Publié le 11 Juin 2024

Libération.fr nous montre dans son live du lundi 10 juin 2024 (https://www.liberation.fr/politique/en-direct-dissolution-de-lassemblee-nationale-une-campagne-eclair-demarre-20240610_LLDJYEJC4JHELLI53K4RD6KLZ4/) que les évêques de Lille, Arras et Cambrai appellent à une «sagesse politique ancrée courageusement dans la tradition humaniste, la fidélité au service du bien commun, l'attention aux plus petits, l'humilité de l'écoute et la solidarité universelle» (https://www.bfmtv.com/grand-lille/europeennes-des-eveques-des-hauts-de-france-appellent-a-une-sagesse-politique_AN-202406100891.html) et une «solidarité universelle» au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale.

 

Les résultats des élections et la dissolution «sont un symptôme des profonds malaises ressentis face aux crises et aux bouleversements» par des hommes et des femmes qui "se sentent aujourd'hui un peu perdus, délaissés et sans avenir" et "aspirent à reprendre en main leur destinée", ont estimé Laurent Le Boulc’h, archevêque de Lille, Vincent Dollmann, archevêque de Cambrai et Olivier Leborgne, évêque d’Arras. Cependant, ces derniers pense que "Ce sentiment légitime est cependant ambigu car il peut verser dans la nostalgie, la victimisation de soi ou la quête d'un bouc émissaire", avertissant entre les lignes des risques d'un vote anti-immigration (https://www.bfmtv.com/grand-lille/europeennes-des-eveques-des-hauts-de-france-appellent-a-une-sagesse-politique_AN-202406100891.html).

 

Selon une étude Ifop pour La Croix, les catholiques pratiquants ont voté à 42 % pour des listes situées à l’extrême droite lors des élections européennes, dimanche 9 juin (https://www.la-croix.com/religion/europeennes-2024-les-catholiques-pratiquants-ne-font-plus-barrage-a-l-extreme-droite-20240610) ne faisant plus barrage à celles-ci.  Cela n’est pas très étonnant, puisque le catholicisme français s’est recomposé sur ceux qui restent et ce n’est pas fameux : tendanciellement les plus conservateurs. Se définissant comme la «génération Jean-Paul II» ou «Benoît XVI», ils restructurent l’Église sur une ligne plus ritualiste, intégraliste et intransigeante que leurs aînés marqués par le «souffle de Vatican II». Cela explique que les positions politiques et religieuses modérées s’érodent progressivement (https://www.la-croix.com/Debats/Yann-Raison-Cleuziou-radicalisation-droitiere-catholiques-durable-2022-04-12-1201210029).

 

Les catholiques qui votent extrême-droite semblent avoir oublié ce que signifie ce vote, car l’extrême droite perdure sur des mensonges, des omissions, ou sur la falsification de l’Histoire, et en laissant croire que l’égalité des êtres humains n’est pas une chance mais une menace, l’extrême droite attise la lutte de tous contre tous, la haine de l’autre et de soi. Une attitude qui va l’encontre du message de l’Église qui dans son essence est universelle, donc appelle à la mixité et non à l’entre-soi.

 

Comme le montre Félicien Faury dans son livre Des électeurs ordinaires : Enquête sur la normalisation de l’extrême-droite  publié cette année, il y a une place centrale du racisme, sous ses diverses formes, dans les choix électoraux des électeurs du RN, car ces derniers savent qu’en votant ce pseudo-parti, ils acceptent qu’il stigmatise et discrimine les étrangers. Ces pseudo-électeurs acceptent les contre-vérités données par le RN, et n’ont plus honte de voter la haine de l’autre. Le malaise social n’est pas une excuse pour voter ce pseudo-parti.

 

Aujourd’hui, alors que le président du parti Les Républicains, Eric Ciotti, vient de se déshonorer en souhaitant «une alliance avec le RN, ses candidats» (https://www.lemonde.fr/politique/live/2024/06/11/en-direct-elections-legislatives-eric-ciotti-veut-une-alliance-de-la-droite-avec-le-rn-pour-les-legislatives-colere-et-appels-a-sa-demission-chez-lr_6238594_823448.html), il n’est pas top tard pour retrouver la raison. Plus encore pour cet électorat catholique qui a allégrement oublié que Jésus allait à la recherche des gens dont il pouvait soulager les douleurs formant un mouvement d’hommes et de femmes qui se souciaient des besoins du prochain, et agissait et luttait pour que la société devienne plus humaine et plus fraternelle, il partageait les joies de la vie allant dans les fêtes et les banquets, pour ce dernier le Règne de Dieu, c’est parler de la vie et de la dignité des êtres humains, et sa venue n’est concevable que si l’on se préoccupait de la souffrance humaine, enfin, pour changer le monde, Jésus a préféré recourir à une force qu’il est impossible d’arrêter, celle de l’amour (https://www.choisir.ch/religion/bible/item/3357-quelles-revoltes-politiques-jesus-a-t-il-connues).

 

Pour ces catholiques qui ont oublié Jésus, Je fais partie de ceux qui s’insurgent contre ce vote et je m’indigne contre ceux qui ont perdu leur raison en sachant la gravité de leur choix.

 

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Publié le 10 Juin 2024

Loup Besmond de Senneville (à Rome) nous montre dans la-croix.com qu’en visite à la mairie de Rome pour remercier les dirigeants de la capitale italienne pour leurs efforts, à moins de six mois de l’ouverture du Jubilé de 2025 et de l’arrivée de plus de 35 millions de pèlerins, le lundi 10 juin 2024, le pape François a mis en garde contre les choix «sélectifs et partiaux» en ce qui concerne «la défense de la dignité humaine, en marginalisant ou en écartant certaines catégories de personnes», tout en demandant à la ville de Rome de montrer un visage accueillant et hospitalier aux pèlerins, aux touristes et aux migrants (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-06/jubile-rome-francois-visage-accueillant-charite.html). Un discours prononcé au lendemain d’élections européennes marquées par une poussée de l’extrême droite dans plusieurs pays du Vieux Continent.

 

La percée de l’extrême droite a été le fait le plus marquant des élections au Parlement européen du 9 juin 2024. La Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE) qui note cependant avec une pointe d’inquiétude la montée en puissance de l’extrême droite, principalement dans les pays fondateurs de l’UE, tels que la France et l’Allemagne, qui «témoigne d’un fort mécontentement à l’égard des performances de l’UE», et a exhorté l’institution à «apporter des réponses adéquates aux véritables préoccupations» des citoyens (https://www.cath.ch/newsf/pour-les-eveques-deurope-lue-doit-apporter-des-reponses-adequates/).

 

Au lendemain des résultats des élections européennes et de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, les responsables religieux français sont partagés entre «consternation», prudence et appels fermes à contrer le Rassemblement national qui, avec 31,4 % des suffrages au scrutin européen, aborde l’échéance des législatives dans le costume du grand favori (https://www.la-croix.com/religion/europeennes-dissolution-extreme-droite-les-reactions-partagees-des-responsables-des-cultes-20240610).

 

Une piqûre de rappel, au lendemain des élections européennes, marquées par la progression de l'extrême droite sur le Vieux continent. "N'oublions jamais les dégâts engendrés en Europe par le nationalisme et la haine ! N'oublions jamais quel miracle de réconciliation l'Union européenne a opéré ! Protégeons notre Europe unie !", a déclaré le président allemand Frank Walter-Steinmeier, lors d'un discours prononcé à la cérémonie des 80 ans du massacre d'Oradour-sur-Glane, lundi 10 juin. "Alors que nous espérons aujourd'hui aussi que l'avenir sera bon, que nos enfants et petits-enfants vivront en paix et en liberté, cet espoir nous impose aussi une mission. Notre mission, c'est l'Union européenne !", a-t-il déclaré (https://www.francetvinfo.fr/elections/elections-europeennes-2024-n-oublions-jamais-les-degats-engendres-en-europe-par-le-nationalisme-et-la-haine-declare-le-president-allemand_6596031.html).

 

Le scrutin, sur fond de conjoncture économique morose et de guerre en Ukraine, a confirmé une progression des droites nationalistes et radicales, et un revers cuisant pour les dirigeants des deux premières puissances de l’UE, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, qui a annoncé dimanche soir une dissolution de l’Assemblée nationale (https://www.la-croix.com/france/oradour-sur-glane-une-ceremonie-contre-les-degats-du-nationalisme-et-de-la-haine-20240610). Au moins, Olaf Scholz plus intelligent, exclut d’organiser des élections législatives anticipées réclamées par l’extrême droite et des ténors conservateurs, après le cuisant revers de son gouvernement aux élections européennes ne terminant qu’en troisième position avec 13,9 % des voix, un nouveau record historiquement bas, elles n’ont été envisagée «à aucun moment, pas une seconde» (https://www.liberation.fr/politique/en-direct-dissolution-de-lassemblee-nationale-une-campagne-eclair-demarre-20240610_LLDJYEJC4JHELLI53K4RD6KLZ4/).

 

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Publié le 8 Juin 2024

katholisch.de nous montre dans son article du vendredi 7 juin que selon le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, ordonner des femmes prêtres est sacramentellement impossible. Seuls les hommes pouvaient représenter le Christ, affirme l'ancien préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi dans une interview au portail "kath.ch" (vendredi); et, même s'ils se sentaient appelés à cette fonction : «Les femmes ne peuvent pas être appelées à cette fonction. Ce doit être une erreur», du "pur subjectivisme".

 

L’appel des apôtres par le Christ a donné naissance à des fonctions «symboliquement liées au fait d’être un homme», affirme Müller. Le cardinal oublie qu’une femme a porté le titre d’apôtre que cite Paul en Romains 16,7 aux côtés d’Andronicus, Junia, désignée comme «apôtre marquante», dans la première génération chrétienne (https://servirensemble.com/2020/03/27/junia-une-femme-apotre-ressuscitee-par-lexegese-de-epp-lupourvous/).

 

Le prêtre «dans sa virilité représente le Christ, l'époux de l'Église, qui est son épouse». L'Église ne peut pas être représentée par un homme «parce qu'elle est une femme et que Marie, la Mère de Dieu, est son archétype»; "Tout comme cela fait partie du sacrement du mariage en tant qu'union indissoluble d'un homme et d'une femme, le fait que les hommes ne peuvent pas épouser des hommes."

 

La virilité n’a rien à faire dans l’Église, car  comme le signale Paul dans Galates 3,28 : «Il n'y a plus ni homme ni femme, ni juif ni grec, ni esclave ni homme libre, car vous tous ne faites qu'un dans le Christ Jésus». Et si l’Église est une femme, il est difficilement concevable que des femmes ne soient pas aux postes de direction, surtout quand la mère de Jésus a été pendant longtemps représentée en prêtre et en évêque et considérée comme telle, avant que le Saint-Office interdise en 1913 de peindre Marie en prêtre et en 1926 déclare que la dévotion à Marie Prêtre «n’est pas approuvée et ne peut être répandue» (https://womenpriests.org/fr/mrpriest/mpr-tab-le-sacerdoce-de-marie/).

 

Pour le mariage, jusqu’au XIIe siècle, son statut est en réalité assez flou, et l’union indissoluble n’a commencé qu’à partir de là, alors que jusqu’au XIe siècle les milieux épiscopaux répugnaient à condamner un divorce et un remariage comme adultère et bigamie (Philippe Ariès, Le mariage indissoluble, du numéro thématique : Sexualités occidentales. Contribution à l'histoire et à la sociologie de la sexualité, dans Communications, 35, 1982,  pp. 123-137).  

 

Et le fait que le fait que les hommes ne peuvent pas épouser des hommes est une conclusion un peu rapide. À l’époque médiévale, il existait des arrangements juridiques appelés adelphopoiesis (“fabrication de frères”) en Méditerranée orientale ou affrètement (“fraternité”) en France qui permettaient à deux hommes de partager un logement et de mettre leurs ressources en commun, partageant “un pain, un vin, une bourse” (https://medium.com/@boutiquelgbtqia/histoire-de-lhomosexualit%C3%A9-4a6ac01cb613).

 

En réalité, il n’existe aucun argument théologique au fait de réserver la prêtrise aux hommes, ce sont seulement des arguments juridiques et des faits de tradition. D’ailleurs, Jésus s’est entouré d’hommes et de femmes au tout début. Pour mémoire, c’est sa mère dans l’évangile de Jean qui est à l’initiative de son premier miracle. C’est Marthe qui reconnait Jésus comme Christ, fils de Dieu, et avec elle seulement qu’il échange sur le sens nouveau de la résurrection. Enfin c’est à la Magdaléenne qu’il apparaît ressuscité et elle qu’il envoie annoncer la Bonne Nouvelle aux disciples. On voit bien que les femmes sont présentes à des moments clés et qu’il n’y aucune discrimination au départ (https://www.geo.fr/histoire/femme-pretre-une-chimere-au-sein-de-leglise-catholique-218684).

 

Malgré la tendance actuelle à relativiser le genre humain selon la création, dit Müller, l’appel au masculin et au féminin vient de Dieu. "Il faudrait se plaindre à Dieu lui-même du fait qu'il a créé les hommes et les femmes." À la question de savoir si les femmes peuvent être appelées par Dieu au service sacerdotal, le cardinal a répondu que si le Christ lui-même est le fondateur de ce sacrement d'ordination, "alors il ne peut pas se contredire". Il ne définira pas ainsi la nature du sacrement «et en même temps appellera arbitrairement les femmes à ce qui contredit en réalité la symbolique de ce sacrement».

 

Techniquement, Jésus n’a pas inventé un tel sacrement, il a choisit les Douze apôtres sans ordination au préalable, ne cherchant pas à former de prêtrise, mais plutôt à rassembler tout Israël (les douze tribus) et annoncer que la fin du monde est imminente (https://archipel.uqam.ca/724/1/M10138.pdf), et au premier siècle, Paul, considéré comme le premier chrétien, s’est d’ailleurs entouré de femmes et d’hommes pour créer les premières communautés, mais pas seulement d’hommes. Ce n’est qu’au XIIe siècle, qu’on commence à justifier cette exclusion par le fait que les femmes sont la cause du pêché originel. En 1976, on ira même jusqu’à expliquer qu’elles sont une menace pour l’ordre social (https://www.geo.fr/histoire/femme-pretre-une-chimere-au-sein-de-leglise-catholique-218684).

 

En réponse à l'objection juridique de la discrimination structurelle, Müller a déclaré que le droit canonique est une expression de la réalité sacramentelle de l'Église et «non un changement dans la nature de l'Église en une structure laïque». Le droit canonique n’est en rien une représentation de la réalité sacramentelle de l’Église ? Peut-on faire confiance à droit qui a théorisé très longtemps l’infériorité de la femme dans l’Église, tout en lui interdisant de lire la Bible ou à distribuer l’Eucharistie. Ce n’est pas une référence viable.

 

Pour le cardinal Müller, ce n’est pas une injustice – «parce qu’une femme n’est pas appelée». Si c’est une injustice, car les femmes restent cantonnées à des fonctions très secondaires, alors qu’elles sont la moitié des fidèles dans le monde et qu’elles tiennent aussi la vie ecclésiale https://www.geo.fr/histoire/femme-pretre-une-chimere-au-sein-de-leglise-catholique-218684).

 

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Publié le 7 Juin 2024

Georges Millimono nous montre ce vendredi 7 juin 2024 dans la-croix.com qu’en plein débat sur le projet de loi fin de vie, Mgr Laurent Percerou, évêque de Nantes, a demandé que dans toutes les paroisses de son diocèse soit célébrée «dans toutes les paroisses du diocèse et dans toutes les communautés religieuses» une messe, vendredi 7 juin, jour de solennité du Sacré-Cœur, pour le «respect de la vie humaine jusqu’à son terme naturel» évoquant le contexte de la mobilisation dans son diocèse, car «Depuis plusieurs mois maintenant, l’Église catholique alerte nos dirigeants et l’opinion publique sur les risques du projet de loi sur la fin de vie.»

 

Tandis que l'évêque de Valence, Mgr François Durand qui rencontrait des malades en fin de vie a réexpliqué la position de l'Église catholique sur la fin de vie. L'Église conteste l'aide active à mourir et demande que les soins palliatifs soient plus développés en France. "On voit que c'est pas très clair dans le projet de loi actuel" dit l’évêque de Valence. "D'ailleurs il a été question de soins d'accompagnement et plus de soins palliatifs. Alors les soins palliatifs c'est quand même assez référencé aujourd'hui dans le milieu médical. Des personnes qui bénéficient de soins palliatifs ne vont pas demander à mourir" (https://www.francebleu.fr/infos/societe/montelimar-l-eveque-de-valence-demande-plus-de-moyens-pour-les-soins-palliatifs-4030888).

 

L'Assemblée nationale a adopté, le jeudi 6 juin, l'article 5 du projet de loi relatif à "l'accompagnement des malades et de la fin de vie", qui définit et instaure "l'aide à mourir". Les députés ont, en revanche, retiré la possibilité pour un proche du malade d'administrer la substance létale, qui était prévue par le projet du gouvernement. Les débats, à la fois intenses et relativement apaisés, ont laissé entrevoir des lignes de fractures aussi bien au sein de la gauche, qu'au sein de la majorité présidentielle (https://lcp.fr/actualites/fin-de-vie-les-deputes-adoptent-l-article-instaurant-l-aide-a-mourir-mais-suppriment-la).

 

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Publié le 6 Juin 2024

katholisch.de nous montre ce jeudi 6 juin 2024 que le pape François a remercié tous les prêtres et diacres pour leur service. Lors d'une réunion avec des membres du Dicastère du clergé du Vatican jeudi, le chef de l'Église s'est également montré penaud face à ses avertissements constants concernant le cléricalisme.

 

«J'ai souvent mis en garde contre les dangers du cléricalisme et de la mondanité spirituelle», a déclaré le pape François. Mais il est bien conscient que la grande majorité des prêtres travaillent avec une énorme générosité et un même esprit de foi pour le bien des fidèles. Il a en outre souligné les nombreux efforts et défis, «qui ne sont parfois pas faciles», auxquels les pasteurs sont confrontés dans leur travail quotidien.

 

Il a également parlé aux participants de l'assemblée générale du Dicastère du Clergé sur la formation sacerdotale. Face à un monde en constante évolution dans lequel de nouvelles questions et des défis complexes surgissent constamment, une formation continue est essentielle. Dans ce contexte, il est important de créer un réseau solide – avec les évêques, les autres membres du clergé, les paroissiens, les religieux et les associations. Il est important que les prêtres se sentent «chez eux».

 

Outre les questions sur le sacerdoce et le déclin général des vocations, il a encouragé la réflexion sur l'identité spécifique du diaconat permanent. Les diacres et leur rôle devraient recevoir une attention plus décisive. Accompagner ces réflexions et ces évolutions constitue une tâche extrêmement importante du Dicastère.

 

Depuis 1968, l'Église a la charge de diacre permanent, qui est conférée par l'ordination. Les diacres travaillent dans la pastorale. Son domaine de responsabilité comprend les baptêmes, les mariages, les funérailles et les services verbaux. Ils sont souvent impliqués dans des œuvres de jeunesse et caritatives, préparent les gens à recevoir les sacrements et donnent une instruction religieuse dans les écoles. Le poste, réservé aux hommes, peut être exercé à titre principal ou secondaire.

 

Pourtant le pape s’oppose à une évolution qui serait salutaire, le diaconat féminin, car pour lui «Les femmes sont d’un grand service en tant que femmes, pas en tant que ministres», alors que celle-ci suscite de vifs soutiens en Amazonie, et un grand nombre d’évêques se sont positionnés favorablement à cette idée, tout comme certains prélats progressistes en Allemagne (https://www.rcf.fr/articles/vie-spirituelle/le-diaconat-feminin-cest-non-pour-le-pape-francois). Ce «Non» ferme du pape montre que le patriarcat a encore de beaux jours dans l’Église, oubliant allégrement le rôle essentiel des femmes dans celle-ci.

 

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Publié le 5 Juin 2024

Amélie Gazeau nous montre dans RCF.fr ce mercredi 5 juin 2024  qu’à la veille du 80e anniversaire du débarquement des alliés sur les plages normandes, le pape François a souhaité adresser un message à l'évêque de Bayeux et Lisieux, Monseigneur Habert et à tous les fidèles présents. Dès ce soir, en la cathédrale de Bayeux, des évêques français, des pays alliés et d’Allemagne assisteront avec des représentants des Églises anglicane, protestante unie, orthodoxe et évangélique, à une célébration œcuménique à 19 heures, en présence également de vétérans (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-06/pape-francois-lettre-commemorations-6juin-1944-debarquement-dday.html).

 

Le pape François invite l'assemblée à se souvenir des milliers de vies fauchées durant la guerre de 1939-1945. Sans oublier les dégâts matériels colossaux qui ont touché les villes françaises lors du débarquement comme Caen, Le Havre, Cherbourg et d'autres. Le pape rappelle au combien la paix est fragile et la guerre condamnable en reprenant les mots de Paul VI à la tribune de l'ONU le 4 octobre 1945 : "Plus jamais ça !". Au regard des tensions internationales actuelles, il juge «inquiétant que l’hypothèse d’un conflit généralisé soit parfois de nouveau sérieusement prise en considération» mais aussi que «les peuples soient peu à peu familiarisés à cette éventualité inacceptable», et nous invite à ne pas avoir "la mémoire courte" en ayant "la ferme volonté de tout mettre en œuvre pour éviter qu'un nouveau conflit mondial ouvert se produise" (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-06/pape-francois-lettre-commemorations-6juin-1944-debarquement-dday.html).

 

Le souverain pontife appelle ces derniers à prier "pour les artisans de Paix" pour qu’ils sachent ouvrir des chemins pacifiques de rencontres et de dialogue, «s’opposant aux logiques implacables et obstinées de l’affrontement» et que pour que leur persévérance soit couronnée de succès, "pour les victimes de la guerre" pensant en particulier aux pauvres, aux faibles, aux personnes âgées, aux femmes et aux enfants qui sont toujours les premières victimes de ces tragédies (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-06/pape-francois-lettre-commemorations-6juin-1944-debarquement-dday.html), mais aussi "pour les hommes qui veulent la guerre, ceux qui les déclenchent, les attisent de manière insensée, les entretiennent et les prolongent inutilement, ou en tirent cyniquement profit". En ajoutant pour ces derniers : "Que Dieu éclaire leurs cœurs, qu'il mette devant leurs yeux le cortège de malheurs qu'ils provoquent !". Avant d'exhorter à prier pour "les artisans de Paix" et toutes "les victimes de guerre".

 

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Publié le 4 Juin 2024

"Allez voter, et faites-le de manière responsable, en élisant des candidats et des partis qui continuent de construire une meilleure Europe pour tous. L'UE n'est pas parfaite, mais nous voulons l'améliorer ensemble en utilisant les outils démocratiques dont nous disposons, à commencer par notre droit de vote." Le président de la COMECE, Mariano Crociata, a envoyé une déclaration au nom des évêques européens à l'approche des élections de dimanche, qui marqueront la future composition du Parlement européen nous montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce mardi 4 juin 2024.

 

"En tant que président de la COMECE, je souhaite une fois de plus encourager tous les citoyens européens, en particulier les catholiques, à voter aux prochaines élections européennes et à le faire de manière responsable, en élisant des candidats et des partis qui continuent de construire une meilleure Europe pour tous, une Union européenne de valeurs partagées et authentiques, qui promeuvent la paix, à l'intérieur et à l'extérieur de notre continent, la justice, les droits de l'homme, la démocratie, la solidarité et le souci de notre maison commune", souligne Crociata, qui souscrit au message de la COMECE avant les élections : «Nous reconnaissons que l'UE est Ce n'est pas parfait, mais nous voulons l'améliorer ensemble en utilisant les outils démocratiques dont nous disposons, à commencer par notre droit de vote.» Ces derniers mois, les évêques européens ont rappelé l'importance de la participation citoyenne à ces élections, en prônant «le renforcement de la culture de la démocratie à travers les valeurs», notamment en ce qui concerne «la promotion, la consolidation et l'amélioration de la démocratie en Europe, en garantissant son héritage pour l'avenir».

 

Ce même mois, la COMECE a signé la déclaration «Europe, sois toi-même !», dans lequel ils appellent les hommes politiques européens à "reconnaître les valeurs chrétiennes comme le fondement principal du projet européen, à appliquer l'article 17 (3) du TFUE, à lutter contre l'instrumentalisation des Églises au profit d'intérêts politiques et à promouvoir les valeurs chrétiennes » dans les programmes politiques et les campagnes préélectorales". De même, les évêques européens ont publié une boîte à outils pour la jeunesse européenne, qui cherche à «donner aux jeunes de toute l'Europe les moyens de participer activement au processus démocratique, guidés par les principes de la doctrine sociale de l'Église». Les outils ont été développés par la Plateforme Jeunesse de la COMECE et ont été traduits en treize langues.

 

Enfin, dans une lettre ouverte, huit hommes et femmes survivants de l’Holocauste ont appelé les jeunes électeurs à aller voter contre l’extrême droite, alors que le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) est crédité d’environ 15 % des suffrages en disant : «Nous n’avons pas pu l’empêcher à l’époque. Mais vous pouvez le faire aujourd’hui.» Pour eux, ce parti a «pas mal de points communs» avec les nazis des années 1930, qui étaient eux aussi «contre les autres personnes, qui sont différentes», et a établi aussi un parallèle entre le climat politique actuel et celui des années 1930, avec «un gouvernement démocratique faible et un parti qui ralliait les mécontents». Ils ont mis en garde contre l’histoire qui se répète, et les conséquences «de ces pensées radicales, du mépris des autres, de la xénophobie» (https://www.nouvelobs.com/elections-europeennes/20240604.OBS89283/europeennes-en-allemagne-des-survivants-de-l-holocauste-mettent-les-jeunes-en-garde-contre-l-extreme-droite.html).

 

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Publié le 3 Juin 2024

domradio.de nous montre ce lundi 3 juin 2024 que selon le pape François, l’Église catholique et les migrants sont fondamentalement semblables. Dans le message publié lundi par le Vatican à l'occasion de la 110e Journée mondiale des réfugiés, le pape écrit que l'Église est actuellement en train de "redécouvrir son propre chemin. Elle voyage dans l'histoire comme le peuple de Dieu en pèlerin, pourrait-on aussi dire 'en migration', vers le Royaume des Cieux." On peut voir «chez les migrants de notre temps, comme chez ceux de toutes les époques, une image vivante du peuple de Dieu en route vers la patrie éternelle». Les migrants ont rappelé à l'Église qu'elle n'a pas non plus de foyer permanent sur terre, mais qu'elle est toujours en route vers sa demeure éternelle au ciel.

 

Le pape compare la situation actuelle des migrants avec celle des Israélites il y a plus de 3000 ans. Selon la tradition biblique, Moïse a libéré les Israélites de l’esclavage en Égypte au cours d’une migration de 40 ans. Comme eux, les migrants cherchaient souvent à se protéger de l'oppression et des attaques, de l'insécurité et de la discrimination, ainsi que du manque de perspectives de développement, écrit le pape François. Et plus loin : "Comme les Israélites dans le désert, les migrants rencontrent de nombreux obstacles sur leur chemin : ils sont épuisés par la soif et la faim, ils sont épuisés par les épreuves et la maladie, ils sont tentés par le désespoir."

 

Le pape souligne en outre dans son message que l'essence de tout exode est que "Dieu précède et accompagne son peuple et tous ses enfants - de tous temps et de tous lieux. Il s'identifie aux hommes et aux femmes dans leur voyage à travers l'histoire - en particulier avec les derniers, les pauvres, les exclus." Chaque rencontre avec les migrants est une rencontre avec le Christ lui-même, qui a dit : «J'étais un étranger et vous m'avez accueilli.»

 

Cette année, la Journée catholique mondiale des migrants et des réfugiés a pour devise «Dieu est en marche avec son peuple». Cette journée a été proclamée par le pape Benoît XV en 1914. Le pape François a déplacé la date de janvier à septembre parce que la date de janvier était proche d'autres commémorations et jours fériés religieux. L'organisation est dirigée par le Dicastère pour le Développement Intégral de l'Homme sous la direction du cardinal Michael Czerny.

 

domradio.de  (https://www.domradio.de/artikel/vatikan-warnt-vor-falscher-migrationspropaganda) nous montre aussi que Le Vatican met en garde contre toute fausse propagande sur la migration lors des prochaines élections européennes. «On a parfois l'impression qu'un migrant s'enfuit pour le plaisir ou par envie d'aventure», a déclaré le chef de l'autorité de développement du Vatican, le cardinal Michael Czerny. C’est «faux, faux, faux» et aussi regrettable «que nous devions continuer à insister là-dessus», a-t-il souligné lundi.

 

«Traiter et comprendre la réalité des réfugiés est extrêmement important, a poursuivi le cardinal. Les électeurs devraient contribuer à éliminer le caractère abstrait de la question, par exemple en parlant de migrants au lieu de migration». «La migration est souvent décrite comme une crise mondiale; cela fait peur à beaucoup de gens. Considérer les réfugiés comme des personnes, des frères et sœurs, change votre perspective. Parce que les frères et sœurs ne peuvent pas être un problème mondial», dit Czerny. Cependant, les difficultés auxquelles se heurtent ces personnes pourraient être surmontées avec un peu d’aide, de compassion et de charité.

 

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Publié le 2 Juin 2024

José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org ce dimanche 2 juin 2024 que dans sa catéchèse depuis la chaise de la fenêtre, le pape François explique le sens de la fête du Corpus Christi, la fête au cours de laquelle Dieu «se donne pour toute l'humanité et s'offre pour la vie du monde». Pour cette raison, l’Eucharistie ne peut pas être «un acte d’adoration sans rapport avec la vie ou un simple moment de consolation personnelle», mais elle doit plutôt faire de nous «du pain rompu pour les autres» et «des prophètes et des bâtisseurs d’un monde nouveau».

 

Et José Manuel Vidal sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-Sudan-socorra-poblacion-refugiados-Ucrania-Palestina-Myanmar_0_2675432437.html) nous montre aussi que dans ses vœux après l'Angélus, le pape François  a demandé en particulier pour le Soudan, "où la guerre qui dure depuis plus d'un an n'a pas encore trouvé de solution pacifique". Le pape a demandé que "les armes soient réduites au silence" et qu'une aide soit apportée à la population soudanaise, tant à celle qui se trouve dans le pays qu'aux réfugiés dans les "pays voisins". Il n'a pas non plus oublié les autres pays en guerre : l'Ukraine, la Palestine, Israël et le Myanmar, appelant leurs dirigeants "à arrêter l'escalade et à consacrer tous leurs efforts au dialogue et à la négociation".

 

Enfin, José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/mundo/Papa-urgente-recupere-fragancia-yfresca-Francisco-Corpus-Roma_0_2675432441.html) que cet après-midi, le pape François a quitté le Vatican en voiture pour se rendre à la cathédrale Saint-Jean-de-Latran, où il a présidé les rites de la Fête-Dieu, dont la célébration eucharistique dans la basilique Saint-Jean-de-Latran et, ensuite, la procession de la Fête-Dieu, le long de la Via Merulana, jusqu'à la Basilique de Sainte Marie Majeure, où le pape a donné la bénédiction solennelle avec le Saint-Sacrement.

 

Dans l'homélie de la messe, le pape François a expliqué les trois mystères de la Fête-Dieu : action de grâce, mémoire et présence. Il a rappelé que, dans certaines cultures, on embrasse le pain lorsqu'il tombe par terre et qu'«il y a une très belle expression pour définir une bonne personne, on dit que «c'est un morceau de pain» Pour cette raison, selon lui, «la liberté ne se trouve pas dans les coffres-forts de ceux qui accumulent pour eux-mêmes, ni dans les canapés de ceux qui s’installent paresseusement dans l’altruisme et l’individualisme». Et c'est pour cela que «Dieu se donne à nous comme du pain, pour nous apprendre à être des «morceaux de pain» les uns pour les autres» et que, de cette manière, «le monde retrouve le bon et frais parfum du pain du amour».

 

Pour le pape la semaine n’a pas été bonne avec la fureur initiale suscitée par l'utilisation par le pape François d'un peu d'argot anti-gay après son commentaire du 20 mai aux évêques italiens, où il avait utilisé un terme italien vulgaire signifiant grossièrement «pédé», et il avait également utilisé un autre terme italien péjoratif dans la même conversation, checche, faisant référence aux hommes homosexuels efféminés stéréotypés, pour suggérer que même «semi-homosexuels orientés» devraient être éliminés des séminaires catholiques, suivi d’un autre discours papal choc a fait le tour quelques jours plus tard, celui-ci impliquant non pas des homosexuels mais des femmes selon lequel les «petits bavardages» – sont une «affaire de femmes», ajoutant, à propos des hommes, que «nous portons le pantalon, nous devons dire des choses» (https://cruxnow.com/news-analysis/2024/06/on-shock-talk-what-if-pope-francis-knows-exactly-what-hes-doing).

 

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Publié le 1 Juin 2024

domradio.de nous montre ce samedi 1er juin 2024 que le cardinal Reinhard Marx a déclaré dans sa contribution «Zum Sonntag», qui sera diffusée ce week-end sur le Bayerischer Rundfunk que "Le Parlement européen est le seul parlement supranational et puissant au monde, a poursuivi le cardinal. Cela ne doit pas être tenu pour acquis, mais plutôt contribuer à garantir que ce Parlement et donc l'Union européenne puissent continuer à s'appuyer à l'avenir sur les valeurs façonnées par la vision chrétienne de l'humanité et de Dieu"

 

Il a souligné la dignité inconditionnellement égale de tous, prouvée par la Bible. «C’est pour cette raison que le nationalisme ethnique, l’égoïsme, le populisme, le racisme et le mépris de l’humanité ne pourront jamais être justifiés sur la base de la foi chrétienne.» De même, la référence à Dieu ne peut jamais signifier que les gens s’élèvent au-dessus des autres. L’éthos élevé de l’action politique signifie s’engager envers la constitution et le peuple.

 

Enfin, il appelle les citoyens à exercer leur droit de vote aux élections européennes. Cela rendra justice au «bien précieux et légalement garanti» que constitue la possibilité de choisir librement en tant que citoyen européen en Allemagne.

 

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