Publié le 18 Février 2024

domradio.de nous montre ce dimanche 18 février 2024 que le pape François l'a déjà fait savoir à plusieurs reprises : il est très critique à l'égard de l'orientation réformatrice adoptée par l'Église catholique en Allemagne. Aujourd’hui, un autre signal vient de Rome – avec des conséquences. Le Vatican a une fois de plus exprimé son scepticisme à l'égard du projet de réforme de la Voie synodale de l'Église catholique en Allemagne. Dans une lettre en provenance de Rome, la Conférence épiscopale allemande (DBK) est invitée à retirer un vote de l'ordre du jour de son assemblée générale de la semaine prochaine à Augsbourg.

 

"Je peux confirmer qu'une lettre du Vatican a été reçue aujourd'hui", a déclaré samedi soir le porte-parole de la Conférence épiscopale, Matthias Kopp, à la demande de l'agence de presse catholique. "Cette lettre demande que l'Assemblée générale - également en raison des discussions à venir entre les représentants de la Curie romaine et les représentants de la Conférence épiscopale allemande - ne vote pas sur les statuts du Comité synodal." Le président du DBK, Mgr Georg Bätzing, a donc informé ses confrères qu'ils retireraient dans un premier temps ce point de l'ordre du jour. "Tout le reste deviendra clair lors de l'assemblée générale à Augsbourg", a déclaré Kopp.

 

Comme on pouvait s’y attendre, la réaction ne s’est pas attendre puisque le Comité central des catholiques allemands (ZdK) ne veut pas simplement accepter le nouveau signal d’arrêt du Vatican. Il considère le projet de réforme de la Voie synodale comme la dernière chance d'arrêter la spirale descendante de l'Église et jugent que c'est une contradiction si Rome encourage les processus synodaux - par exemple par le biais du Synode mondial - mais "met ensuite un signal d'arrêt" sur la voie allemande des réformes. Il attend de Rome qu'elle ne porte pas atteinte aux bonnes relations entre les évêques allemands et la représentation laïque, mais qu'elle les valorise et les considère comme une ressource (https://www-domradio.de/artikel/zdk-fordert-widerstand-gegen-rom-und-reform-fortsetzung).

 

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Publié le 17 Février 2024

Libération.fr avec l’AFP nous montre ce samedi 17 février 2024 qu’au lendemain de la mort d’Alexeï Navalny, opposant numéro 1 à Vladimir Poutine, les réactions continuent d’affluer du monde entier. La mère du militant a été officiellement informée de la mort de son fils, ce samedi 17 février, par la prison où il était incarcéré, ont indiqué ses porte-paroles. Ses proches ont par ailleurs demandé que sa dépouille leur soit remise «immédiatement». Incarcéré depuis trois ans, Alexeï Navalny purgeait une peine de dix-neuf ans d’emprisonnement pour «extrémisme» dans une colonie pénitentiaire reculée de l’Arctique, dans des conditions très difficiles. Depuis le début de la guerre en Ukraine, le Kremlin a adopté un virage encore plus répressif, musclant davantage l’appareil législatif pour mieux museler les paroles des dissidents. Systématiquement emprisonnés, ils écopent de peines plus lourdes (https://www.liberation.fr/international/europe/en-russie-la-repression-asphyxiante-de-poutine-sur-ses-opposants-20240217_E6G44I73XVGZLJP57V6KXF6A4U/).

 

La persistance de Navalny à résister au pouvoir de Vladimir Poutine malgré les atteintes à sa liberté, à sa santé, à revenir même en Russie en 2021 après avoir échappé de justesse à la mort par empoisonnement en 2020, a fait de lui un symbole. Celui d’un espoir, conscient chez les uns, inconscient chez d’autres, qu’une dernière alternative politique à la dictature pouvait exister. Mais sa mort semble aussi avoir touché une Russie qui lui était indifférente jusqu’alors (https://www.ouest-france.fr/europe/russie/malgre-les-risques-les-russes-pleurent-navalny-71296618-cda6-11ee-84f3-30cb0ba0cd2f). 

 

Plus d’une centaine de manifestants ont malgré tout été interpellés dans tout le pays, lors de rassemblements spontanés en hommage à l’activiste décédé à 47 ans. Au lendemain de la mort de l’opposant russe Alexeï Navalny, des rassemblements ont, par ailleurs, été organisés en sa mémoire, à Moscou, alors que les autorités ont mis en garde les habitants contre toute manifestation non autorisée. Durant la mobilisation, une quinzaine de personnes ont été arrêtées à la mi-journée par la police russe, a rapporté le média indépendant russe Sota (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/mort-d-alexei-navalny-une-quinzaine-d-arrestations-a-moscou-lors-d-un-rassemblement-en-sa-memoire_6217083_3210.html).

 

Vendredi soir, des centaines de Russes étaient déjà venus déposer des fleurs devant un autre monument consacré aux victimes du Goulag, la pierre de Solovki, sur la place de Loubianka, près du siège du service fédéral de sécurité russe (FSB). Les gens y affluaient même dans la nuit, alors qu’au moins deux minibus policiers étaient déployés sur place. Au moins 177 personnes ont été arrêtées entre vendredi et samedi lors de plusieurs rassemblements similaires dans des villes de Russie, selon un décompte de l’ONG spécialisée OVD-Info (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/mort-d-alexei-navalny-une-quinzaine-d-arrestations-a-moscou-lors-d-un-rassemblement-en-sa-memoire_6217083_3210.html).

 

En dehors des frontières russes, les témoignages de respect et déclarations diplomatiques se poursuivent. Les pays occidentaux, eux, ont dénoncé d'une même voix la "responsabilité" du régime russe. Le président américain, Joe Biden, "scandalisé", a accusé son homologue russe d'être "responsable". Un message martelé par tous les dirigeants occidentaux. Autant d'accusations que le Kremlin a jugées vendredi "absolument inacceptables". Mais Vladimir Poutine reste lui silencieux, bien qu'il ait été informé. Alliée du Kremlin, le ministère chinois des Affaires étrangères, en revanche, n'a pas souhaité commenter cette "affaire interne à la Russie" (https://www.france24.com/fr/europe/20240217-famille-alexei-navalny-reclame-depouille-moscou-garde-silence). Par la voix de son secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, le Vatican a fait part, vendredi 16 février, de sa surprise après la mort de l’opposant russe Alexeï Navalny (https://www.la-croix.com/religion/mort-de-navalny-le-vatican-exprime-sa-douleur-20240216).

 

Également en hommage à Alexeï Navalny, les ministres des affaires étrangères du G7 réunis à Munich ont observé une minute de silence. Le ministre italien, Antonio Tajani, « a ouvert la rencontre des ministres du G7 à Munich en demandant à ses collègues d’observer une minute de silence pour rendre hommage à Alexeï Navalny », a déclaré le ministère dans un communiqué (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/mort-d-alexei-navalny-une-quinzaine-d-arrestations-a-moscou-lors-d-un-rassemblement-en-sa-memoire_6217083_3210.html).

 

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Publié le 15 Février 2024

Alan Le Bloa dans Ouest-France.fr nous montre ce jeudi 15 février 2024 que le mercredi des Cendres, le 14 février 2024, constituait le point de départ du temps de Carême. C’est une journée de jeûne. Au cours des jours suivants, l’abstinence est laissée à l’appréciation des fidèles. Elle peut s’exprimer de différentes manières : nourriture, alcool, tabac, écrans… Il s’agit, pour résumer, de rompre avec les habitudes en privilégiant la sobriété.

 

Le Carême est un chemin qui conduit vers Pâques. Le mercredi des Cendres est l’occasion pour le pape d’adresser un message. Comme lors des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) début août à Lisbonne au Portugal, le pape François interpelle : «À ce tournant de l’histoire, les défis sont énormes, les gémissements douloureux.» Il évoque également la transformation synodale, appelant à faire du Carême un «temps de décisions communautaires, de petits et de grands choix à contre-courant, capables de changer la vie quotidienne des personnes et la vie d’un quartier». Il cite «les habitudes d’achat, le soin de la création, l’inclusion de celui qui n’est pas visible ou de celui qui est méprisé.» Il invite les communautés chrétiennes à offrir aux fidèles «des moments pour repenser leur style de vie; se donner du temps pour vérifier leur présence dans le quartier et leur contribution à le rendre meilleur.»

 

L’Église catholique multiplie les propositions auprès de ses fidèles afin de «changer la vie quotidienne», jusqu’à Pâques. Carême ne rime pas avec privation totale d’Internet. Une offre copieuse de Carême en ligne, un classique désormais, est à disposition. Le site de la Conférence des évêques de France en recense plusieurs. Comme chaque année, les Jésuites invitent par exemple à suivre des exercices spirituels en ligne sur le site prieenchemin.

 

Les Chrétiens unis pour la Terre proposent, chaque année depuis 2013, d’observer un Carême écologique. En portant une attention particulière aux «plus pauvres, les exclus, les milieux populaires, les personnes qui sont les premières touchées par la crise» écologique. Le média en ligne du Collège des Bernardins et l’École biblique de Jérusalem propose de redécouvrir la Bible, en quarante épisodes, via son «incroyable newsletter» publiée chaque dimanche à 15 h.

 

Avec leurs Retraites dans la ville les Dominicains l’assurent : «Votre peine se transformera en joie». Sur inscription gratuite, depuis le 12 février, un mail de méditation sur la Parole de Dieu est adressé. Il contient l’office des vêpres chanté par les sœurs dominicaines de Beaufort. Sur le réseau social de prières Hozana, les chrétiens disposent d’un catalogue pléthorique, avec des propositions des plus classiques aux plus originales. L’abbé Henri Forestier, prêtre exorciste de Fréjus-Toulon, déroulera par exemple ses avertissements, jusqu’à Pâques, pour aider à «identifier les ruses», à résister à «l’esprit du mal», et à «affronter le Diable qui se cache».

 

Les diocèses eux-mêmes se mobilisent pour organiser des temps d’échange et d’approfondissement. Celui de Rennes n’est pas en reste. Chaque samedi à 17 h et dimanche, à 9 h, l’archevêque Mgr d’Ornellas s’exprime au micro de la radio RCF Alpha. Il évoque cette année «l’importance du sacrement de Réconciliation» pendant le temps du Carême.

 

Le mercredi des Cendres, le pape François a aussi appelé à la prière pour la paix rappelant les guerres en Ukraine, dans la bande de Gaza et en Israël. Le Carême offre des possibilités de conversion et de renouvellement intérieur. C'est le moment d'écouter la Parole de Dieu et de prendre soin des autres (https://www.domradio.de/artikel/papst-fordert-zu-intensiveren-friedensgebeten-auf).

 

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Publié le 14 Février 2024

Reuters nous montre ce mercredi 14 février 2024 qu’Israël a protesté mercredi auprès du Vatican après que le vice-président du pape François ait qualifié ce qui se passe à Gaza de "carnage" résultant d'une réponse militaire israélienne disproportionnée au Hamas. "C'est une déclaration déplorable. Juger de la légitimité d'une guerre sans prendre en compte toutes les circonstances et données pertinentes conduit inévitablement à des conclusions erronées", a déclaré l'ambassade israélienne auprès du Saint-Siège dans un communiqué.

 

La veille, le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin avait réitéré "la demande que le droit à la défense d'Israël, invoqué pour justifier cette opération, soit proportionné, et certainement pas avec 30 000 morts". "Je crois que nous sommes tous indignés par ce qui se passe, par ce carnage, mais nous devons avoir le courage d'aller de l'avant et ne pas perdre espoir", a déclaré Parolin, ajoutant que "nous devons trouver d'autres moyens de résoudre le problème de Gaza, le problème de la Palestine." Un éditorial publié mercredi dans le journal officiel du Vatican, L'Osservatore Romano, a renforcé ce message. "Personne ne peut définir ce qui se passe dans la bande (de Gaza) comme un "dommage collatéral" dans la lutte contre le terrorisme. Le droit à la défense, le droit d'Israël de traduire en justice les auteurs du massacre d'octobre, ne peuvent justifier ce carnage", a-t-il ajouté.

 

Au moins 1200 Israéliens ont été tués et environ 250 ont été pris en otage lors d'un raid mené par des militants du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, incitant Israël à riposter. Depuis, au moins 28 576 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes, a annoncé mercredi le ministère de la Santé de Gaza. Notant que le Hamas utilise les hôpitaux et les écoles comme boucliers, et suggérant que la majeure partie de la population de Gaza soutient «activement» le groupe, l'ambassade d'Israël a insisté sur le fait que le Hamas porte toute la responsabilité de la mort et de la destruction dans l'enclave palestinienne.

 

Le pape, qui a lancé de multiples appels en faveur de la paix au Moyen-Orient et ailleurs, a déjà été critiqué par des groupes juifs concernant les positions du Vatican sur le conflit Israël-Gaza. En novembre, une controverse houleuse a éclaté sur la question de savoir si le pape François avait utilisé le mot «génocide» pour décrire les événements à Gaza, les Palestiniens qui l'ont rencontré insistant sur le fait qu'il l'avait fait, et le Vatican affirmant le contraire.

 

Malheureusement SudOuest.fr avec l’AFP nous montre que Benyamin Netanyahou a assuré que l’armée israélienne permettrait à la population de Rafah de quitter la ville avant de lancer une opération d’envergure. Sans préciser où les civils pourraient se réfugier. Les propos de Benyamin Netanyahou interviennent alors que des négociations en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas se sont poursuivies mercredi au Caire sur fond de craintes d’une opération israélienne sur la ville de Rafah (https://www.sudouest.fr/international/moyen-orient/israel/guerre-israel-hamas-benyamin-netanyahou-promet-une-puissante-operation-a-rafah-apres-le-depart-des-civils-18578421.php).

 

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Publié le 12 Février 2024

Clara Grégoire pour Libération.fr avec l’AFP nous montre qu’on peut passer des violentes insultes à l’accolade. Javier Milei a été reçu pour la première fois ce lundi 12 février au Vatican par le pape François, lui aussi originaire de Buenos Aires. Après avoir été accueilli en grande pompe ce matin, le président argentin a discuté en privé avec son compatriote, lors d’un entretien qui s’est déroulé «dans une atmosphère détendue» et avec des «gestes cordiaux», assure le quotidien argentin Clarín. «La rencontre a été plus longue que prévu : elle a duré une heure et dix minutes, réaffirmant la bonne entente entre les deux, qui s’était déjà manifestée dimanche», a ajouté le journal, faisant référence à la messe célébrée la veille dans la basilique Saint-Pierre et à laquelle Javier Milei et le pape François ont assisté. Un événement qui célébrait la canonisation de la première sainte argentine, la religieuse et missionnaire du XVIIIe siècle María Antonia de San José, aussi connue sous le nom de «Mama Antula». Tout sourire, les deux hommes ont profité de la cérémonie pour échanger quelques mots. Un moment capturé dans une photographie qui fait la une de nombreux quotidiens argentins ce lundi, et sur laquelle on voit Javier Milei donner une franche accolade au pape François, qui se déplace en fauteuil roulant. Une rencontre qui semble «marquer le début d’une nouvelle étape», analyse le quotidien conservateur la Nación.

 

Il faut dire que tout n’a pas toujours été rose entre les deux hommes. «Personnage néfaste», «imbécile qui promeut le communisme», «représentant du Malin» sur Terre… Pendant sa campagne, Javier Milei – adepte des sorties impulsives – n’avait pas hésité à traiter le pape de tous les noms, l’accusant aussi d’ingérences politiques. «C’était un Milei provocateur, percutant, qui cherchait – et il le cherche toujours d’ailleurs – à faire le buzz, à attirer le regard», analyse la maîtresse de conférences en sociologie à l’Institut catholique de Paris et spécialiste de l’Argentine Maricel Rodriguez Blanco. Quelques mois plus tard, pourtant, le Président de 53 ans a radicalement changé de ton, présentant ses «excuses» au chef de l’Église catholique et assurant le «respecter». «Il s’est rendu compte que c’était une erreur politique de laisser cette relation se dégrader», poursuit la sociologue, qui rappelle que le pape est une figure politique importante, notamment en Amérique latine. Visiblement pas rancunier, le pontife avait appelé en novembre le président fraîchement élu pour le féliciter, et lui avait même envoyé un chapelet. Javier Milei, lui, a invité en janvier le pape François à se rendre en Argentine, à travers une lettre officielle. À87 ans, Jorge Bergoglio ne s’est pas rendu dans son pays natal depuis son élection sur le siège pontifical, en 2013.

 

Malgré les excuses, tout semble séparer le pape et le président argentin. Alors que le premier prône l’aide aux plus démunis et dénonce les dérives des marchés financiers, le second – ultralibéral et d’extrême droite – entend refaire de l’Argentine «une puissance mondiale» à coups de dérégulation et privatisations. Sur l’écologie, thème fort du pontificat, Javier Milei assure que le changement climatique n’est pas «une responsabilité de l’homme», là où le pape dénonce l’impact humain sur la «Maison commune». Cette rencontre survient au moment où l’Argentine connaît un contexte politique tendu, marqué cette semaine par le revers au Parlement de la déréglementation massive de l’économie voulue par Javier Milei. «Je pense que le moment était bien choisi», acquiesce Maricel Rodriguez Blanco. Structurellement endettée et faisant face à une inflation à plus de 200 % en 2023, la troisième économie d’Amérique latine est menacée de récession en 2024, sous l’effet des premières mesures d’austérité décrétées par Javier Milei.

 

L’Argentine est «au début d’une crise économique et sociale très importante, qui va crescendo» et devrait «se sentir davantage à partir du mois de mars», détaille Maricel Rodriguez Blanco. Dans un tel contexte, «le fait d’aller rencontrer le pape doit être vu comme une stratégie politique». En revanche, nuance la spécialiste de l’Argentine, c’est loin d’être une solution miracle. «S’il pense que le fait de dialoguer avec le pape empêchera la communauté internationale et le pape lui-même de critiquer le gouvernement argentin, ce n’est pas bien vu…» À l’issue de leur rencontre, et comme le veut la tradition, le président argentin a remis au chef de l’Église catholique plusieurs cadeaux, dont des biscuits traditionnels argentins au citron et à la confiture de lait. Alors qu’il effectue sa première visite officielle à Rome, Javier Milei s’est ensuite entretenu avec des hauts responsables de la Secrétairerie d’État du Saint-Siège, avec qui il a évoqué «le programme du nouveau gouvernement pour lutter contre la crise économique», a rapporté le Vatican. Plus tard dans la journée, le président argentin poursuivra sa visite par des rencontres avec le président italien, Sergio Mattarella, et la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni.

 

religiondigital.org dans son article de ce lundi (https://www-religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Victor-Manuel-Fernandez-Papa-Milei-argentina_0_2642135773.html ), nous montre que le préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi, le cardinal argentin Víctor Manuel «Tucho» Fernández, a assuré aujourd'hui qu'«on ne peut pas penser que le pape François ait une quelconque animosité envers le président» Javier Milei, après l'accolade entre les deux ce dimanche. "Le pape est une personne qui éprouve beaucoup d'affection pour tout le monde , donc on ne peut pas penser qu'il ait une quelconque animosité envers le président", a déclaré Fernández aux médias à la sortie de l'entretien qu'il a eu avec le pape François juste avant l'audience d'une heure que le pape accordé à Milei. Le cardinal argentin, né à Cordoba et très proche du pape, a rappelé la rencontre de ce dimanche après la canonisation de la première sainte argentine, Mama Antula, lorsque «le président lui-même s'est approché du pape avec une grande affection et lui a demandé s'il pouvait lui donner un bisou». Un salut affectueux intervenu après que Milei, alors qu'il était candidat à la présidentielle, considérait le pontife comme un "représentant du mal sur terre" et un partisan des "dictatures sanglantes". "Ce genre de choses ne le dérange jamais. Ce n'est pas quelque chose qui lui arrive et il l'a également pris comme une stratégie de campagne, comme une idée qui pourrait peut-être faire partie d'une stratégie marketing", a ajouté le responsable de la Doctrine catholique.

 

Le cardinal a également souligné que "l'idée du pape est toujours de dialoguer, de parler, de mettre des points de vue différents sur la table. Il le fait toujours, même ici, au Vatican, où il y a des divergences comme partout ailleurs". Quant à savoir si le pape s'inquiète de la situation économique en Argentine, le cardinal a assuré que le pape François "est toujours inquiet". "Evidemment, c'est une question qui lui tient à cœur, celle des gens qui ne souffrent pas, donc sur cette question, qu'il aime ou non une tendance politique idéologique, il se souciera toujours de ceux qui souffrent. C'est inévitable", a-t-il ajouté. Et quant à savoir si la détente entre Milei et le pape peut favoriser un éventuel voyage en Argentine, Fernández a souligné qu'on ne peut pas le savoir car cela dépend de beaucoup de choses.

 

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Publié le 11 Février 2024

L’OBS avec l’AFP nous montre ce dimanche 11 février 2024 que le pape François a rencontré son compatriote Javier Milei, le président argentin ultralibéral qui n'a pas été avare d'insultes envers lui ces derniers mois, lors d'une messe au Vatican dimanche, à la veille d'un entretien officiel et au moment où l'Argentine vit une situation politique explosive.

 

Devant des centaines de fidèles, Javier Milei, souriant, s'est incliné pour recevoir l'accolade du souverain pontife dans la basilique Saint-Pierre, au terme de la messe de canonisation de la religieuse et missionnaire du XVIIIe siècle María Antonia de San José, connue sous le nom de "Mama Antula". Le président argentin âgé de 53 ans effectue sa première visite officielle à Rome deux mois après sa prise de fonction. Il s'est levé à l'entrée du pape - en fauteuil roulant du fait de ses difficultés à se déplacer - dans la basilique, au début de la cérémonie. M. Milei s'est ensuite agenouillé lors de la consécration. Les deux dirigeants ont également échangé quelques mots avant la messe, a indiqué le Vatican. Mais c'est lundi à 9h que le président argentin sera reçu officiellement au palais du Vatican par le pape et des hauts responsables de la Curie, le gouvernement central du Saint-Siège. M. Milei doit aussi rencontrer le président italien Sergio Mattarella et la Première ministre Giorgia Meloni lundi.

 

Cette rencontre avec M. Milei, qui entend refaire de l'Argentine "une puissance mondiale" à coup de dérégulation et de privatisations, marque une étape dans une relation incertaine : en novembre, le pape François avait appelé le président fraîchement élu pour le féliciter et, faisant fi des insultes de ce dernier à son égard, lui avait adressé un chapelet. Habitué aux sorties provocantes et impulsives, Javier Milei avait, pendant sa campagne électorale, traité le pape de "personnage néfaste", d'"imbécile qui promeut le communisme" ou de "représentant du Malin" sur Terre, avant de changer radicalement de ton, lui présentant ses "excuses" et assurant le "respecter". Tout semble séparer le libertarien aux postures d'extrême droite du jésuite qui prône l'aide aux plus démunis et dénonce les dérives des marchés financiers. Sur l'écologie, thème fort du pontificat, M. Milei assure que le changement climatique n'est pas "une responsabilité de l'homme", là où le pape dénonce l'impact de l'homme sur la "Maison commune". Les deux hommes divergent radicalement sur la manière de lutter contre la pauvreté, qui touche 40% de la population argentine, un pays où l'inflation dépasse les 200%.

 

Cette rencontre survient au moment où le pays connaît un contexte politique tendu, marqué cette semaine par le revers au Parlement de la déréglementation massive de l'économie voulue par Milei. La dérégulation de l’économie et la réduction des aides publiques instaurées par le nouveau président ultralibéral continuent d’alimenter l’inflation, qui affecte l’alimentation, les transports et les prix de l’énergie. Les salaires, eux, ne suivent pas (https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/08/dans-l-argentine-de-javier-milei-une-population-a-la-peine-face-a-une-inflation-qui-s-accelere_6215354_3234.html). Heureusement, la Chambre des députés en Argentine a renvoyé en commission, mardi, le projet de loi "Omnibus", du nouveau président Javier Milei, prévoyant un ensemble de réformes ultra-libérales. Un échec pour le gouvernement qui avait dans un premier temps enregistré une victoire, les députés ayant approuvé le principe de "pouvoirs délégués" à l'exécutif pour un an, pour légiférer par décret au nom de "l'urgence économique". L'opposition a exulté après la suspension de séance et le renvoi du texte en commission. C'est une "défaite politique du gouvernement", a affirmé le député péroniste Leonardo Santoro, qualifiant la situation d'un "ridicule sans précédent". En l'occurrence le vote, vendredi dernier, sur le "principe général" de la loi, et celui de mardi sur les "pouvoirs délégués". "Cela veut dire qu'ils doivent tout recommencer à zéro", s'est félicitée la députée de gauche radicale et ex-candidate à la présidentielle Myriam Bregman (https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20240206-en-argentine-les-d%C3%A9put%C3%A9s-votent-des-pouvoirs-accrus-au-pr%C3%A9sident-javier-milei).

 

Cette tournée diplomatique a auparavant conduit le président argentin en Israël, où il a annoncé son "projet" de déplacer l'ambassade d'Argentine à Jérusalem. Il s’agit d’une décision hautement symbolique, qui vaut reconnaissance de l’annexion israélienne en 1981 de l’ensemble de la ville, dont la partie orientale (Jérusalem-Est), revendiquée comme capitale par les Palestiniens, est pourtant considérée comme occupée par les Nations Unies. Elle intervient alors que Tsahal, l’armée israélienne, mène une guerre sanglante contre la bande de Gaza après l’attaque perpétrée par le Hamas en Israël le 7 octobre. Depuis le début de la guerre, le bilan fait par les autorités locales palestiniennes s’élève à 27 000 morts dans l’enclave. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a salué «chaleureusement» la visite de son «cher ami», dont il a salué la décision - dont le délai, pas précisé par Javier Milei, demeure cependant incertain. Le Hamas, en revanche, a «fermement condamné» cette annonce, qu’il a qualifiée de «violation des droits» des Palestiniens et du «droit international». (https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/en-visite-en-israel-javier-milei-annonce-le-deplacement-a-jerusalem-de-lambassade-argentine-20240206_LGFIYET62ZEZDLVSUDOI7WP2LY/).

 

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Publié le 10 Février 2024

SudOuest.fr avec l’AFP dans son article du vendredi 9 février 2024 nous montre que Emmanuel Macron a réuni les représentants des principaux cultes en France, des médecins et d’autres personnalités jeudi à l’Élysée pour un dîner consacré à la question sensible de la fin de vie, avant d'«ultimes arbitrages» attendus courant février, a-t-on appris auprès de la présidence. «Il s’agit pour le président de continuer à nourrir sa réflexion avant de rendre les ultimes arbitrages qui seront rendus publics ce mois-ci ainsi qu’il l’a annoncé», a-t-on affirmé dans son entourage. Auparavant, le chef de l’État s’est rendu jeudi après-midi à l’unité de soins palliatifs du centre hospitalier d’Argenteuil, près de Paris, à la rencontre de la communauté soignante et des familles «pour échanger avec elles sur la question de la fin de vie dans un cadre respectueux de leur intimité», a ajouté l’Élysée. La presse n’avait pas été conviée.

 

Outre les représentants des principaux cultes, étaient présents à ce dîner le président du Comité national d’éthique Jean-François Delfraissy, un chef de service de soins palliatifs, un médecin réanimateur, le président du conseil national de l’Ordre des médecins François Arnault, ainsi qu’Alain Claeys, coauteur avec Jean Leonetti de la loi de 2016 sur la fin de vie, mais aussi le docteur Laurent Montaz, chef de l’unité de soins palliatifs du CHU de Poitiers, ou encore Fabrice Gzil, codirecteur de l’Espace éthique Île-de-France, et la journaliste Marina Carrère d’Encausse, autrice d’un récent documentaire «Fin de vie : pour que tu aies le choix», très engagé en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie.. À l’issue de ce dîner, plusieurs participants soulignent que le président ne semble pas avoir encore définitivement tranché sur le futur projet de loi (https://www.la-croix.com/religion/fin-de-vie-face-aux-cultes-et-aux-soignants-emmanuel-macron-evoque-un-sujet-intimidant-20240209).

 

Et le Vatican s’est opposé, mercredi 7 février, par son média officiel, à l’inscription dans la Constitution française de la «liberté garantie» pour les femmes d’avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), qui doit être débattue prochainement au Sénat. «Comment est-il possible de juxtaposer dans la charte fondamentale d’un État le droit qui protège la personne et celui qui sanctionne sa mort ?», écrit Massimiliano Menichetti, responsable des titres Radio Vatican et Vatican News. Si le Saint-Siège n’a pas officiellement commenté le processus en cours en France, cet article a valeur de prise de position officieuse du Vatican alors que l’Église catholique est fermement opposée à l’avortement (https://www.lemonde.fr/religions/article/2024/02/07/le-vatican-s-oppose-a-l-inscription-de-l-ivg-dans-la-constitution-francaise_6215290_1653130.html).

 

On apprend que la commission des affaires sociales du Sénat veut lancer une commission d’enquête sur l’accès à l’IVG en France, au moment où le texte visant à inscrire l’avortement dans la Constitution va être examiné par les sénateurs. C’est le mercredi 14 février que la commission des lois examinera la demande de doter cette mission d’information des pouvoirs d’une commission d’enquête. Laurence Rossignol, sénatrice socialiste du Val-de-Marne et ancienne ministre des Droits des femmes, est sceptique sur la démarche. L’élue se réfère au rapport des députées Marie-Noëlle Battistel et Cécile Muschotti pour la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée, adopté en septembre 2020. Il formulait de nombreuses recommandations, parmi lesquelles l’allongement du délai de l’IVG chirurgicale de deux semaines (de douze à quatorze), qui a été adopté en 2022 via la proposition de loi de la députée Albane Gaillot. «[Cette commission d’enquête] est un habillage de l’hostilité systématique de la droite à l’évolution du droit à l’IVG», juge l’ancienne ministre, «jamais elle ne s’y intéresse en dehors des moments où le sujet est dans le débat public, et à chaque fois qu’il s’est agi de faire progresser le droit à l’IVG, de le renforcer, la droite oppose la réalité de l’accès à l’IVG sur le territoire» (https://www.publicsenat.fr/actualites/societe/info-public-senat-acces-a-livg-la-commission-des-affaires-sociales-du-senat-veut-creer-une-commission-denquete).

 

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Publié le 9 Février 2024

msn.com nous montre ce vendredi 9 février 2024que lors de l'opération "Calice", la police a trouvé des dizaines de milliers d'images pornographiques sur l'ordinateur de l'évêque Roger Vangheluwe (87 ans). Selon certaines sources, il s'agirait de pornographie russe violente, écrit Het Laatste Nieuws. À ce jour, il n'a toujours pas été démis de ses fonctions d'évêque, alors que le 22 avril 2010, Mgr Vangheluwe a présenté sa démission en raison d'une affaire d'abus sexuels. Cette démission a été acceptée par le pape Benoît XVI le lendemain. Roger Vangheluwe s'est rendu coupable d'abus sexuels sur un neveu mineur avant et après sa consécration épiscopale.

 

Mgr Vangheluwe a écrit au pape, fin septembre, mais le contenu de cette missive demeure inconnu. Le nonce apostolique en Belgique, Monseigneur Franco Coppola, estime que l’ancien évêque n’a pas demandé dans cette lettre à être déchu de ses ordinations au vu du temps écoulé depuis l’envoi (https://www.rtbf.be/article/violences-sexuelles-dans-leglise-le-pape-a-demande-aux-eveques-belges-de-preparer-un-nouveau-dossier-sur-roger-vangheluwe-11325410).

 

Il ne sera toutefois pas facile de retirer à Vangheluwe son titre d'évêque. La question de savoir s'il est punissable pour un évêque de posséder et de regarder du matériel pornographique est au centre d'un débat visant à retirer les titres ecclésiastiques de l'évêque de Bruges en exil. Les évêques belges ont contacté le Vatican pour qu'il retire le titre de Vangheluwe, mais cela n'a finalement pas eu lieu. Rien n’indique actuellement que le dossier préparé par les évêques belges contient de nouveaux éléments (https://www.rtbf.be/article/violences-sexuelles-dans-leglise-le-pape-a-demande-aux-eveques-belges-de-preparer-un-nouveau-dossier-sur-roger-vangheluwe-11325410).

 

Le ministre de la justice Paul Van Tigchelt a déclaré au parlement à la fin de l'année dernière que la question devrait être réglée avant l'arrivée du pape François en Belgique, dans le courant de l'année 2024. Le ministre de la Justice espère, en partageant avec le Saint-Siège le contenu de l'ordinateur de M. Vangheluwe, que ces éléments amèneront le Vatican à imposer des sanctions supplémentaires à l'ancien évêque de Bruges (https://www.rtl.be/actu/belgique/politique/lavocat-de-leveque-vangheluwe-perplexe-face-linitiative-du-ministre-van-tigchelt/2024-02-09/article/636254).

 

Actuellement, Mgr Vangheluwe est toujours évêque et vit dans une abbaye française. Le Vatican a maintenant demandé aux évêques belges de préparer un autre dossier sur les allégations d'abus d'enfants à l'encontre de l'évêque Roger Vangheluwe.

 

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Publié le 8 Février 2024

"Benoît et moi avons entretenu une relation très profonde et je veux qu'on le sache, je veux qu'on le sache sans intermédiaires. C'est un homme qui a eu le courage de démissionner et, depuis lors, il a continué à accompagner l'Église et son successeur. " Le pape François brise le silence sur Ratzinger et, un an après sa mort, s'exprime dans un livre-entretien avec le vaticaniste Javier Martínez-Brocal, qui sera publié par Planeta le 3 avril comme nous le montre Jesus Bastante ce jeudi 8 février 2024 sur religiondigital.org.

 

Dans 'Pape François : le successeur. Mes souvenirs de Benoît XVI', Bergoglio parle de la coexistence, pendant une décennie, de deux papes à Rome. Ainsi, tout au long des 330 pages du texte, le pape raconte naturellement et pour la première fois ce qu'ont été ces années, sans éviter les controverses et les difficultés qui ont surgi tout au long de ces années. Au cours de plusieurs rencontres, Martínez-Brocal et le pape abordent la relation, beaucoup plus fluide qu'on ne le pense, entre le pape émérite et son successeur. "Parfois, je jouais une chanson ; d'autres fois, Benoît l'évoquait", se souvient Bergoglio. "'Je m'inquiète de ce qui se passe ici', avons-nous dit. Nous avons parlé de tout, très librement. Quand je lui ai posé une question, il m'a dit : 'Eh bien, nous devrions regarder ici ou là'", se souvient le pape François. Et, comme l'avoue Bergoglio, Ratzinger "a élargi le champ. Il avait cette capacité d'élargir ma vision pour m'aider à prendre une bonne décision. Il n'a jamais dit : 'Je ne suis pas d'accord'. Je me souviens qu'il a dit : 'C'est très bien, c'est bien. Mais il faudrait aussi tenir compte de cette autre chose...' Il s'est élargi, il s'est toujours élargi."

 

vaticannews.va (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-02/pape-la-liturgie-centre-de-la-reforme-au-sein-de-l-eglise.html)  nous montre aussi que le pape François a reçu en audience dans la matinée de jeudi 8 février les membres du dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements. Dans son discours, le pape François a affirmé que «sans réforme liturgique, il n'y a pas de réforme au sein de l'Église». À cet égard, le pape s’est focalisé sur les rôles ministériels des femmes. L'Église est femme et mère; elle est la figure de Marie. La femme en elle-même a un très grand symbole dans l’Église, c'est pourquoi, a-t-il poursuivi, j’affirme que toute réforme de l'Église est toujours une question de fidélité responsable. Le pape insiste également sur la nécessité d'une «formation liturgique» et souligne son importance pour tous. Le pape met l'accent sur les nouvelles voies de formation pour le peuple de Dieu à partir des assemblées qui se réunissent le dimanche, le jour du Seigneur; lors de différentes fêtes liturgiques ensuite, et dans les fêtes patronales ou les sacrements de l'initiation chrétienne. Ces différentes occasions permettent aux fidèles de redécouvrir et d'approfondir le sens de la célébration du mystère du salut aujourd'hui.

 

Pleinement dans les sens des réformes qu’il souhaite, pape François nous dit que l’Église catholique n’a pas suffisamment écouté la voix des femmes. "Il est nécessaire de s'écouter les uns les autres pour rendre l'Église moins masculine", écrit le pape François dans la préface d'un nouveau livre «Smaschilizzare la Chiesa ?» (par exemple : «Démasculiniser l’Église ?»). "Car l'Église est une communauté d'hommes et de femmes qui partagent la même foi et la même dignité baptismale" (https://www.katholisch.de/artikel/50938-papst-franziskus-kirche-hat-nicht-genug-auf-frauen-gehoert).

 

Enfin, le pape François à l’occasion de la conférence internationale sur la formation permanente des prêtres qui s'est ouverte ce mardi 6 février au Vatican a appelé les prêtres à ne pas oublier leur appartenance au peuple de Dieu. Cela les protège du danger de se détacher de la réalité et de se sentir tout-puissants, a déclaré le pape jeudi au Vatican aux participants d'un congrès sur la formation continue et la motivation des prêtres. "Soyons prudents, car c'est aussi la racine de toutes les formes d'abus", a déclaré le pape. Dans le même temps,  le pape François mettait en garde le clergé contre l’amertume et rappelait le pouvoir humanisant de la Bonne Nouvelle du christianisme (https://www.katholisch.de/artikel/50938-papst-franziskus-kirche-hat-nicht-genug-auf-frauen-gehoert).

 

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Publié le 7 Février 2024

"En attendant, ils sont scandalisés si je le donne à un homosexuel... c'est de l'hypocrisie", a critiqué le pape comme nous le montre ce mercredi 7 février Hernán Reyes Alcaide, correspondant du Vatican pour religiondigital.org. La déclaration du pape fait référence au document Fiducia Supplicans, publié par le Vatican en décembre, qui approuve la bénédiction des personnes dites «irrégulières» du point de vue canonique, comme les homosexuels ou les divorcés.

 

Depuis sa publication, le texte a suscité de nombreuses critiques de la part des secteurs conservateurs, même si le pape a déjà clairement indiqué qu'il s'agissait de «bénir les gens et non les mariages». Et le pape a suggéré qu'il avait lui-même déjà béni des personnes homosexuelles dans des relations de couple : "je bénis deux personnes qui s'aiment, et je leur demande de prier pour moi aussi" (https://www.katholisch.de/artikel/50920-papst-franziskus-kritik-an-segnung-homosexueller-ist-heuchelei). "Le cœur du document est l'accueil" de ces personnes dans l'Église, a-t-il ajouté en dialogue avec Credere.

 

Fin janvier, le pape François assurait que «les bénédictions pastorales et spontanées cherchent à montrer concrètement la proximité du Seigneur et de l'Église avec tous ceux qui, se trouvant dans des situations différentes, demandent de l'aide pour continuer, parfois pour commencer, un chemin de foi.», a déclaré le pontife en recevant les membres du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, l'entité qui a publié la déclaration "Fiducia Supplicans".

 

Comme nous le montre katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/50915-strickland-fordert-bischoefe-zu-ablehnung-von-fiducia-supplicans-auf), parmi ces personnes hypocrites visées par le pape François se trouve l'évêque texan Joseph Strickland, qui a été démis de ses fonctions, et s'est prononcé à plusieurs reprises contre la déclaration "Fiducia supplicans". Il appelle maintenant les évêques et les cardinaux à se joindre à une campagne contre les bénédictions autorisées et a appelé la plateforme "X" (anciennement Twitter) à se joindre à une campagne récemment lancée par des médias critiques à l'égard du pape.

 

L’objectif est de persuader le Vatican de retirer les bénédictions qui pourraient être accordées aux couples homosexuels et remariés. La campagne vise à soutenir les cardinaux et les évêques qui se sont déjà prononcés contre la déclaration. En outre, les évêques qui n’ont pas encore répondu au document devraient être encouragés à s’exprimer contre la bénédiction des couples homosexuels et remariés.

 

Contrairement à Mgr Strickland, ailleurs la pensée évolue sur les couples et les personnes LGBT, à l’exemple de l'évêque de Münster, pour qui le concept moderne de famille comprend les parents isolés, les familles disparates, les couples de même sexe avec enfants, les couples sans enfants et les familles nombreuses, car cela ne remet pas en question ni ne relativise le sens catholique du mariage entre un homme et une femme en tant que sacrement. En 2024, le diocèse se consacrera à ces groupes (https://www.katholisch.de/artikel/50918-bischof-genn-familienbegriff-schliesst-gleichgeschlechtliche-paare-ein).

 

Enfin, katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/50912-james-martin-fiducia-supplicans-hat-vereinendes-potenzial) nous montre que même si le document de bénédiction du dicastère de la foi a provoqué des troubles dans certaines parties de l'Église universelle, cependant, le célèbre pasteur LGBTQ James Martin considère également «Fiducia supplicans» comme un «document unificateur», car il a contribué à rapprocher de nombreuses personnes homosexuelles de l'Église du jour au lendemain, c’est une contribution pastorale à un groupe de personnes qui ont longtemps été marginalisées et exclues par leur propre Église et il convient de noter que l’expression «couples de même sexe» apparaît dans le texte.

 

Et en ce qui concerne les voix négatives de l’Église mondiale, par exemple en provenance d’Afrique, Martin a reconnu que «Fiducia supplicans» a également le potentiel de semer la discorde, et même s’«Il est important d’être sensible à ces préoccupations culturelles», « il est tout aussi important d’être sensible aux besoins pastoraux des catholiques LGBTQ.»

 

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