Publié le 31 Juillet 2024

Bess Twiston Davies dans The Tablet nous montre dans son article du mardi 30juillet 2024 que la Conférence épiscopale vénézuélienne a annoncé qu'elle «unissait sa voix» aux demandes «de l'intérieur et de l'extérieur du Venezuela» pour que les résultats des élections générales de dimanche soient vérifiés après que Nicolas Maduro, le président en exercice, a revendiqué une victoire de 51,20 pour cent, mais l'opposition a déclaré avoir obtenu plus de voix, car sa chef María Corina Machado, a affirmé que les impressions des votes des machines électorales des bureaux de vote du Venezuela montrent que Edmundo González est le vainqueur légitime avec une écrasante majorité.

 

Dans un message publié mardi matin sur les réseaux sociaux, la présidence de la Conférence épiscopale vénézuélienne a exhorté le peuple à «rester forts dans l'espérance» et à formuler «nos justes revendications avec les attitudes pacifiques de respect et de tolérance qui ont régné jusqu'à présent». Ils ont ajouté qu'ils souhaitaient exprimer «notre proximité et notre volonté d'accompagner pastoralement» les Vénézuéliens «en ces temps inquiétants», plus encore lorsque lundi soir, au moins une personne est morte dans des affrontements avec la police à Caracas, la capitale vénézuélienne, lors de manifestations à grande échelle protestant contre le résultat des élections. Mardi 30 juillet, de nombreux rassemblements ont eu lieu au Venezuela pour protester contre la réélection de Nicolas Maduro, contestée par les forces de l’opposition et par la rue. Des manifestations pacifiques qui ont pourtant dégénéré. La polarisation politique dans le pays se fait plus intense et aucune sortie de crise n'est en vue pour le moment (https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20240730-venezuela-maduro-accuse-l-opposition-d-%C3%AAtre-responsable-des-violences-lula-et-biden-appellent-%C3%A0-publier-les-r%C3%A9sultats).

 

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a exprimé les «sérieuses inquiétudes» de l'Amérique quant au fait que le résultat ne «reflète pas la volonté ou les votes du peuple vénézuélien», alors que le ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth a annoncé hier qu'il était «préoccupé par les accusations de graves irrégularités dans le dépouillement et les résultats déclarés de l'élection présidentielle de dimanche au Venezuela», ajoutant que «Nous appelons à la publication rapide et transparente des résultats complets et détaillés pour garantir que le résultat reflète les votes du peuple vénézuélien», tandis que les gouvernements de l'Argentine, du Costa Rica, de l'Équateur, du Guatemala, du Panama, du Paraguay, du Pérou, de la République dominicaine et de l'Uruguay ont publié une déclaration commune exprimant leur «profonde préoccupation» concernant les élections, et ont exigé «un examen approfondi» des résultats et un décompte «transparent» des votes en présence d'observateurs électoraux. Le leader de gauche du Chili, Gabriel Boric, a déclaré que le régime de Maduro «doit comprendre que les résultats qu'il publie sont difficiles à croire… du Chili, nous ne reconnaîtrons aucun résultat qui ne soit pas vérifiable».

 

Bien sûr, la victoire de Maduro a été saluée par les dirigeants autoritaires de Cuba, de la Chine et de la Russie, où le président Vladimir Poutine a exprimé sa confiance dans le «travail de Maduro à la tête de l'État» pour «continuer à contribuer au développement progressif [du Venezuela] dans tous les domaines». "N'oubliez pas que vous êtes toujours les bienvenus sur le sol russe", a-t-il déclaré. Mais pas par Javier Milei, le président d’extrême droite de l'Argentine, a déclaré : «Maduro. Dictateur. Sort!» ajoutant qu'il espérait que «cette fois, les forces armées défendront la démocratie et la volonté populaire».

 

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a réclamé mercredi 31 juillet la publication des résultats détaillés de l’élection présidentielle au Venezuela, faute de quoi la réélection de Nicolas Maduro «ne peut être reconnue». «Nous demandons un accès immédiat aux procès-verbaux des bureaux de vote», a déclaré aux journalistes le représentant, au cours d’une visite au Vietnam. Le président colombien Gustavo Petro a aussi appelé à un «décompte transparent» des voix et des procès-verbaux des résultats de l’élection présidentielle de dimanche au Venezuela, face aux  sérieux doutes» sur le scrutin ayant abouti à la réélection contestée de Nicolas Maduro (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/31/nicolas-maduro-declare-vainqueur-de-l-election-presidentielle-au-venezuela-l-union-europeenne-demande-les-resultats-detailles_6262849_3210.html).

 

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Publié le 30 Juillet 2024

Augustine Asta dans vaticannews.va nous montre ce mardi 30 juillet 2024 que dans sa vidéo mensuelle de prière diffusé par le Réseau Mondial de Prière du Pape, le pape François contre la «politique politicienne» demande aux fidèles de prier pour que les dirigeants politiques travaillent «au service de leur peuple», avec «une politique qui est à l’écoute de la réalité»,et donnent «la priorité aux plus pauvres» afin d’éviter «une politique qui est enfermée dans de grands bâtiments avec de longs couloirs».

 

Cette priorité semble mise en avant par Lucie Castets, la championne du Nouveau Front Populaire (NFP) pour Matignon, qui continue d’occuper le terrain médiatique. Demain, toujours selon Politico, la haute fonctionnaire aurait ainsi prévu un déplacement "sur la thématique du travail et de l’industrie", dont le lieu n’est pas encore connu. Samedi, elle s’est rendue à Lille, dans le quartier populaire de Wazemmes, pour mettre "toutes ses forces" dans la bataille et répéter à quel point elle comptait "appliquer" le programme de la gauche unie. Dimanche, l’énarque de 37 ans a annoncé son intention d’aller "chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d’euros à l’horizon 2027, afin de financer notre programme et de réduire le déficit". Pour cela, elle a annoncé, en cas d’accession à Matignon, "une grande réforme fiscale", portant sur "la progressivité de l’impôt sur le revenu" qui "passera à 14 tranches", comme le prévoit le programme du NFP. Soit, "une baisse d’impôt" pour "une grande partie des ménages", a-t-elle assuré (https://www.ladepeche.fr/2024/07/30/gouvernement-attal-reunit-ses-deputes-castets-occupe-le-terrain-canfin-veut-tendre-la-main-au-nfp-ou-en-en-sont-les-politiques-12112786.php).

 

En reprenant  les propos de Paul VI, l’évêque de Rome rappelle que «la politique est l’une des formes les plus élevées de la charité, parce qu’elle recherche le bien commun».  Mais il ajoute qu’il ne sera possible de «progresser vers la fraternité universelle» qu’à travers «une bonne politique». Car assure t-il si «la politique n’a pas bonne réputation : corruption, scandales, éloignement de la vie quotidienne des gens, elle est beaucoup plus noble».

 

La politique aura encore moins bonne réputation si les hommes politiques continuent leurs erreurs, car ce mardi le premier ministre Gabriel Attal a présenté aux députés du camp macroniste un «pacte d’action», afin d’alimenter le dialogue avec les autres formations politiques en vue d’une coalition. Si celui-ci fait un pas vers la gauche, il ne présente pas de grande rupture par rapport à la politique actuelle (https://www.la-croix.com/france/gouvernement-gabriel-attal-un-pacte-d-action-sans-grand-changement-entre-gauche-et-droite-20240730). Certaines de ces propositions avaient déjà été mises sur la table lors de la campagne législative, ce qui ne ravit pas les députés. On y trouve, par exemple, le rapprochement du salaire net avec le salaire brut, la poursuite de la simplification pour les entreprises, le versement automatique des aides sociales, ou encore une réforme de l’assurance chômage (https://actu.orange.fr/politique/assemblee-nationale-gabriel-attal-propose-une-liste-de-mesures-pour-le-groupe-ensemble-pour-la-republique-magic-CNT000002eAPHl.html).

 

Pour terminer, le Souverain pontife invite également les chrétiens catholiques du monde entier à remercier les «nombreux hommes politiques qui accomplissent leur tâche, avec le désir de servir et non d’être au pouvoir, et pour tous les efforts qu’ils déploient en faveur du bien commun».

 

Au Venezuela, ils ont plutôt le droit à un homme politique qui a le désir de rester au pouvoir. Alors que les résultats officiellement proclamés annoncent la victoire de Nicolas Maduro à la présidentielle, avec 51% des suffrages exprimés, l’opposition n’a pas reconnu ces résultats et les conteste. Tout comme une partie de la population qui est descendue dans la rue pour afficher sa colère, dont celle des quartiers populaires, une première. Les affrontements avec les forces de l'ordre ont déjà fait plusieurs morts, a indiqué une ONG mardi 30 juillet. Cette colère pourrait être un tournant dans la vie politique vénézuélienne, car c'est la première fois que les quartiers populaires se retournent contre Nicolas Maduro qu’ils accusent de fraude électorale (https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20240730-venezuela-les-manifestations-apr%C3%A8s-la-r%C3%A9%C3%A9lection-de-nicolas-maduro-se-tendent-et-font-au-moins-un-mort).

 

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Publié le 29 Juillet 2024

Elise-Ann Allen dans cruxnow.com nous montre ce lundi 29 juillet 2024que les représentants du Comité olympique de Paris 2024 ont présenté leurs excuses à toute personne offensée par une parodie drag de la Cène lors de la cérémonie d'ouverture, insistant sur le fait que leur intention était de favoriser l'inclusion et de célébrer la diversité.

 

D’ailleurs, Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, a déclaré dans ses propres remarques à l'Associated Press à propos de l'événement qu'il visait à célébrer la diversité et à rendre hommage aux festins et à la gastronomie française. Les excuses ont été présentées en réponse à une vague de réactions négatives de la part des catholiques, des membres d'autres communautés chrétiennes, des athées et des membres d'autres groupes confessionnels lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris le 26 juillet, à laquelle participait un groupe d'hommes légèrement vêtus en train de danser du drag de manière provocatrice en parodiant la Cène.

 

Les dirigeants catholiques du monde entier, y compris la conférence des évêques français et deux responsables du Vatican, ont condamné l'incident. Au moins l'un d'entre eux, l'archevêque Charles Scicluna de Malte et secrétaire adjoint du Dicastère pour la doctrine de la foi, a déposé une plainte officielle auprès de l'ambassadeur de France à Malte, encourageant les autres à faire de même. Certains commentateurs à la suite de la controverse, dont Jolly, ont affirmé que le spectacle évoquait la fête de Dionysos, plutôt que la Cène, comme un clin d'œil aux racines grecques des Jeux olympiques.

 

Cependant, les artistes qui ont participé à la parodie ont confirmé dans des publications en ligne sur les réseaux sociaux et dans des commentaires à la presse que la performance était en fait destinée à imiter le célèbre tableau de Léonard de Vinci de la Cène. La drag queen française et rappeuse Piche de l'émission Drag Race France s'est entretenue avec les médias français, affirmant que son intention était de créer un tableau de la Cène sous une pluie battante. De même, Barbara Butch, une lesbienne qui portait une coiffe argentée et une robe décolletée tout en représentant la figure de Jésus dans la parodie de la Cène, a déclaré que la cérémonie d'ouverture avait pour but de rassembler les gens.

 

Malgré les excuses du Comité olympique, de nombreux dirigeants et commentateurs catholiques ont déclaré que cela ne va pas assez loin et ne parvient pas à réparer l'offense infligée aux 2,6 milliards de chrétiens du monde. Dans une vidéo du 28 juillet publiée sur la plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter, l'évêque Robert Barron de Winona-Rochester, Minnesota, fondateur du populaire ministère Word on Fire qui est un bienfaiteur de Crux, a critiqué les excuses.

 

De même, la Conférence épiscopale allemande a publié lundi une déclaration affirmant que l'argument des organisateurs selon lequel la scène était destinée à représenter la mythologie grecque «n'est pas convaincant», puisque la séquence parodiant la Cène «a été montrée environ 45 minutes avant la scène mythologique» dans lequel un homme vêtu d'une combinaison bleue révélatrice est apparu d'un plateau de service sous le nom de Dionisius. Tout en réitérant leur respect pour la liberté artistique et la créativité, les évêques ont exprimé leur conviction que «les commentaires critiques sont appropriés et nécessaires lorsque les représentations touchent à des éléments centraux de notre foi et d'autres religions et que les sensibilités religieuses des croyants sont gravement violées».

 

Consternant de voir que les responsables chrétiens se déchainent sur une seule scène de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, qui n’a sans doute rien à voir avec la Cène de Léonard de Vinci. Au-delà de cette polémique, la cérémonie d'ouverture a connu un succès retentissant en France, avec environ 23 millions de téléspectateurs. Selon un sondage Harris, 85 % des Français l'ont estimée «réussie» et la presse étrangère n'a pas tari d'éloges. En Espagne, le quotidien El Pais a affirmé que Paris avait «émerveillé le monde sous le déluge» (de pluie !), tandis que La Tribune de Genève a salué «l'audace» et «le génie» de ses voisins, dans un «Paris magique, féérique, olympique» (https://www.lepelerin.com/france/societe/ceremonie-des-jeux-polemique-autour-de-la-cene-9966).

 

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Publié le 28 Juillet 2024

Maxime Birken dans HuffingtonPost.fr nous montre ce dimanche 28 juillet 2024 que durant la cérémonie d’ouverture, de nombreux spectateurs pensaient avoir reconnu un hommage au célèbre tableau de Léonard de Vinci. Il n’en est rien.

 

Après avoir défendu ses intentions pour la mise en scène de l’ouverture des JO de Paris 2024, le directeur artistique des cérémonies olympiques Thomas Jolly s’est exprimé sur certains détails de ce show grandiose sur la Seine. Et il avait visiblement des choses à dire sur ce que bon nombre de spectateurs et téléspectateurs pensaient avoir identifié durant le tableau «Festivité» comme un hommage ou une réinterprétation du célébrissime tableau de Léonard de Vinci, La Cène. Un passage qui a d’ailleurs outré une partie de l’audience, considérant que le tableau avec des drag-queens et un Philippe Katerine presque entièrement nu ne rendait pas honneur à cette représentation du dernier repas de Jésus et ses apôtres.

 

Un point notamment soulevé par la Conférence des évêques de France, qui a déploré «des scènes de dérision et de moquerie du christianisme», tout en reconnaissant «de merveilleux moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués» durant le spectacle. Ce dimanche, Monseigneur Emmanuel Gobilliard, évêque délégué pour les Jeux olympiques, invité de l'émission du Figaro «Bienvenue aux Jeux», a exprimé son point de vue sur le tableau reconstituant une Cène pour le moins baroque disant qu’il a été «profondément blessé par la Cène» représentée lors du spectacle de Thomas Jolly et « blessé de la blessure de tous les chrétiens, y compris les sportifs, qui se sont sentis rejetés», et non à un évènement tel que cette cérémonie d’ouverture des JO, «puisque la charte olympique demande explicitement que ne soit pas exprimée d'opinion politique, idéologique ou religieuse» (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/profondement-blesse-par-la-cene-l-eveque-delegue-pour-les-jo-reagit-a-la-ceremonie-20240727).

 

Cependant, ce n’est pas la Cène qui était représentée. L’occasion idéale pour permettre à Thomas Jolly de rectifier ce malentendu. La Cène ? Ce n’était «pas mon inspiration», a-t-il répondu, presque amusé par la confusion. «Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi, parce qu’il est dieu de la fête (...), du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve», a-t-il ajouté au micro de BFMTV ce dimanche. «L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe… Olympe… Olympisme», poursuit-il.

 

De leur côté, plusieurs internautes attentifs avaient plutôt trouvé des similitudes avec Le Festin des Dieux, une toile peinte au début du XVIIe par Jan Harmensz van Biljert, visible au musée Magnin de Dijon. Une inspiration que Thomas Jolly n’a pas confirmée. «Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie», a-t-il ajouté pour balayer les critiques, dont certaines particulièrement virulentes de la part de l’extrême droite française.

 

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Publié le 27 Juillet 2024

LeMonde.fr avec l’AFP nous montrent que la Conférence des évêques de France s’est défendue, vendredi 26 juillet 2024, «d’avoir voulu étouffer» l’affaire d’agressions sexuelles dont est accusé l’abbé Pierre, estimant qu’une tribune récemment publiée dans Le Monde avait porté atteinte à «l’honneur de milliers de prêtres».

 

«Je ne peux laisser sans réponse de telles assertions, a fortiori dans un quotidien de référence», a déclaré le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, dans un texte diffusé par Le Figaro. Il répondait à une tribune publiée samedi dans Le Monde par quatre anciens membres de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), dite Commission Sauvé, du nom de son président. Ils expliquaient que cette commission, qui avait enquêté entre 2019 et 2011 sur les violences sexuelles dans l’Église catholique, avait déjà recueilli trois témoignages sur des agressions commises par l’abbé Pierre.

 

Leur prise de parole intervenait quelques jours après un rapport indépendant révélant des accusations par plusieurs femmes d’agressions sexuelles qui auraient été commises entre la fin des années 1970 et 2005 par l’abbé Pierre, décédé en 2007. D’une manière plus générale, «le cas de l’abbé Pierre est assez banal d’un point de vue historique», estimaient les signataires. «Il présente cependant l’intérêt de synthétiser à lui seul nombre des caractéristiques de l’agression sexuelle par les clercs catholiques depuis les années 1950.»

 

En réponse à ce texte, le président de la Conférence des évêques de France a démenti toute volonté d’avoir voulu dissimuler les témoignages sur l’abbé Pierre recueillis par la Ciase. Le texte du Monde «fait porter une fois de plus un soupçon sur les évêques, accusés plus ou moins explicitement d’avoir “étouffé l’affaire”», juge-t-il. Ses reproches s’adressent également au titre de la tribune, «Révélations sur l’abbé Pierre : “La compulsion sexuelle du clerc catholique paraît indubitable”». Ce titre «atteint, quoi qu’on puisse en dire, l’honneur des milliers de prêtres et aussi de diacres qui, chaque jour, en France, s’engagent et donnent leur vie au service des autres», déclare Mgr de Moulins-Beaufort.

 

Enfin, Libération.fr et l’AFP (https://www.liberation.fr/sports/jeux-olympiques/ceremonie-douverture-des-jo-de-paris-2024-les-eveques-de-france-courrouces-par-la-cene-drag-queen-20240727_25VMOURXDBA6DK5CRRDMUBHHTQ/) nous montrent que tout comme l’extrême droite qui s’est indignée d’une cérémonie d’ouverture «wokiste», avec, entre autres, une vision qui «cherche à ridiculiser les Chrétiens», la Conférence des évêques et les organisateurs des Holy Games n’ont pas apprécié une partie de la cérémonie d’ouverture de vendredi des JO de Paris, car selon eux «Cette cérémonie a malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons très profondément».

 

Et dénoncent «l’outrance et la provocation de certaines scènes» notamment un moment marquant de la cérémonie a été un tableau intitulé «Festivité», commençant par l’image d’un groupe à table, dont plusieurs drag queens, faisant penser à la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres, pensant «à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes. Nous souhaitons qu’ils comprennent que la fête olympique se déploie très au-delà des partis pris idéologiques de quelques artistes». Ils remercient également «les membres des autres confessions religieuses qui nous ont exprimé leur solidarité».

 

Cependant,  le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture a assuré samedi ne pas avoir voulu "se moquer ou choquer". "En France, on a le droit de s'aimer, comme on veut, avec qui on veut, en France on a le droit de croire et de ne pas croire. En France, on a beaucoup de droits", a dit Thomas Jolly lors d'une conférence de presse (https://investir.lesechos.fr/marches-indices/economie-politique/jo-la-parodie-de-la-cene-durant-la-ceremonie-douverture-critiquee-2110753).

 

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Publié le 26 Juillet 2024

Jacqueline Straub dans  kath.ch, traduite et adaptée par Raphaël Zbinden dans cath.ch ce vendredi 26 juillet 2024 nous montre que plusieurs groupes germanophones appelant à des réformes dans l’Église ont signé une lettre ouverte au pape François demandant que l’ordination des femmes soit abordée lors du Synode. Le texte intitulé «Pour une synodalité authentique: thématiser le sacerdoce féminin lors du synode mondial», insiste sur le fait que la question du sacerdoce féminin «devrait être prise au sérieux par l’Église». Pour les signataires, le débat devrait être mené en particulier lors du Synode sur la synodalité qui «s’est fixé comme objectif d’être ‘à l’écoute’» du peuple de Dieu. Plusieurs groupes réformistes de pays germanophones ont signé la lettre, dont trois de Suisse. Une deuxième lettre adressée au pape François, publiée peu après, critiquait le manque d’égalité entre les sexes, les femmes étant maintenues dans une «position infantile».

 

Le groupe saint-gallois «Reformen jetzt» (Réformes maintenant) s’est donc joint à cette initiative, estimant que «le problème fondamental de l’exclusion des femmes de l’ordination ne peut être réglé par des ajustements subtils au niveau d’un ou de plusieurs diocèses, mais doit être abordé au niveau international et par la voie synodale de l’Église universelle», et récolte des signatures dans la population afin de «Remédier à l’absence d’égalité des droits pour les femmes au sein de l’Église catholique, notamment en ce qui concerne les admissions à l’ordination et l’occupation de postes importants, est considéré aujourd’hui comme la réforme la plus urgente».

 

Ils appellent également à signer la lettre ouverte au pape François et à encourager tous les délégués au Synode à présenter la demande d’accès à l’ordination pour les femmes. Le site internet dédié note qu’au 12 juillet 2024, 93 personnes ont signé la lettre ouverte, dont des personnalités d’Église en Suisse alémanique.

 

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Publié le 25 Juillet 2024

religiondigital.org et Efe nous montrent que le pape François a de nouveau appelé ce jeudi à "la trêve olympique" dans les conflits armés qui ravagent le monde à la veille du début des Jeux olympiques de Paris.

 

"Alors que la paix dans le monde est sérieusement menacée, j'espère sincèrement que tout le monde respectera la Trêve #Olympique, dans l'espoir de résoudre les conflits et de rétablir l'harmonie", a lancé le pape à travers son compte officiel sur le réseau social X. "Que Dieu éclaire la conscience de ceux qui sont au pouvoir ", a ajouté le pape François, qui a déjà demandé à plusieurs reprises qu'un cessez-le-feu soit établi dans les conflits pendant la durée des Jeux olympiques de Paris qui débutent demain.

 

Dimanche dernier, à la fin de la prière de l'Angélus, le pontife a souligné que "selon une ancienne tradition", les jeux étaient "une occasion d'établir une trêve dans les guerres". Il a également assuré que "le sport possède une grande force sociale, capable d'unir pacifiquement des personnes de cultures différentes ".

 

Ces Jeux vont se dérouler dans un contexte géopolitique particulièrement bouleversé, imprévisible, marqué par des conflits au bilan terrible pour les civils, à Gaza notamment, par le retour de la guerre en Europe, avec l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, et par des rivalités croissantes, et dangereuses, entre grandes puissances. La campagne pour l’élection présidentielle américaine de novembre ajoute à l’incertitude, avec la perspective d’un retour du républicain Donald Trump à la Maison Blanche. aucun des conflits du moment n’est susceptible d’être suspendu le temps des épreuves olympiques (https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/07/25/jo-2024-paris-capitale-olympique-d-un-monde-fragmente-et-sous-tension_6257689_3242.html).

 

L'appel à une trêve pendant les jeux a également été lancé par les Nations Unies. À son tour, le président français Emmanuel Macron a préconisé lundi que les Jeux Olympiques signifient une période de «trêve». "Les Jeux seront au centre de la vie du pays et le monde sera en France grâce à eux", a souligné Macron pour justifier cette trêve dans des déclarations à la presse.

 

Cependant, cette «trêve politique» le temps des JO a de quoi agacer une partie de la gauche qui dénonce une «interruption de la démocratie», alors que le président renvoie les tractations pour dégager une majorité aux coulisses partisanes.  C’est aux responsables politiques de travailler», a-t-il lancé (https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/pour-les-jo-la-treve-politique-souhaitee-par-macron-ne-fait-pas-franchement-l-unanimite-a-gauche_237310.html).

 

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Publié le 24 Juillet 2024

Léonard Cassette dans Libération.fr ce mercredi 24 juillet 2024 nous montre qu’“Une petite dizaine de nouveaux signalements” ont été enregistrés concernant le comportement de l’abbé Pierre, ont révélé mardi 23 juillet les journaux du groupe EBRA. «Nous avons mis en place un appel à témoignage et un dispositif d’écoute justement parce que nous pensions qu’il pouvait y avoir, à la lumière des premiers éléments récoltés, d’autres femmes concernées, indique ce mercredi 24 juillet le mouvement Emmaüs à Libération. Le dispositif mis en place a logiquement reçu des mails et des appels. Ceux-ci vont être analysés et des entretiens seront organisés avec les personnes qui le souhaitent.» Une «synthèse précise des témoignages reçus» doit ainsi être réalisée à l’issue d’éventuels entretiens avec les personnes qui ont témoigné depuis la publication du rapport. Le processus pourrait prendre du temps, notent les journaux du groupe EBRA. À ce jour, «aucune information n’a filtré quant à la nature de ces nouveaux faits qui ont été signalés sur la plateforme».

 

Douze personnes ont déjà été entendues entre le 10 avril et le 5 juin 2024, de manière anonyme. Les faits remontés dans l’enquête commune au mouvement Emmaüs et à la Fondation Abbé-Pierre font état de «comportements inadaptés d’ordre personnel, d’une proposition sexuelle, de propos répétés à connotation sexuelle, de tentatives de contacts physiques non sollicités, de contacts non sollicités sur les seins» de la part de l’homme d’Église, célèbre pour son engagement en faveur des démunis, des sans-toits et des sans-droits. Dans cinq cas, des contacts physiques non sollicités par les victimes concernent notamment une «zone sexuelle», note le rapport. «Une fois, en 2005 [deux ans avant la mort de l’abbé Pierre], nous étions à Florence, il était alors en fauteuil roulant. Lorsque je suis allée le saluer, il m’a touché les deux seins», témoigne par exemple l’une des victimes. Une autre fait état d’un baiser forcé en 1982, au retour d’un voyage en Italie, à la demande de l’abbé Pierre. Elle était à peine majeure : «Il a introduit sa langue dans ma bouche d’une façon brutale et totalement inattendue.»

 

Il y a une semaine, un rapport d’Emmaüs et de la Fondation Abbé-Pierre a relayé le témoignage de sept femmes accusant le prêtre de violences sexuelles de la fin des années 70 à 2005, plongeant le monde catholique dans le désarroi. Selon le rapport, plusieurs personnes étaient «informées que l’abbé Pierre avait un comportement inadapté envers les femmes, sans forcément prendre conscience de la réalité des violences commises». À la suite de sa publication le 17 juillet, l’Église catholique avait exprimé sa «douleur» et sa «honte» tout en affirmant sa «détermination à se mobiliser pour faire de l’Église une maison sûre».

 

Enfin, après les accusations de violences sexuelles contre l’abbé Pierre, Martin Hirsch, président d’Emmaüs dans les années 2000, raconte comment sa figure et son héritage faisaient déjà l’objet d’âpres discussions en interne. Il rappelle que, dès 1957, ses proches avaient envoyé le prêtre dans une clinique à cause de son comportement avec les femmes. On ne parlait pas d’agressions, mais de pulsions. On évoquait une maladie et un traitement qui lui aurait été donné depuis lors. Et d’ores et déjà, on considérait que l’une des missions d’Emmaüs était de se protéger et de protéger son fondateur contre lui-même et contre sa maladie. Pendant un demi-siècle, le mouvement Emmaüs a pensé que ces excès appartenaient à l’histoire ancienne, qu’ils avaient été surmontés et qu’il ne fallait rien faire qui détourne du combat contre la misère et que l’on avait su canaliser l’énergie débordante de l’abbé Pierre vers de justes causes (https://www.la-croix.com/a-vif/martin-hirsch-sur-l-abbe-pierre-pendant-50-ans-emmaus-a-pense-que-ces-comportements-etaient-de-lhistoire-ancienne-20240722).

 

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Publié le 23 Juillet 2024

vaticannews.va dans sa version anglaise du lundi 22 juillet 2024 nous montre que dans "L'Osservatore Romano", le directeur adjoint des médias du Vatican, Alessandro Gisotti, écrit sur Joe Biden et la valeur de dire adieu. Pour ce dernier, le président des États-Unis a fait «Un choix noble, que plusieurs observateurs ont noté, place le bien du pays au-dessus de ses intérêts personnels. Et c'est au-delà des évaluations politiques de sa présidence, qui touche ainsi à sa fin». La décision du président américain rappelle la décision prise par Nelson Mandela en 1999 lorsqu’il a choisi de ne pas se présenter pour un second mandat en tant que président de l’Afrique du Sud. En faisant ainsi, le président Joe Biden, laisse «à son parti le soin de choisir un nouveau candidat pour défier Donald Trump (Biden a toutefois déjà indiqué la vice-présidente Kamala Harris comme sa préférence pour lui succéder dans le Bureau ovale).»

 

Enfin, pour Alessandro Gisotti, «l’époque de la politique peut être très fructueuse, même en de courtes périodes : Joe Biden n’a «seulement» pas moins de 6 mois avant le transfert du 20 janvier 2025. Il n'est plus nécessaire de faire des choix exclusivement pour le bien de la campagne électorale, il faut espérer que le président des États-Unis lancera de nouvelles initiatives audacieuses et créatives pour atteindre les objectifs qui définiront son héritage dans l'histoire, en particulier dans la politique étrangère, en commençant par mettre fin aux conflits en Ukraine et au Moyen-Orient».

 

Ici, nous pouvons voir  que le Vatican qui n’a pas pour habitude de s’exprimer sur la vie politique d’un pays en particulier, vient pourtant de faire une exception notable en publiant, dans L’Osservatore Romano, cet éditorial daté du 23 juillet sur la décision du président américain Joe Biden, annoncée le 21 juillet, de se retirer de la course à la Maison-Blanche (https://www.la-croix.com/religion/retrait-de-joe-biden-comment-le-vatican-voit-la-decision-du-president-americain-20240723).

 

huffingtonpost.fr (https://www.huffingtonpost.fr/international/article/joe-biden-de-retour-a-la-maison-blanche-a-encore-des-batailles-politiques-a-mener_237297.html) nous montre ce mardi 23 juillet que malgré son renoncement à la présidentielle, le démocrate de 81 ans se dit «déterminé à faire le plus de choses possible, sur la scène étrangère et nationale». Ses principales batailles politiques qu’il lui reste à mener sont réduction de l’inflation, lutte contre la prolifération des armes à feu, baisse du coût des médicaments, questions climatiques, mais aussi de nommer des juges qui resteront potentiellement en place pendant des décennies, un levier de pouvoir clé dans un pays profondément polarisé où le pouvoir judiciaire, de plus en plus politisé, tranche les grandes questions de société comme l’avortement, et il travaille «en très étroite collaboration avec les Israéliens et les Palestiniens pour essayer de trouver une façon de mettre fin à la guerre à Gaza». Pour prouver sa détermination, il a publié un tweet lundi 22 juillet soulignant «l’honneur» d’être le président des États-Unis et de le rester encore six mois.

 

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Publié le 21 Juillet 2024

Jesús Bastante dans religiondigital.org nous montre qu’une invitation au repos, mais sans perdre «la compassion pour la foule» est le conseil du pape François lors de l'Angélus d'aujourd'hui, dans lequel il reflète le passage évangélique de Jésus et de ses disciples qui, fatigués, ont été surpris par une foule nombreuse, et invite le public à ne pas perdre «de vue l'essentiel». Il met en garde contre le risque "pour notre société, souvent prisonnière de la précipitation", mais aussi pour l'Église et pour le service pastoral : "soyons attentifs à la dictature du faire !" C’est pour cette raison, le repos est également nécessaire, et il est aussi un appel à la compassion. Ainsi on peut «reconnaître les besoins du prochain, seulement si notre cœur n'est pas consumé par le désir de faire». Et le pape François lance un appel : «Engageons-nous, surtout en cet été : cherchons à ralentir notre rythme, arrêtons-nous un peu plus pour contempler la nature et partager du temps avec les gens que nous aimons, ne négligeons pas le dialogue avec Dieu. Cela fera de nous des personnes attentives et capables de compassion.»

 

Au terme de la prière, le pape a encouragé à considérer le sport comme "une grande force sociale, capable d'unir des personnes et des peuples différents", en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques, qui débuteront la semaine prochaine. "Que les athlètes soient des modèles de paix", a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d'une "trêve olympique". Cependant, en raison de la dissolution de l’Assemblée nationale et à l’absence de gouvernement disposant d’une majorité, la candidature des Alpes françaises pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver de 2030 n’a pas pu fournir deux documents exigés par l’organisation olympique. Le CIO a toute latitude pour reporter le vote, par exemple en convoquant une session extraordinaire à l’automne dès que les garanties françaises (la garantie de livraison des Jeux, qui doit être signée par le premier ministre, et la «contribution de partenariat au budget d’organisation» entre l’État et les deux régions Rhône Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur) seront entre ses mains (https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/21/jo-2030-le-cio-temporise-face-aux-incertitudes-pour-les-alpes-francaises_6254362_823448.html). 

 

"Prions, frères, pour la paix. N'oublions pas l'Ukraine, la Palestine, Israël, le Myanmar martyrisés... N'oublions pas que la guerre est toujours une défaite ", a-t-il conclu. Les attaques continuent entre Ukraine et Russie, cette dernière a a revendiqué la prise de deux villages dans l’Est de l’Ukraine (https://www.ladepeche.fr/2024/07/21/direct-guerre-en-ukraine-la-france-denonce-la-condamnation-revoltante-par-la-russie-du-journaliste-americain-evan-gershkovich-12094617.php), alors qu’Israël continue d’intensifier ses frappes meurtrières sur la bande de Gaza. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a notamment annoncé son intention «d’augmenter la pression» militaire sur le Hamas (https://www.sudouest.fr/international/moyen-orient/israel/guerre-a-gaza-les-raids-israeliens-se-poursuivent-sur-gaza-au-moins-24-morts-selon-les-secours-20633722.php), et au Myanmar, les combats s’intensifient dans l’État Rakhine (ouest du pays) depuis juin. Ils ont repris dans l’État Shan (nord). Tous visent l’armée birmane, la Tatmadaw, de plus en plus acculée depuis le coup d’État de février 2021 du chef de l’armée Min Aung Hlaing. Même si elle perd du terrain et des hommes, la Tatmadaw dispose encore de moyens d’action importants, notamment pour s’en prendre aux civils et frapper les forces de la résistance (https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/birmanie-larmee-na-jamais-ete-aussi-faible-mais-elle-reste-extremement-dangereuse-20240628_NK6GBECR4RDRDBHTHK2TYEJVEA/).

 

Hier, le pape François a accepté la démission de Mgr Óscar Augusto Múnera Ochoa du Vicariat apostolique de Tierradentro, une région située au sud-ouest de la Colombie où vivent des communautés indigènes, mais la brève communication publiée samedi par le Vatican ne détaille pas les raisons qui ont conduit le pontife à accepter la démission de Múnera Ochoa du Vicariat auquel il avait été nommé en juillet 2015, mais celle-ci vient après la publication en 2023 par les journalistes Juan Pablo Barrientos et Miguel Ángel Estupiñán du livre «Les archives secrètes», un livre qui contient une liste de noms de 569 prêtres, dont Múnera Ochoa, interrogés pour des allégations d'abus sexuels et les récits d'une douzaine de victimes (https://www.vozdeamerica.com/a/papa-francisco-acepta-renuncia-de-sacerdote-colombiano/7706246.html).

 

Jesús Bastante nous apprend aussi ce dimanche dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Roma-medio-Marcial-Maciel-abusos-legion-cristo_0_2690130963.html) que pendant un demi-siècle, le Vatican était au courant des excès de Marcial Maciel, sans rien faire. Rome connaissait les addictions du fondateur de la Légion du Christ à la morphine, sa double vie et ses relations avec les séminaristes, et en effet, en 1956, Pie XII l'a démis de la direction du mouvement qu'il avait fondé en 1941, mais le cardinal Giuseppe Pizzardo, numéro 2 de la puissante Congrégation pour la doctrine de la foi n'a pas pu aller plus loin, car il avait un grand protecteur au Vatican, mais aussi en raison des recommandations et des interventions de personnalités de haut rang. Mais la mort de Pacelli, en 1958, et d'autres intrigues, permirent à Maciel de reprendre la direction de la Légion au début de 1959, étant nommé «apôtre de la jeunesse» par Jean-Paul II. Ce n'est qu'en 2006 que Benoît XVI a exhorté Maciel à une vie de silence et de prière.

 

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