Publié le 21 Octobre 2023

Luis Miguel Modino, envoyé spécial au Vatican pour religiondigital.org nous montre dans son article du vendredi 20 octobre 2023 que l'Assemblée synodale du Synode de la Synodalité, qui travaille sur le dernier module de l'Instrumentum Laboris, qui a pour thème «Participation, responsabilité et autorité», a réfléchi ces dernières heures sur l'exercice de l'autorité, en soulignant dans les mots de Paolo Ruffini : «Celui qui exerce l'autorité doit le faire pieds nus». À partir de ce qui a été vécu ces dernières heures, le préfet du Dicastère pour la Communication a souligné l'impact de la prière pour les migrants et les réfugiés célébrée jeudi soir sur la place Saint-Pierre. De même, la nécessité de la participation de tous ceux qui font partie de l'Église à l'exercice de la coresponsabilité à tous les niveaux de l'Église, en insistant sur le fait que «l'évêque a le dernier mot, mais pas le seul». Dans le même esprit, Sheila Pires, secrétaire de la commission de communication du Synode, a souligné, à partir de ce qui a été vécu dans la salle synodale, l'engagement pour l'éradication du cléricalisme parmi le clergé et aussi parmi les laïcs. Par rapport à tous les types d'abus, qui ont fait perdre à l'Église son autorité, on a insisté sur la nécessité d'exercer des mesures de contrôle, ce à quoi la synodalité peut contribuer. La nécessité d'un plus grand contrôle des structures financières, de la révision du Code de Droit Canonique, du renforcement des structures synodales déjà existantes, sans tomber dans le parlementarisme, et de considérer l'environnement numérique comme un territoire de mission, compte tenu des besoins, a également été abordée. ... pour toucher les gens là où ils sont, pour retrouver autant de jeunes qui sont sur les réseaux sociaux.

 

Deux évêques ont été invités à la conférence de presse, Mgr Gintaras Grušas, archevêque de Vilnius (Lituanie) et président du Conseil des conférences épiscopales européennes, qui a souligné l'importance de l'étape continentale dans le processus synodal, une nouveauté en Europe, une expérience qui aide dans l'Assemblée synodale, où l'on insiste sur l'importance de la formation à cette manière d'être Église, et de comprendre comment fonctionnent les structures ecclésiales à ce niveau est fondamental, ainsi que la nécessité de conversion du cœur, cependant le Synode conduit à un débat beaucoup plus large, sans se concentrer sur des questions spécifiques et en cherchant à vivre l'Église d'une manière différente, avec un meilleur dialogue, et pour faire avancer l'Église synodale, il a déclaré qu'il ne faut pas attendre que le Saint-Siège modifie le Code de droit canonique, il existe déjà des outils qui rendent possibles les changements, insistant sur la nécessité de ramener l'expérience de la conversation dans l'esprit qu'ils sont vivants, et Mgr Tarcisio Isao Kikuchi, archevêque de Tokyo et président de Caritas International, qui, à son retour au Japon, souhaite présenter cette modalité synodale pour que les paroisses et les diocèses puissent changer, et à partir de là, il a insisté sur le fait que les pays asiatiques sont assez cléricaux, c'est pourquoi les laïcs doivent être impliqués dans les processus de prise de décision de l'Église et chercher comment le faire en tenant compte de leur situation et de leurs difficultés spécifiques, mais surtout, introduire dans la paroisse l’hospitalité typique de la culture asiatique, être une Église qui accueille tout le monde, pour que les gens puissent venir parler de leur vie.

 

Et deux religieuses on aussi été invités à la conférence de presse, l'Irlandaise Mary Teresa Barron, présidente de l'Union internationale des supérieures générales qui considère que son expérience en Afrique a été sa première expérience de synodalité, une Église récente, où existait une communauté de foi très forte, qu'elle dit avoir fait revivre dans des cercles plus petits, affirmant que l'essentiel est de décider comment vivre la foi en communauté et d'agir concrètement, tout en soulignant le travail que fait l'Union des Supérieurs généraux pour que la vie religieuse puisse être impliquée dans le processus synodal, avec beaucoup de formation, en collaboration avec le Secrétariat du Synode, et en se référant à sa congrégation, «il est demandé aux sœurs de travailler dans les paroisses», une formation qui se réalise également en ligne, ce qui permet d'élargir le champ d'action, ce qui tient également compte de la synodalité, car elle permet de construire une communauté et d'acquérir outils pour la mission, et la syrienne Houda Fadoul, de l'Église gréco-catholique, qui voit le témoignage qui vient de sa relation avec le Seigneur comme une contribution exceptionnelle, surtout dans les moments difficiles, quand les gens voient qu'ils sont conduits à la prière, qu'ils sont à leurs côtés et prennent soin de leurs besoins,  tout en mettant en avant son expérience de supérieure d'une communauté d'hommes et de femmes, soulignant l'importance de chaque personne, homme ou femme, vivant son rôle en utilisant ses dons dans une assemblée dans laquelle l'un des thèmes abordés est le diaconat féminin.

 

«Si nous grandissons dans la synodalité, alors le Synode aura porté ses fruits, mais le Synode n'essaie pas de prendre des décisions», a souligné l'archevêque de Vilnius, affirmant que du Secrétariat du Synode il n'y a rien de concret et que le processus est plus important que les conclusions. Un avis également partagé par la sœur de l’Église gréco-catholique, pour qui «le plus important est la méthodologie que nous apprenons, apprendre à écouter les autres».

 

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Publié le 20 Octobre 2023

Luis Miguel Modino, envoyé spécial au Vatican pour religiondigital.org nous montre que les migrants ont été les protagonistes de la conférence de presse du jeudi 19 octobre au cours de laquelle l'Assemblée synodale a travaillé dans des cercles mineurs. Cardinal Michael Czerny, préfet du Dicastère pour le développement humain intégral, qui a mis en évidence le symbolisme que les participants de l'Assemblée synodale marchent ensemble jusqu'au monument et font face à cette image des migrants qui représente toutes les personnes vulnérables de tous les âges, priez ensemble, s'est concentrée sur le contexte d'une Église qui tente de marcher de manière chorale, définissant le Synode comme un chemin partagé qui flanque les personnes les plus vulnérables, par exemple, celles qui sont forcées de quitter leur lieu d'origine, Mgr. Daniel Ernest Flores, évêque de Brownsville (États-Unis), l'un des présidents du Synode, qui a commencé par mettre en lumière les dons et les expériences présentes dans chaque diocèse du monde, ce qu'il a partagé au sujet de son diocèse, à travers lequel passent un grand nombre de migrants et où une situation très complexe est vécue, a insisté pour qu'ils agissent en donnant à chacun sa dignité légitime, en voulant répondre aux besoins, parce que chacun mérite de vivre dans la dignité, un travail qu'ils font en conjonction avec d'autres diocèses, parce qu'il est important de travailler ensemble au sein de l'Église, Mgr. Anton Dabula Mpako, archevêque de Pretoria, et militaire ordinaire de l'Afrique du Sud, parle de la situation des migrants en Afrique du Sud, où la plupart des 3,9 millions de migrants, selon les données officielles, bien qu'en réalité il y en ait beaucoup plus, fuient la pauvreté, qui de l'Église catholique sont entendus, bien qu'ils soient conscients qu'il est difficile d'aider tout le monde, et les migrants, qui sont pour la plupart catholiques et qui essaient de fournir une prise de conscience et de les intégrer dans la communauté, accompagnés par des prêtres qui parlent leur langue, et le père Khalil Alwan de l'Église maronite, a dénoncé la politique migratoire de l'Union européenne et les conditions difficiles que la communauté internationale impose à un pays pauvre, mais qui doit aider les Syriens avec leurs propres ressources, ce qui provoque de vives réactions de la part des citoyens locaux, c’est ne situation qu'il n'hésite pas à qualifier de tragédie humaine, appelant à la réaction de la communauté internationale. La raison de ces présences est liée au moment de la prière pour les migrants et les réfugiés qui ont eu lieu l’après-midi autour du monument aux migrants sur la place Saint-Pierre et où le pape François sera présent. Les personnes présentes partageaient la réalité des migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique en Afrique du Sud et au Liban.

 

Cependant, la synodalité n’a pas été oubliée. Mgr. Flores a dit que l'exercice de l'autorité dans l'Église doit être enraciné dans une conversion du cœur, et ce qui l'inquiète le plus, c'est comment pouvoir ouvrir les portes à un nouveau style, comment pouvoir devenir un peuple dans le service mutuel enraciné dans Jésus, insistant sur le fait que personne n'est exclu, la conversion du cœur est fondamentale. Une synodalité qui, de l'avis de Mgr Anton Dabula Mpako, doit coexister avec la structure hiérarchique de l'Église, deux faces de la même médaille pour laquelle on doit chercher comment travailler ensemble et être coresponsable. Pour ce dernier, nous devons tous marcher au même niveau, dans la synodalité. Dans cette Église synodale, les structures hiérarchiques de l'Église n'ont rien à craindre des processus d'écoute, il est impossible pour cela de nuire à la nature hiérarchique de l'Église, a déclaré le cardinal Czerny. Pour le jésuite, la foi active et l'espoir qui naissent d'une écoute radicale du souffle de l'Esprit nous aidera à comprendre comment les structures fonctionnent et comment nous pouvons les améliorer, en soulignant que l'un des éléments qui provoque le plus de joie dans la salle synodale est que nous ne parlons pas de synodalité, nous l'expérimentons. En réponse à la position de l'Église sur le collectif LGBTQI, l'évêque sud-africain a souligné que la position de l'Église est très claire, en disant que nous voulons travailler avec compassion, sans discriminer, sans se sentir exclus, en rappelant les paroles du pape François, et appelant à une racine anthropologique de cette réalité pour comprendre ce qui ne la rend pas facile à résoudre rapidement. Surtout, il a insisté sur le fait qu'il était important que les personnes de la communauté LGBTQ siègent à la maison dans l'Église. Un sujet sur lequel Mgr. Flores a insisté sur le fait que son diocèse la mission de l'Église est d'accueillir les familles qui rencontrent des difficultés, demandant aux volontaires de voir le visage de Jésus dans les gens qu'ils aident, sans poser de questions sur l'orientation sexuelle ou politique, comme le Christ l'a fait, appelant à suivre ses traces. Le même évêque a souligné l'importance des efforts déployés pour la salle synodale à "comprendre ce que mon voisin dit", ce qui n'est pas facile, insistant sur le fait que nous devons réaliser la fracture culturelle entre chaque culture, passer de la culture à la culture et essayer de comprendre ce qui nous entoure. Dans le même ordre d'idées, Czerny, qui vient d'une famille de migrants, a souligné que la vie est une traduction et que le Synode apprend à se traduire d'une culture à une autre.

 

Enfin, à l’occasion du Synode sur la synodalité, le pape a proposé à ses participants une retraite spirituelle, des tables rondes en salle Paul VI, une visite des catacombes et ce jeudi soir 19 octobre, un temps de prière sur une place Saint-Pierre quasi déserte, les membres de l’Assemblée synodale se sont retrouvés face au monument béni par le pape en 2019 intitulé «Angels unawares» de l’artiste canadien Timothy Schmalz dédié aux «Anges Inconnus» que sont les migrants, représentés ici sur une barque. Ensemble, ils ont écouté l’Évangile selon saint Luc, la parabole du bon Samaritain, et dans une réflexion face à l’assemblée, le pape François a rappelé combien le récit biblique est d’actualité, les routes migratoires restent des lieux de danger et déplore que les routes migratoires soient encore aujourd’hui peuplées d'hommes et de femmes blessés et laissés à moitié morts, Mais le pape François a confiance et appelle chacun à devenir le Samaritain de la parabole. C’est pour cela qu’il appelle à l’accueil, la protection, l’intégration des nouveaux arrivants. Il souhaite des actions pour rendre les routes migratoires plus sûres et défend une approche commune et coresponsable, dans un contexte où les flux migratoires devraient augmenter. Au terme de la réflexion du pape, une minute de silence à la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie le long des différentes routes migratoires a été observée (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-10/pape-synode-temps-de-priere-pour-les-migrants-et-les-refugies.html).

 

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Publié le 19 Octobre 2023

vaticannews.va nous montre que lors du point presse de la Salle de presse du Saint-Siège du mercredi 18 octobre 2023, la Commission pour le document de synthèse rédigera un texte pour relater l'expérience des travaux synodaux. Il s’agit de «raconter à tous», «au plus grand nombre possible, et surtout à ceux qui n'ont pas encore été rejoints ou impliqués dans le processus synodal», l'expérience vécue par les membres du Synode. Paolo Ruffini a expliqué que le secrétariat du synode, en accord avec le pape, a soumis la proposition au vote de l'assemblée, qui l'a approuvée à une très large majorité (sur 346 votants, 335 se sont prononcés pour et 11 contre).

 

En ce qui concerne le document de synthèse, à la fin de la congrégation générale de ce matin, la 12e -qui a commencé la discussion du quatrième module de l'Instrumentum laboris, B3, sur le thème «Participation, responsabilité et autorité. Quels processus, quelles structures et quelles institutions dans une Église synodale missionnaire?»- le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général, a annoncé que la commission compétente avait décidé que le texte serait relativement court et au service d'un processus qui se poursuit. Il s'agira d'un texte de transition, basé sur l'expérience de l'assemblée, qui contiendra les points de consensus et les points de désaccord, ainsi que les questions ouvertes qui devront être approfondies d'un point de vue canonique, théologique et pastoral, pour être vérifiées avec le peuple de Dieu. Le cardinal a précisé qu'il s'agirait d'un document de style simple, qui ne serait ni un document final, ni l'Instrumentum laboris de la prochaine assemblée, et qui servirait uniquement à accompagner les phases ultérieures du Synode sur la synodalité. La secrétaire de la Commission de l'information, Sheila Pires, a indiqué aux journalistes que les travaux de ce matin ont débuté par la commémoration de Mgr Robert Patrick Camilleri Azzopardi, évêque de Comayagua et président de la Conférence épiscopale du Honduras, décédé hier, et que demain après-midi, à la fin de la session de l'après-midi, les participants au Synode ont été invités à se rassembler sur la place Saint-Pierre pour une prière avec le pape, pour les migrants et les réfugiés - qui sera retransmis en streaming -. Ce mercredi matin, dans la salle Paul VI, où se tient la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, Luca Casarini, invité spécial, a rendu compte du sauvetage en mer Méditerranée de 116 migrants originaires de divers pays africains, à bord de deux embarcations différentes.

 

Le point presse s'est déroulé en présence du cardinal Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus a qui a évoqué la longue expérience de la synodalité dans l'Église d'Amazonie, qui a toujours cherché à impliquer dans les débats tous les ministères et toutes les vocations dans l'évangélisation. Le cardinal a souligné que dans les assemblées diocésaines et dans les assemblées plus larges de toute la région, des laïcs participent, et que dans les réunions récentes, il y a toujours eu un représentant ou une représentante indigène, ajoutant que le Synode est un processus et que des solutions sont recherchées, et il a souligné que l'écoute aide à comprendre les communautés et leurs besoins, elle aide à être une Église samaritaine, présente, miséricordieuse, de Mgr Zbigņev Stankevičs, archevêque de Riga, secrétaire général de la conférence épiscopale de Lettonie, qui a évoqué la réaction des catholiques de Lettonie (20% de la population d'environ 2 millions d'habitants) à l'invitation à participer au processus synodal, certains ayant entendu parler des voies synodales en Allemagne avaient une attitude de rejet, d'autres pensaient à quelque chose de formel, mais ensuite tout le monde s'est mis au travail, et il est apparu nécessaire d'écouter tout le monde, non seulement les catholiques, mais aussi les autres chrétiens, les représentants d'autres religions, les marginaux et même les non-croyants, et il faut essayer de réveiller le sens de la coresponsabilité de la mission évangélisatrice de l'Église en chaque personne baptisée, il a également parlé des femmes dans l'Église : et qu’ il faut leur donner plus d'espace dans l'Église, mais sans toucher à ce qui est dans l'Évangile et dans la tradition de l'Église, de Mgr Pablo Virgilio David, évêque de Kalookan et président de la conférence épiscopale des Philippines, a évoqué la diaspora philippine et le clergé s'interroge sur la formation de ces migrants, de ces travailleurs, soulignant que ce Synode insiste précisément sur l'égalité en dignité, et en ce qui concerne les défis auxquels l'Église philippine est confrontée, l’évêque a répondu à un journaliste qui lui demandait quelles étaient les priorités, qu'il fallait accompagner ceux qui vivent à l'étranger, «afin qu'ils deviennent des missionnaires accidentels» en témoignant de leur foi dans les pays où ils travaillent, et de Wyatt Olivas, originaire des États-Unis, le plus jeune participant au processus synodal, âgé de 19 ans, il est étudiant à l'université du Wyoming à Laramie, a participé en tant que missionnaire au programme de jeunesse catholique Totus Tuus et est catéchiste dans son diocèse d'origine de Cheyenne.

 

Aux questions des journalistes sur la position de l'Église à l'égard des personnes lgbtq+ ou en relation avec le même sexe, le cardinal Steiner a répondu que le sujet est venu au cours des réflexions et aussi au moment des présentations des groupes, mais que cette session du Synode ne conduit pas à des conclusions, celles-ci seront abordées, selon le souhait du Pape, lors de la prochaine session en 2024. Au sujet des personnes homosexuelles, Mgr Stankevičs a rappelé l'invitation du pape François à Lisbonne d'accueillir "todos, todos", "tout le monde, tout le monde" et a ajouté que les personnes homosexuelles devaient également être accueillies «avec amour, sans jugement», leur dignité humaine devant être respectée, comme l'enseigne le Catéchisme de l'Église catholique, ne pas faire l'objet d'une discrimination injuste, soulignant que les couples homosexuels sont appelés à vivre dans la chasteté parce que toute relation sexuelle en dehors du mariage est un péché et que, par conséquent, bénir les couples qui n'acceptent pas ce principe est un problème car cela reviendrait à bénir ceux qui vivent dans le péché. Mgr David a rappelé que Jésus considère chaque être humain comme un enfant de Dieu.

 

Le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général, a ouvert la 12ème Congrégation générale du Synode sur la synodalité ce 18 octobre en salle Paul VI portant sur les thèmes de l'autorité, du service, du discernement, de la décentralisation. Le cardinal met en avant le renouvellement du service de l'autorité, en mettant l'accent sur ce «cléricalisme», le «discernement en commun», la création de structures et d'institutions «synodales», la construction de «réseaux» entre les Églises locales à la lumière de la «saine décentralisation» souhaitée par le pape, et enfin, la «potentialité» de l'institution même du Synode, en évaluant «l'expérience» d'élargir la participation à un groupe de «non-évêques». Il s'agit «de questions délicates qui touchent à la croissance de la tradition : un mauvais discernement peut la briser ou la figer», estime le rapporteur du Synode qui rappelle que «là où règne le cléricalisme, il y a une Église qui ne bouge pas, une Église sans mission» souhaitant  engager «la coresponsabilité dans la mission de l'Église», un consensus qui ne polarise pas, des espaces de participation et de croissance, et à réfléchir sur le potentiel du Synode. L'Assemblée a par ailleurs applaudi le sauvetage d'une centaine de migrants en Méditerranée après avoir appris de Luca Casarini, activiste italien, invité spécial au Synode et président de Mediterranea Saving Humans, qui se consacre au sauvetage des migrants en mer, le sauvetage en Méditerranée de deux bateaux : «l'un avec 47, l'autre avec 69 frères et sœurs migrants provenant de divers pays africains. Parmi eux se trouvait une fillette de 7 ans, Jessica, qui venait du Cameroun avec sa mère. Dans le second bateau, presque toutes les personnes venaient du Soudan du Sud: il y avait beaucoup de femmes et d'enfants, dont le plus jeune n'avait que deux mois. Ils ont tous été sauvés», a annoncé M. Grech (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2023-10/synode-12eme-congregation-generale-hollerich.html).

 

Les travaux de l’Assemblée des évêques en cours ont été ouverts ce mercredi par une messe célébrée en la basilique Saint-Pierre par Mgr Gintaras Grušas, archevêque de Vilnius en Lituanie. Dans son homélie prononcée en la fête de saint Luc ce 18 octobre, le prédicateur a montré comment tous les principaux thèmes en discussion se retrouvent déjà dans le message de cet évangéliste qui pourrait alors être considéré comme une boussole, car Luc met en exergue le rôle central de nombreuses autres femmes, et à partir de l’évangile du jour, qui rapporte l’envoi des 72 disciples en mission, l’égalité de tous les baptisés a été aussi un thème abordé au cours de cette messe, car tous sont appelés à la mission et non pas seulement les ministres ordonnés et il est «important que tous les baptisés entendent cet appel, cette vocation et y répondent», c’est dans ce cadre, qu’il est nécessaire que chaque baptisé devienne artisan et «fils de la paix», et lorsque que Jésus envoie ses disciples en mission, il les prévient qu’ils ne seront pas bien reçus partout. Ainsi Dieu offre sa paix et sa miséricorde à tous les hommes sans distinction mais tous ne sont pas disposés et prêts à l’accueillir. À partir de ce constat, l'archevêque de Vilnius avertit que «L'Église est ouverte à tous, mais comme la paix de Dieu, elle est donnée selon les conditions de Dieu et non selon celles de l'homme». Le prélat a alors exhorté les participants au synode à s’assurer que leurs travaux «contribuent effectivement à la mission d'apporter la Bonne Nouvelle à ceux qui ont besoin du salut» (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2023-10/mgr-gintaras-la-fete-de-st-luc-est-un-signe-de-dieu-pour-le-sy.html).

 

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Publié le 17 Octobre 2023

Luis Miguel Modino, envoyé spécial au Vatican pour religiondigital.org nous montre ce mardi 17 octobre 2023 que dans l'Assemblée synodale, on se souvient de la Journée de jeûne et de prière pour la paix en Terre sainte, comme une force sainte qui doit s'opposer à la force du diable, à la force de la guerre, selon les termes de Paolo Ruffini. Bien qu'il soit souligné que le thème du Synode est la synodalité, les paroles du Préfet du Dicastère de la Communication ont montré que la question des femmes a pris une grande importance dans ce module, ce qui était déjà évident dans l'introduction du vendredi, dont tous les détails sont connus, car ils sont les seuls moments où il y a un accès sans restriction à tout ce qui est dit dans la salle du synode. Dans ce domaine, la question de la participation des femmes à l'homélie a été abordée, Ruffini reconnaissant que lorsqu'il y a des femmes dans les conseils pastoraux, les communautés sont plus créatives - après avoir été dit que lorsque nous voulons parler, il est important d'avoir des hommes et quand nous voulons faire des choses, il est important d'avoir des femmes. Parallèlement, la question du service en communion et la nécessité de compter sur tous les baptisés ont été abordées. L'Assemblée synodale, comme l'a rapporté Sheila Pires, secrétaire de la Commission de la communication, a réfléchi au rôle des évêques dans l'Église, qui devrait promouvoir le dialogue œcuménique et interreligieux, ayant été appelé à une plus grande participation aux consultations à la nomination des évêques. La nécessité pour tous les évêques d'adopter un style synodal, leur formation continue, la relation avec le clergé et leur proximité avec les victimes d'abus a également été soulignée.

 

L'Assemblée du Synode termine son troisième module mardi, dans lequel la coresponsabilité au sein de la mission a été discutée. Un aspect sur lequel le cardinal Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat, qui s’est s'est déclaré fan de synodalité, soulignant l'importance de l'ensemble du processus synodal, le processus de consultation et les différentes étapes à tous les niveaux, et la présence à l'Assemblée synodale des femmes, des laïcs et des prêtres, et l'organisation en tables rondes, il souhaite que les divergences se manifestent, soulignant la demande du Secrétariat du Synode de mettre en lumière les divergences, tout en appelant à être patient et espérer, parce que «nous sommes dans un processus très long et sérieux», le professeur Renée Kholer-Ryan, directrice de l'École de philosophie de l'Université Notre-Dame (Australie), juge que le diaconat féminin, est l'un des sujets qui mérite le plus grand nombre d'attention et appelle à ne pas oublier les besoins des femmes au niveau mondial, tout en demandant à "briller à éclairer tous les sujets", sans oublier qu'il s'agit d'un processus consultatif, car «nous ne prenons pas de décisions, cherchant à préparer la construction de l'Église de l'avenir», Mgr Anthony Randazzo, évêque de Broken Bay (Australie) et Président de la Fédération des Conférences des évêques catholiques d'Océanie, demande d’accroître accru l'importance de travailler à partir du monde numérique, en particulier dans les réalités où les distances sont énormes, comme c'est le cas en Océanie, insistant pour ne pas tomber dans l'isolement, et il a insisté «pour que nous soyons confrontés à un processus de changement, avec une écoute très approfondie, disant que nous voulons tous le même changement, ce qui conduira à un processus qui va changer nos vies», et le jésuite nigérian Agbonkhimemigue Emmanuel Orobator, doyen de l'Université Santa Clara en Californie (États-Unis), pour qui l’outil numérique est un processus dans lequel il est nécessaire d'aller, car c’est «le mécanisme qui nous guidera vers de nouvelles façons d'être, pour rechercher de nouvelles façons de rechercher de nouveaux moyens»,  tandis que la divergence et les différences au niveau des positions, des opinions, est quelque chose qui fait partie du processus, soulignant qu'il n'y a pas d'hostilité parmi les membres de l'Assemblée,  c’est «un melting-pot qui nous aidera à jeter les bases de quelque chose de nouveau»

 

Ruffini a souligné que l'approche était axée sur les modèles de bureau qui peuvent entraver la communion, mais au-delà d'autres questions qu'il a mises en évidence en ce qui concerne la coresponsabilité, le sujet de ce module, étant traité de la question du diaconat féminin, il est important de clarifier la nature même du diaconat, la question de l'inclusion dans le langage de l'Église, le rôle des femmes, en rappelant que Jésus avait de nombreuses femmes autour de lui. Une participation des femmes qui est importante, car elles peuvent aider l'Église à trouver sa vigueur en ce moment. Et face à la controverse entourant la question de savoir si les questions brûlantes de l'Instrumentum Laboris sont traitées, comme la question des femmes dans l'Église ou LGBTQI, questions présentes dans les assemblées continentales, et le manque d'informations pour les journalistes, en restant dans la méthode de travail dans les tables rondes, Ruffini a insisté sur le fait qu'il est faux de dire qu'il n'y aura pas de résultats dans le Synode, notant qu'un rapport de synthèse qui sera retourné au peuple de Dieu.

 

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Publié le 16 Octobre 2023

Luis Miguel Modino, envoyé spécial au Vatican pour religiondigital.org, nous montre l'assemblée synodale du Synode a repris ses travaux lundi après la pause du week-end. Depuis vendredi dernier, le troisième Module de l'Instrument de travail fonctionne, qui a pour thème la coresponsabilité de la mission, un élément fondamental dans une Église qui veut être synodale. Le lundi, les travaux sont menés dans une congrégation générale, présidée pour la deuxième fois par une femme, le Japonais Momoko Nishimura, qui compte sur la participation du pape François à la première partie, à laquelle ils ont remercié avec beaucoup d'applaudissements pour la publication de sa dernière exhortation apostolique: "C'est la confiance", c'est la confiance.

 

La conférence de presse de la journée a été suivie par Vimal Tirimanna, de l'ordre du Rédempteur du Sri Lanka, conseiller théologique du Synode et professeur de théologie morale à l'Université Alphonsine de Rome qui parle de son optimisme à propos du synode et ce sens il a donné comme exemple la présence de nombreuses femmes à côté des cardinaux, déclarant que la salle synodale fournit une synodalité, il insistait donc pour que cet esprit soit pris en dehors de l'Assemblée synodale, tout en rassurant les populations LGBTI car pour lui dans le processus synodal tout le monde est inclus, car c’est un effort pour que personne ne soit exclu, c’est pour cela qu’il faut créer une culture de rencontre par la synodalité, qui, en supposant toutes les questions et tous les hommes, est une conversion radicale dans le cadre de l'Église, nous voulons une culture d'écoute, Mgr Wasserbauer, évêque auxiliaire de Prague (République tchèque) a souligné que le Synode voulait être lumière dans l'obscurité du troisième millénaire tout en soulignant que ce synode est très équilibré, il essaie de faire face à toutes les douleurs qui sont entrevus dans l'Église d'aujourd'hui d'une manière très équilibrée, appelant à un cœur ouvert à toutes les douleurs, à tous les groupes, à tous les problèmes, cependant il n’y aura pas de décision à la fin sur la bénédiction ou non des couples homosexuels, et Sœur Patricia Murray, de l'Institut de la Bienheureuse Vierge Marie, qui participe au Synode en tant que secrétaire de l'Union des Supérieurs généraux a souligné la nécessité de créer des espaces d'écoute et d'accompagnement, et d'assumer la méthode du discernement communautaire comme méthode ecclésiale, et étant la première femme à être membre de la Commission de synthèse du Synode, ce que la religieuse considère comme un honneur et une surprise, ces nominations sont symboliques, c'est une indication claire du fait que les femmes participent au niveau de la prise de décisions, tout en a souligné la capacité des femmes d'occuper correctement leur espace, avec un espace approprié pour leurs interventions, soulignant également que de nombreux hommes membres de l'Assemblée synodale parlent de l'importance du rôle des femmes dans l'Église, qui participent grandement à l'Assemblée, et qu’il y a eu au Synode une grande conscience de la souffrance qui a été causée, notamment envers la communauté LGBT.

 

Dans les travaux de ces dernières heures, l'accent a été mis sur le sens de la synodalité, qui est un processus d'apprentissage continu, soulignant l'importance et la richesse de la diversité, qui doit être préservée. À partir de là, il y a eu le rôle des laïcs dans la tâche missionnaire, l'évangélisation à l'ère numérique, sachant que l'accès au monde numérique, l'apprentissage tout au long de la vie, l'inclusion et la reconnaissance des femmes est plus difficile dans les pays les plus pauvres, tout en ayant abordé la question du diaconat féminin. C’est quelque chose qui a lieu dans la conversation dans l'esprit, puisque, selon Paolo Ruffini, tout ce qui nous unit, c'est la conscience que nous sommes tous fils et filles de Dieu, insistant sur le fait qu'il y a de la place pour tout le monde dans le cadre de l'Église. Une Assemblée synodale dans laquelle, d'après la base de la Révélation et de la Tradition, nous apprenons à être une Église synodale, selon sœur Murray, cela a besoin d'un temps, c'est d'entrer dans une école de formation, ils nous apprennent à être des synodes, parce que c'est une pratique. À cette fin, il est essentiel d'apprendre à être libre, de mettre de côté l'individualité pour entrer dans l'esprit synodale pour l'ouverture et pour que Dieu nous donne la lumière pour fournir un soutien en tant que communion de personnes.

 

cath.ch (https://www.cath.ch/newsf/rome-confirme-le-renvoi-de-letat-clerical-dun-pretre-de-sion/) nous apprend enfin que par courrier reçu le 7 octobre, le Dicastère pour la doctrine de la Foi, à Rome, a annoncé le rejet du dernier recours déposé par le prêtre du diocèse de Sion jugé pour délits d’abus sexuels sur mineurs, en janvier 2023. Condamné, ce prêtre est définitivement reconduit à l’état laïc.

 

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Publié le 14 Octobre 2023

katholisch.de nous montre ce samedi 14 octobre 2023 nous montre qu’à la mi-temps au Synode mondial de Rome, il n'y a pas eu de vive controverse selon la conclusion provisoire de certains participants dans les premières semaines de la réunion de l'Église.

 

Mauro-Giuseppe Lepori, le général de l'ordre cistercien, qui vient du Tessin, a déclaré aux journalistes au Vatican que "ce Synode évite la controverse journalistique. Nous évitons les confrontations superficielles et nous nous déplaçons plutôt." Le moine a expressément nié que l'admission des femmes au sacerdoce était un sujet de discussion. Toutefois, un éventuel diaconat des femmes a été discuté. Cependant, il ne s'agit pas d'exiger, mais de la question de savoir comment l'Église peut remplir au mieux sa mission dans le monde. Lors de discussions de fond sur les jours précédents, d'autres participants ont déclaré qu'il y avait eu des positionnements sensiblement différents, y compris sur la question des femmes. Après quelques omissions, il y a eu des applaudissements. Le jésuite américain James Martin, qui est considéré comme un partisan d'une ouverture envers les gays, a tweeté sur la plate-forme X samedi : «Je ne peux pas dire grand-chose sur ce que tout le monde dit dans l'auditorium ou sur les convergences et les divergences qu'il y a. Mais c'est vraiment dur labeur.»

 

On ne sait pas très bien comment le document final sera. Cependant, le directeur des communications Paolo Ruffuni qui parle d'un "dialogue sans problème, même si l'on n'est pas toujours d'accord", où les divergences d'opinion sont traitées en tant que telles, mais il n'y a pas eu de polarisations. Tout le monde essaie d'écouter et de comprendre l'autre, y compris les différences culturelles et conceptuelles. Les participants étaient prêts à remettre en question l'opinion avec laquelle ils étaient venus et, si nécessaire, à les modifier. Il soupçonne que le document final serait très différent des documents finaux des précédentes réunions du Synode des évêques du Vatican. Cela est également dû au fait que la réunion en cours n'était que la première des deux assemblées sur le thème de la synodalité, a déclaré M. Ruffini. Le texte disponible à la fin du mois d'octobre "reconnaîtra probablement un document de travail plus élaboré qu'un document final".

 

Lors des réunions du Synode des évêques des années précédentes, des points et des demandes individuels ont été mis aux voix successives. Les textes, qui ont été adoptés avec plus des deux tiers des voix, font alors partie du document final. Ruffini a déclaré qu'à la fin de la réunion en cours, il y aura certainement un vote final cette fois-ci, mais à quoi ressemblera-t-il, il ne le savait pas. Il a indiqué qu'en fin de compte, il n'y aurait pas de votes séparés selon les évêques et les non-évêques. Tous les synodalistes, quelle que soit leur consécration, sont membres du même organe consultatif du pape. Pour la première fois, les non-spécialistes ont également le droit de vote au Synode des évêques.

 

Luis Miguel Modino, envoyé spécial au Vatican pour religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/luis_miguel_modino-_misionero_en_brasil/Dolores-Palencia-Presidir-Asamblea-Sinodal_7_2605909389.html), nous montre que les travaux ont été menés dans les petits cercles, les communautés pour le discernement communautaire, les tables rondes, une présentation et un mode de travail de plus en plus salués par les membres de l'Assemblée, qui ont organisé cette réunion ce samedi avec des journalistes.

 

Les représentants ont été la sœur. Maria de los Dolores Palencia Gomez, qui a été cette femme la première femme à être la présidente d'un synode pour qui c’est «un symbole de cette ouverture et de ce désir que nous marchions tous sur un pied d'égalité et ensemble», Enrique Alarcin Garcia, présidente du mouvement FRATER Espaa., Fraternité chrétienne des personnes handicapées, qui voit la présence de cette dernière comme une raison de gratitude et de surprise, tout en voyant un changement radical, l'Église écoute les handicapés, ils ont participé au processus synodal et laissent derrière eux des visions paternalistes et «en voyant le Synode comme une révolution possible, qui fait d'une Église où tout le monde peut être et où nous pouvons tous être», et le moine Mauro Giuseppe Lepori, Abbé Général de l'Ordre Cistercien qui voit un synode qui appelle à la conversion et à l'écoute, à la découverte du souffle de l'Esprit dans l'écoute mutuelle tout en soulignant l’importance des tables rondes.

 

Enfin, Dolores Palencia a également souligné, qui a souligné le fait qu'il y aurait une deuxième session de l'Assemblée synodale l'année prochaine et l'importance de la refléter sur la base de l'enrichissement, également à la périphérie, qu'elles ont elles-mêmes la parole et qu'il en sera tenu compte. Il a également souligné l'accent mis sur la réalité des migrants qu'il accompagne et sur le fait qu'en tant que chrétiens, nous touchons la conscience des autorités et de la société.

 

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Publié le 13 Octobre 2023

domradio.de nous montre que le coordinateur du contenu du Synode, le cardinal Jean-Claude Hollerich, a présenté les thèmes ce vendredi matin. Dans son traitement, le Luxembourgeois a conseillé au Synode d’être prudent, car il entre dans une phase décisive. Vendredi, le traitement des questions controversées a commencé, y compris la position des femmes, la hiérarchie ecclésiastique et la participation des ecclésiastiques.

 

Les sujets étaient très proches de tout le monde; tout le monde a un point de vue, a donné Hollerich. Les synodistes devraient être conscients de cette partialité dans leurs discussions. Le cardinal a clairement indiqué aux synodalistes, principalement masculins, que les femmes devaient être traitées comme des membres égaux de l'Église. Pour la première fois, les femmes ayant le droit de vote participent également à un synode d'évêques; toutefois, elles sont clairement minoritaires avec 54 personnes. Hollerich pose la question de savoir comment les femmes peuvent se sentir partie intégrante de l'église. Est-ce que nous, les hommes, la diversité et la richesse des charismes que le Saint-Esprit a donnés aux femmes, sont-ils notre oreille? Ou bien nos actions dépendent-elles souvent de notre formation antérieure, de notre éducation et de notre expérience familiales, ou des préjugés et des stéréotypes de notre culture ? Et de plus : « Est-ce que nous nous sentons enrichis ou menacés lorsque nous partageons notre mission commune et lorsque les femmes sont conjointement responsables de la mission de l'Église sur la base de la grâce de notre baptême commun ?

 

Il est devenu tout aussi clair dans les thèmes de la participation des non-professionnels et de la manière dont les évêques ont leur place dans la hiérarchie ecclésiastique. Les ministres ordonnés devraient réfléchir à la question de savoir s'ils sont réellement prêts à accepter d'autres catholiques non liés. Toutes les personnes baptisées auraient le droit de participer. Hollerich conseilla aux évêques de faire preuve de retenue et de sensibilité envers les autres croyants. Les participants devraient traiter ces points en paix et ne pas se mettre sous pression. Tous les aspects de ces questions ne devraient pas être traités, voire des réponses hâtives, à donner. Il y a suffisamment de temps pour approfondir ces questions afin de parvenir à une conclusion au cours du deuxième cycle du Synode en octobre 2024. Ensuite, les mêmes participants se réuniront à nouveau pendant environ quatre semaines pour des consultations au Vatican.

 

Et avant la congrégation générale, une messe a été célébrée par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa en RD Congo et président du SCEAM, symposium des conférences des évêques d’Afrique et de Madagascar. Dans son homélie, il a considéré ce synode comme une nouvelle Pentecôte qui renouvellera certainement l'Église dans la communion de ses membres et dans la participation active de tous à la vie et à la mission de l'Église (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2023-10/cardinal-ambongo-le-synode-sur-la-synodalite-une-nouvelle-pent.html).

 

Enfin, domradio.de (https://www.domradio.de/artikel/weltsynoden-teilnehmende-pilgern-zu-katakomben-rom) nous montre que de nombreux participants au Synode mondial étaient en train de faire pèlerinage dans trois catacombes romaines jeudi après-midi. Car l'histoire de l'église s'y est déroulée. Le pèlerinage a commencé par une prière dans la basilique Saint-Sébastien. En petits groupes, les participants ont également visité les premiers lieux de sépulture chrétienne de Domitille et de Saint Calixte. Avec une prière ensemble, l'événement s'est terminé le soir. Les catacombes sont importantes dans l'histoire récente de l'église. Peu avant la fin du deuxième concile du Vatican (1962-1965), 40 évêques se sont rencontrés dans les catacombes de Domitille à Rome. Le 16 En novembre 1965, ils signent le pacte des catacombes. Ils se sont engagés à s'abstenir de la pompe, du luxe et des titres honorifiques à l'avenir. Ils voulaient vivre pauvres et lutter pour les droits des pauvres. Ils ont ensuite transmis le document parmi les évêques réunis à Rome. En fin de compte, 500 participants ont signé le texte.

 

Le Synode mondial actuel se voit dans la continuité avec le Concile Vatican II. Déjà au cours du Synode de l'Amazonie 2019, plus de 40 évêques de la région amazonienne ont poursuivi le pacte des catacombes. Dans leur document, ils se sont engagés, par exemple, à protéger l'environnement, à soutenir, en particulier, les peuples autochtones et l'engagement en faveur de la violence et d'une église synodale. Le nouveau "Pacte" a également été signé dans les catacombes de Domitille.

 

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Publié le 12 Octobre 2023

Luis Miguel Modino, envoyé spécial au Vatican pour religiondigital.org, nous montre que l'Assemblée du Synode sur la synodalité a terminé son deuxième module le  jeudi 12 octobre 2023, qui avait pour thème fondamental la communion. Parmi les points saillants des dernières heures, on peut citer la paix et l'engagement des catholiques dans la recherche de la paix, et le dialogue doit être encouragé. À cette fin, le thème du dialogue interreligieux et interculturel et plus particulièrement un plus grand dialogue avec les peuples autochtones, dénonçant l'impact du colonialisme sur les communautés autochtones, a été souligné. L'importance d'écouter les jeunes, leurs propositions, en se souciant de la diminution de la participation des jeunes à la formation de l'Église. De même, la nécessité d'une plus grande intégration des femmes a été soulignée, après avoir été abordée avec l'impulsion nécessaire d'écouter la pastorale dans les paroisses et les communautés.

 

Les participants à la conférence de presse étaient Margaret Karram, présidente du Mouvement Focolari, Mgr. Andrew Nkea Fuanya, archevêque de Bamenda et président de la Conférence épiscopale du Cameroun, et Sœur Caroline Jarjis, religieuse de la Congrégation des Filles du Sacré-Cœur de Jésus qui travaille à Bagdad, où elle est médecin. La présidente des Focolari, une Arabe catholique née à Haifa, a commencé son discours montrant sa douleur à la guerre en Terre sainte, disant qu'elle avait demandé à plusieurs reprises ce qu'elle pouvait faire pour promouvoir la paix. À cet égard, il a souligné le moment de la prière profonde de tous les participants de l'Assemblée synodale qui appelle à la paix, soulignant le pouvoir de la prière, l'importance de la foi croissante, et disant qu'il vit une expérience qui lui enseigne ce que signifie marcher ensemble, ce qui n'est pas facile, parce qu'il est difficile de se demander, d'écouter, de dialoguer, d'appeler cela prendre toutes les sphères, de construire des ponts de paix.

 

Synode qui a été défini par Mgr. Andrew Nkea Fuanya comme consolation pour l'Afrique face aux nombreux problèmes du continent. Pour le président de l'épiscopat camerounais, c'est l'occasion pour la voix de l'Afrique d'être entendue, de faire la lumière sur sa voix. Le prélat souligne l'importance de l'union comme base du tissu de l'Église. Le Synode y voit également comme une occasion d'œuvrer pour la paix, car la guerre ne devrait jamais être la solution, il faut s'engager sur la voie de la paix. La synodalité fait partie de la culture de l'Afrique, a-t-il insisté, parce que nous entreprenons des chemins ensemble et choralement - en disant qu'ils croient beaucoup dans les communautés chrétiennes de base, où chacun peut s'exprimer, une structure qui aide l'Église africaine à être des synodes, ce qui rend l'accueil de la synodalité en Afrique facile, "est partie de notre culture", a souligné l'archevêque.

 

Sœur Caroline Jarjis, qui a lu l'Évangile en arabe jeudi dans la prière initiale de l'Assemblée synodale, a souligné que le fait de connaître les autres sans les avoir trouvés auparavant, cela nous aide à reconnaître le rôle de Dieu, qui nous a préparés à être ici. Selon les mots de la nonne, chacun a son rôle, un rôle préparé par Dieu et dans cette assemblée, nous nous sentons frères et sœurs. Elle a également appelé à des voix unies pour la paix. L'expérience d'une assemblée synodale va au-delà d'un document, c'est l'expérience des premiers chrétiens, selon les mots de la nonne. Elle a partagé la vie des chrétiens en Irak, un pays en guerre, des minorités chrétiennes, avant de dire qu'elle avait de l'espoir, que l’«Église sera une Église riche, parce que les martyrs nous donnent la force de suivre le chemin, en voyant dans l'Assemblée synodale, une Église qui m'accompagne.» Elle a également raconté la réalité de la souffrance et de l'espoir, et comment la visite du Saint-Père a aidé, ce qu'il considère comme une porte ouverte pour tous. À peu près au moment où il a dit que c'était une période quelque peu délicate, prétendant vivre dans la dignité. En ce qui concerne la vie des chrétiens à Bagdad, elle a souligné qu'aujourd'hui, c'était calme, mais que nous devions toujours travailler pour le bien de la dignité, parce que nous sommes citoyens de cette terre, nous ne sommes pas seulement une minorité.

 

Pour parvenir à la paix en Terre sainte, Margaret Karram a demandé une assistance internationale dans les négociations entre les deux parties, qui devraient être examinées d'urgence pour le bien du peuple et pour la cause de la paix. Elle a également préconisé la nécessité de respecter les droits de l'homme de tous les peuples et de réconciliation entre tous. Elle a raconté certaines initiatives de paix qui sont menées, y compris les Focolari eux-mêmes, appelant à la prière.

 

Le désir du pape d'une Église unie semble être réalisé dans le Synode mondial. En tant que participant, le pape François avait invité des catholiques libéraux et conservateurs au Vatican. Dans les groupes mixtes, ils échangent des idées sur une Église plus durable. Au Jour des Missions, par exemple, l'animateur LGBTQ, James Martin, a rencontré le cardinal allemand conservateur Gerhard Ludwig Müller. Comme l'a dit le père jésuite américain il était possible d'échanger des cadeaux. Il lui avait donné son livre sur le théologien de libération péruvien Gustavo Gutierrez. Martin a remis son livre sur Jésus au cardinal de la Curie. La réunion a été un honneur pour lui, a déclaré Martin, qui préconise une ouverture de l'Église catholique aux minorités sexuelles depuis des années. Il était très heureux de la participation de M. Müller au Synode. "S'il vous plaît, incluons-nous tous dans leurs prières pendant que nous prions ensemble et parlons les uns aux autres", a appelé le jésuite (https://www.katholisch.de/artikel/47659-jesuit-james-martin-trifft-kardinal-mueller-eine-ehre).

 

Enfin, vaticannews.va (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2023-10/synode-priere-pour-la-paix-et-la-justice-dans-le-monde.html) nous montre que lors de la prière d’ouverture des travaux du Synode jeudi 12 octobre, dans la Salle Paul VI au Vatican, sa Béatitude le Cardinal Louis Raphaël Sako, Patriarche de Babylone des Chaldéens, a prié spécialement pour la paix dans le monde, en particulier en Terre Sainte, mais aussi en Ukraine, sans oublier les violences en Irak, en Iran et au Liban. «Les gens attendent avec beaucoup d’espoir de vivre dans la dignité et la fraternité, et pas toujours dans la peur et l’inquiétude. La solidarité, c’est aussi la solidarité avec tous ceux qui ont peur et qui souffrent», a-t-il souligné, priant pour l’avènement d’un monde uni dans la paix et la concorde à cause du Seigneur Jésus-Christ.

 

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Publié le 11 Octobre 2023

Luis Miguel Modino, envoyé spécial au Vatican pour religiondigital.org nous montre que l'Assemblée du Synode poursuit ses travaux, maintenant avec les congrégations générales, mais aussi avec d'autres épisodes qui montrent le désir du pape François d'écouter la réalité. Comme Paolo Ruffini l'a souligné lors d'une conférence de presse, le pape François et d'autres membres du Synode ont déjeuné mardi à Sainte Marthe avec un groupe de pauvres, constituant ainsi un nouveau cercle plus petit, une nouvelle table ronde. Selon leurs mots, les pauvres ont souligné que tout ce qu'ils attendent de l'Église, c'est de l'amour.

 

140 personnes ont déjà pris la parole dans les assemblées générales, représentant plus d'un tiers des membres de l'Assemblée. Les fils communs se tissent de thèmes différents, toujours en vue de ce qui est d'actualité dans le monde, qui appelle constamment à la paix face aux guerres, aux conflits et aux conflits qui se déroulent. Un appel à être une humble Église, en faveur des pauvres, qui ont de nombreux visages. La question de la maltraitance de toutes sortes a également été abordée, appelant à ce que les victimes soient côte à côte, y compris la maltraitance des femmes et la nécessité de les protéger. En fait, l'Assemblée synodale est l'heure du débat et de la réflexion sur de multiples questions.

 

Les invités à la réunion d'information du 11 octobre étaient Gérald Cyprien Lacroix, archevêque du Québec (Canada), et membre du Conseil des cardinaux, Grace Wrakia de Papouasie-Nouvelle-Guinée, et Luca Casarini, militant italien de Mediterranean Saving Humans, qui est un invité spécial sans droit de vote. Selon l'archevêque du Québec le Synode est un orchestre symphonique dans lequel chacun a son instrument, cela fait que les cercles plus petits aident à partager à partir de la réalité de la vie, des expériences personnelles qui interrogent - sur notre façon d'être une Église, d'être ensemble et ensemble. Il a appelé à changer d'attitude pour vivre et rayonner la lumière de l'Évangile, et à un Synode qui aide à entrer dans la réalité des guerres, du changement climatique, qui doit conduire à «l'aide en tant que peuple de Dieu», à marcher ensemble pour discerner et voir comment faire face aux défis et apporter justice et espoir au monde.

 

Grace Wrakia de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a présenté la réalité multiple de son pays et de l'Église locale et ce qui a marqué la spiritualité et les rites religieux présents dans sa culture avant l'arrivée du christianisme, il y a 150 ans. Dans son témoignage, elle a souligné qu'ils vivent dans la communion, tout en signalant une synodalité qui est vécue dans la vie quotidienne, dans les décisions dans les villages, où tout le monde est entendu, aussi aux femmes, considérant qu'un plaisir authentique que l'Église et le pape sont ouverts à de petites régions comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, montrant ainsi l'importance d'écouter parce que nous avons tous quelque chose d'important à apporter, pouvons-nous expliquer comment vous pouvez vivre en communion, comment vous pouvez tisser des fils dans le cadre de la vie de la famille et de l'Église.

 

Luca Casarini, pour sa part, a commencé par dénoncer que la mort en Méditerranée devint normale. De là, il a dit qu'il se sentait privilégié, parce que dans un monde où il y a une compétition pour voir qui tue le plus de gens, un monde où la haine prédomine, aide à une vie, serrer un frère, une sœur en mer, est un cadeau infini qui change la vie, «je change ma vie». En Méditerranée, il a dit qu'il y avait deux pauvretés, l'une, qui pousse les pauvres à laisser les seules richesses dont ils avaient, leur terre et leur famille, et un autre spirituel, où nous ne pouvons pas pleurer pour un enfant qui meurt. Une aide mutuelle qui laisse de la place à l'amour, disant avoir trouvé Jésus et Dieu de cette façon, et faisant la nécessité de faire la pratique de l'amour.

 

Un Synode où le rôle de premier plan n'est pas fait par la doctrine, mais pour apprendre à marcher ensemble et ensemble, selon les mots du cardinal Lacroix, insistant sur le fait qu'il s'agit d'enraciner cette façon de vivre l'Église et d'affronter ainsi avec plus de moyens les grandes questions, cherchant à faire des idées de chacun l'objet d'un discernement commun. Dans cette perspective, il a insisté sur la nécessité d'être humble de penser que nous ne sommes pas les seuls à avoir la vérité, à rechercher des moyens de convergence afin de ne pas être coincés, d'avoir une attitude positive qui conduit à voir la diversité comme quelque chose d'important et qui doit être salué. En réponse à une question sur la pratique missionnaire de l'Église, Grace Wrakia a souligné qu'aujourd'hui, nous sommes confrontés à une nouvelle évangélisation, dans laquelle nous sommes plus conscients des cultures, avec des missionnaires avec un esprit ouvert, respectant les traditions et les modes de vie, ce qui n'a pas été fait dans les premières années d'évangélisation. C'est pourquoi il a souligné cette nouvelle façon de proclamer l'Évangile où il est important d'écouter les peuples originels.

 

Reconnaissant les erreurs, les pages les moins glorieuses, le cardinal canadien a rappelé que dans son pays, il y avait de grands exemples d'inculturations et de pratiques dans la défense des peuples autochtones. Si l'on considère l'heure actuelle, il dit qu'il existe un processus de réconciliation qui a aidé la visite du Saint-Père l'année dernière. De là, il a vu qu'il fallait du temps pour reconquérir la confiance, dire qu'ils étaient en dialogue avec les peuples originaux et que les voies de guérison ont commencé, en insistant sur le fait qu'il est temps de pardonner, de marcher ensemble et d'aller de l'avant. Enfin, le cardinal a reconnu comment, en ces quelques jours de réunion, il s'enrichit, en écoutant dans les petits cercles et d'autres moments, qui l'amènent à découvrir la beauté de ces gens - qui me font réfléchir sur ma façon d'être, de rapport avec les autres, mon attitude, est quelque chose qui enrichit, qui ouvre l'horizon, en particulier chez les gens qui vivent des réalités très différentes. Cela lui permet d'être plus humble, pas de qualifier immédiatement les gens. Quelque chose qui l'a amené à dire, "Quand je rentrerai à la maison, je serai, un homme différent, un berger différent, avec un look plus large et plus dos."

 

Cependant Jesús Bastante nous montre aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/cardenales-revuelven-Papa-apoyan-iniciativa-burke-sandoval-dubia-sinodo_0_2604939499.html) nous montrent aussi que les cardinaux de la dubia ont exigé des réponses, et ils en ont eu. Non conformes à eux, ils continuent d'attaquer, au milieu du Synode sur la synodalité. Très peu, bien qu'ils prétendent eux-mêmes que "de nombreux frères de l'épiscopat et même au Collège des cardinaux soutiennent cette initiative (le dubicien), même s'ils ne figurent pas sur la liste officielle des signataires". Au moins, c'est ce que pense le cardinal Burke, qui avec le Mexicain Sandoval a repris ces derniers jours, après son échec de sa stratégie pour influencer l'Assemblée synodale. Ainsi, le cardinal américain, dans une interview avec la NCR, a attaqué les catholiques qui, à son avis, la communion «ne sont pas dignes» selon le droit canonique. "Nous n'avons pas l'intention de torturer les gens ou de les faire se sentir mal, mais d'être honnêtes avec nous-mêmes et de dire : "Eh bien, je suis une personne pécheresse".", a déclaré Burke, ajoutant que les "dubias" successives soulevés contre le pape n'étaient pas une attaque contre le pontife, mais pour "protéger la doctrine". Quelque chose dans quoi, dit-il, beaucoup le soutiennent. Bien que seulement cinq plus Duka, pour une autre diatribe, et Müller ou Rouco, ce dernier à une manière sibylline, est à un pas de «corriger» un pontife.

 

Pour sa part, le cardinal Juan Sandoval, émérite de Guadalajara (Mexique), a essayé d'expliquer qu'ils décidaient de publier la "dubia" au motif que les réponses du Saint-Père étaient un peu évasives, un peu vagues, donc elles étaient reformulées de manière plus claire, plus énergique, de sorte qu'il répondait oui ou non, et ne répondait pas. Ils ont ensuite accepté de les publier. Dans une interview accordée à l'ACI, Sandoval a déclaré qu'"un synode n'a pas d'autorité doctrinale (...) et le danger est qu'ils le leur donnent". "L'autorité doctrinale réside dans le Pape ou l'épiscopat mondial avec le pape. Un synode n'a que des pouvoirs pastoraux, il doit voir pour la meilleure application de l'Évangile aux fidèles dans la caresse pastorale. Il n'a aucune autorité doctrinale", a-t-il insisté.

 

Pendant ce temps, le pape François a poursuivi mercredi 11 octobre, place Saint-Pierre, son cycle de catéchèse sur «la passion pour l’évangélisation: le zèle apostolique du croyant», en revenant sur la vie exemplaire de sainte Joséphine Bakhita, témoin de la force transformatrice du pardon du Christ. Le Saint-Père a expliqué que sa vie était «une parabole existentielle du pardon», qui montre combien nous avons besoin de plus d'humanité en nous (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-10/audience-generale-pape-sainte-bakhita-parabole-du-pardon.html).

 

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Publié le 11 Octobre 2023

RFI.fr nous montre que le pape François a lancé un appel à la désescalade entre Israël et le Hamas. À l'issue de l'audience générale ce mercredi au Vatican, le souverain pontife évoquant sa «douleur et son appréhension» et disant prier pour les familles israéliennes «qui ont vu un jour de fête se transformer en jour de deuil», a demandé la libération des otages israéliens mais n'a pas non plus caché sa préoccupation face au siège de Gaza, mettant en garde contre un embrasement de la région.

 

Fait notable, car rare, il a également invoqué le «droit de se défendre» des deux parties attaquées. «Le terrorisme et l'extrémisme ne contribuent pas à trouver une solution au conflit entre Israéliens et Palestiniens, mais alimentent la haine, la violence et la vengeance, et font souffrir les uns et les autres», a encore déploré le souverain pontife, qui souligne le besoin de «paix fondée sur la justice, le dialogue et le courage de la fraternité» dans la région.

 

Ce mardi 10 octobre, il a téléphoné au curé de la seule paroisse catholique de Gaza pour prendre des nouvelles et lui montrer sa proximité. Dimanche, le pape François avait déjà exprimé sa «solidarité aux familles des victimes» et appelé à ce que «les attaques et les armes cessent».

 

Le bilan de la guerre entre Israël et le Hamas continue de s’alourdir de façon vertigineuse, avec plus de 3000 morts recensés depuis l’attaque surprise lancée samedi 7 octobre. Israël a annoncé mardi 10 octobre avoir repris en partie le contrôle de sa frontière avec la bande de Gaza, dont le siège se poursuit ce mercredi 11 octobre (https://www.ouest-france.fr/monde/israel/direct-attaque-du-hamas-contre-israel-le-bilan-ne-cesse-de-salourdir-gaza-en-etat-de-siege-dd2ad732-10d1-45cc-b0d1-04d4988869b2).

 

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