Publié le 31 Mai 2024

Libération.fr nous montre ce vendredi 31 mai 2024 qu’après l’homophobie, le sexisme ? Devant une assemblée de jeunes prêtres mercredi 29 mai, le pape François aurait affirmé que «les ragots sont une affaire de femmes», ajoutant par la suite «on porte le pantalon, il faut dire des choses», a rapporté le site d’information catholique Silere Non Possum jeudi 30 mai. Selon le directeur du média, Marco Perfetti, l’échange a été enregistré et plusieurs participants à cette réunion à huis clos confirment ces déclarations. Le média serait en possession d’un «enregistrement du pape disant cela».

 

Cette nouvelle déclaration pour le moins problématique serait survenue seulement quelques heures après que le souverain pontife a présenté ses excuses pour des propos homophobes. Au cours de l’assemblée de la Conférence épiscopale italienne la semaine dernière, le souverain catholique argentin aurait invité les évêques à ne pas accueillir dans les séminaires les personnes ouvertement homosexuelles, disant qu’il y avait déjà trop de «pédés». Le Vatican a par la suite formulé des excuses officielles : «Le pape n’a jamais eu l’intention d’offenser ou de s’exprimer avec des propos homophobes et adresse ses excuses à ceux qui se sont sentis offensés par l’utilisation d’un mot.» Une demande de pardon qui ne concernait donc que la forme et pas le fond du propos.

 

Le pape François a eu des déclarations ambivalentes au sujet des femmes depuis le début de son pontificat. Ce n’est pas la première fois qu’il dérape. Comme le rappelle le Guardian, il avait par exemple déclaré en 2013 «soyez une mère et non une vieille fille», et avait qualifié, un an plus tard, la nomination de plusieurs femmes à la commission théologique internationale du Vatican de «fraises sur le gâteau». Mais le pape avait aussi soutenu les femmes, comme quand il appelait en avril à «prier pour que la dignité et la valeur des femmes soient reconnues dans toutes les cultures, et pour que cesse la discrimination à laquelle elles sont confrontées dans diverses parties du monde». Il a aussi accordé une plus grande place aux femmes dans l’Église, comme le rappelle la Croix : en juillet 2022, «trois femmes étaient nommées membres du dicastère (ministère) pour les évêques, poussant pour la première fois les portes d’une institution composée uniquement d’hommes».

 

Enfin, le préfet de la foi, le cardinal Victor Manuel Fernandez, s'est défendu contre l'accusation selon laquelle, sous le couvert de Fiducia supplicans, des bénédictions de couples homosexuels, qui suivaient leur mariage, ont été célébrées lors de son interview sur le support espagnol "Alfa-Omega" (jeudi). Le préfet de la foi a une fois de plus déclaré dans l'interview qu'après une courte prière, chaque personne pouvait être bénie, par exemple, par un signe de la croix sur le front, même si les deux personnes étaient dans une relation irrégulière. Il a également critiqué le fait que certains blogs et médias catholiques avaient contribué à la confusion en faisant croire aux gens que les bénédictions étaient des mariages d'homosexuels (https://www.katholisch.de/artikel/53701-fernandez-keine-hexenjagd-auf-priester-wegen-fiducia-supplicans).

 

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Publié le 30 Mai 2024

Julien Penot dans francebleu.fr nous montre dans son article du mercredi 29 mai 2024 nous montre que Monseigneur Marc Aillet et son diocèse de Bayonne-Lescar-Oloron feront l'objet d'une "visite fraternelle" à partir de ce lundi 3 juin, une sorte d'audit ordonné par le Vatican suite à des plaintes et des courriers de fidèles. L'archevêque de Dijon a été chargé de mener une série d'entretiens confidentiels avec les différents membres du diocèse, qui compte 200 prêtres dans le Béarn et au Pays Basque. "L'idée est de faire un tour d'horizon sur le fonctionnement du diocèse, et puis à la fin je rencontrerai l'évêque pour échanger avec lui", confie Monseigneur Antoine Hérouard.

 

L'archevêque de Dijon va réaliser sept entretiens par jour pendant une première semaine au côté d'une religieuse qui prendra note de l'ensemble des échanges. Il réalisera une seconde session d'entrevues début juillet, avant d'envoyer un rapport au Vatican d'ici la fin de l'été. "C'est la question de la gouvernance, du rôle de l'évêque, comment l'unité de la communion dans le diocèse est assurée... Ce que j'espère, c'est que les gens pourront parler librement et en confiance, dire ce qu'ils pensent", poursuit Mgr Antoine Hérouard. Cette "visite fraternelle" n'est pas une "visite apostolique", qui, elle, est ordonnée par le Vatican en cas de problématiques graves. "On est dans une phase qui n'est pas de cet ordre-là. Il s'agit de regarder la situation, et puis à partir de là, est-ce qu'il y a des recommandations à faire, des conseils à donner à l'évêque et comment peut-on aider pour que le diocèse vive dans une communion qui soit plus claire, plus facile", observe l'archevêque de Dijon.

 

Plusieurs croyants se plaignent d'une lecture trop stricte et rigoriste de la Bible par le diocèse, avec des prises de position jugées arriérées et à contre-courant de la volonté d'ouverture du pape François. "Notre évêque place en maître des communautés qui ont leur façon de faire, leurs convictions, comme dans la paroisse Sainte-Marie où tous les laïcs qui étaient là-bas sont partis", témoigne Marie-Paule, une fidèle de Saint-Pierre-d'Irube. Les entretiens aborderont également l'Alliance des cœurs unis, dont l'évêque de Bayonne est le responsable. "Cette association fait l'objet de critiques, il s'agit de savoir s'il n'y a pas de dérives sectaires et est-ce que dans l'accompagnement de cette association l'évêque se situe bien", s''interroge Mgr Antoine Hérouard. Contacté par France Bleu Pays Basque, l'évêque de Bayonne-Lescar-Oloron rétorque que "personne n'est infaillible".

 

Si le Vatican s'est tourné vers l'archevêque de Dijon, c'est notamment parce qu'il a mené une "visite apostolique" en février 2023 dans le diocèse de Fréjus-Toulon où il a recueilli quelque 600 témoignages. C'est dans ce même diocèse que Mgr Marc Aillet a été vicaire général de 2002 à 2008.

 

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Publié le 28 Mai 2024

Libération.fr et l’AFP nous montre ce mardi 28 mai 2024 que le doute subsiste sur la conscience qu’il avait de la forme de son propos. Mais sur le fond, il n’y en a aucun. Le pape François a récemment utilisé un terme insultant et vulgaire en parlant des homosexuels dans l’Eglise catholique, ont rapporté lundi plusieurs médias italiens. S’exprimant au cours de l’assemblée de la Conférence épiscopale italienne (CEI) il y a une semaine, le pape argentin aurait invité les évêques à ne pas accueillir dans les séminaires religieux les personnes ouvertement homosexuelles, disant qu’il y avait déjà trop de «pédés», selon une traduction qui s’en rapproche le plus.

 

Ce mardi 28 mai, il a présenté des excuses via un communiqué du Vatican : «Le pape n’a jamais eu l’intention d’offenser ou de s’exprimer avec des propos homophobes et adresse ses excuses à ceux qui se sont sentis offensés par l’utilisation d’un mot», peut-on lire. Lors de l’assemblée, il a utilisé un mot du dialecte de Rome, «frociaggine», considéré en italien comme vulgaire et insultant envers les homosexuels.

 

«Selon les évêques contactés» par le Corriere della Sera, «il est évident que le souverain pontife n’était pas conscient de combien ses propos étaient insultants en italien», écrit le principal quotidien italien sur son site. «Plus que de l’embarras, ses propos ont été accueillis par quelques rires incrédules car la gaffe» du pape hispanophone, dont l’italien n’est pas la langue maternelle, «était évidente», poursuit le journal.

 

Le quotidien La Repubblica donne la même information, citant plusieurs sources concordantes. Le journal rappelle que le pape François a toujours milité pour une Église accueillante pour tout le monde, sans distinction d’orientation sexuelle, mais il a insisté lors de cette réunion sur l’interdiction des séminaires aux personnes ouvertement homosexuelles.

 

Enfin, NCRonline.org (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/pope-apologizes-after-being-quoted-using-vulgar-term-about-gay-men-talk-about) nous montre que New Ways Ministries, qui défend les catholiques LGBTQ+, a salué mardi les excuses du pape François et a déclaré qu'elles confirmaient que «l'utilisation de l'insulte était un langage familier imprudent». Mais le directeur du groupe, Francis DeBernardo, a remis en question le contenu sous-jacent des commentaires du pape et l'interdiction générale des homosexuels dans la prêtrise.

 

"Sans clarification, ses paroles seront interprétées comme une interdiction générale d'accepter tout homme homosexuel dans un séminaire", a déclaré DeBernardo dans un communiqué, demandant une déclaration plus claire sur les opinions du pape François sur les prêtres homosexuels "dont beaucoup servent fidèlement le peuple de Dieu chaque jour."

 

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Publié le 27 Mai 2024

francetvinfo.fr avec l’AFP nous montre que  le vice-président de la Conférence des évêques de France (CEF), Vincent Jordy, plaide pour soumettre à un référendum le projet de loi sur la fin de vie, dans un entretien à L'Humanité publié lundi 27 mai.

 

"Face à la poussée de réseaux et de lobbies (...), ne faudrait-il pas donner la parole aux Français, sur un sujet aussi essentiel, par exemple sous la forme d'un référendum, comme l'avait évoqué le président de la République ?", s'est interrogé l'archevêque de Tours, désigné comme porte-parole de la CEF dans le cadre du débat sur cette réforme. Ce dernier a de nouveau déploré que "les verrous sautent, comme nous l'avions annoncé", dans la nouvelle mouture du texte, qui sera discutée à partir de lundi après-midi en séance publique à l'Assemblée nationale. Le projet de loi a été modifié sur plusieurs points sensibles en commission parlementaire. Par ailleurs, "rien ne nous garantit que cette loi sera plus et mieux appliquée que les précédentes, notamment concernant le volet des soins palliatif, qui est le plus coûteux", a-t-il ajouté dans ce long entretien croisé avec le député communiste Pierre Dharréville, lui aussi hostile au texte.

 

L'élu des Bouches-du-Rhône estime que la loi "pourrait produire sa propre dynamique en induisant une forme d'incitation" au suicide pour les plus faibles. "L'autre risque, c'est qu'au nom de l'égalité des droits, on élargisse toujours plus les critères" permettant de bénéficier de l'aide à mourir. Pour Pierre Dharréville, "le renforcement des soins palliatifs prévu dans le plan décennal est largement insuffisant et présenté de manière trompeuse" : "Si le calcul politique est de faire une réforme censée parler à la gauche, j'en discute farouchement le principe", a ajouté cet élu, qui reconnaît toutefois "nager contre le courant" sur le sujet, notamment au sein de la gauche.

 

francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/societe/euthanasie/direct-projet-de-loi-sur-la-fin-de-vie-personne-ne-doit-demander-l-aide-a-mourir-parce-qu-il-n-aurait-pas-eu-de-soins-palliatifs-defend-catherine-vautrin_6568184.html) nous montre aussi que la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a rappelé, lundi matin, que le gouvernement entendait "dès maintenant investir" dans les soins palliatifs, "avant même que le texte soit voté". "L'objectif, c'est le palliatif pour tout le monde. (...) Personne en France ne doit être conduit à demander à bénéficier de l'aide à mourir parce qu'il n'aurait pas eu de soins palliatifs", a-t-elle déclaré au micro de BFMTV, rappelant que, "quand un patient qui n'est pas en soins palliatifs demandera à bénéficier de l'aide à mourir, la première proposition qui lui sera faite sera de bénéficier de soins palliatifs".

 

Le député MoDem Olivier Falorni estime que "l'équilibre" du texte du gouvernement "n'a pas été modifié" par les retouches apportées par les députés en commission. Le remplacement du critère de pronostic vital "engagé à court ou moyen terme" par celui d'affection "en phase avancée ou terminale" ne "vise pas à ouvrir ou à restreindre" l'accès à l'aide à mourir, mais à lever un flou et permettre que la loi soit "applicable", a-t-il insisté sur franceinfo.

 

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Publié le 25 Mai 2024

Raphaël Zbinden dans cath.ch nous montre dans son article du jeudi 23 mars 2024 que lors d’une récente interview à la chaîne américaine CBS, le pape François a semblé exclure l’accès des femmes au ministère diaconal. Après sa réponse négative, le pontife a précisé: «S’il s’agit de diacres avec les ordres sacrés [ordonnées], non (…) Mais les femmes ont toujours eu les fonctions de diaconesses sans être diaconesses, n’est-ce pas? Les femmes offrent un grand service comme femmes, pas comme ministres […] au sein de l’ordre sacré». Des propos qui ont suscité de nombreuses réactions, alors que plusieurs conférences synodales nationales ont mis ce point en exergue en vue de la session d’octobre à Rome. «Je suis triste et en colère», confie ainsi à cath.ch Marie-Christine Conrath, membre du Réseau des femmes en Eglise, en Suisse romande. «C’est une énorme déception, cela montre encore une fois à quel point les femmes ne sont pas reconnues dans l’Eglise. Quand est-ce qu’elle se réveillera?» Les paroles du pape ont d’autant plus choqué qu’un certain nombre de rumeurs couraient sur une orientation positive de l’évêque de Rome pour le diaconat féminin. La religieuse Linda Pocher, l’une des principales consultantes du pontife en la matière avait récemment assuré que le Saint-Père était «très favorable au diaconat féminin».

 

Après écoute attentive de l’interview, des observateurs constatent toutefois que le pape François n’écarte pas la possibilité, si ce n’est  «d’ordonner», «d’instituer» des femmes diacres. Un pas qui ne satisfait pas tous les tenants d’une juste place des femmes dans l’Eglise. «Si cette évolution [d’une institution des femmes] se confirme, nous la prendrons, car il est sûr que les choses bougent par petits pas, assure Marie-Christine Conrath. Mais ce sont des pas de fourmis. Les responsables de l’Eglise ne se rendent pas compte à quel point ces rôles de ‘seconde classe’ que l’on daigne accorder aux femmes sont blessants. Nous avons l’impression de ne pouvoir être que des servantes silencieuses et soumises, malgré tout le travail que nous accomplissons.» Claire Jonard, facilitatrice au Synode d’octobre 2023, estime aussi que le pape François a pu esquisser une forme de «troisième voie» pour le diaconat féminin, qui ne nécessiterait pas une ordination. «La question du diaconat féminin est très présente dans les rapports envoyés à Rome par les Conférences épiscopales de nombreux pays. Et, comme c’est le cas dans la synthèse suisse, ces documents exhortent à ne pas aller vers un diaconat ‘au rabais’ «Une forme spéciale de diaconat ‘pour les femmes’ serait considérée, dans le contexte suisse, comme l’expression d’une relégation des femmes, au même titre que la gradation du diaconat par rapport au ministère ordonné», dit exactement le texte envoyé mi-mai au Vatican (p7).

 

L’intervention sur CBS a-t-elle donc définitivement «enterré» l’idée du diaconat féminin, où peut-on encore s’attendre à un revirement? «Le pape aura le dernier mot sur cette question, rappelle Claire Jonard. Mais il faut se rappeler qu’un interview n’est pas un texte magistériel. Il ne valide aucune décision. Je pense que pour donner un avis définitif, il faudra attendre la fin du processus synodal.» Il n’est pas impossible que l’épisode de la déclaration Fiducia supplicans (décembre 2023), qui a autorisé la bénédiction des couples irréguliers, ait eu une influence sur le pontife dans le dossier du diaconat féminin. Pourrait-on ainsi aller, comme avec les bénédictions des couples homosexuels, vers une «solution sur mesure», qui tiendrait compte des diverses sensibilités ecclésiales? Une telle idée a été énoncée  par la théologienne américaine Phyllis Zagano. Tout en assurant que le diaconat féminin n’est «qu’une question de temps», elle estime que, sans explicitement accepter des diaconesses, le pape pourrait mettre en place une situation dans laquelle un diocèse pourrait procéder à des ordinations diaconales féminines qui seraient ensuite validées par le Vatican.

 

Helena Jeppesen, déléguée suisse au Synode, appelle d’ores et déjà les diocèses du pays à agir de leur propre chef. Ils doivent «continuer d’introduire d’urgence ce qui peut se faire liturgiquement sans consécration: les baptêmes, les célébrations de la Parole avec communion, les prédications», assure-t-elle à kath.ch. C’est, selon elle, l’action pragmatique sur place, en plus de la collaboration au niveau du Synode mondial, qui «aura également une influence et changera l’Église, peut-être aussi la théologie». Mais, autant que le fond, la forme de l’intervention du pape François interroge. «Je n’arrive pas à comprendre le sens de cela, admet Claire Jonard. Le pape a-t-il voulu ainsi susciter le débat sur ce sujet? Je pense que cela ne rend en tout cas pas plus claire la lecture du processus synodal. Le diaconat féminin est un point qui a été mis à l’ordre du jour par beaucoup de rapports nationaux, il sera de toute façon discuté et inscrit dans l’Instrumentum laboris (instrument de travail). Les propos du pape peuvent certainement jeter un trouble sur le vote de l’assemblée.» Marie-Christine Conrath est également perplexe. Même si elle assure qu’elle continuera à participer au synode, ce dernier épisode a écorné sa confiance dans le processus. «Si le but est de nous écouter les uns les autres, mais que l’on n’entend finalement pas les femmes, à quoi tout cela sert-il?»

 

Enfin, katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/53573-ordensfrau-papst-veto-zu-diakonat-der-frau-nicht-ueberbewerten) nous montre ce samedi que Selon ses propres mots, la religieuse bénédictine Philippa Rath souhaite promouvoir davantage l'ordination des femmes dans l'Église catholique même si depuis quelque temps déjà, des «signaux contradictoires viennent de Rome». "Nous sommes très, très nombreux. Et nos arguments en faveur de l'ordination des femmes sont les meilleurs", a déclaré Rath dans une interview sur le portail kirche-und-leben.de. Le récent «non» du pape François au diaconat des femmes ne doit «pas être surestimé», mais de nombreuses femmes «ne sont pas disposées à attendre plus longtemps» et elle signale que "Les femmes ne sont pas des enfants immatures qu'il faut avertir du doigt levé". En revanche, elle était d'accord avec la demande du cardinal Hollerich concernant un test d'aptitude. "Une vocation, chaque vocation doit être examinée." Elle souhaiterait «qu’un tel test soit également réalisé sérieusement pour les candidats masculins».

 

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Publié le 23 Mai 2024

Loup Besmond de Senneville (à Rome) nous montre dans la-croix.com qui nous montre dans son article du mercredi 22 mai 2024 qu’en visite à Rome, la présidence de la Conférence des évêques de France a exprimé, mercredi 22 mai, ses inquiétudes sur l’adoption, en commission, du projet de loi sur l’«aide active à mourir» par les députés. Selon Mgr Vincent Jordy, vice-président de la Conférence des évêques de France (CEF), «les verrous qui ont sauté et les dérives qui s’annoncent». «On nous avait annoncé un projet équilibré, avec de la place pour les soins palliatifs, et on se rend compte qu’on a ouvert la boîte de Pandore», a poursuivi l’archevêque de Tours.

 

Il a également craint l’effet de l’adoption d’une telle loi sur «le monde de la santé», déjà «très fragilisé», et qui pourrait selon lui être confronté à une aggravation de la pénurie du personnel. «On n’a pas envie de se donner dans un métier pour donner la mort aux gens», a estimé l’archevêque. Avec l’autre vice-président de l’épiscopat français, Mgr Dominique Blanchet, et son président, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Mgr Jordy, a fait part de cette préoccupation à Mgr Paul Gallagher, «ministre des affaires étrangères» du pape, lors d’une rencontre le 22 mai. «Le pape prend le sujet au sérieux», a également commenté Mgr de Moulins-Beaufort. L’archevêque de Reims et président de la CEF a indiqué la volonté des évêques de vouloir «enrichir le débat». Les responsables de l’Église en France réfléchissent ainsi à plusieurs «initiatives» contre le projet de loi. «Ce qui est important, c’est de prendre au sérieux les inquiétudes évoquées par les soignants», a-t-il ajouté. Interrogé sur de possibles appels à la manifestation, Mgr de Moulins-Beaufort a répondu que les évêques français ne se situaient pas «dans le rapport de force».

 

Les députés ont approuvé vendredi 17 mai 2024 en commission le projet de loi ouvrant pour la première fois en France une «aide à mourir» pour certains patients, après avoir modifié au cours des débats un des critères d’éligibilité, qui fait craindre à certains une rupture de l’équilibre de la loi. Le critère selon lequel les malades doivent avoir leur «pronostic vital engagé à court ou moyen terme» pour accéder à l’aide à mourir a été remplacé par la notion d’affection «en phase avancée ou terminale», contre l’avis du gouvernement mais avec l’approbation du rapporteur général Olivier Falorni, membre du groupe MoDem. Les députés ont écarté l’ouverture du droit à mourir pour les mineurs, tout comme la possibilité pour les patients qui ne pourraient pas manifester leur volonté d’être euthanasiés sur la foi de leurs directives anticipées. Le texte gouvernemental comporte également un volet sur les soins palliatifs. Les députés ont réussi à faire adopter contre l’avis du gouvernement un amendement en faveur d’un «droit opposable» à bénéficier de ces soins, alors qu’une personne sur deux n’y a pas accès aujourd’hui (https://www.ouest-france.fr/societe/fin-de-vie/fin-de-vie-les-deputes-approuvent-en-commission-le-projet-de-loi-creant-une-aide-a-mourir-3317d8db-8d32-49c9-94fe-b0937bd81935).

 

Autre sujet évoqué par les représentants des évêques français au cours de leur visite romaine : les élections européennes du 9 juin. «Les élections européennes nous inquiètent comme souvent, parce que nous craignons qu’elles ne soient pas un vote sur l’Europe mais sur une autre forme de mécontentement, plus ou moins clair», a indiqué l’archevêque de Reims. Interrogé sur les sondages prédisant un très fort score de l’extrême droite à l’issue du scrutin, le président de la CEF a rappelé que les évêques ne souhaitaient pas donner de «consignes de vote». «Nous voulons nous adresser à des citoyens responsables, a poursuivit Mgr de Moulins-Beaufort. Mais nous voulons insister sur le fait que nous sommes tous responsables de nos votes. Ce sont des choix dont nous aurons à rendre compte un jour. On ne peut pas voter seulement avec ses tripes.»

 

Pendant ce temps, la tête de liste PS/Place publique Raphaël Glucksmann lance jeudi à Paris, en présence du socialiste néerlandais Frans Timmermans, un «appel à la résistance contre l'extrême droite européenne». Cet «appel de Paris», soutenu par «plusieurs sociaux-démocrates européens», vise à rappeler «nos principes fondamentaux : nous ne lâcherons rien sur l'extrême droite. Il n’y aura pas d’alliance ni de collusions possibles», a expliqué l’eurodéputée Aurore Lalucq, très critique de Valérie Hayer au moment où les alliés néerlandais de Renaissance ont conclu un accord de gouvernement avec l'extrême droite de Geert Wilders. «Nous rebâtirons des digues, là où Renaissance joue non pas un duel avec l'extrême droite, mais un duo», a ajouté Mme Lalucq (https://www.sudouest.fr/politique/elections-europeennes-un-debat-attal-bardella-ce-jeudi-soir-glucksmann-lance-un-appel-contre-l-extreme-droite-19828261.php?csnt=18fa6b63db1).

 

Enfin, pour le conseiller papal le cardinal Jean-Claude Hollerich, un nouveau fascisme est déjà une réalité en Europe, où les économies ont connu une stagnation, cela crée des peurs, et dans un monde complexe, le populisme fournit des explications simples qui trouvent un écho auprès de ceux qui craignent de perdre leur identité. "Il est déjà ici", a déclaré l'archevêque de Luxembourg dans l'interview du journal "La Croix" jeudi à Rome. Concernant le faible taux de participation attendu aux élections européennes et le phénomène généralisé de repli sur la nation, le cardinal a prévenu : "Nous nous sommes habitués à l'Union européenne". Nous ne sommes plus conscients de ses avantages ni de la volonté politique qui la sous-tend." La démocratie est précieuse et doit être soutenue, a déclaré Hollerich (https://www.domradio.de/artikel/papstberater-warnt-vor-faschismus-und-gleichgueltigkeit).

 

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Publié le 22 Mai 2024

Comme le montre setemargens-com dan son article du mardi 21 mai 2024 concernant les abus, l'Église au Portugal «fait et essaie de faire ce que la société entière devrait faire» : «un effort pour comprendre la réalité, soutenir les victimes et créer des perspectives pour un avenir meilleur». Celui qui le garantit est le président de la Conférence épiscopale, José Ornelas, qui l'a souligné lors de réunions avec «certains dicastères» le mardi 21 mai, deuxième jour de la visite ad limina apostolorum  des évêques portugais au Vatican.

 

L'évêque a souligné en particulier que, lors de la rencontre de mardi avec le Dicastère pour la doctrine de la foi, le Vatican a «reconnu le courage de la Conférence épiscopale portugaise» dans la lutte contre les abus sexuels sur mineurs dans l'Église et dans la «recherche pour des solutions qui permettent, conformément à ce que l'Église propose aux Églises des différents pays». Rappelant les 6000 cas enregistrés au Portugal, en 2023, l'évêque de Leiria-Fátima a demandé que "tous ceux qui ont la responsabilité l'utilisent et les moyens dont ils disposent, pour que cela change". "C'est une culture qui doit changer chez les voisins, c'est une culture qui doit changer dans les institutions, à l'école, pour être attentif aux signes qui peuvent trahir", a-t-il déclaré.

 

Interrogé par des journalistes portugais à Rome sur l'augmentation du nombre de demandes d'indemnisation de la part de l'Église et l'apparition possible de faux cas – lundi 20,  le groupe Vita a annoncé  qu'il y avait 32 demandes d'indemnisation financière de la part des victimes – José Ornelas ont répondu que cette augmentation n’était pas préoccupante. "Je ne m'inquiète pas du nombre de ces personnes, ce qui compte c'est que les gens puissent retrouver le chemin de la justice et de la dignité qui leur a été retirée", a-t-il déclaré. L'évêque de Leiria-Fátima a déclaré que le comité d'évaluation qui définira les montants d'indemnisation à verser aux victimes d'abus dans l'Église catholique ne sera créé qu'à la fin de l'année, les victimes devant formaliser leurs demandes entre juin et décembre 2024.

 

La commission sera composée d'experts dans le domaine juridique, psychologique ou psychiatrique, pour mieux aborder «la différenciation, la diversité dans des cas comme ceux-ci», en cherchant à «connaître chaque personne, la réalité dramatique qu'elle a vécue et aussi la perspectives qu’ils ont sur la manière dont cela peut contribuer à sa réparation en profondeur», a expliqué le président du CEP. La visite ad limina des évêques du Portugal aura lieu au Vatican jusqu'au vendredi 24 mai, jour où ils seront reçus par le pape François.

 

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Publié le 21 Mai 2024

20Minutes.fr avec l’AFP nous montre ce mardi 21 mai 2024 que Gérald Cyprien Lacroix ira peut-être au paradis… Le Vatican a annoncé mardi sa décision de blanchir ce cardinal canadien, soupçonné d’agression sexuelle dans son pays, sur la base d’un rapport commandé par le pape à un ancien juge québécois. «Ce rapport ne permet pas d’identifier quelque geste d’inconduite ou d’abus de la part du cardinal», affirme le Vatican dans un communiqué. «Une procédure canonique plus poussée n’est pas envisagée» contre ce proche conseiller du pape François, ajoute le Vatican.

 

Âgé de 66 ans, ce prélat est soupçonné «d’attouchements» sur une mineure, dans le cadre d’une action collective qui vise plus d’une centaine de membres du diocèse de Québec. Selon le document judiciaire, celui qui est archevêque de Québec depuis 2011 et cardinal depuis 2014,  est aussi l’un des neuf membres du C9, le conseil des cardinaux mis en place par le pape François pour l’assister dans le gouvernement de l’Église, qui se réunit régulièrement au Vatican, aurait procédé à des «attouchements» sur une mineure au moment des faits reprochés, entre 1987 et 1988.

 

De son côté, le pape François avait demandé à l’ex-juge André Denis «de conduire une enquête portant sur les faits, les circonstances et l’imputabilité du délit allégué» dans une lettre en français datée du 8 février adressée au juge. Le magistrat, retraité de la cour supérieure du Québec, a notamment dirigé la commission chargée d’enquêter sur le religieux français Joannes Rivoire, 93 ans, accusé d’agressions sexuelles sur de jeunes Inuits au Canada dans les années 1960.

 

Il avait accepté la mission en précisant que le rapport serait «soumis au pape François» pour décider de la suite à donner. Il a conclu son enquête préliminaire le 6 mai 2024 et ses conclusions ont été communiquées au Saint-Père «les jours suivants», a précisé le Vatican. Le juge a rappelé que la plaignante a refusé de le rencontrer et lui fournir une déposition, ce qui a limité sa cueillette d'information. «J'ai dû me rabattre sur la revue de presse de janvier 2024 émanant en grande partie du cabinet d'avocats de la demanderesse». Le juge dit avoir consulté les archives et des membres du Diocèse de Québec et l'Institut Séculier Pie X, où a évolué le cardinal Lacroix (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2074355/cardinal-lacroix-abus-sexuel-enquete-pape-resultats).

 

"Je n'y ai rien trouvé qui pouvait m'aider à identifier quelques éléments relatifs à l'acte reproché au Cardinal Lacroix dans l'action collective, ni en 1987-1988, ni depuis que le cardinal est en mission presbytéral jusqu'à ce jour au Diocèse de Québec", indique-t-il. Les faits reprochés "ne cadrent pas" avec les recherches, précise le juge Denis. "Si je ne peux affirmer que sa dénonciation est infondée, je ne peux certes pas l’avaliser sur la foi des faits révélés par mon enquête", ajoute-t-il. L'homme a récolté la version des faits du cardinal, qu'il a jugé "posé, spontané et crédible". "Monseigneur Lacroix a collaboré à mon enquête de toutes les façons que j'ai jugé utiles et affirme qu'il n'a jamais posé les actes qu'on lui reproche", ajoute le juge à la retraite (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2074355/cardinal-lacroix-abus-sexuel-enquete-pape-resultats).

 

«Jamais, à ma connaissance, je n’ai posé de gestes inappropriés envers qui que ce soit, qu’il s’agisse de personnes mineures ou adultes», avait affirmé fin janvier le prélat, se disant «très affecté par l’étendue des dégâts qu’occasionnent ces allégations non fondées». Il avait annoncé «un retrait temporaire» pour «permettre de mieux évaluer les prochains pas à faire», mais est resté membre du C9. Depuis l’élection du pape François en 2013, d’autres cardinaux ont été mêlés à des accusations d’agressions sexuelles. La lutte contre les violences sexuelles dans l’Église constitue l’un des chantiers du pontificat du pape François, qui défend une politique de «tolérance zéro» face à la multiplication des scandales et reconnaît régulièrement que l’Église doit «faire plus» contre ce fléau.

 

Cependant, dès l'annonce de l'enquête, Me Alain Arsenault, avocat en droit civil et responsable de l'action collective à l'égard du diocèse, avait rejeté la procédure entamée par le Saint-Siège, la qualifiant de viciée. «Ça été le choix de notre cliente de participer au processus civil au Québec et de ne pas participer au processus du Vatican et de son système», a réagi l'avocat. Même si le juge Denis avait recommandé la tenue d'un procès canonique, Me Arsenault ne croit pas que la plaignante aurait eu droit à un procès juste et équitable. "Ce n'est absolument pas ça", prévient l'avocat, rappelant que de telles procédures avaient eu des conséquences néfastes sur les plaignants dans le passé. Les résultats de l'enquête n'ont aucune influence sur le recours collectif, précise l'avocat (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2074355/cardinal-lacroix-abus-sexuel-enquete-pape-resultats).

 

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Publié le 20 Mai 2024

Ouest-France.fr nous montre que le souverain pontife a donné une interview à la chaîne américaine «CBS News», dimanche 20 mai 2024. Pendant plus d’une heure, il a évoqué plusieurs thèmes d’actualité. Immigration, homosexualité, violences sexuelles…

 

«Fermer la frontière et les laisser là (les migrants), c’est de la folie. Les migrants doivent être accueillis», s’est indigné le pape sur le programme «60 minutes». «Ensuite, vous voyez ce que vous allez faire (du migrant). Peut-être que vous devrez le renvoyer, je ne sais pas, mais chaque cas doit être pris en considération avec humanité», a-t-il ajouté.

 

Le pape a également critiqué la fermeture, par l’État du Texas, d’une association caritative catholique qui offrait une aide humanitaire aux arrivants. En vue de l’élection présidentielle américaine de novembre, le sujet est au cœur des débats, poussé notamment par le candidat républicain Donald Trump, qui affrontera le président démocrate sortant, Joe Biden. «La globalisation de l’indifférence» envers les migrants «est une maladie très laide», a encore déclaré le pape François.

 

Lors de cette interview de plus d’une heure, le souverain pontife de 87 ans a aussi évoqué le thème de l’homosexualité. En décembre 2023, le Vatican avait publié une «déclaration doctrinale» autorisant la bénédiction pour les couples homosexuels, ce qui avait provoqué l’ire de plusieurs évêques conservateurs américains. «Bénir chaque personne, pourquoi pas ? La bénédiction est pour tous», a dit le pape, qui milite pour plus d’ouverture envers la communauté LGBT +.

 

Le souverain pontife a également parlé des violences sexuelles au sein de l’Église, lui qui insiste sur la conduite d’une politique de «tolérance zéro» après plusieurs scandales. En mars, il avait demandé l’ouverture d’une enquête visant l’un de ses proches conseillers, le cardinal canadien Gérald Cyprien Lacroix, accusé d’agressions sexuelles dans son pays à la fin des années 1980. «Malheureusement, la tragédie des abus est énorme», a-t-il déploré sur CBS News. «Lorsqu’il y a une affaire d’un religieux ou d’une religieuse qui commet des abus, la pleine force de la loi s’abat sur eux», a-t-il affirmé.

 

Dimanche, lors de la messe de la Pentecôte, dimanche 19 mai, le pape François a encouragé les croyants à ne pas se décourager face aux malheurs du monde, et à sans cesse «lever les yeux vers des horizons de paix, de fraternité, de justice et de solidarité», et à témoigner à temps et à contretemps, comme il l’avait fait samedi à Vérone, dans le nord de l’Italie, lors d’un congrès pour la paix (https://www.la-croix.com/religion/a-la-pentecote-le-pape-francois-exhorte-a-continuer-a-parler-de-paix-a-ceux-qui-veulent-la-guerre-20240519), en livrant un plaidoyer enflammé contre la guerre, les armes et l’inaction des dirigeants du monde, samedi 18 mai, lors d’une conférence sur la paix à Vérone, dans le nord de l’Italie. «Aller chercher la paix» doit être selon lui «une révolution, au sens astronomique du terme» (https://www.la-croix.com/religion/a-verone-le-pape-francois-s-affiche-en-pacifiste-qui-reve-darreter-la-guerre-a-mains-nues-20240518).

 

Dans le même ordre d’idée, le pape lors d'une audience accordée ce lundi aux responsables de l'Université Loyola de Chicago, le pape François a souligné notre époque semble «manquer un horizon d'espérance» la nécessité de disposer d'hommes et de femmes prêts à travailler pour que «le monde trouve la paix». En cette période de «changements rapides» et de «défis de plus en plus complexes», le rôle des universités est, selon lui, crucial (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-05/pape-francois-loyola-chicago-etats-unis-audience.html).

 

Enfin, la Salle de presse du Saint-Siège a officialisé le voyage apostolique du pape François au Luxembourg et en Belgique au mois de septembre, moins de deux semaines après un périple asiatique de douze jours. L’évêque de Rome se rendra dans le grand-duché le 26 septembre et dans le royaume belge, du 26 au 29 septembre, s’arrêtant à Bruxelles, Louvain et Louvain-la-Neuve (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-05/voyage-apostolique-pape-belgique-luxembourg-francois-eglise.html).

 

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Publié le 18 Mai 2024

Mathieu de Taillac nous montre que francetvinfo.fr nous montre dans son article du vendredi 16 mai 2024 que l'évêque de Burgos a été alerté par une rumeur. La communauté des sœurs clarisses de Belorado aurait déclaré quitter l'Église. "Sœur Paz nous a dit : 'Oui, nous avons abandonné l'Église catholique et nous sommes à présent sous la juridiction de Pablo de Rojas', raconte Monseigneur Iceta sur la radio Onda Cero. Jusqu'à lundi matin, elles nous disaient qu'elles étaient contentes, que tout allait bien… On est donc depuis 48 heures dans la stupeur absolue et la perplexité."

 

Pablo de Rojas est un individu qui se présente et s'habille comme un évêque et a été excommunié. Les sœurs ont émis un long communiqué pour exprimer leur défiance vis-à-vis de tous les papes depuis Pie XII. Dans une vidéo, la mère supérieure s'est voulue rassurante : "On va bien, on n'est pas séquestrées loin de nos familles. On ne part pas de l'Église. Que ceux qui sont inquiets aient un peu de patience, on vous expliquera. En réalité, ce que l'on veut, c'est expliquer ce que l'on a découvert. Et notre désir de vérité et l'amour dans le Christ."

 

Vérité, amour… et propriétés immobilières. Le "schisme de Burgos", comme le surnomme la presse locale, est intervenu quand l'Église a refusé aux religieuses l'achat d'un nouveau couvent à Derio (Bizkaia) qui n’ont pas fourni l'autorisation requise pour que Rome autorise l'opération (https://www.religiondigital.org/vida-religiosa/monjas-Belorado-Orduna-obispo-sectario-clarisas-cisma_0_2670632920.html).

 

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