma supplique. Le Seigneur a accueilli ma prière».

 

Depuis l'année dernière, les allégations contre l'Église catholique se répandent dans le pays., à travers la détention arbitraire, l’incarcération et l’expulsion du pays des prêtres et religieuses sans aucune garantie d’un procès juste ainsi que la spoliation de leurs propriétés sans aucun droit à la restitution juridique comme cela a été le cas de l’Université centraméricaine (UCA) des jésuites, accusée par le régime Ortega de terrorisme et sujet à la séquestration et confiscation de ses biens, raison pour laquelle, le préposé général de la Compagnie de Jésus, le père Arturo Sosa, a demandé vendredi 18 aout, un retrait immédiat. Le CIDH et OHCHR citent dans leur communiqué, le cas de l’UCA.

 

Le Nicaragua traverse, depuis avril 2018, une crise politique et sociale qui a connu un cran avec les controverses dues aux élections qui ont attribué le pouvoir depuis 2021 à Daniel Ortega, pour un cinquième mandat à la présidence du pays. Un mandat marqué par un tiraillement avec les autorités religieuses du pays. Jusqu’à présent, au moins 44 membres de l’Église catholique ont été expulsés du pays et 8 prêtres emprisonnés. Plusieurs collèges et universités ont été confisqués. Il existe également des informations sur les cas de répressions et de persécutions contre les autres religions.

 

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Publié le 18 Août 2023

domradio.de nous montre dans son article du jeudi 17 août 2023 que dans le différend liturgique de l'Église syro-malabare dans l'État indien du Kerala, l'archevêque délégué du pape Cyrill Vasil, qui a été envoyé dans le pays, a mis en garde contre l'obéissance aux dirigeants de l'Église. Les prêtres et les fidèles qui rejettent la direction approuvée par le Vatican pour la célébration de la messe devraient se demander s'ils sont "pour ou contre le pape", a déclaré Vasil lors d'un service au siège de l'archidiocèse d'Ernakulam-Angamaly à Kochi.

 

"Êtes-vous du côté du Saint-Père ; voulez-vous rester prêtres et membres de l'Église catholique et de votre Église syro-malabare, ou voulez-vous donner la préférence à la voix des fauteurs de troubles qui vous conduisent à désobéir au Saint-Père ? ?" a demandé Vasil, qui dirige l'éparchie gréco-catholique de Kosice (Kaschau) en Slovaquie et qui travaillait auparavant pour la Congrégation vaticane pour les Églises orientales. Et plus loin : "Préférez-vous écouter votre pape, ou préférez-vous écouter - au nom d'une fausse solidarité ou parce que vous avez été intimidé - certains prêtres qui vous conduisent à une séparation de fait de l'Église catholique ?"

 

Au cœur des querelles internes à l'Église syro-malabare, qui durent depuis des décennies, se pose la question de savoir si le prêtre doit célébrer l'Eucharistie face au peuple ou face à l'autel orienté à l'est. À la mi-2021, le synode de l'Église a décidé de mettre en œuvre un compromis, selon lequel le prêtre se tient à l'autel face à l'assemblée jusqu'à la grande prière, puis fait demi-tour et ne se tourne à nouveau vers l'assemblée qu'à la fin du service. Un groupe de prêtres et de laïcs, dont des dirigeants de l'archidiocèse d'Ernakulam-Angamaly, rejettent le compromis. Ils veulent que les prêtres célèbrent des messes face à l'assemblée, comme dans l'Église d'Occident.

 

Vasil a cité deux lettres du pape à l'Église syro-malabare et aux prêtres, religieux et laïcs de l'archidiocèse d'Ernakulam-Angamaly des années 2021 et 2022. Dans celles-ci, le pape François avait appelé à la forme uniforme de la liturgie pour être mis en œuvre immédiatement afin de maintenir l'unité de l'Église catholique orientale. L'Église catholique syro-malabare est une Église orientale («unie») affiliée à Rome en Inde. Il est principalement présent dans l'État indien du Kerala et remonte à la mission de l'apôtre Thomas.

 

Le différend liturgique est également un indicateur de tensions plus profondes, notamment des objections à l'administration financière sous le cardinal George Alencherry, chef de l'Église syro-malabare, et d'autres questions de leadership ecclésiastique. Malgré cela, l'homme du pape a effectivement dit qu'il était temps que l'impasse se termine, sinon les prêtres dissidents ont jusqu'à dimanche pour adopter un mode contesté de célébration de la messe ou faire face à la punition canonique pouvant aller jusqu'à l'excommunication.  Mais, des déclarations des pères de l’Église syro-malabare face à l’ultimatum ne ressemblent guère à de la soumission (https://cruxnow.com/news-analysis/2023/08/recent-history-may-undercut-papal-ultimatum-in-syro-malabar-standoff).

 

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Publié le 15 Août 2023

Matthieu Lasserre (à Lourdes), Charlotte de Frémont (à Lourdes), Marguerite de Lasa, Juliette Paquier, Léa Perez et Jean-Moïse Dubourg nous montrent dans la-croix.com que pour cette fête de l’Assomption du 150e Pèlerinage national, plus de 20 000 personnes ont afflué vers Lourdes mardi 15 août 2023.

 

Dans la matinée, la messe célébrée par le nonce apostolique en France, Mgr Celestino Migliore, a été marquée par la lecture d’un message du pape. Comme Mgr Migliore ensuite lors de son homélie, le pape François a délivré un discours de paix en implorant la Vierge Marie : «Que la reine de la paix intervienne auprès de son fils pour que cette paix tant désirable s’établisse partout.»

 

Dans l’après-midi, à l’occasion de la prière pour la France et le monde, le père Vincent Cabanac, assomptionniste et directeur du Pèlerinage, a évoqué le débat sur la fin de vie jugeant qu’«Il est dangereux de ne pas parler explicitement d’euthanasie quand on veut la mettre en pratique», cependant le projet de loi sur la fin de vie qui sera présenté à Emmanuel Macron "à la fin de l'été" comprendra trois volets que sont les soins palliatifs, le droit des personnes et l'aide active à mourir, mais pour obtenir une aide active à mourir, le patient devra répondre à plusieurs critères d'éligibilité et à cela s’ajoute la création d'une clause de conscience spécifique (https://www.francetvinfo.fr/societe/euthanasie/video-fin-de-vie-rien-n-est-encore-acte-toutes-les-pistes-sont-ouvertes-indique-la-ministre-agnes-firmin-le-bodo_5983649.html), le vivre-ensemble en France notamment après les violences urbaines, où «L’Église et les chrétiens ont un rôle à jouer», ainsi que la guerre en Ukraine, qui est une «folie meurtrière» suscitée par «une agression injustifiée».

 

En fin de journée, à l’issue de la procession eucharistique réunissant les différents groupes de pèlerins, les 150 ans du Pèlerinage national ont été célébrés sur l’esplanade de la basilique du Rosaire. Chants, remerciements et symboles se multiplient pour célébrer le National, les malades et les hospitaliers. Le père Vincent Cabanac offre également quelques cadeaux à Mgr Celestino Migliore pour le remercier de sa présence. Enfin, un gâteau en papier constitué de dessins est apporté sur l’esplanade sous les «joyeux anniversaire !» des enfants. La journée s’acheva ensuite par une veillée des familles à l’église Sainte-Bernadette, à 20h30.

 

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