Publié le 19 Mars 2024

Jean-Benoît Harel dans vaticannews.va nous montre ce mardi 19 mars 2024, les évêques français réunis en Assemblée plénière à Lourdes ont pris position contre le futur projet de loi fin de vie présenté par le président Emmanuel Macron le 10 mars 2024 dans une déclaration.

 

«Ne dévoyons pas la fraternité». Telle est la réponse des évêques français au président Emmanuel Macron qui évoquait «une révolution de fraternité» à propos du projet de loi consacré à la fin de vie. Les évêques réaffirment leur «attachement à la voie française du refus de la mort provoquée et de priorité donnée aux soins palliatifs», à l’image des recommandations du Conseil consultatif national d’éthique. La conférence épiscopale appelle aussi les catholiques français à s’engager auprès des personnes en situation de handicap, âgées ou en fin de vie. En ce jour de la Saint Joseph, patron de la «bonne mort» car décédé entre les bras de Marie et de Jésus selon la tradition, les évêques français espèrent peser sur les discussions parlementaires qui s’ouvriront en commission le mois prochain. Toutefois, les Français soutiennent le texte à 81% selon un sondage réalisé par l’institut Ifop-Fiducial pour Sud Radio après les annonces du président français.

 

Les sujets des travaux de la Conférence épiscopale française ne manquent pas. Les évêques débattront notamment de la prise en charge des personnes victimes d’abus, et Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, a assuré dans son discours d’ouverture que «Notre Église en France doit être capable, sur le moyen et long terme, d’entendre toute plainte mettant en cause gravement l’attitude ou le comportement d’un ministre ordonné ou d’un laïc en responsabilité et d’accompagner jusqu’au bout la ou les personnes qui en auraient été victimes».

 

Il y aussi de l’avenir des radios chrétiennes puisqu’un rapport a été remis aux évêques qui devront se prononcer. Il est «nécessaire que nous évaluions ensemble cet instrument et exprimions ce qu’ensemble nous en attendons» a expliqué l’archevêque de Reims, du ministère du diaconat permanent avec deux heures de travail dans la semaine qui lui seront dédiées, «dont l’Église célèbre cette année le 60e anniversaire du rétablissement» a souligné Mgr Éric de Moulins-Beaufort, et des ministères laïcs institués dont  les évêques acteront la traduction du rituel de l’institution du catéchiste, puisque c’est une manière de rendre grâce pour le président de la CEF car ces «ministres ordonnés ou institués sont vraiment des dons de Dieu, des dons du Christ ressuscité».

 

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Publié le 18 Mars 2024

domradio.de nous montre ce lundi 18 mars 2024 que le débat sur la bénédiction des couples de même sexe au sein de l’Église catholique s’est quelque peu apaisé, car  le texte intitulé «Fiducia supplicans» souligne qu'une confusion avec un mariage doit être exclue. Un ecclésiastique n’est pas non plus autorisé à donner la bénédiction pendant un service religieux.

 

Mais pour le cardinal Ambongo, président des conférences épiscopales africaines, l'affaire est loin d'être réglée, car il considère la déclaration du Vatican sur la bénédiction des couples de même sexe comme un véritable problème pour les chrétiens d'Afrique. "Le continent africain a vécu cela comme une colonisation culturelle de l'Occident", a déclaré l'archevêque de Kinshasa et président du Conseil épiscopal panafricain (SCEAM) dans une interview à la chaîne de télévision catholique francophone KTO.

 

Ambongo s'était déjà opposé à plusieurs reprises à la déclaration du Vatican «Fiducia supplicans». Il est l'un des représentants les plus importants de l'Église en Afrique et est également membre du C9, qui conseille le pape François sur des questions fondamentales. En janvier, en tant que président du SCEAM, il a résumé les résultats d'une enquête menée auprès de toutes les conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar. Il indique que les évêques africains rejettent massivement la bénédiction des couples homosexuels approuvée par le Vatican, mais souhaitent en même temps maintenir l'unité avec le pape.

 

La bénédiction des couples homosexuels n’a rien à voir avec une soit disant colonisation de l’Occident, car comme le signale Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers : «l’homosexualité est une réalité qui marque des hommes et des femmes, et non le fruit d’une influence délétère venue de l’Occident. Loin d’être une perversion – la perversion est ou une maladie psychique ou une faute morale – l’homosexualité est un fait» (https://www.la-croix.com/a-vif/mgr-wintzer-l-homosexualite-est-une-realite-pas-le-fruit-dune-influence-occidentale-deletere-20240109).

 

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Publié le 17 Mars 2024

José Manuel Vidal nous montre dans religiondigital.org ce dimanche 17 mars 2024 qu’avec une voix claire et puissante et une belle apparence, dans le catéchisme depuis la chaise de la fenêtre, le pape François explique ce qu'est la gloire de Dieu et pourquoi elle se manifeste dans la Croix. «La gloire, pour Dieu, ne correspond pas à la réussite humaine, à la renommée ou à la popularité», dit-il, mais plutôt «pour Dieu, la gloire, c'est aimer jusqu'à donner sa vie» et «l'abandon et le pardon sont l'essence de la gloire de Dieu». C'est pourquoi, depuis la Croix, «siège de Dieu», le Seigneur «nous enseigne que la vraie gloire, celle qui ne se fane jamais et qui nous rend heureux, est faite d'abandon et de pardon». Hier, à l’occasion des 20 ans de la Fondation Mgr Camillo Faresin, le pape François a aussi invité les membres à imiter Mgr Faresin en étant toujours avec les plus petits, «en choisissant et en privilégiant, dans vos projets, les réalités les plus pauvres et les plus méprisées comme des lieux privilégiés où demeurer», comme «des "terres promises"», où ils pourront «planter leurs tentes pour commencer de nouvelles œuvres» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-03/etre-parmi-les-derniers-et-les-aider-avec-amour.html).

 

Dans ses salutations après l'Angélus, le pape, se souvient et de prie pour les populations d'Ukraine, alors que les Russes votent ce dimanche 17 mars pour le troisième de l'élection présidentielle, toute la semaine a été marquée par des frappes meurtrières et des tentatives d'incursion armées depuis l'Ukraine sur le territoire russe (https://www.rfi.fr/fr/europe/20240317-de-nouvelles-frappes-ukrainiennes-au-troisi%C3%A8me-jour-de-l-%C3%A9lection-russe-selon-moscou), de Palestine, d'Israël, où le Premier ministre israélien a approuvé d’après son bureau « les plans d’action» de cette offensive, impliquant une «évacuation de la population» à Rafah malgré les inquiétudes de la communauté internationale pour les quelque 1,5 million de personnes entassées dans cette ville du sud de la bande de Gaza assiégée (https://www.ouest-france.fr/monde/israel/guerre-israel-hamas-netanyahu-pret-a-lancer-une-offensive-terrestre-a-rafah-malgre-les-pressions-0134b566-e45c-11ee-b685-1479f5265e87), et du Soudan du Sud, où «Sans aide humanitaire urgente et un accès aux produits de base», près de 5 millions de personnes pourraient plonger dans une «insécurité alimentaire catastrophique» dans les prochains mois au Soudan, a mis en garde le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires Martin Griffiths dans une note au Conseil de sécurité révélée vendredi 15 mars par l’AFP (https://www.la-croix.com/international/soudan-risque-de-famine-pour-5-millions-de-personnes-20240316).

 

Il a aussi demandé pour Haïti «une transition sereine vers un pays qui, avec l'aide de la communauté internationale», est doté d'institutions solides, capables de ramener l'ordre et la tranquillité à ses citoyens. Haïti s’enfonce dans la tourmente. La situation est toujours «explosive et tendue» à Port-au-Prince, a affirmé vendredi 15 mars le bureau des opérations humanitaires de l’ONU (Ocha), alors que les Haïtiens attendent la nomination d’autorités de transition après la démission du Premier ministre contesté. L’espoir que le pays ravagé par les gangs puisse s’engager sur la voie de la stabilité reste ténu. Après quelques jours d’une relative accalmie, des violences ont été enregistrées dans la capitale, à 80 % aux mains de bandes armées (https://www.liberation.fr/international/amerique/haiti-la-situation-reste-explosive-a-port-au-prince-toujours-dans-lattente-de-nouveaux-dirigeants-20240316_YQSAVTLCYVH4RL3DSGZ5HTMPZQ/).

 

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Publié le 16 Mars 2024

katholisch.de nous montre ce samedi 16 mars 2024 que le Synode mondial se terminera à Rome à l'automne. Outre les évêques, les laïcs peuvent également y voter. En créant dix groupes d'étude sur des sujets de réforme qui discuteraient, par exemple, de la formation des prêtres, du rôle des évêques et des questions fondamentales sur les offices dans l'Église, parmi eux un groupe d'étude discutera désormais également du rôle des femmes dans l'Église et de la possibilité d'un diaconat pour les femmes,  le pape François a désormais donné un nouveau calendrier aux questions centrales.

 

Une décision qui en irrite beaucoup. Pour de nombreux observateurs, les thèmes des groupes d'étude concernent des aspects centraux du processus synodal au niveau de l'Église universelle, auquel participe également une délégation allemande. Le théologien Thomas Söding, membre consultatif du Synode mondial, a appelé le Vatican à ne plus prendre seul à l'avenir les décisions concernant les réformes de l'Église. Étant donné que les nouveaux groupes d'études, sur instruction du pape, ont jusqu'à fin juin 2025 pour lui présenter leurs résultats, il est supposé que leurs thèmes ne seront pas votés lors de l'assemblée synodale. À l'automne, l'éducatrice religieuse suisse Helena Jeppesen-Spuhler faisait partie des femmes qui ont obtenu pour la première fois le droit de vote lors d'un synode des évêques. Elle s'étonne particulièrement de l'annonce tardive de la mise en place des groupes d'étude. Tout aussi irritant est le fait que les thèmes centraux doivent désormais être présentés séparément et finalement seulement à la mi-2025.

 

La décision du pape a un effet ambivalent sur le synode, a déclaré Söding, professeur de théologie à Bochum. Lors de sa première réunion à l'automne 2023, le Synode mondial a identifié une multitude de sujets sur lesquels une action est nécessaire au sein de l'Église catholique : les droits des femmes, l'inclusion, la participation et toutes les questions de fond sur la vision chrétienne de l'humanité, la question constitutionnelle dans l'Église catholique et la capacité d'enseigner pour se développer davantage. En revanche, de son point de vue, il est cohérent de traiter de manière synodale tous les sujets liés au contenu pour lesquels des groupes d'étude ont désormais été constitués. Au sujet du diaconat des femmes, Söding a déclaré à l'Agence de presse catholique (KNA) : «Jusqu'à présent, il y avait des groupes d'étude qui étaient constitués de telle manière qu'il ne pouvait en résulter rien de bon ; mis sur la table dans un groupe nouvellement installé." Dans le même temps, il a prévenu : « Les tactiques dilatoires ne sont pas bonnes. Il y a des décisions à prendre.»

 

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Publié le 16 Mars 2024

rfi.fr nous montre ce vendredi 15 mars que l'Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr) des victimes de violences sexuelles dans l'Église a publié son rapport annuel, ce jeudi 14 mars en France. Quelque 1408 personnes se sont à ce jour adressées à l'instance, et 571 décisions ont d'ores et déjà été rendues (ces personnes ont été indemnisées). Selon ce rapport, 570 victimes ont obtenu une réparation financière depuis le rapport Sauvé, qui chiffrait à 330 000 le nombre de victimes d'abus sexuels par des membres de l'Église depuis 1950. Ces réparations financières sont comprises entre 20 000 et 39 000 euros. Dans son rapport, l'Inirr met aussi en avant l'intérêt de la réparation «restaurative», en plus de la réparation financière. D'autres victimes l’ont demandé. Elles étaient 187 en 2023 selon l'Inirr (https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/temoignage-victime-d-abus-sexuels-de-l-eglise-dans-sa-jeunesse-il-a-demande-une-messe-de-pardon_6423721.html).

 

En France, l'Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des victimes de violences sexuelles dans l'Église veut aider les victimes dans toutes les démarches qui leur permettront d'obtenir une sorte de réparation. Mais même si l'accompagnement peut être financier, ce n'est pas leur seule préoccupation. Ce sont ces différentes actions qui aident les victimes à se reconstruire. Demander à l'Église de reconnaître, dans une lettre officielle, qu'elles ont bien été agressées, renouer le dialogue avec le corps ecclésiastique, témoigner publiquement ou encore oser parler de son traumatisme à sa famille (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/p%C3%A9dophilie-dans-l-%C3%A9glise-comment-les-victimes-sont-accompagn%C3%A9es-dans-leurs-d%C3%A9marches-restauratives/ar-BB1jTwUb).

 

La réparation restaurative est tout aussi importante, comme en témoigne Jean-François Badin, coordinateur de cette aide restaurative. «Dès le démarrage de l'Inirr, on s'est rendu compte que pour un certain nombre de personnes victimes, le volet financier ne pouvait pas être la seule réponse à la demande de réparation pour de multiples raisons, mais en particulier parce que les violences sexuelles ont eu un impact global sur toute la vie de la personne. La réparation financière ne contribue pas totalement à ce parcours de réparation», explique-t-il.

 

Être cru est primordial pour les victimes. Le rapport précise que 25% d'entre elles demandent à recevoir une lettre de l'Église reconnaissant leur préjudice.

 

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Publié le 14 Mars 2024

centrepresseaveyron.fr avec Reuters nous montrent que le pape François n'a pas l'intention de démissionner car il estime que sa santé lui permet de continuer son pontificat, affirme-t-il dans un nouveau livre dont des extraits ont été publiés jeudi 14 mars 2024 par le journal italien Corriere della Sera. "Cette hypothèse est lointaine, car je n'ai pas de raisons suffisamment sérieuses pour penser à abandonner", a déclaré le souverain pontife dans le livre "Life - My Story in History", qui paraîtra en italien et en anglais le 19 mars. La santé du pape, âgé de 87 ans, est apparue de plus en plus fragile ces dernières années, François se déplaçant en fauteuil roulant ou à l'aide d'une canne. Des bronchites ou des rhumes l'ont récemment amené à limiter ses interventions en public. "Le Seigneur soit loué, je jouis d'une bonne santé et, si Dieu le veut, je pourrai réaliser encore de nombreux projets", écrit-il, répétant qu'il n'envisagerait de se retirer qu'en cas de "grave empêchement physique".

 

Du point de vue du pape François, son prédécesseur Benoît XVI a été instrumentalisé après sa démission. Le pape émérite au fil des ans a été «utilisé par des gens sans scrupules à des fins idéologiques et politiques», poursuit le pape dans son autobiographie. Des extraits ont déjà été publiés jeudi par le quotidien italien "Corriere della Sera". Ces personnes n'ont pas accepté la démission du pape allemand et n'ont pensé qu'à leur propre avantage, écrit le pape François. Ils avaient sous-estimé la «possibilité dramatique» d'une pause dans l'Église. Il a visité Benoît XVI peu après avoir pris ses fonctions dans la résidence d'été papale à Castel Gandolfo, a déclaré le pape François. L'émérite s'y était rendu après sa retraite. "Nous avons décidé ensemble qu'il serait préférable pour lui de ne pas vivre en secret, comme il l'avait initialement supposé, mais de voir des gens et de participer à la vie de l'Église", peut-on lire dans les extraits publiés. "Malheureusement, cela a été peu utile, parce qu'il n'a pas manqué de controverse au cours des dix dernières années, et nous les avons tous les deux blessés" (https://www.domradio.de/artikel/papst-franziskus-schreibt-seine-autobiografie).

 

"Il est vrai que le Vatican est la dernière monarchie absolue en Europe", poursuit le pape François dans son autobiographie. Dans le conclave de 2013, au cours duquel il a été élu pape, il y avait un grand désir de «changer les choses, de renoncer à certaines attitudes qui malheureusement ne disparaissent pas encore aujourd'hui», écrit le pape François, se plaignant : «Il y a toujours ceux qui essaient de ralentir la réforme, ceux qui voudraient le plus se retrouver coincés dans le temps du roi papale» (https://www.domradio.de/artikel/papst-franziskus-schreibt-seine-autobiografie).

 

Dans son livre, le pape défend une nouvelle fois sa décision d'autoriser les prêtres à bénir les couples homosexuels, affirmant qu'il est du devoir de l'Église catholique d'accueillir tout le monde car "Dieu aime chacun, en particulier les pécheurs". Cette décision n'implique néanmoins aucun changement dans la doctrine catholique, et si certains évêques ne veulent pas bénir les couples de même sexe, cela ne conduira pas à un schisme, a ajouté le pape François. Par ailleurs, le pape renouvelle dans le livre sa condamnation de l'avortement et de la gestation pour autrui. Il y affirme également que porter attention aux pauvres et aux marginaux ne fait pas de lui un communiste ou un marxiste.

 

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Publié le 13 Mars 2024

«Ne perdez pas espoir. Continuez à vous battre pour cette Église vivante et à la faire connaître.» Le pape est arrivé peu avant le rendez-vous convenu dans l'arrière-salle de la Salle Paul VI (l'auletta) où il a reçu l'équipe de Religion Digital, accompagnée du père Ángel et de sœur Lucía Caram comme nous le montre Jesús Bastante sur religiondigital.org ce mercredi 13 mars 2024. Dans le même bureau où il a reçu Zelenski, Maduro ou Raúl Castro, pendant une demi-heure, le pape Francisco a discuté, entre plaisanteries et vérité, avec notre équipe (dirigée par José Manuel Vidal et accompagné de Pepe Lorenzo) de l'Église en Espagne, les défis de l'avenir, sa santé, les critiques extrêmes, la question des séminaires, les futurs voyages ou la validité de Vatican II.

 

RD fête ses 25 ans et les célèbre, avec le pape François, à une date très spéciale : le même jour qui marque le 11e anniversaire du 13 mars 2013, au cours duquel les cardinaux réunis en conclave l'ont élu successeur de Pierre, après la démission historique de Benoît XVI. Un jour spécial, avec un cadeau spécial : les dizaines de milliers de soutiens reçus dans le cadre de la campagne RDconelPapa, pour lesquels le pape François a grandement apprécié les expressions de soutien venant des quatre coins du monde. «J'ai des défauts et je fais des erreurs à chaque fois, mais je dois remercier Dieu pour l'aide de tant de personnes, de très bonnes personnes. Quand je vais dans les paroisses, je vois tellement de bonnes personnes.» «J'ai des défauts et je fais des erreurs à chaque fois, mais je dois remercier Dieu pour l'aide de tant de personnes, de très bonnes personnes. Quand je vais dans les paroisses, je vois tellement de bonnes personnes.»

 

«Que peut faire RD pour continuer à travailler pour le Concile Vatican II ce printemps ?» Le pape François a été catégorique : «Ne perdez pas espoir. Vatican II a été pour l'Église un objectif médian, qui nous a fait beaucoup de bien et qui était nécessaire, même si tout n'est pas encore réalisé», a-t-il souligné. Et une demande directe : «Continuez à le faire connaître, continuez à faire connaître ce bien qu’est cette Église vivante.» «Continuez à vous battre», a-t-il répété. «En Espagne, il y a beaucoup de gens qui travaillent bien et il existe de petits groupes de résistance. L'archevêque de Madrid doit faire face à une très grande résistance, mais il est jeune et courageux, soutenez-le», nous a-t-il demandé.

 

Un pape conscient que la majorité prie pour lui, mais qui plaisante sur la question de savoir si "ils prient pour moi ?", et qui nous raconte une anecdote avec une vieille femme qui, elle aussi, a prié pour lui, et l'a fait pour le bien, "parce que contre s'ils le prient là-dedans." «Et… c'est vrai», réfléchit Bergoglio. «Il y a des gens bien, mais ils ne sont pas d'accord.» Autre chose, «tous ces 'champignons' qui ont surgi maintenant, ces sédévacantistes, qui cherchent n'importe quelle petite chose pour l'interpréter à leur manière. Ce ne sont pas de mauvaises personnes, ce sont des gens tristes. Le cœur lourd, je les plains.» De retour dans leur pays, le pape a montré son inquiétude pour l'avenir de la formation dans les séminaires, dont il considère la réforme comme «claire» et pour laquelle il fait confiance à Jesús Vidal. "Un séminaire à 3 ou 4 personnes ne marche pas, s'il n'y a pas 15 ou 20 enfants ça n'ira pas."

 

Plusieurs anecdotes : les chapelets, et certains spécialement pour nos petits, plus plusieurs boîtes que sœur Lucía Caram devait emporter en Ukraine (l'émotion papale était particulière en écoutant l'histoire du chapelet que la religieuse lui a offert et qui appartenait à un soldat ukrainien mort au front, dont le pape François a raconté l'histoire lors de l'audience suivante), la surprise de découvrir la beauté des dessins d'Agustín de la Torre et son clin d'œil au père Ángel. "Je connais ce vieil homme", a déclaré Bergoglio. "Est-ce que ça me fait mal ?", a demandé le président des Messagers de la Paix. "Non, je me réjouis avec toi."  Jesús Bastante conclue : «Et nous avec vous, Pape François. Et comme vous nous le demandez, nous continuerons. Faire germer le printemps au printemps. Jusqu'au jour où il l'accompagna.»

 

Enfin, le pape François a une fois de plus appelé à la paix en Ukraine et dans d’autres pays du monde. Lors de la prière de midi sur la place Saint-Pierre, il a également appelé à prier pour la paix au Congo, en Ukraine et en Terre Sainte. "Que prennent fin au plus vite les hostilités qui causent d'immenses souffrances à la population", a déclaré le pape. Le pape François a également exprimé sa préoccupation face à la grave crise de l'État et à la violence des bandes armées en Haïti, qui menacent également les prêtres, les religieuses et les bénévoles. Dans le même temps, il a appelé la communauté internationale à apporter sa contribution à la paix et à la réconciliation dans ce pays des Caraïbes. Lors de la prière de midi sur la place Saint-Pierre, le pape François s'est également prononcé en faveur de l'égalité des droits des femmes dans l'État et dans la société (https://www.domradio.de/artikel/debatte-um-weisse-fahne-ueberschattet-jahrestag-der-papstwahl).

 

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Publié le 12 Mars 2024

Guillaume Daudé nous montre ce mardi 12 mars 2024 sur la-croix.com qu’à l’approche des élections européennes, les évêques de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece) ont signé une déclaration commune appelant à «un vote responsable encourageant les valeurs chrétiennes et le projet européen». La déclaration a notamment été signée, pour la France, par Mgr Antoine Hérouard, premier vice-président de la Comece.

Dans leur déclaration, les évêques rappellent l’origine du projet d’intégration européenne, né dans le contexte de l’après-guerre, dont les pères fondateurs étaient pour beaucoup «des catholiques engagés», qui avaient pour objectif, selon eux, de «garantir la paix, la liberté et la prospérité». Aujourd’hui, constatant que nous traversons «des temps difficiles et incertains», ils jugent «que ce projet, entrepris il y a plus de soixante-dix ans, doit être soutenu et poursuivi». Les défis que nous devons relever doivent, selon eux, être affrontés «à la lumière des valeurs fondatrices de l’Union européenne». Alors que les partis nationalistes à tendance eurocritique sont donnés haut dans les sondages en amont de ces élections qui auront lieu le 9 juin, les évêques découragent le vote de ceux qui voudraient se démarquer du projet européen : «Nous savons que l’Union européenne n’est pas parfaite, reconnaissent-ils, et que nombre de ses propositions politiques et juridiques ne sont pas conformes aux valeurs chrétiennes et aux attentes d’un grand nombre de ses citoyens, mais nous croyons que nous sommes appelés à y contribuer et à l’améliorer avec les outils que nous offre la démocratie.» «Alors que l’Union européenne est considérée comme responsable de tous les maux de notre pays, nous avons voulu rappeler l’origine du projet européen, tandis que la guerre est à nos portes. Il est important que chaque citoyen, en votant, rappelle son soutient au projet européen et n’exprime pas seulement une mauvaise humeur ou des critiques», explique Mgr Antoine Hérouard.

 

Ils proposent une liste non exhaustive de critères de discernement pour faire son choix parmi les candidats et partis – appelant à voter pour ceux «qui soutiennent clairement le projet européen et dont nous pensons raisonnablement qu’ils vont promouvoir nos valeurs et notre idée de l’Europe, telles que le respect et la promotion de la dignité de toute personne humaine, la solidarité, l’égalité, la famille et le caractère sacré de la vie, la démocratie, la liberté, la subsidiarité, le soin de notre “maison commune“…». «Nous avons besoin de décideurs politiques courageux, compétents, animés par des valeurs et œuvrant avec honnêteté pour le bien commun», soulignent-ils encore. Alors que l’abstention est traditionnellement élevée lors de ce scrutin et que l’Allemagne a ouvert le droit de vote à partir de 16 ans, les évêques de la Comece encouragent en particulier les jeunes à voter et à s’engager en politique pour «contribuer au bien commun dans un esprit de service à la communauté». Reprenant un discours de Jacques Delors à Bruges du 17 octobre 1989 au Collège d’Europe, les évêques exhortent chacun «à participer à une aventure unique, associant des peuples et des nations, pour le meilleur, et non pour le pire».

 

Comme le signale francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes/cartes-visualisez-la-progression-des-partis-d-extreme-droite-en-europe-lors-des-legislatives-depuis-2010_6290793.html) jamais l'extrême droite n'avait eu autant le vent en poupe ces dernières années au Portugal. Le parti "Chega" ("Ça suffit" en Portugais) y a effectué une percée historique, dimanche 10 mars, en remportant 18% des voix aux élections législatives, selon des résultats partiels. Arrivé troisième derrière la gauche et le centre-droit, le parti d'extrême droite redessine ainsi les contours du jeu politique au Portugal et en Europe. Longtemps marginalisés, les partis d'extrême droite se sont, à l'image du Rassemblement national (RN) en France, installés dans le paysage politique. Ces forces d’extrême-droite réussissent d'autant mieux électoralement que l'abstention est forte chez leurs adversaires, notamment à gauche. Si elles sont sur la même ligne nationaliste, avec le même mot d'ordre : Français d'abord, Italiens d'abord, notre pays d'abord. Mais elles sont trop divisées pour constituer une force de blocage des institutions européennes.

 

Voter l’extrême-droite est peu avisé pour que les choses changent, ceux qui votent pour elle l’oublient. Les élections européennes ne servent pas à punir le gouvernement de son pays, mais à changer les politiques européennes mises en place. L’oubli des électeurs est que les politiques libérales mises en place ont été continuellement votées par la droite, le centre droit et l’extrême droite au Parlement européen. Voter protestataire ne sert à rien si on choisit les mauvaises forces politiques pour le faire, et voter les partis d’extrême droite est une énorme perte de temps et de papier dans les urnes.

 

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Publié le 11 Mars 2024

huffingtonpost.fr avec l’AFP nous montre ce lundi 11 mars 2024 que les représentants de l’Église de France se sont montrés très critiques à l’égard du projet de loi sur «l’aide à mourir» détaillé dimanche 10 mars par le chef de l’État. «Une tromperie», «quelque chose d’incompréhensible», «une très mauvaise surprise»… L’Église de France a visiblement du mal à digérer les annonces qu’Emmanuel Macron a faites dimanche 10 mars son projet de loi sur «l’aide à mourir».

 

Après de longs mois de réflexion et plusieurs reports, le chef de l’État a dévoilé dans un entretien publié par La Croix et Libération, son «modèle français de la fin de vie» : une « aide à mourir » qui doit permettre à certains patients, selon des «conditions strictes», de recevoir une «substance létale». «Cet accompagnement sera réservé aux personnes majeures», a précisé Emmanuel Macron. Autres conditions pour y accéder : faire preuve d’un «discernement plein et entier», être atteint d’une «maladie incurable, avoir un  pronostic vital engagé à court ou à moyen terme» et faire l’objet de souffrances «que l’on ne peut pas soulager».

 

Du côté de l’Église de France, ces annonces font déjà l’objet de vives critiques. «Appeler “loi de fraternité” un texte qui ouvre à la fois le suicide assisté et l’euthanasie est une tromperie. Une telle loi, quoi qu’on veuille, infléchira tout notre système de santé vers la mort comme solution», a déclaré dans La Croix Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France. «Le président de la République présente un texte tout ficelé sur ce qu’il appelle “l’aide à mourir”, mais, sur les soins palliatifs, (ce sont) de vagues promesses avec un chiffrage tout à fait approximatif», a-t-il ajouté.

 

Autre sujet d’inquiétude pour Éric de Moulins-Beaufort : «nulle part n’apparaît une clause de conscience spécifique», comme il en existe une pour l’interruption volontaire de grossesse. Le président de la Conférence des évêques de France a appelé les parlementaires «à mesurer combien est ambigu le texte annoncé». Selon l’Élysée, néanmoins, une clause de conscience sera bien incluse dans le projet de loi.

 

Sur France Inter, l’évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé, s’est montré tout aussi remonté. «Une très mauvaise surprise», a-t-il regretté. «Il y a quelque chose d’incompréhensible, et la dissimulation, derrière un terme de fraternité, de l’absence de fraternité.» Et de déplorer : «Ce qui me frappe, c’est qu’on a l’impression que dans la “start-up nation”, les personnes non productives n’ont plus le droit de cité.»

 

liberation.fr  (https://www.liberation.fr/societe/sante/fin-de-vie-des-soignants-consternes-mais-lensemble-de-la-communaute-medicale-divisee-20240311_IAR3K6ICRZA25BLI2XKQM2GYMM/) nous montre que 15 organisations professionnelles de soignants et sociétés savantes ont aussi vivement critiqué ce lundi le projet de loi sur «l’aide à mourir» présenté la veille par Emmanuel Macron dénoncent «un système bien éloigné des besoins des patients et des réalités quotidiennes des soignants». «C’est avec consternation, colère et tristesse que les soignants réunis au sein du collectif sur la fin de vie ont pris connaissance de l’interview du président de la République», ont ainsi réagi dans un communiqué plusieurs associations de soignants, dont la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), l’Association française des soins oncologiques de support (Afsos), le Conseil national professionnel de gériatrie, le Syndicat national des professionnels infirmiers ou encore le Syndicat des médecins coordonnateurs, Ehpad et autres structures, généralistes ou gériatres (SMCG-CSMF). Ils défendent que «mourir dans la dignité est une demande bien légitime, mais c’est précisément la mission des soins palliatifs notoirement sous-dotés» en France.

 

Mais derrière cette opposition, la profession reste mitigée sur la question. L’académie de chirurgie s’est par exemple déclarée le 28 février en faveur du suicide assisté, sur le modèle de l’État américain de l’Oregon – tout en s’opposant à une euthanasie active. Cet été, l’Académie de médecine s’était aussi dite favorable à un droit «à titre exceptionnel» à l’assistance au suicide. Dans un communiqué publié ce lundi 11 mars, le Collège de médecine générale se montre également mesuré.

 

«Enfin, la France sort de la valse-hésitation de ces derniers mois», a réagi l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), qui salue «un calendrier assez précis». « “Aider à mourir”, c’est vraiment le bon terme», a déclaré à Libération Line Renaud, engagée de longue date sur le sujet de la fin de vie. «Quand les médecins, la famille, les proches d’un malade savent qu’il n’y a plus rien à faire, que c’est une question de mois, et que ces derniers moments vont être une souffrance, alors il faut l’aider à mourir», ajoute l’actrice et chanteuse de 95 ans, qui évoque sa mère, «morte il y a plus de vingt ans» après quatre mois «d’horribles souffrances». «Si l’aide à mourir avait alors existé, je n’aurais jamais eu l’impression de la “suicider”, j’aurais arrêté ses souffrances, c’est tout» (https://www.la-croix.com/sante/fin-de-vie-les-principales-reactions-aux-annonces-d-emmanuel-macron-20240311).

 

Dans son interview avec La Croix et Libération, Emmanuel Macron a annoncé que le projet de loi du gouvernement, qui inclura aussi un volet pour renforcer les soins palliatifs, serait présenté en avril en Conseil des ministres pour un examen en première lecture à l’Assemblée nationale en mai, avant les élections européennes de juin. Gabriel Attal a ensuite précisé que les débats débuteront le 27 mai au Palais Bourbon.

 

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Publié le 10 Mars 2024

"Jésus n'est pas venu pour condamner, mais pour sauver le monde." Les paroles de l'Évangile de ce dimanche, quatrième du Carême, ont servi au pape François à concentrer sa méditation avant de prier l'Angélus sur une attitude encore si présente dans l'Église comme nous le montre José Lorenzo dans religiondigital.org ce dimanche, car "si le Père n'envoyait pas Jésus pour condamner le monde, d'ailleurs, il ne nous a pas envoyés pour ça !"

 

"D'un autre côté", a poursuivi le pape en regardant depuis le balcon du palais apostolique de la place Saint-Pierre, "combien de jugements négatifs, combien de condamnations nous donnons trop facilement. Mais celui qui connaît Jésus apporte la lumière du salut de Dieu, pas la hache de ses jugements. Jésus n'a pas intérêt à nous poursuivre et à nous soumettre à une condamnation; il veut qu'aucun de nous ne soit perdu. Le regard du Seigneur sur nous n'est pas un phare aveuglant qui nous éblouit et nous met en difficulté, mais plutôt la douce lueur d'une attitude amicale, qu' il nous aide à voir le bien en nous et à réaliser le mal, à nous convertir et à guérir avec le soutien de sa grâce", a déclaré le pape François, qui a invité chacun à se demander comment il réagit lorsqu'il voit «certaines limites chez les autres». "Est-ce que je réfléchis à la manière de les aider ou est-ce que je condamne et bavarde, juge et bavarde ? Et quand je découvre les faits du monde, est-ce que j'ajoute de la négativité à mes commentaires ? Où est-ce que je prie, m'intéresse, essaie de faire quelque chose ?", demanda le pape François, laissant chacun trouver sa propre réponse.

 

Après la prière, le pape François a fait allusion à la célébration, vendredi dernier, le 8 mars, de la Journée internationale de la femme, à laquelle il a voulu consacrer "mes pensées et ma proximité", "en particulier à celles dont la dignité n'est pas respectée". "Il y a beaucoup de travail que chacun de nous doit faire pour que l'égale dignité des femmes soit pleinement reconnue. Ce sont les institutions sociales et politiques qui ont le devoir fondamental de protéger et de promouvoir la dignité de chaque être humain , en offrant aux femmes , porteurs de vie, les conditions nécessaires pour pouvoir accueillir le don de la vie et assurer une existence digne à leurs enfants", a souligné le pape François.

 

De même, le pape a noté qu'il poursuit «avec inquiétude et douleur la grave crise qui affecte Haïti, avec les épisodes violents de ces derniers jours. Je suis proche de l'Église et du peuple bien-aimé d'Haïti, qui souffre énormément depuis des années. Je vous invite à prier la Vierge de Socorro pour que cesse toute violence et que la paix et la réconciliation puissent avoir une chance dans ce pays, avec l'aide renouvelée de la communauté internationale.» Le pape François a également  montré à ses «frères musulmans» sa proximité lorsque «cet après-midi ils commenceront le Ramadan» et, en saluant la communauté des fidèles vivant à Rome, en République démocratique du Congo, il a demandé des prières pour la paix dans ce pays africain, comme ainsi que "dans l'Ukraine tourmentée et en Terre Sainte. Que les hostilités qui causent les souffrances de la société civile cessent au plus vite".

 

Cependant, dans une interview à la télévision publique RTS diffusée samedi, le pape François, interrogé sur la situation de l'Ukraine, a appelé à ne pas avoir "honte de négocier avant que les choses n'empirent". "Je crois que les plus forts sont ceux qui voient la situation, pensent aux gens et ont le courage de hisser le drapeau blanc et de négocier", a-t-il estimé. Kiev a juré, dimanche 10 mars, de ne jamais se rendre face à la Russie, en réaction à l'appel lancé par le pape François aux belligérants du conflit en Ukraine d'avoir "le courage de hisser le drapeau blanc et de négocier". "Notre drapeau est jaune et bleu. C'est le drapeau pour lequel nous vivons, nous mourrons et triomphons. Nous ne hisserons jamais d'autres drapeaux", a affirmé le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, dans un message sur X. "Quand il s'agit de drapeau blanc, nous connaissons la stratégie du Vatican lors de la première partie du XXe siècle. J'appelle à éviter de répéter les erreurs du passé et à soutenir l'Ukraine et son peuple dans son combat pour la vie", a-t-il ajouté, visiblement en référence à la période de la Seconde Guerre mondiale. Il a néanmoins dit espérer que le souverain pontife "trouvera l'occasion d'effectuer une visite canonique en Ukraine" (https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/l-ukraine-ne-hissera-jamais-le-drapeau-blanc-reagit-kiev-apres-un-appel-du-pape-francois-a-negocier_6415837.html).

 

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