Publié le 10 Septembre 2024

Mikael Corre, à Dili (Timor oriental), nous montre dans la-croix.com ce mardi 10 septembre 2024 sur la-croix.com que le pape François achève, mercredi 11 septembre, la troisième étape de sa tournée de douze jours en Asie du Sud-Est et en Océanie. À Dili, il a rappelé que «le prêtre ne doit jamais profiter de son rôle» et assénant au clergé philippin que «vous n’êtes pas supérieurs aux gens (…). Vous ne devez pas voir votre ministère comme un prestige mais comme un service. Si vous ne vous sentez pas au service, allez voir un prêtre pour trouver un autre chemin».

 

Qu’est-ce qui a valu au clergé timorais cette mise au point ? Lors d’une rencontre discrète à l’hôtel Timor de Dili, le 9 septembre, le cardinal Luis Antonio Tagle, pro-préfet du dicastère pour l’évangélisation et membre de la délégation papale, aurait comparé, devant des religieux philippins, le comportement de certains prêtres locaux à celui de «chefs tribaux ou de leaders culturels», selon deux sources présentes. «Ici on est un peu conservateurs, décrit un prêtre timorais de 32 ans, qui a demandé à rester anonyme. Parfois les gens attendent tellement de vous que ces attentes finissent par vous définir, ça peut créer des dérives…»

 

«Il y a beaucoup de richesses, mais le bien-être aveugle les puissants, leur faisant croire qu’ils se suffisent à eux-mêmes, qu’ils n’ont pas besoin du Seigneur (…). Même s’il y a énormément de biens, les pauvres sont abandonnés et souffrent de la faim», a poursuivi le pape François lors de son homélie. Au Timor oriental, un tiers de la population vit avec moins de 2 dollars américains par jour. Malgré la rente pétrolière depuis l’indépendance en 2002, le Timor oriental reste un pays sous-développé. Certaines diplomaties de la région ont d’ailleurs critiqué les plus de 12 millions dépensés en préparation de la venue du pape.

 

En aube blanche sous une étouffante chaleur humide, il a présidé la messe conclusive de son étape timoraise au bord de la mer de Savu. Devant plus de 200 000 personnes réunies sous des parapluies aux couleurs du Vatican, il a poursuivi, en se tournant vers la jeunesse, décrite comme la lumière qui fait renaître l’espérance : «Vous êtes un pays jeune où l’on sent partout la vie palpiter, a-t-il lancé. C’est un grand cadeau.»  À l’image de Marie, qui est restée toute sa vie petite et dans la discrétion, le Successeur de Pierre a encouragé les Est-Timorais à s’adapter au rythme des plus petits et de ne pas avoir peur de redimensionner les projets, non pas pour les diminuer, mais pour les rendre encore plus beaux par le don de nous-mêmes et l’accueil des autres (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/pape-timor-messe-s-inspirer-des-petits.html).

 

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Publié le 10 Septembre 2024

Léonard Cassette dans Liberation.fr nous montre que c’est un autre développement d’une affaire qui paraît sans fin. Près de deux mois après la publication d’un premier rapport mettant en cause l’abbé Pierre – mort en 2007 – pour des faits d’agressions sexuelles (Baisers imposés, fellations forcées, propos à caractère sexuel...) commis entre la fin des années 70 et 2005 sur sept femmes (24 femmes sont aujourd’hui parlé) dont certains peuvent s'apparenter à des viols, ou concernent des mineures, la cellule investigation de Radio France révèle le lundi 9 septembre 2024 de nouveaux documents. Notamment des lettres manuscrites rédigées par le prêtre, menaçant les personnes de son entourage mettant en cause son comportement (https://www.france24.com/fr/france/20240909-abus-sexuels-connus-de-l-%C3%A9glise-indemnisations-suites-judiciaires-retour-sur-l-affaire-abb%C3%A9-pierre).

 

Dans une missive griffonnée à la fin de l’année 1955, Henri Grouès (le nom à l’état civil de l’abbé Pierre) s’adresse à un étudiant américain, Marshall Suther, quelques mois après son retour d’un séjour aux Etats-Unis : «Tu promettais de ne plus te mêler de cette multitude de choses où tu ne sais accumuler que des ravages, chaos et infection», écrit le religieux. «Sache que pas une récidive ne restera sans réponse, et s’il le faut [mes réponses seront] brutales, chirurgicales.» Cependant les messages de l’abbé Pierre à l’étudiant américain, tels qu’ils sont cités et diffusés par Radio France, sont à prendre avec prudence. Selon les mêmes documents en possession de Libération, il s’agit de brouillons rédigés par Grouès, ce que confirme une chercheuse, sans que l’on sache s’ils ont été envoyés ou non, en l’état, à Suther.

 

Le séjour américain de l’abbé Pierre – sous forme de tournée dans plusieurs villes entre avril et mai 1955 – a viré, comme le révélait Libé début août, au désastre. Si le prêtre a rencontré le président Eisenhower à la Maison Blanche, sa visite a tourné court : son comportement a été dénoncé par plusieurs femmes à New York, Chicago et Washington. Pour éviter le scandale, la décision a été prise en urgence d’abréger le séjour et d’exfiltrer l’abbé Pierre. La cellule investigation de Radio France affirme ce lundi que Marshall Suther – qui a participé à l’organisation de la visite outre-Atlantique d’Henri Grouès – avait alors prévenu un proche de l’abbé Pierre par courrier : «J’ai vu tant de choses pendant le voyage, des façons d’agir du Père comme individu. Je pense, par exemple, à Chicago, quand il avait été explicitement décidé que la condition de continuer le voyage, était que le père ne soit jamais seul. Il était d’accord et après [il disparaissait] pendant des heures, au point d’être en retard pour une réunion.» «Il n’est pas explicitement fait référence aux pulsions du prêtre, mais le message est passé», précise Radio France.

 

Selon des documents consultés par Libération, d’importantes personnalités de la hiérarchie catholique étaient au courant du comportement problématique de l’abbé Pierre depuis les années 50. Il a d’ailleurs été mis sous la surveillance de l’Église par un «socius», Jacques Monnier : un chaperon et conseiller spirituel qui l’accompagne en tout temps et à qui il est demandé de mettre son protégé à l’écart. «Nous avons vu l’évêque de Grenoble [le diocèse où l’abbé Pierre a été ordonné]. Comme tout le monde, il souhaite que vous puissiez vous cacher un an. Ce serait une reprise de force morale et physique après votre secousse», écrit Jacques Monnier à l’abbé, dans un courrier révélé lundi par Radio France.

 

Le prêtre est interné en Suisse en 1958 à la clinique psychiatrique de Prangins pour des cures de sommeil, officiellement pour raison de santé. D’après l’historienne Axelle Brodiez-Dolino, interrogée par Radio France, «la véritable raison de cet éloignement est bien la peur d’un scandale sexuel. L’Église avait besoin de l’abbé Pierre qui redorait son image et sa popularité et ne pouvait pas se permettre qu’un tel scandale n’éclate». Malgré ce temps d’isolement, les agissements du prêtre semblent se reproduire en 1959 au Québec. Dans une autre lettre datée du 6 septembre, révélée par la radio publique, l’abbé Pierre écrit : «Tout est faux dans ces accusations. Jamais rien de ce genre de misère n’a existé, jamais ça n’a existé où que ce soit, aucun de ces faits de police misérables dont vous avez parlé. S’il faut plus que ma parole, je puis vous donner de cela le serment.» Henri Grouès s’adresse alors à un cardinal québécois qu’il pense être au courant de ses pratiques. Il nie et continue à se faire menaçant : «Il faut que ceux qui tiennent ces propos sachent que, s’ils confirment de telles calomnies infâmes, je ne pourrai pas ne pas les poursuivre devant les tribunaux.»

 

Dans un autre courrier – daté de juin 1958 – rendu public ce lundi, l’abbé est qualifié de «grand malade» par l’archevêque de Paris, le cardinal Feltin. Au sein du mouvement Emmaüs, d’anciens cadres affirment auprès de Radio France que les pulsions du prêtre étaient connues et que consigne était donnée «de ne pas laisser l’abbé Pierre seul avec une femme parce qu’il pouvait mal se comporter». Selon l’un d’entre eux, le dernier secrétaire particulier de l’abbé Pierre, Laurent Desmard, lui aurait confié en 2010 [trois ans après la mort du prêtre] être rodé pour éviter les agressions de l’homme d’Église sur les femmes : «Il y avait des signes avant-coureurs : le visage et les yeux de l’abbé Pierre se transformaient. [Laurent Desmard] se tenait prêt à intervenir pour séparer physiquement l’abbé des femmes qu’il recevait.» (https://www.france24.com/fr/france/20240909-abus-sexuels-connus-de-l-%C3%A9glise-indemnisations-suites-judiciaires-retour-sur-l-affaire-abb%C3%A9-pierre).

 

Plus tard, en 1963, le théologien français André Paul a lui aussi vent des agressions commises par l'abbé Pierre. "Un prêtre québécois me révèle qu'[il] s'est livré à des agressions sexuelles sur des femmes, à Montréal, raconte-t-il. C'est pourquoi il a dû quitter le pays avec la consigne expresse de ne plus y revenir. L’affaire a été suivie par la police et les instances judiciaires. Le cardinal de Montréal est intervenu pour que l’abbé Pierre ne soit pas poursuivi, à condition qu’il ne remette plus les pieds sur place." Radio France a également interrogé un documentariste témoin d'un échange – dans les années 1990 – entre l'abbé Pierre et une jeune femme, à l'égard de laquelle il tient des propos à caractère sexuel. "Au bout de quelques secondes de conversation, l'abbé Pierre a demandé à cette femme s'il lui arrivait de penser à lui. Elle a répondu un peu gênée que oui, cela lui arrivait, relate le documentariste. Et [l'abbé Pierre] a enchainé en lui demandant : 'Est-ce que tu te touches en pensant à moi ?'"(https://www.france24.com/fr/france/20240909-abus-sexuels-connus-de-l-%C3%A9glise-indemnisations-suites-judiciaires-retour-sur-l-affaire-abb%C3%A9-pierre).

 

Vendredi 6 septembre, une nouvelle salve d’accusations de violences sexuelles visant l’abbé Pierre a été rendue publique dans un rapport : «À ce jour, il est possible d’identifier au moins 17 personnes supplémentaires ayant subi des violences», notait le cabinet spécialisé Egaé. Ces dernières font dans leur grande majorité état de contacts «non sollicités sur les seins», de «baisers forcés», mais également de «contacts sexuels répétés sur une personne vulnérable», d’«actes répétés de pénétration sexuelle» ou encore de «contacts sexuels sur une enfant». Une femme témoigne notamment avoir subi, en 1974 et 1975 en Ile-de-France, des «baisers forcés» et «des contacts» non sollicités alors qu’elle avait 8 à 9 ans. La Fondation Abbé-Pierre a annoncé sa décision de changer de nom. L'association a également annoncé la fermeture définitive d'un centre mémoriel dédié à l'abbé Pierre à Esteville, en Seine-Maritime. Lundi, la ville de Nancy a pour sa part annoncé le retrait d'une plaque commémorative, posée sept mois plus tôt en hommage à l'abbé Pierre, en raison des nombreux témoignages accusant l'ancien prêtre de violences sexuelles. "Compte tenu de ces graves révélations, la municipalité de Nancy a décidé du retrait définitif de la plaque en la mémoire de l'abbé Pierre", écrit dans un communiqué la ville dirigée par le socialiste Mathieu Klein.  (https://www.france24.com/fr/france/20240909-abus-sexuels-connus-de-l-%C3%A9glise-indemnisations-suites-judiciaires-retour-sur-l-affaire-abb%C3%A9-pierre).

 

Emmaüs International a d’ailleurs admis étudier une éventuelle l’indemnisation des victimes de l’abbé Pierre, a fait savoir lundi son directeur général. «C’est une question très importante sur laquelle nous travaillons, à laquelle nous réfléchissons actuellement», a déclaré Adrien Chaboche interrogé sur RTL. «C’est un processus qui prend un petit peu de temps», mais «nous y travaillons». En raison des nouvelles révélations, la présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref), Sr Véronique Margron, a plaidé samedi pour l’instauration d’un "processus de justice, de reconnaissance, de réparation", à l’image de ce qui a été fait après le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église. "Tout porte à croire" par ailleurs qu'au vu "des faits commis sur une telle ampleur de temps, nous ne savons pas encore tout", a ajouté Adrien Chaboche. "Il y a sûrement d'autres faits, nous nous attendons à voir d'autres témoignages. La ligne d'écoute reste ouverte pour l'instant jusqu'à la fin de l'année a minima". Cette démarche, rare, a été saluée par plusieurs personnalités et associations de défense des droits des femmes et de lutte contre les violences sexuelles. (https://www.france24.com/fr/france/20240909-abus-sexuels-connus-de-l-%C3%A9glise-indemnisations-suites-judiciaires-retour-sur-l-affaire-abb%C3%A9-pierre).

 

Décédé en 2007, l'abbé Pierre ne peut plus faire l'objet de poursuites judiciaires. D'ailleurs, la plupart des faits qui lui sont reprochés sont aujourd'hui prescrits (une victime de viol, majeure au moment des faits, dispose de 20 ans pour porter plainte à compter de la commission de l'infraction; et de 30 ans à compter de sa majorité si elle était mineure). Après la publication du second rapport du cabinet spécialisé Egae, vendredi, plusieurs associations ont réclamé des suites judiciaires. Sur franceinfo, le cofondateur de l'association de défense des droits de l'enfant, Mouv'Enfants, Arnaud Gallais, a estimé "scandaleux que la justice soit silencieuse", exigeant une "autosaisine du parquet" au nom de la "dignité pour les victimes". La question de ce que les organisations caritatives, leurs membres et leurs responsables savaient, et de ce qu'ils ont fait ou n'ont pas fait, est également posée. "Comment se fait-il que l'abbé Pierre, pour des faits allant des années 1950 aux années 2000, ait pu agir de la sorte sans que ce soit dit, dénoncé ?", s'est interrogé Christophe Robert, directeur général de la Fondation Abbé-Pierre, samedi sur France 5. L'abbé Pierre "ne pouvait pas se cacher, il y a forcément des dizaines de personnes qui ont vu" et "n'ont rien dit", estime quant à elle Sr Véronique Margron dans le Parisien. "Si les institutions avaient fonctionné, il n'aurait pas eu tant de victimes", a-t-elle complété plaidant pour la création d'une instance de réparation (https://www.france24.com/fr/france/20240909-abus-sexuels-connus-de-l-%C3%A9glise-indemnisations-suites-judiciaires-retour-sur-l-affaire-abb%C3%A9-pierre).

 

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Publié le 9 Septembre 2024

franceitvnfo.fr avec l’AFP nous montrent qu’après l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le souverain pontife a atterri lundi à Dili pour la troisième étape de son voyage en Asie-Pacifique, où il a été accueilli par une foule immense et démonstrative massée le long des routes de Dili, capitale de ce pays à majorité catholique, où sa visite suscite une ferveur hors normes. La dernière visite papale au Timor oriental remonte à Jean-Paul II en 1989, alors que le pays était encore sous occupation indonésienne.

 

Le pape, apparu en bonne forme malgré un rythme effréné depuis une semaine, a été accueilli par le président Jose Ramos-Horta à l'aéroport, fermé aux vols civils pour trois jours. Il a ensuite été acclamé par des dizaines de milliers de personnes portant des drapeaux et parapluies officiels aux couleurs jaune et blanc du Vatican et frappés des blasons des deux États et du logo de la visite.

 

lunion.fr (https://www.lunion.fr/id638435/article/2024-09-09/le-pape-francois-accueilli-au-timor-oriental-par-une-foule-immense-et) nous montre aussi que dans ce pays pauvre où 98% de la population est catholique, la visite du pape François suscite un enthousiasme immense. À Dili, ville de quelque 280 000 habitants coincée entre les montagnes et les eaux turquoise du détroit d'Ombai, où les autorités avaient nettoyé les routes et relogé les SDF, le visage du pape est partout, jusque sur des voitures aux vitrines des magasins.

 

En fin d'après-midi, le pape François a reçu les honneurs militaires lors d'une cérémonie officielle au palais présidentiel, où il a prononcé dans la soirée un premier discours devant les autorités et le corps diplomatique a saluant le travail de réconciliation fait par les Est-Timorais et a recommandé de s’appuyer sur l’Église et sa doctrine sociale pour relever les défis qui se présentent dans ce pays très jeune (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/pape-discours-autorites-societe-civile-foi-culture.html).

 

Le pape François pourrait aborder les questions économiques ou les problèmes sociaux auxquels le pays est confronté, à commencer par les violations des droits de l'homme. Le "Timor Leste" souffre aussi d'une corruption endémique, de graves violences sexistes, de violences domestiques envers les personnes handicapées et le travail des enfants reste monnaie courante.

 

Mais le chef des 1,3 milliard de catholiques se retrouvera surtout confronté au douloureux dossier de la pédocriminalité dans l'Église, lui qui a promis une "tolérance zéro" sur la question. Le cas le plus emblématique est celui de Mgr Belo, un évêque lauréat du prix Nobel en 1996 pour son rôle dans l'indépendance, accusé de violences sexuelles sur de jeunes garçons pendant une vingtaine d'années et secrètement sanctionné par le Vatican en 2020. Des groupes de défense des droits de l'Homme ont fait pression pour que le pape s'exprime sur le sujet et présente ses excuses aux victimes. Il pourrait l'évoquer dans l'un de ses discours, mais son programme officiel ne prévoit jusqu'ici aucune rencontre avec des victimes.

 

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Publié le 8 Septembre 2024

Euronews.com avec AP nous montre que le pape a célébré l'Église catholique des périphéries dimanche en se rendant dans les jungles reculées de Papouasie-Nouvelle-Guinée, apportant avec lui une tonne de médicaments et de jouets. Avec ce déplacement, dont l'annonce a surpris jusqu'à Rome, le pape rappelle l'importance qu'il accorde aux territoires et populations se sentant marginalisés ou mis à l'écart dans une Église qu'il voudrait voir moins refermée sur elle-même (https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20240908-dans-la-jungle-de-papouasie-nouvelle-guin%C3%A9e-le-pape-du-bout-du-monde).

 

À bord d'un avion de transport C-130 de la Royal Australian Air Force, de Port Moresby à Vanimo, le pape François a rencontré la communauté catholique locale et des missionnaires de son Argentine natale. Environ 20 000 personnes se sont rassemblées sur le terrain devant la cathédrale de Vanimo, chantant et dansant à l'arrivée du pape François, qui a revêtu une coiffe de plumes qui lui avait été offerte.

 

Le pape François a fait l'éloge des travailleurs de l'Église qui sortent pour essayer de répandre la foi, mais il a également exhorté les fidèles à travailler plus près de chez eux pour être bons les uns envers les autres et mettre fin aux rivalités tribales et à la violence qui font partie intégrante de la culture en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

 

Le pape a rendu hommage à "une terre magnifique, riche d’une grande variété de plantes et d’oiseaux, devant laquelle on reste bouche bée devant les couleurs, les sons, les parfums, le spectacle grandiose d’une nature débordante de vie". Le pape a également exhorté à "chasser la peur, la superstition et la magie du cœur des gens", alors que certaines régions des Hautes-Terres restent le théâtre de cruelles chasses aux sorcières accusées par des tribus apeurées d'incarner les forces du mal (https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20240908-dans-la-jungle-de-papouasie-nouvelle-guin%C3%A9e-le-pape-du-bout-du-monde).

 

Il a appelé à mettre fin aux divisions personnelles, familiales et tribales qui encouragent "des comportements destructeurs tels que la violence, l'infidélité, l'exploitation, l'alcoolisme et la toxicomanie, des maux qui emprisonnent et privent de bonheur tant de nos frères et sœurs, même dans ce pays". Le pape François faisait référence aux violences ethniques liées à des conflits fonciers, qui sont devenues de plus en plus meurtrières ces dernières années.

 

Dans son homélie, le pape François a dit à la foule qu'elle pouvait se sentir éloignée de sa foi et de l'Église institutionnelle, mais que Dieu était proche d'elle. "Vous qui vivez sur cette grande île de l'océan Pacifique, vous vous êtes peut-être parfois considérés comme une terre lointaine et distante, située au bord du monde", a déclaré le pape François. "Pourtant, aujourd'hui, le Seigneur veut s'approcher de vous, abolir les distances, vous faire savoir que vous êtes au centre de son cœur et que chacun d'entre vous est important pour lui."

 

Après la messe, le pape François est monté à bord du C-130 avec seulement quelques assistants et sa garde rapprochée. Il y avait à bord la voiturette de golf qu'il utilisait à Vanimo, ainsi qu'une tonne d'aide humanitaire, notamment des médicaments, des vêtements et des jouets pour les enfants, selon le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni.

 

Le pape François donne depuis longtemps la priorité à l'Église "périphérique", affirmant qu'elle est en réalité plus importante que le centre de l'Église institutionnelle. Conformément à cette philosophie, le pape François a largement évité les voyages à l'étranger dans les capitales européennes, préférant se rendre dans des communautés éloignées où les catholiques sont souvent une minorité.

 

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Publié le 7 Septembre 2024

france24.com nous montre que le pape François, accueilli par les danses et les chants traditionnels de Papouasie-Nouvelle-Guinée, a appelé samedi ses dirigeants à "arrêter la spirale" des violences tribales ancestrales qui ont tué ou déplacé des dizaines de milliers de personnes dans le pays, car elles "ne permettent pas de vivre en paix et entravent le développement", a-t-il lancé alors que ces affrontements, endémiques depuis des siècles, ont gagné en intensité ces dernières années (https://www.lunion.fr/id637856/article/2024-09-07/en-papouasie-nouvelle-guinee-le-pape-denonce-les-violences-tribales-et).

 

Il aussi appelé à mieux valoriser les riches ressources naturelles de ce pays pauvre du Pacifique Sud de 11,8 millions d'habitants pour le bénéfice de "toute la communauté", alors qu'à peine plus de 10% des foyers ont accès à l'électricité et "Il est juste que les besoins des populations locales soient dûment pris en compte dans la répartition des revenus et dans l'emploi de la main-d'œuvre, afin d'améliorer effectivement leurs conditions de vie". La Papouasie-Nouvelle-Guinée possède de vastes réserves d'or, de cuivre, de nickel, de gaz naturel et de bois qui ont attiré les investissements de nombreuses multinationales (https://www.lunion.fr/id637856/article/2024-09-07/en-papouasie-nouvelle-guinee-le-pape-denonce-les-violences-tribales-et).

 

En fin d'après-midi, le chef spirituel des 1,3 milliard de catholiques a participé à une rencontre avec le clergé local dans un sanctuaire marial, et s'est de nouveau offert un bain de foule dans les allées de l'église (https://www.lunion.fr/id637856/article/2024-09-07/en-papouasie-nouvelle-guinee-le-pape-denonce-les-violences-tribales-et). Le pape a exhorté la jeune Église locale, riche de charismes, à poursuivre l'aventure de l'évangélisation, dans l'audace, la beauté et l'espérance. Il a aussi rencontré plusieurs centaines d’élèves de la Caritas Technical Secondary School à Port Moresby, capitale de Papouasie-Nouvelle-Guinée. En répondant à quelques questions des enfants, le Pape François a donné la recette pour rendre le monde plus beau : «apprendre jour après jour à aimer Dieu et les autres de tout cœur» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/papa-francois-port-moresby-rencontre-enfant-caritas.html).

 

Dimanche matin (00H00 GMT), il présidera une grande messe dans un stade et effectuera dans l'après-midi un aller-retour éclair à Vanimo, dans l'extrême nord-ouest du pays, où il rencontrera des fidèles et des missionnaires (https://www.lunion.fr/id637856/article/2024-09-07/en-papouasie-nouvelle-guinee-le-pape-denonce-les-violences-tribales-et).

 

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Publié le 6 Septembre 2024

RFI.fr nous montre que le pape François arrive ce vendredi 6 septembre en Papouasie-Nouvelle-Guinée, pays d’environ 13 millions d’habitants dont 90% se disent chrétiens (25% de catholiques, 70% de protestants). Ce pays est confronté à la pauvreté et connaît des violences récurrentes, ainsi que des catastrophes environnementales. L’Église catholique veut y jouer un rôle de pacification. Elle s’est rassemblée avec d’autres Églises, pour demander au gouvernement de ramener la paix. Elle lui a aussi demandé de corriger ce problème de hausse d’impôts indue, ce qui avait été à la source de ces violences.

 

vaticannews.va nous montre aussi ce vendredi (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/voyage-apostolique-francois-papouasie-png-oceanie-port-moresby.html) que le pape argentin a atterri la nuit tombée à l’aéroport international Jacksons de Port Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Océanie, vendredi 6 septembre. Une cérémonie de bienvenue s’est déroulée en présence des autorités nationales. Le pape s’est vu présenter les différentes délégations officielles, vaticanes en Papouasie, et locales

 

Avant de partir lors de l’audience générale de ce 5 janvier, le souverain pontife pour donner de la force à son discours sur “l’hiver démographique” a regretté que les couples fassent de moins en moins d’enfants et préfèrent accueillir des animaux de compagnie. Le pape a également invité les institutions à simplifier les procédures d’adoption. (https://www.courrierinternational.com/article/famille-le-pape-francois-regrette-que-les-chiens-et-les-chats-remplacent-les-enfants).

 

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Publié le 5 Septembre 2024

LeMonde.fr avec l’AFP nous montrent que le pape François a signé jeudi 5 septembre un document conjoint avec le grand imam de Djakarta appelant à agir contre l’instrumentalisation religieuse des conflits et le réchauffement climatique. Il présidera ensuite une messe géante dans un stade de 80 000 places, point culminant de la première étape de sa tournée en Asie-Pacifique.

 

Lors d’une rencontre interreligieuse devant la mosquée Istiqlal, la plus grande d’Asie du Sud-Est, le chef de l’Église catholique et le grand imam Nasaruddin Umar ont dit s’inquiéter de la «déshumanisation» liée à la «généralisation des conflits et de la violence» et appelé à «prendre des mesures décisives pour préserver l’intégrité de l’environnement naturel et de ses ressources». Cette rencontre, en présence des représentants des six confessions reconnues officiellement dans le pays – islam, protestantisme, catholicisme, bouddhisme, hindouisme et confucianisme – constitue l’un des temps forts de la visite de trois jours du pape à Djakarta, placée sous haute sécurité, dans le cadre d’une tournée en Asie et en Océanie, le plus long et lointain voyage depuis son élection, en 2013.

 

Malgré un rythme effréné, le pontife de 87 ans apparaît souriant et en bonne forme depuis son arrivée mardi : plaisantant volontiers avec les fidèles, il n’a semblé gêné ni par la chaleur humide de Djakarta, ni par les nombreuses sollicitations, ni par le décalage horaire, s’offrant même plusieurs bains de foule. Inaugurée en 1978, la mosquée Istiqlal, dont les autorités disent qu’elle peut accueillir jusqu’à 250 000 fidèles, est voisine de la cathédrale Sainte-Marie-de-l’Assomption. Les deux édifices sont reliés par un «tunnel de l’amitié» d’une trentaine de mètres, construit en 2020, symbole de fraternité religieuse. «Aux nombreux signes de menace, aux périodes sombres, opposons le signe de la fraternité», a déclaré le pape devant le tunnel.

 

Au son des chants traditionnels et des tambours, le pape François a été accueilli dans une ambiance joyeuse sous une grande tente déployée près de la mosquée, mais n’est pas entré à l’intérieur de la salle de prière, tandis que des centaines de personnes se pressaient derrière des barrières aux alentours. Après avoir assisté à la récitation chantée d’un passage du Coran puis à une lecture d’un passage de l’Évangile, il a signé la «Déclaration d’Istiqlal» avec les représentants des autres confessions. Ce document s’ajoute aux démarches entreprises par le pape François pour développer le dialogue avec les autres religions : il s’est rendu à plusieurs reprises dans des pays à majorité musulmane et a signé en 2019 à Abu Dhabi un document sur la fraternité humaine avec le grand imam d’Al-Azhar.

 

«Nous avons deux grands messages. Le premier, c’est que (…) l’humanité n’est qu’une, il n’y a pas de couleurs. Et le deuxième : comment sauver notre environnement», a déclaré à l’Agence France-Presse le grand imam de Djakarta, Nasaruddin Umar. L’immense archipel aux 17 500 îles abrite la plus importante population musulmane au monde (242 millions, soit 87 % des habitants), pour quelque huit millions de catholiques (moins de 3 %).

 

En fin de matinée ce jeudi, le pape s’est rendu au siège de la conférence épiscopale indonésienne pour y rencontrer une centaine de personnes malades ou pauvres, qui sont pris en charge par l’Église locale. L’occasion de leur délivrer un message les désignant comme «de petites étoiles brillantes dans le ciel de cet archipelles membres les plus précieux de cette Église, ses trésors, comme l'enseignait le diacre martyr saint Laurent dès les premiers siècles du christianisme», et d’entendre plusieurs témoignages qui semblent avoir touché le pape François tout en remerciant les différentes associations de charité pour leur travail auprès des plus vulnérables (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/messe-papa-jakarta-ecouter-et-vivre-la-parole.html).

 

Dans l’après-midi, pour l’un des moments forts de communion avec les fidèles indonésiens, il présidera une grand-messe en plein air à 17 heures, heure locale, au stade national Gelora-Bung-Karno, devant 80 000 personnes, tandis qu’autant devraient se presser pour suivre la cérémonie à l’extérieur de l’enceinte. S’appuyant sur l’épisode de la pêche miraculeuse dans l’Évangile de Luc, le pape François a encouragé l’Église indonésienne à toujours prendre le risque de prendre le large et de jeter à nouveau les filets, même après des nuits d’échec ou de déception (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/messe-papa-jakarta-ecouter-et-vivre-la-parole.html).

 

Après Paul VI, en 1970, et Jean-Paul II, en 1989,  le pape François est le troisième pape à se rendre dans le pays, dont la capitale l’a mis à l’honneur, avec des drapeaux du Vatican et des affiches de bienvenue. Cette visite s’inscrit dans une tournée marathon dans quatre pays d’Asie du Sud-Est et d’Océanie, initialement prévue en 2020, mais reportée en raison de la pandémie de Covid-19 : le pape François, qui quittera Djakarta vendredi matin, se rendra ensuite en Papouasie-Nouvelle-Guinée, puis au Timor oriental et à Singapour, où il achèvera le 13 septembre un périple de 32 000 kilomètres. Ce quarante-cinquième voyage à l’étranger constitue un défi physique de taille pour le jésuite argentin, qui se déplace en fauteuil roulant. Mais il apparaît souvent revigoré par les voyages et le contact avec les fidèles.

 

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Publié le 4 Septembre 2024

Joshua McElwee et Stefanno Sulaiman nous montrent dans Reuters.com que le pape François a exhorté mercredi les dirigeants politiques en Indonésie, pays majoritairement musulman le plus peuplé au monde, à prévenir contre tout extrémisme religieux qui, selon lui, déforme les croyances religieuses des populations via "la tromperie et la violence".

 

Au cours du premier discours prononcé dans le cadre de son ambitieux déplacement de douze jours à travers l'Asie du Sud-Est, région dans laquelle les chrétiens représentent une petite minorité de la population, le souverain pontife a déclaré que l'Église catholique allait renforcer ses efforts en faveur du dialogue interreligieux, avec l'espoir de contribuer à endiguer l'extrémisme.

 

"De cette façon, les préjudices peuvent être éliminées, et un climat de respect mutuel et de confiance peut prospérer", a dit le pape François, 87 ans, au palais présidentiel de la capitale Jakarta. "Cela est indispensable pour répondre aux défis communs, dont la lutte contre l'extrémisme et l'intolérance, qui tentent par la déformation de la religion d'imposer leurs visions en usant de la tromperie et de la violence", a-t-il ajouté, devant quelque 300 politiciens et responsables religieux réunis.

 

La liberté de religion est garantie par la Constitution en Indonésie, pays dont environ 87% des quelque 280 millions d'habitants sont musulmans. Plusieurs attaques de groupes extrémistes ont secoué le pays ces dernières années, dont des attentats-suicide perpétrés en 2021 et 2022 par des membres d'un groupe s'inspirant de l'État islamique (EI).

 

Le pape François a été salué par une foule importante, agitant des drapeaux du Vatican et indonésiens, à son arrivée en voiture au palais présidentiel. Souffrant de douleurs à un genou et au dos, il a pris place dans une chaise roulante à la sortie de son véhicule, alors que l'attendait à l'entrée du bâtiment le président indonésien Joko Widodo.

 

Le pape François a aussi rencontré le clergé indonésien et ceux qui ont dédié leur vie à l’annonce de l’Évangile. S’appuyant sur les trois mots de la devise de son voyage, «Foi, fraternité, compassion», le Saint-Père a insisté sur l'importance de l'annonce de l'Évangile «toujours avec un grand respect et une affection fraternelle pour chacun» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/pape-rencontre-eveque-pretre-religieux-indonesie-jakarta.html).

 

Dans la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Jakarta, le pape a également écouté les témoignages d'un prêtre, d'une religieuse et de deux catéchistes. Donnant à chacun la même responsabilité de faire grandir le peuple de Dieu, il a encouragé les consacrés et les laïcs à toujours marcher «main dans la main», de dépasser les barrières linguistiques, le souci commun de la nature et des «petits» -qu'ils soient pauvres, faibles, marginalisés ou handicapés- et l'effort d'être des «ponts de dialogue» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/pape-catechistes-fore-de-l-eglise-jakarta.html).

 

Enfin, Lors du dernier rendez-vous de sa deuxième journée à Jakarta, le pape François a visité et inauguré le nouveau siège du mouvement «Scholas Occurrentes» dans la maison des jeunes «Grha Pemuda», la première en Asie du Sud-Est. Le Souverain pontife s'est entretenu avec trois jeunes sur l'harmonie et la paix et a achevé l'œuvre collective du «Polyèdre du cœur», réalisée par plus de 1500 jeunes Indonésiens (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/jeunes-scholas-indonesie-pape-francois.html).

 

Le pape devrait répéter ce message jeudi, à l'occasion d'une rencontre interconfessionnelle à la mosquée Istiqlal de Jakarta, la plus grande d'Asie du Sud-Est, au cours de laquelle il doit aussi appeler tous les croyants à rejoindre les luttes contre le réchauffement climatique et contre les inégalités sociales, qui restent fortes en Asie du Sud-est (https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/le-pape-francois-enclenche-un-pivot-de-leglise-catholique-vers-lasie-2116850).

 

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Publié le 3 Septembre 2024

vaticannews.va nous montre que l’avion qui transportait le Souverain pontife s’est posé à Jakarta à 11h19 locale, 4h19 en temps universel, pour la première étape du long voyage apostolique du 2 au 13 septembre. Dans l’avion, le pape François a salué les journalistes du monde entier qui l'accompagnent pour le 45e voyage international de son pontificat.

 

Il s’est vu remettre deux autres cadeaux de journalistes concernant la tragédie des migrants : une torche, que de nombreux réfugiés utilisent pour retrouver leur chemin ou pour se signaler en mer et remis au la tenue de football rouge portant le numéro 11 de Mateo, un garçon de 11 ans originaire d'un village près de Tolède, Mocejón, tué le 18 août dernier lors d'un match de football avec ses amis, certains représentants politiques ayant accusé des migrants séjournant dans un hôtel voisin de Mocejón d'être les auteurs du meurtre, cependant la famille de la victime a toujours démenti cette version.

 

Après son arrivée dans la capitale indonésienne, le pape François s'est rendu à la nonciature apostolique pour rencontrer un groupe de 40 hommes, femmes, personnes âgées et enfants assistés et accompagnés par des sœurs dominicaines, le Service jésuite des réfugiés et la Communauté de Sant'Egidio. Il a salué les personnes présentes une à une et a écouté les histoires de chacun, parmi lesquelles une famille de réfugié du Sri Lanka et un réfugié Rohingya (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-09/pape-francois-voyage-indonesie-pauvres-orpherlins.html).

 

Un message souhaitant la «bienvenue au pape François» était visible, lundi, sur un immense panneau déroulant du centre de Djakarta, tandis que le gouvernement a publié un timbre spécial en son honneur (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/03/le-pape-francois-rejoint-l-indonesie-pour-le-debut-d-une-tournee-marathon-en-asie_6302521_3210.html).

 

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Publié le 2 Septembre 2024

RFI.fr nous montre qu’à bientôt 88 ans, le pape François s’envole ce lundi 2 septembre pour l'Asie et Océanie. Le dernier long voyage à la COP28, à Dubai, avait été annulé, en décembre 2023. Après un hiver et un début de printemps faits de difficultés respiratoires, le pape François se sent en mesure de décoller. "À 7h15, l'avion part de Rome, il y a cinq heures de décalage horaire et 13h15 de vol. L'arrivée à Jakarta est prévue à 11h30 le 3 septembre", détaille Matteo Bruni, le directeur de la salle de presse du Vatican (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/le-pape-francois-s-envole-en-asie-et-en-oceanie-pour-le-plus-long-voyage-de-son-pontificat_6757393.html). Jusqu’au 13 septembre, le souverain pontife visitera l’Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Timor oriental et Singapour. Les pays qu’il va visiter sont des pays importants. Et dans le même temps, ils sont une présence périphérique par rapport à notre conception du monde. Mais le pape considère que ces périphéries doivent être au centre.

 

Ce voyage résume les principaux thèmes développés durant son pontificat. Ce voyage aura d’abord une dimension interreligieuse en Indonésie, premier pays musulman de la planète, avec un discours très attendu à l’adresse de l’islam local. Le pape François est attendu en Papouasie-Nouvelle-Guinée du 6 au 9 septembre. Un voyage qui aura aussi une portée écologique pour le pontife qui a consacré de nombreux textes à la sauvegarde de la planète, dans un archipel du Pacifique plus que jamais menacé par les dérèglements climatiques. Au Timor oriental, ancienne colonie portugaise à 98% catholique, c’est la réconciliation que le pape François vient saluer, dans un pays qui a acquis son indépendance après une longue et sanglante guerre civile. Il se rend à Singapour qui est une sorte de melting pot religieux. Là aussi, la coexistence religieuse y est importante. Ce thème de la coexistence et de la tolérance entre les acteurs religieux est un autre point fort de son pontificat.

 

Un médecin et deux infirmiers accompagnent le souverain pontife. Aucun dispositif supplémentaire par rapport à d’habitude, assure le Vatican, si ce n’est, pour le confort personnel du pape François, la présence inhabituelle de ses deux secrétaires. Le pape doit utiliser un petit ascenseur pour monter et descendre de l’avion (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/le-pape-francois-s-envole-en-asie-et-en-oceanie-pour-le-plus-long-voyage-de-son-pontificat_6757393.html).

 

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