Publié le 28 Février 2025

la-croix.com (avec I.Media) nous montre que le Vatican a publié, vendredi 28 février, un texte du pape, toujours hospitalisé mais qui continue de travailler, à des responsables des célébrations liturgiques des évêques actuellement réunis à Rome dans une formation qui a lieu ces jours-ci à l’Athénée pontifical Saint-Anselme. Les nominations officielles – validées par le pape François – continuent de paraître chaque jour au bulletin officiel du Saint-Siège. De même, l’annonce mardi 25 février d’un futur consistoire pour entériner devant des cardinaux des dossiers de canonisation est pour beaucoup le signe que le pape entend toujours conduire les affaires de l’Église.

 

Dans son message, où il définit la mission du responsable des célébrations liturgiques, il les invite notamment à promouvoir un style liturgique évitant toute «pompe» inutile en exerçant leur ministère dans la discrétion, sans se «vanter des résultats de votre service», les incitant à transmettre cette consigne aux servants d’autel, aux lecteurs et aux chantres, et d’être des «maîtres au service de la prière» qui doivent «guider tous ceux qui célèbrent, donnant le rythme rituel et accompagnant les fidèles dans l’événement sacramentel». Il insiste enfin sur le besoin de faire se rencontrer «la doctrine et la pastorale » et de garder « le regard fixé sur le peuple». C’est pour lui un «aspect constitutif de la liturgie, qui doit toujours être incarnée, inculturée, exprimant la foi de l’Église». Dans son message, le pape François ne revient pas sur la question des célébrations selon le rite tridentin.

 

LeMonde.fr avec l’AFP (https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/28/pape-francois-l-etat-de-sante-du-souverain-pontife-s-ameliore-selon-le-vatican_6569074_3210.html) nous montre enfin qu’hospitalisé pour une pneumonie qui affecte ses deux poumons depuis le 14 février, le pape François voit son «état clinique continue[r] de s’améliorer», a déclaré le Vatican, vendredi 28 février. «Comme les jours précédents, le pape a passé une nuit tranquille et se repose maintenant», est-il annoncé dans un bref communiqué au quinzième jour de l’hospitalisation du pontife à l’hôpital Gemelli à Rome. Le pape François, 88 ans, ne sera pas en mesure de présider, le 5 mars, les célébrations du mercredi des Cendres, qui marquent le début du Carême précédant Pâques. Cette information laisse penser que l’hospitalisation du souverain pontife devrait durer encore plusieurs jours. Le prochain bulletin médical doit être publié vendredi vers 19 heures.

 

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Publié le 27 Février 2025

la-croix.com (avec AFP) nous montre que l’Église catholique espagnole a annoncé jeudi 27 février 2025 avoir mis en place son mécanisme d’indemnisation des victimes d’agressions sexuelles commises par des religieux. «Le plan de réparation intégrale aux victimes d’abus est opérationnel (…) Les cas présentés par des congrégations, des diocèses ou directement par des victimes sont déjà pris en charge», a déclaré le secrétaire général de la Conférence épiscopale espagnole (CEE), Francisco García Magán, lors d’une conférence de presse dans le Comité permanent de la Conférence épiscopale espagnole s'est réunie les 25 et 26 février. Au cours des sessions, les évêques espagnols ont prié en particulier pour la santé du pape François. Cependant, Monseigneur Francisco César García Magán a admis lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion que la Conférence épiscopale n'a pas envoyé de message au pape, mais a exprimé par le biais d'un message sur les réseaux sociaux qu'elle souhaitait accompagner le Saint-Père par ses prières (https://www.omnesmag.com/fr/nouvelles/monseigneur-garcia-magan-nous-ne-sommes-pas-en-pre-conclave/).  

 

Il n’a toutefois pas précisé depuis quand la question du PRIVA (Plan de Reparación Integral a las Víctimas de Abusos sexuales) a également été abordée. était opérationnel, et a assuré ignorer combien d’indemnisations avaient déjà été accordées, dans la mesure où la commission chargée de les octroyer «travaille de manière autonome». Lorsqu’elle aura un an d’existence, «cette commission rendra compte de son travail, et jusqu’alors, il n’y aura pas d’autres informations», a conclu le prélat. La commission avait entamé ses travaux à la fin de l’année dernière, d’après la presse. Sous la pression du gouvernement de gauche espagnol et du Défenseur du peuple (Ombudsman), qui a coordonné une première enquête sur les agressions sexuelles contre des mineurs perpétrées par des religieux, l’Église catholique a approuvé en juillet dernier la création d’un mécanisme pour dédommager les victimes. Plusieurs associations d’aide aux victimes avaient alors dénoncé le fait d’avoir été tenues à l’écart par l’Église lors de l’élaboration de son plan de réparations.

 

Par ailleurs, le prélat a indiqué que l’Église poursuivait ses négociations avec le gouvernement sur la création d’un fonds étatique pour dédommager les victimes, une proposition déjà incluse dans un plan approuvé par l’exécutif en avril 2024. Mais la CEE refuse de participer au fonds s’il n’est pas ouvert à toutes les victimes mineures d’abus sexuels dans le pays, et pas uniquement aux victimes de l’Église. Après des années de dénégation, l’Église catholique espagnole avait fini par accepter en 2022 d’enquêter sur les abus sexuels en son sein. Le rapport du Défenseur du Peuple, mandaté par le Parlement espagnol, a estimé à 200 000 le nombre de mineurs victimes d’agressions sexuelles de la part de religieux catholiques depuis 1940 en Espagne, un chiffre qui montait même à 400 000 en comptabilisant les agressions commises par des laïques travaillant pour l’Église. Mettant en doute ces chiffres, la CEE a commandé un audit auprès d’un cabinet d’avocats qui a fait état de 1057 «cas enregistrés» dans ses différents diocèses, mais de seulement 358 «prouvés» ou «vraisemblables».

 

La Commission permanente a commencé à définir les orientations pastorales pour la période 2026-2030, avec le président Mgr. Luis Argüello en proposant des idées préliminaires. Les propositions faites seront reflétées dans un premier projet qui sera présenté lors de la prochaine Assemblée plénière, prévue du 31 mars au 4 avril. En revanche, les orientations pastorales actuelles, contenues dans le document "Fidèles à l'envoi missionnaire", resteront en vigueur jusqu'à la fin de l'année 2025. La réunion a également abordé l'application en Espagne du document final du Synode "Pour une Église synodale : communion, participation et mission", avec un résumé présenté par Mgr Francisco Conesa, qui était le père du Synode. Comme les orientations pastorales, ce thème sera étudié lors de la prochaine Assemblée plénière (https://www.omnesmag.com/fr/nouvelles/monseigneur-garcia-magan-nous-ne-sommes-pas-en-pre-conclave/).

 

La Commission a également discuté de l'organisation de l'événement œcuménique commémorant le 1700e anniversaire du Concile de Nicée, qui comprendra la publication d'une déclaration invitant à renouveler la foi de Nicée. Le projet de texte de cette déclaration sera examiné par les évêques lors de l'assemblée du mois prochain. La Conférence épiscopale travaille également à la commémoration du centenaire des apparitions de la Vierge à Sœur Lucie à Pontevedra. À cette fin, l'archevêque de Santiago, Monseigneur Francisco José Prieto, et le directeur du Secrétariat pour les laïcs, la famille et la vie, Luis Manuel Romero, préparent des propositions pastorales et organisent des réformes dans le sanctuaire où ont eu lieu les apparitions. D'autre part, la directrice du Bureau des causes des saints, Lourdes Grosso, a présenté à la Commission un projet sur la sainteté dans les Églises particulières, basé sur la lettre du pape François du 16 novembre 2024. Dans ce document, le Saint-Père encourage la célébration des saints, bienheureux, vénérables et serviteurs de Dieu de chaque Église particulière (https://www.omnesmag.com/fr/nouvelles/monseigneur-garcia-magan-nous-ne-sommes-pas-en-pre-conclave/).

 

À la fin de l'intervention de M. García Magán, lors de la série de questions, les journalistes ont de nouveau soulevé la controverse des thérapies de conversion dans le diocèse. La réponse du secrétaire général a été que la Conférence épiscopale "est contre les thérapies de conversion, mais n'approuve pas non plus les thérapies d'affirmation comme solution exclusive". En ce sens, l'évêque a déclaré qu'il était essentiel de "différencier l'accompagnement spirituel de la thérapie". Enfin, interrogé par plusieurs journalistes sur le pape, les rumeurs de démission et la possibilité d'un prochain conclave, le secrétaire général de la Conférence épiscopale espagnole a assuré que "nous ne sommes pas du tout dans une période pré-conclave" et a encouragé les personnes présentes à continuer de prier pour le souverain pontife (https://www.omnesmag.com/fr/nouvelles/monseigneur-garcia-magan-nous-ne-sommes-pas-en-pre-conclave/).

 

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Publié le 26 Février 2025

Camille Dalmas (Agence I.Media) nous montre dans la-croix.com nous montre ce mercredi 26 février 2025 que même depuis l’hôpital Gemelli, où il reçoit des soins depuis le 14 février, le pape François continue de diriger l’Église et la Curie romaine. Chaque jour, les dernières décisions du pape continuent à tomber dans le bulletin officiel. «Beaucoup de nominations ont été planifiées à l’avance, mais cela reste un signe visible qu’il continue à assumer sa charge depuis l’hôpital», explique une source vaticane. Car bien qu’affaibli et enjoint au «repos absolu» par ses médecins, le pape François ne lâche pas les rênes du pouvoir. Même diminué par la maladie, il reste «souverain», a rappelé son chirurgien à des journalistes qui lui demandaient si une telle rencontre était opportune.

 

Cependant, les incertitudes liées à l’avenir de son pontificat pèsent sur le rythme de travail actuel des 4800 employés au Vatican. «Pour la plupart d’entre nous, c’est comme si rien n’avait changé, tout ce que nous faisons ne dépend pas du pape», assure l’un d’eux. Avec le fonctionnement actuel, le pape peut continuer à gouverner, en restant plusieurs semaines à l’hôpital, assure une source. Car hormis les dossiers importants qui doivent passer par lui, le travail continue à se faire : il peut déléguer la célébration des messes, notamment celles du Carême et de la Semaine sainte, comme il l’a fait à plusieurs reprises. Cependant, dans le climat d’incertitude actuel, il est «impossible» de lancer de nouveaux projets, de prévoir d’éventuels voyages comme celui à l’étude en Turquie pour l’anniversaire du concile de Nicée. «Tout cela devra attendre d’être présenté à François… voire à son successeur», avance un employé du Vatican. Dans ce contexte, au Palais apostolique, certains parlent de «faux rythme» et d’atmosphère «à la fois calme et tendue». Une longue période d’incertitude sur la gouvernance de l’Église pourrait à terme poser problème.

 

Cependant, katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/59784-aufregung-um-moegliches-treffen-von-papst-franziskus-und-kardinaelen) nous montre que lundi, il a pris une décision qui, dans d’autres circonstances, n’aurait pas fait grand bruit. Mais au vu de la grave maladie du pape, cette situation a attiré l'attention des observateurs du Vatican. Et cela est dû à la démission de son prédécesseur Benoît XVI. Il y a presque exactement douze ans. Le nombre de changements de personnel, approuvés par le pape et publiés quotidiennement dans le Bulletin de la Salle de Presse du Vatican, ne montre aucun signe de diminution. Le Vatican a publié mercredi la décision du pape de créer une commission chargée de collecter des dons pour le Vatican. En outre, les discours papaux préparés pour les audiences générales et la prière du dimanche à midi sont continuellement publiés, même si ceux-ci n'ont actuellement pas lieu en raison du séjour à l'hôpital. Les rendez-vous prévus du pape continuent d'être annulés uniquement «à vue». La fatigue au bureau est différente. Il y a donc actuellement peu d’éléments suggérant que le consistoire convoqué serve à d’autres fins que la préparation des canonisations. Au fait, il n'y a pas encore de date pour la réunion.

 

Du point de vue canonique, une hospitalisation papale n’a de fait aucune conséquence sur la gouvernance du Vatican : le pape François continue de disposer du pouvoir «plénier» que prévoit sa mission – et ce jusqu’à sa mort, ou sa renonciation. «Le pape reste le pape même à l’hôpital, peu importe sa santé», explique un canoniste. Et même s’il n’était plus en mesure de gouverner physiquement ou mentalement, le droit canonique se trouverait dans une zone grise, le pontife étant, théoriquement, le seul à pouvoir effectivement se démettre. Malgré des conditions cliniques toujours décrites comme «critiques» par le Saint-Siège, le pape François ne semble pas affronter un tel scénario actuellement : lundi 24 février, il a même reçu les plus hauts responsables de la secrétairerie d’État – les numéro deux et numéro trois du Vatican –, le cardinal Pietro Parolin et Mgr Edgar Pena Parra. «La secrétairerie d’État est le seul canal dont il dispose actuellement pour communiquer avec la Curie», confie un employé.

 

Enfin, Jesús Bastante nous montre dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/pendientes-resultados-TAC-Francisco-pronostico_0_2756124375.html) que le pape François a passé une nuit tranquille, a pris un petit-déjeuner normal et n'est pas au lit mais sur le canapé, "en bon état", et attend de connaître les résultats du scanner qu'ils ont fait hier soir et qui seront probablement connus aujourd'hui. Avec toute la prudence nécessaire, on peut être optimiste quant au fait que les médecins qui soignent le pape lui donneront le pronostic réservé qui, «par précaution», reste en vigueur. De son côté, et après Parolin et Tagle, ce sera le doyen du Collège des cardinauxGiovanni Battista Re, qui sera chargé de conduire le troisième rosaire pour la santé du pape François, qui sera célébré ce soir à 21h0 sur la place Saint-Pierre, comme annoncé par la Secrétairerie d'État.

 

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Publié le 25 Février 2025

Ouest-France.fr nous montre ce mardi 25 février 2025 que le pape François est hospitalisé dans un état critique depuis douze jours. Le Saint-Siège a indiqué dans un communiqué, mardi 25 février 2025, que le souverain pontife âgé de 88 ans «s’est bien reposé, toute la nuit». Mais son état de santé continue d’inquiéter. De Buenos Aires (Argentine) au Vatican en passant par Bombay (Inde), de nombreux fidèles ont tenu à apporter leur soutien au pape François, hospitalisé depuis douze jours dans un état critique. Lundi 24 février, plusieurs messes ont été célébrées pour lui souhaiter un bon rétablissement. Malgré ses problèmes de santé, le souverain pontife continue d’exercer sa charge. Il y a quelques jours, il a passé un appel à la paroisse de Gaza pour prendre des nouvelles. En cas de besoin, le secrétaire d’État, Pietro Parolin, numéro deux au Vatican, peut gérer les affaires courantes. La question de l’intérim se poserait si la lucidité du pape était altérée, ou en cas de renoncement de sa part. Ce dernier cas s’était présenté pour le prédécesseur du pape François au Saint-Siège : le 11 février 2013, Benoît XVI avait surpris le monde entier en mettant fin, volontairement, à son pontificat, estimant qu’un pape «a le droit et, selon les circonstances, le devoir de se retirer». Il était alors devenu le premier pape émérite de l’histoire.

 

parismatch.com  (https://www.parismatch.com/actu/international/pape-francois-le-saint-siege-a-demande-aux-cardinaux-de-se-tenir-prets-a-se-rendre-a-rome-247833) nous montre que compte tenu de l’état «critique» dans lequel se trouve le pape François, les cardinaux du monde entier ont été «informés qu’il fallait se tenir prêts à se rendre à Rome», indique une source de haut niveau du Saint-Siège. Les princes de l’Église, en effet, sont tenus de rejoindre la ville éternelle dès l’annonce de la mort du pape ou de sa renonciation à sa charge. Dans ce scénario, de nouveaux appartements médicaux sont prêts à l’accueillir au sein de l’hôpital Gemelli Isola, sur l’île Tibérine, à 800 mètres du Vatican dans le cœur de Rome, ainsi que des appartements privés dans la résidence de la basilique pontificale Sainte-Marie-Majeure. Dans le cas où il venait à mourir, les cardinaux afflueraient à Rome après l’annonce de sa mort, comme ce fut le cas sous Jean-Paul II en 2005. Autre indice du niveau de gravité de la situation : les cardinaux résidant à Rome, avec tous les collaborateurs de la Curie romaine et du diocèse de Rome, «recueillant les sentiments du peuple de Dieu», se réuniront sur la place Saint-Pierre, chaque soir à 21 heures à partir de ce lundi, pour la récitation du Saint Rosaire pour la santé du Saint-Père, a-t-on appris par communiqué officiel.

 

la-croix.com avec l’AFP (https://www.la-croix.com/religion/sante-du-pape-l-etat-clinique-de-francois-reste-critique-mais-stationnaire-20250225) nous montrent que l’état clinique du pape François reste critique, mais stationnaire, a annoncé le Vatican ce mardi 25 février 2025 en début de soirée. «Aucun épisode respiratoire aigu n’est survenu et les paramètres hémodynamiques restent stables», est-il indiqué. Dans la soirée, le pape réalisera un scanner programmé de contrôle pour le suivi radiologique de sa pneumonie bilatérale. «Le pronostic reste réservé», selon ce bilan. Malgré ses problèmes de santé, le pape François a annoncé ce mardi que deux bienheureux deviendraient bientôt saints, convoquant un consistoire en vue des «prochaines canonisations», sans autres précisions de date. Le pape avait reçu la veille dans son appartement privé de l’hôpital Gemelli le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican, ainsi que Mgr Edgar Pena Parra, substitut pour les affaires générales de la Secrétairerie d’État.

 

Enfin, Matthieu Lasserre dans la-croix.com (https://www.la-croix.com/religion/careme-2025-le-message-de-foi-et-d-esperance-du-pape-francois-20250225) nous montre que dans son message aux catholiques pour le début du Carême, publié mardi 25 février, le pape François invite les catholiques à un «pèlerinage annuel du Saint Carême dans la foi et dans l’espérance», «enrichi par la grâce de l’année jubilaire», établissant le parallèle entre la devise du Jubilé 2025 (« Pèlerins de l’espérance ») et l’exode d’Égypte, le pape François affirme qu’il est impossible «de ne pas invoquer l’exode biblique sans penser à tant de frères et sœurs qui, aujourd’hui, fuient des situations de misère et de violence, partant à la recherche d’une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs êtres chers», car «Nous sommes tous des pèlerins», ajoute le pape François, qui juge que se confronter à la réalité concrète des migrants et des pèlerins «serait un bon exercice de Carême». «Nous laisser toucher de manière à découvrir ce que Dieu nous demande pour être de meilleurs voyageurs vers la maison du Père», insiste-t-il, «serait un bon “test” pour le marcheur». Il appelle aussi à une véritable conversion à la synodalité en marchant ensemble «sans laisser quiconque à la traîne ou se sentir exclu» afin «de dépasser la tentation de nous ancrer dans notre autoréférentialité et de nous préoccuper seulement de nos propres besoins» et à l’espérance, «de la confiance en Dieu et en sa grande promesse, la vie éternelle.»

 

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Publié le 24 Février 2025

domradio.de nous montre ce lundi 24 février 2025 qu’après les élections fédérales, les évêques ont annoncé qu'ils discuteraient bientôt d'une coopération avec les partis politiques puisqu’«Au vu des débats politiques actuels en Allemagne, l'Assemblée générale fera également une première évaluation des élections fédérales et en particulier de la coopération avec les partis démocratiques», indique un communiqué de la Conférence épiscopale allemande ce lundi. Lors de l'assemblée générale du 10 au 13 mars au monastère de Steinfeld, des sujets controversés sont à l'ordre du jour, car les évêques prévoient de traiter de l'encyclique sociale et environnementale Laudato si du pape François, l'archevêque de Homs est attendu comme invité et il est censé parler de la situation des chrétiens au Moyen-Orient, et les évêques s'occupent également du Synode mondial et du chemin synodal de l'Église en Allemagne, ainsi que des questions de clarification et de traitement des abus sexuels.

 

katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/59728-erzbischof-burger-bundestagswahl-zeigt-gefaehrliche-polarisierung) nous montre que l'archevêque de Fribourg, Stephan Burger, est préoccupé par l'issue des élections fédérales. "Le résultat montre à quel point notre société est devenue polarisée. Je considère cette évolution avec une grande inquiétude, car dans une société, les différents acteurs doivent pouvoir rester en dialogue pour trouver des solutions aux problèmes", a déclaré lundi M. Burger à l'agence de presse catholique KNA. «Les dérives vers les extrêmes mettent en danger la capacité de compromis et la cohésion sociale.» Dans le même temps, l'archevêque se dit soulagé de constater que «dans le sud-ouest, les partis démocratiques bénéficient toujours d'un niveau de soutien relativement élevé». Pour garantir que cela reste le cas, une formation rapide d'un gouvernement est désormais cruciale, a exigé Burger. Les défis politiques urgents doivent être abordés sur une «base éthiquement requise et bonne».

 

L'évêque de Wurtzbourg, Franz Jung, se réjouit du taux de participation élevé aux élections fédérales. Selon les résultats préliminaires, ce pourcentage était supérieur à 82,5 % (2021 : 76,4 %). «Cela montre que les citoyens ont utilisé un instrument essentiel de participation et d'expression de la volonté dans une démocratie», a déclaré Jung lundi. Il en est extrêmement reconnaissant. L'évêque a toutefois admis avoir des sentiments mitigés à l'égard des résultats des élections, qui ont montré un net glissement vers la droite. «Les gens espèrent naturellement des solutions rapides aux grands problèmes économiques, sociaux et écologiques auxquels notre pays est confronté.» Il sera désormais important de former un gouvernement stable, capable de se montrer capable d’agir. «En tant qu’Église, nous espérons une politique qui renforce la dignité humaine, la charité et la cohésion dans notre pays», a déclaré Jung. Cela est particulièrement vrai dans le contexte d’une situation mondiale en profonde mutation et d’une Europe qui peine à maintenir sa cohésion.

 

Selon les résultats préliminaires publiés lundi matin par le directeur fédéral des élections, l'Union (CSU/CDU) a recueilli 28,6 % des voix, suivie de l'AfD avec 20,8 %, suivie du SPD (16,4 %), des Verts (11,6 %) et de l’Extrême Gauche (Die Linke) (8,8 %). Le BSW a obtenu 4,97 % des voix et n'est donc pas représenté au futur parlement. Avec 4,3 %, le FDP n’a clairement pas réussi à franchir la barre des 5 %.

 

katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/59732-merz-beklagt-erstarken-von-afd-auch-in-katholischen-wahlkreisen) nous montre que Friedrich Merz (CDU), probable chancelier du prochain gouvernement fédéral, considère le renforcement de l'AfD dans les bastions classiques de l'Union comme un défi majeur. Cela s'applique non seulement à la CSU en Bavière, mais aussi «aux circonscriptions catholiques, westphaliennes et rhénanes», a déclaré Merz lundi à Berlin. Il y a toujours eu un écart relativement important entre l’AfD et le parti. «Il est également devenu plus petit», a déclaré Merz. Le prochain gouvernement fédéral devra donc résoudre les problèmes du pays. L’AfD ne cherche pas à résoudre les problèmes. «L'AfD vit des problèmes et de l'exagération de la description des problèmes dans les médias et dans la réalité», a poursuivi Merz. Il compte sur le SPD pour le reconnaître au vu de la crise dans laquelle il se trouve. «En tant que démocrate, je n’ai aucun intérêt à voir le SPD détruit», a souligné Merz. Il faut un parti social-démocrate fort. Leur tâche est d’intégrer de la gauche vers le centre politique, tandis que l’Union doit intégrer de la droite vers le centre politique.

 

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Publié le 23 Février 2025

Ouest-France nous montre ce dimanche 23 février 2025 que le pape François, hospitalisé pour une pneumonie et dont l’état de santé était «critique» samedi soir à cause d’une crise respiratoire asthmatique prolongée, «a passé une nuit tranquille et s’est reposé», a annoncé le Vatican. Des sources vaticanes ont précisé dans la matinée qu’il n’avait pas reçu de nouvelle transfusion sanguine, mais qu’il recevait encore de l’oxygène et que de nouveaux examens avaient été effectués dont les résultats seraient connus dans la soirée. «Les analyses de sang effectuées [samedi] ont également révélé une thrombopénie, associée à une anémie, qui a nécessité l’administration d’une transfusion sanguine», indiquait samedi le Vatican dans un communiqué.

 

Par ailleurs, dans un texte rédigé ces «derniers jours», lu lors de l’Angélus ce dimanche, le pontife a assuré poursuivre «avec confiance» son hospitalisation et les traitements. «Je remercie sincèrement les médecins et le personnel soignant de cet hôpital pour les soins qu’ils me prodiguent et pour le dévouement avec lequel ils accomplissent leur service auprès des malades», a ajouté le pape. Il sera hospitalisé au moins toute la semaine prochaine et il ne dirige pas ce dimanche, pour la deuxième fois d’affilée, la prière de l’Angélus.

 

Plusieurs responsables religieux et politiques ont dit prier pour le pape, dont le président américain Donald Trump qui «est informé» de la situation, a fait savoir la Maison Blanche. Depuis samedi soir sur les réseaux sociaux, les internautes ont aussi posté des centaines de messages disant prier pour le pape François, beaucoup postant une photo de l’évêque de Rome seul sur la place Saint-Pierre lors de la pandémie de Covid-19.

 

Jesús Bastante dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Francisco-transfusiones-continua-actualizacion-salud-papa-gemelli-vaticano_0_2755224465.html) nous montre lors de la messe pour le Jubilé des diacres, Rino Fisichella a souligné que «même si François est dans un lit d'hôpital, nous le sentons proche de nous. Nous le sentons présent parmi nous et cela nous oblige à rendre nos prières encore plus intenses pour que le Seigneur l'assiste dans son temps d'épreuve et de maladie».

 

Et également sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-tranquiliza-Gemelli-Continuo-confianza-enfermedad-vaticano-ucrania_0_2755224463.html) montre que le pape a fait aussi référence dans son message à l'ordination de diacres à l'occasion du Jubilé de cette réalité, qui est célébré ce week-end. S'adressant à eux, le pape François leur a rappelé que «vous vous consacrez à l'annonce de la Parole et au service de la charité; vous accomplissez votre ministère dans l'Église par des paroles et des actes, apportant à tous l'amour et la miséricorde de Dieu». «Je vous exhorte à poursuivre avec joie votre apostolat et à être, comme le suggère l'Évangile d'aujourd'hui, signe d'un amour qui embrasse tout le monde, qui transforme le mal en bien et engendre un monde fraternel. N'ayez pas peur de "risquer l'amour" a souligné le pape François.

 

Le pape a également voulu rappeler le triste troisième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine, qui tombe demain, «un événement douloureux et honteux pour toute l'humanité !» «Alors que je renouvelle ma proximité avec le peuple ukrainien martyrisé, je vous invite à vous souvenir des victimes de tous les conflits armés et à prier pour le don de la paix en Palestine, en Israël et dans tout le Moyen-Orient, au Myanmar, au Kivu et au Soudan», a déclaré le pape François.

 

Enfin, toujours sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Francisco-transfusiones-continua-actualizacion-salud-papa-gemelli-vaticano_0_2755224465.html), il nous montre que les difficultés respiratoires dont le pape a souffert hier semblent avoir été surmontées et, même si les examens médicaux se poursuivent et qu'il n'y aura pas de rapport officiel avant sept heures du soir, le pape François n'a plus reçu de transfusion sanguine, mange normalement et n'est intubé d'aucune façon, selon RD de sources vaticanes. En tout cas, il faut préciser que Bergoglio continue à utiliser des buses à oxygène, dans des canules nasales, et comme le souligne Efe, il avait encore besoin d'oxygène dimanche matin.

 

Le pape souffre davantage que ces derniers jours en raison de ses difficultés respiratoires, ont indiqué les sources, bien qu'il n'ait pas souffert de nouveaux épisodes respiratoires. Malgré tout, le pape a pris un petit déjeuner normal et s'est levé comme tous les autres jours. Le pape François ne reçoit toujours pas de visites et jusqu'à ce que les résultats des tests de cet après-midi arrivent et que les médecins puissent les voir, il n'y aura pas de nouvelle mise à jour sur son état de santé.

 

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Publié le 22 Février 2025

LeMonde.fr avec l’AFP nous montrent ce samedi que des témoins accusent François Bayrou, ministre de l’éducation de 1993 à 1997, d’avoir été informé d’accusations de violences sexuelles au sein de l’établissement Notre-Dame de Bétharram, ce qu’il dément. Vendredi, il a dénoncé «la mécanique du scandale qu’on cherche» et les attaques visant sa «famille» au lendemain de la diffusion, par Mediapart, d’une vidéo. Une ancienne professeure de mathématiques du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram y réaffirme avoir alerté, au milieu des années 1990, celui qui était alors ministre de l’éducation nationale et son épouse, qui enseignait le catéchisme dans l’école.

 

Vendredi également, un ancien surveillant a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire dans cette affaire de violences sur mineurs s’étalant sur des décennies, deux autres hommes qui avaient été placés en garde à vue bénéficiant de la prescription. Ces trois personnes sont les seules encore en vie parmi les onze mises en cause pour viols aggravés et agressions sexuelles aggravées par les 112 victimes déclarées au sein de l’établissement. Un diacre ayant affirmé cette semaine avoir frappé des élèves à Notre-Dame-de-Bétharram lorsqu’il y était surveillant, entre 1979 et 1981, a par ailleurs été suspendu de ses fonctions par l’évêque de Tarbes et Lourdes, a-t-on appris samedi auprès du diocèse.

 

La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a demandé mercredi un audit global sur les dispositifs d’alerte existants dans les établissements accueillant des enfants après les révélations de l’affaire de Bétharram. Et en marge du Salon de l’agriculture à Paris, Emmanuel Macron a affirmé, samedi 22 février, que François Bayrou, sous pression depuis deux semaines dans l’affaire de Bétharram, avait «toute [sa] confiance». «Le premier ministre a répondu à toutes les questions sur ce sujet avec beaucoup de clarté. Le premier ministre, je l’ai nommé et il a toute ma confiance», a dit le chef de l’État.

 

Enfin, le collectif des victimes de violences au sein de l’établissement Notre-Dame de Bétharram «se félicite d’être enfin entendu par la justice» après l’ouverture de l’information judiciaire pour viol et agression sexuelle, a déclaré le porte-parole Alain Esquerre (https://www.ouest-france.fr/faits-divers/violence-sexuelle/affaire-betharram-une-centaine-de-plaintes-un-seul-suspect-poursuivi-le-point-sur-lenquete-93a675ca-f058-11ef-832a-25775758df4b).

 

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Publié le 20 Février 2025

Libération.fr et l’AFP nous montrent ce jeudi 20 février 2025 que l’inquiétude pour la santé du souverain pontife s’allège. Le pape François, hospitalisé depuis vendredi pour une pneumonie des deux poumons, a passé une nuit sereine et s’est levé, a indiqué jeudi matin le service de presse du Vatican. «La nuit est passée sereine, le pape s’est levé et a pris son petit déjeuner dans un fauteuil», précise le bref communiqué tandis que la veille le Vatican indiquait simplement qu’il s’était réveillé et avait mangé.

 

Le pape François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome pour une bronchite vendredi dernier, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans ses deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Mercredi, «les examens sanguins, examinés par le personnel médical, montrent une légère amélioration, en particulier des indices d’inflammation», a assuré le Vatican. Cette hospitalisation a suscité de vives inquiétudes alors que le pape, dont l’agenda est surchargé, a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant de l’opération du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher. Les préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.

 

En dépit de cette hospitalisation, le pape a reçu mercredi ses plus proches collaborateurs avec lesquels il a travaillé puis la Première ministre italienne Giorgia Meloni qui est restée avec lui une vingtaine de minutes. Dans ce contexte, le commentaire rassurant de Georgia Meloni, la première personnalité extérieure au Vatican à rendre visite au pontife en dehors de ses équipes médicales, est arrivé à point nommé : «Je suis très heureuse de l’avoir trouvé alerte et réactif. Nous avons plaisanté comme toujours. Il n’a pas perdu son célèbre sens de l’humour».

 

Une source vaticane a indiqué mercredi que le pape pouvait se lever et s’asseoir dans un fauteuil. Il respire seul mais il n’est pas exclu qu’il reçoive, par intermittence, une assistance en oxygène et il a un cœur qui «résiste très bien». Toutefois cette maladie représente «certainement une situation difficile» pour le pape, a estimé Andrea Ungar, professeur de Gériatrie à l’université de Florence, interrogé par l’AFP. L’infection «est passée d’un poumon à l’autre par les bronches […] et peut causer une insuffisance respiratoire», a observé cet expert, qui souligne l’importance pour le pape de continuer à rester «actif».

 

Devant l’hôpital Gemelli, des fidèles allument régulièrement des bougies à l’effigie du pape en signe de soutien tandis que les catholiques du monde entier ont été invités à prier pour le rétablissement du pape. Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années - problèmes de hanche, douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant, opérations, infections respiratoires - Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence. Avant son hospitalisation, l’évêque de Rome était apparu affaibli, le visage gonflé, la voix essoufflée, et avait à plusieurs reprises délégué la lecture de ses discours à ses assistants. En 2023, il avait déjà été hospitalisé trois jours pour une bronchite.

 

Enfin, katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/59662-papst-vertrauter-franziskus-ist-muede-und-ruecktritt-moeglich) nous montre que le confident du pape et archevêque de Marseille, le cardinal Jean-Marc Aveline, a commenté le séjour du pape François à l'hôpital. Le pape est fatigué, a déclaré Aveline aux journalistes au Vatican jeudi après-midi. Bien qu'il n'ait pas plus d'informations que les médias, le pape François fait partie de ces personnes : «Si vous voulez vraiment qu'il se repose, vous devez le mettre à l'hôpital, sinon il ne se reposera jamais.» Aveline, qui est également considéré comme un successeur possible du pape François, n'a pas exclu la démission du chef de l'Église : «Tout est possible !» «Vous suivez tout avec une certaine inquiétude, mais sans chercher à faire des prédictions ou à courir après les nouvelles. Le chemin le meilleur et le plus court pour passer d’une personne à une autre est la prière. C'est ma façon de me tenir informé», a déclaré Aveline à propos de sa gestion de la situation actuelle du pape malade. Depuis vendredi, le pape François est soigné pour une infection respiratoire compliquée à la clinique Gemelli de Rome.

 

Auparavant, le cardinal italien Gianfranco Ravasi avait déclaré à la radio italienne RTL 102.5 comme le montre katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/59657-kardinal-spekuliert-ueber-moeglichen-ruecktritt-von-papst-franziskus) qu'il pensait que le pape était susceptible de démissionner en raison de sa personnalité. Il a jusqu’à présent refusé de le faire malgré son handicap physique. Mais Ravasi a poursuivi : «S’il se trouvait dans une situation où sa capacité à avoir un contact direct avec les gens était sévèrement limitée, alors je pense qu’il pourrait choisir de démissionner.» Ravasi a rappelé que le pape François lui-même avait déclaré qu'il avait déjà remis une lettre de démission conditionnelle au cardinal secrétaire d'État au début de son pontificat. Concernant l'état actuel du pape, Ravasi a déclaré que selon les informations fournies par le Vatican, la situation est «complexe mais pas critique».

 

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Publié le 19 Février 2025

Libération.fr et l’AFP nous montrent que secouée par les accusations de violences commises au sein de l’établissement catholique situé des Pyrénées-Atlantiques entre les années 1970 et 1990, la Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a demandé ce mercredi 19 février au gouvernement le lancement d’une «mission d’inspection» de «tous les dispositifs d’alerte existants» dans les établissements accueillant des enfants. «Aujourd’hui en France, les violences sexuelles envers les enfants se produisent et aucune politique publique n’est encore instituée pour y faire face», déplore la Commission dans un communiqué.

 

La Commission indépendante rappelle avoir préconisé «dès 2023 que le dispositif de remontées systématique d’alertes en cas de violences sexuelles dans les établissements sportifs soit étendu pour tous les lieux qui accueillent les enfants». Elle demande au gouvernement «qu’une mission d’inspection soit lancée pour faire la lumière sur tous les dispositifs d’alerte existants, dans tous les établissements accueillant des enfants, que ce soit dans les structures scolaires et périscolaires, sportives, culturelles, cultuelles». Il faut, insiste la Ciivise, «instaurer les bonnes pratiques garantissant la sécurité des enfants : aucun lieu ne devrait être dispensé de règles spécifiques fermes concernant ces violences ni laissé au bon vouloir de son encadrement professionnel ou bénévole». Dans son communiqué, la Ciivise, instance mise en place en mars 2021 dans le sillage de la publication du livre de Camille Kouchner, «La Familia grande», déplore également que les 82 recommandations remises au gouvernement en novembre 2023 «n’ont pas reçu de réponse à ce jour».

 

Le collège-lycée de Notre-Dame-de-Bétharram est au cœur d’une vaste enquête sur des violences, agressions sexuelles et viols dénoncés par plus d’une centaine de plaignants. Le parquet de Pau enquête depuis un an sur cette affaire remontant aux années 1970 à 1990. «La commission apporte son total soutien aux personnes qui ont subi ces violences et ont rencontré autour d’elles déni, minimisation et silence administratif et judiciaire», écrit encore la Ciivise. Le scandale Bétharram éclabousse le Premier ministre, François Bayrou, dont plusieurs enfants ont été scolarisés dans le passé dans cette institution, et où son épouse a enseigné le catéchisme. Celui qui a été ministre de l’Éducation de 1993 à 1997 a déclaré n’avoir «jamais été informé» dans le passé des agressions sexuelles et viols dont sont soupçonnés des membres de l’établissement sous contrat entre les années 1970 et 1990.

 

Libération.fr (https://www.liberation.fr/societe/mon-travail-ne-tient-pas-la-route-les-aveux-de-lauteur-du-rapport-dinspection-sur-betharram-en-1996-20250219_ZNNHBBFHWFA4ZOETX6G27PU6OM/) fait savoir que l’inspecteur d’académie qui a réalisé un rapport sur Notre-Dame-de-Bétharram, commandé par François Bayrou, avait conclu que les élèves n’étaient pas «brutalisés». 29 ans plus tard, ce mercredi 19 février, il reconnaît auprès de Radio France qu’il n’a «pas cherché à savoir ce qui se passait». Cette inspection était survenue après plusieurs faits qui avaient mis la puce à l’oreille des autorités éducatives : un élève avait été giflé par un surveillant, une bousculade entre élèves avait blessé une enseignante et un pensionnaire du dortoir avait été envoyé dehors «en petite tenue» par un surveillant-élève à la suite «d’un chahut» dans le dortoir. À l’époque, seuls les élèves délégués avaient témoigné. Si l’un d’entre eux a eu un discours «plus nuancé» que les autres, selon le document, on ne sait toujours pas ce que cela signifie. Ainsi, l’inspecteur n’avait pas eu l’occasion de rencontrer la professeure de mathématiques qui tentait d’alerter sur la situation au sein de Notre-Dame-de-Bétharram. Et sudouest.fr (https://www.sudouest.fr/politique/education/affaire-betharram-pourquoi-l-etablissement-a-ete-laisse-hors-de-controle-23311803.php) nous montre que pas de suivi après cette inspection, pas même après l’affaire du Père Carricart, ce père de Bétharram mis en examen en 1998 pour viol. Son suicide avait certes éteint l’action publique, mais aurait pu inciter à la vigilance.

 

Le porte-parole de l'association des victimes, Alain Esquerre, a réagit ce mercredi matin sur francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/betharram-bienvenue-a-neuneuland-reagit-le-porte-parole-de-l-association-des-victimes-apres-les-aveux-de-l-inspecteur-d-academie_7083654.html) : "Bienvenue à neuneuland". "J'entends son acte de contrition, et faute avouée est à demi pardonnée", explique Alain Esquerre, mais il se dit tout de même "sidéré et révolté". Il est notamment sidéré par "la désinvolture et la légèreté de cet inspecteur d'académie régional qui doit enquêter sur le dossier Bétharram et qui n'enquête pas sur la perte d'audition de cet enfant" dont le tympan a été percé après un coup au visage porté par un surveillant en 1996. Un inspecteur "payé pour faire un travail" et qui "nous dit aujourd'hui qu'il fait son acte de contrition en disant que ce travail" n'a pas été fait à l'époque. Le porte-parole de l'association des victimes de Bétharram se dit également révolté car la "légèreté" de cet inspecteur "entraîne une très grande responsabilité en termes de violences qui se sont poursuivies ensuite à Bétharram -et notamment après 1996- et qui empêchent les pouvoirs publics d'agir et d'aller plus loin sur ce dossier, et même qui empêchent la justice d'enquêter".

 

Alain Esquerre déplore également que dans son rapport, l'inspecteur d'académie "met en cause Françoise Gullung, une professeure de mathématiques excellente, qu'il ne rencontre pas parce qu'elle a le nez cassé du fait qu'elle a été bousculée par des élèves -accidentellement soi-disant. Mais par contre, il la décrit avec un état d'esprit très négatif parce qu'il écoute tous les enseignants de Bétharram. Et le crime de Françoise Gullung, c'est de donner à ses élèves le numéro d'urgence, le 119 [numéro du service Allô Enfance Maltraitée]". "Les politiques, comment vous voulez qu'ils agissent si la fonction publique d'État ne fait pas le job pour lequel elle est payée ?", conclut-il.

 

francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/affaire-betharram-on-vous-resume-la-contre-attaque-de-francois-bayrou-contre-le-gouvernement-de-lionel-jospin_7083618.html) nous montre que toujours aux prises avec l'affaire des violences à Notre-Dame-de-Bétharram, François Bayrou a martelé, mardi 18 février, n'être "jamais" intervenu "ni de près ni de loin" dans le dossier suite aux questions qui ne venaient pas de La France insoumise, mais de la socialiste Colette Capdevielle. La députée des Pyrénées-Atlantiques a demandé à François Bayrou de répondre "les yeux dans les yeux" aux dernières révélations sur l'affaire.

 

Dans un témoignage diffusé dimanche par TF1, le gendarme chargé de l'enquête sur le père Carricart, accusé de viol en 1998, a évoqué une "intervention" de François Bayrou auprès de la justice à l'époque, alors qu'il était député et président du Conseil général. Autre révélation, le juge qui a enquêté sur le viol en 1998 a également relaté dans plusieurs médias que François Bayrou avait "fait la démarche de venir" le voir lorsque le prêtre était en détention. Ce juge d'instruction, Christian Mirande, "c'est mon voisin depuis 50 ans", a répondu le Premier ministre, toujours maire de Pau. "Est-ce que nous avons pu parler avec le juge Christian Mirande de cette affaire ? Sans doute oui. [Mais] on a pu parler de l'ambiance, on a pu parler de l'établissement, jamais du dossier", a répliqué François Bayrou.

 

Le Premier ministre a aussi visé le gouvernement de Lionel Jospin, au pouvoir à la fin des années 1990. De quoi faire réagir les ministres de l'époque nommément citées : Elisabeth Guigou qui dans cette affaire, dit que "le gouvernement a fait son travail et l'institution judiciaire a fait le sien, en toute indépendance, avant de rappeler son bilan dans la "lutte contre les délits et crimes sexuels", avec l'adoption en 1998 d'une loi contre la pédocriminalité, et Ségolène Royal s'est immédiatement dite "scandalisée par les attaques du Premier ministre" en publiant sur le réseau social X ses instructions datant d'août 1997 sur les "violences sexuelles" dans les établissements scolaires. Cette dernière envisage aussi le dépôt d'une "plainte pour diffamation et dénonciation calomnieuse" contre le Premier ministre. Cependant, Huffingtonpost.fr (https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/cette-nouvelle-revelation-sur-betharram-par-mediapart-affaiblit-encore-la-defense-de-bayrou_246427.html)nous montre que dans une nouvelle enquête, Mediapart évoque une plainte dès 1993, quand François Bayrou était alors ministre de l’Éducation nationale.

 

Libération.fr (https://www.liberation.fr/societe/police-justice/affaire-betharram-trois-hommes-places-en-garde-a-vue-pour-viols-aggraves-agressions-sexuelles-et-violences-20250219_VN37AARZRVB3FJ2X5WRT25V66E/) nous montre le nouveau rebondissement dans le scandale Bétharram. Trois hommes ont été placés en garde à vue pour des «viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et /ou violences aggravées» dans le cadre de l’enquête sur l’établissement des Pyrénées-Atlantiques, a annoncé ce mercredi 19 février le parquet de Pau. Dans un communiqué, le procureur de la République Rodolphe Jarry précise que ces derniers sont nés en 1931, 1955 et 1965. Ils sont entendus pour des faits susceptibles d’avoir été commis «entre 1957 et 2004» au sein de l’établissement. Afin de préserver les investigations en cours, le parquet de Pau n’a pas souhaité livrer de plus amples détails sur «les mesures en cours». Il prévoit toutefois de proposer «une communication plus complète» dès l’instant où les gardes à vue seront terminées. Certains de ces faits devraient toutefois être couverts par les délais de prescription, qui sont de trente ans après la majorité du ou de la plaignante. "Il y a la satisfaction que la justice se mette en marche", confie Thierry Sagardoytho, avocat du premier dépôt de plainte dans l'affaire Bétharram, mercredi 19 février sur franceinfo (https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/trois-hommes-en-garde-a-vue-dans-l-affaire-betharram-l-avocat-d-une-victime-dit-sa-satisfaction-que-la-justice-se-mette-en-marche_7084437.html), après l'annonce du placement de trois hommes en garde à vue. Cette mise en marche représente selon lui "une note d'espoir" pour les victimes.

 

Enfin, la demande de création d’une commission d’enquête «sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires» portée par le député LFI Paul Vannier a été votée à l’unanimité ce mercredi 19 février en commission des affaires culturelles et de l’éducation. Une première étape franchie, avant une discussion en séance plénière. L’Assemblée nationale va désormais devoir se prononcer en séance plénière sur la création de cette commission d’enquête parlementaire. Si elle voit le jour, la commission d’enquête devrait s’étendre plus largement qu’à la seule affaire Bétharram, une commission d’enquête ne pouvant porter sur des faits donnant lieu à des poursuites pénales. Mercredi, plusieurs députés ont aussi émis le souhait de se pencher sur la situation des pensionnats publics, en plus des établissements privés (https://www.liberation.fr/politique/scandale-betharram-lassemblee-nationale-fait-un-premier-pas-vers-la-creation-dune-commission-denquete-parlementaire-20250219_R2CDARXJIJBMJKMQLBAZ4D3PEM/).

 

En plein «scandale Bétharram», à l’heure où la polémique se focalise sur d’éventuels manquements politiques, le rectorat de Bordeaux fait savoir que l’inspection de l’établissement privé catholique sera avancée à la semaine du 17 mars, à la demande du ministère de l’Éducation nationale. Censé donner des gages sur la gestion actuelle du collège-lycée, ce contrôle veut aussi clore le débat, lancé par deux députés girondins LFI, sur la nécessité de fermer l’établissement à titre provisoire. On pourrait toutefois s’étonner que le calendrier de cette visite soit défini avec le directeur d’établissement et le responsable diocésain… S’étonner surtout que cette mesure n’ait pas été prise plus tôt : au total 130 plaintes ont été déposées pour des violences physiques et sexuelles commises entre les années 1960 et 2011, avec un afflux de dépositions à partir de 2021(https://www.sudouest.fr/politique/education/affaire-betharram-pourquoi-l-etablissement-a-ete-laisse-hors-de-controle-23311803.php).

 

«Peut-être faut-il passer plus de temps sur place, lors de ces contrôles», réagit Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieuses et des religieux de France, ajoutant que «les prédateurs savent camoufler leurs comportements». «Des contrôles ? Mais il n’y en a pas, ou peu» rétorque de son côté Nicolas Glière, responsable national du syndicat des salariés de l’enseignement privé (Snalc). Ce qu’atteste aussi la Cour des comptes dans un rapport de 2023. «Le contrôle financier des établissements, qui incombe aux directions départementales et régionales des finances publiques n’est pas mis en œuvre. Le contrôle pédagogique réalisé par les inspecteurs pédagogiques régionaux est exercé de manière minimaliste. Le contrôle administratif, qui relève de l’Inspection générale de l’enseignement et des recteurs, n’est mobilisé que ponctuellement, lorsqu’un problème est signalé.» (https://www.sudouest.fr/politique/education/affaire-betharram-pourquoi-l-etablissement-a-ete-laisse-hors-de-controle-23311803.php).

 

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Publié le 19 Février 2025

Libération.fr et l’AFP nous montrent que le Vatican a annoncé le mardi 18 février 2025 l’annulation des engagements du pape François ce week-end, au cinquième jour de l’hospitalisation du pontife de 88 ans pour une infection respiratoire, source d’une inquiétude grandissante. «En raison de l’état de santé du Saint-Père, l’audience jubilaire du samedi 22 février est annulée» et le pape François ne sera pas en mesure de présider la messe de dimanche, a annoncé le Saint-Siège dans un communiqué.

 

Lundi, le Vatican avait annoncé que le pape de 88 ans, hospitalisé depuis vendredi, souffrait d’une «infection polymicrobienne des voies respiratoires» et affichait un «tableau clinique complexe», suggérant que son hospitalisation devrait se prolonger jusqu’à au moins mercredi, jour de son audience générale qui a déjà été annulée. Ce mardi midi, le pape François a petit-déjeuné et lu la presse après une «nuit tranquille», a déclaré aux journalistes le directeur du service de presse du Vatican, Matteo Bruni. Le Vatican avait précisé la veille au soir que son état de santé était stable et qu’il n’avait pas de fièvre, ajoutant que François avait déjà travaillé dans la matinée.

 

Le pape François, à qui on a retiré une partie d’un poumon quand il était jeune, a réalisé cette après-midi «un scanner thoracique de contrôle prescrit par l’équipe sanitaire du Vatican et l’équipe médicale de la Fondation polyclinique universitaire Agostino Gemelli». Cette radiographie a montré «l’apparition d’une pneumonie bilatérale qui a nécessité une nouvelle thérapie médicamenteuse» (https://www.la-croix.com/religion/le-pape-souffre-d-une-pneumonie-bilaterale-tableau-clinique-toujours-complexe-20250218).

 

Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années – problèmes de hanche, douleurs au genou, opérations, infections respiratoires – Jorge Bergoglio a maintenu un rythme effréné au Vatican, au grand dam de ses médecins, qui ne cessent de lui demander de ralentir la cadence. L’hospitalisation du pape, la quatrième en moins de quatre ans, a relancé les interrogations sur sa santé, d’autant qu’elle intervient au début de l’année jubilaire de l’Église catholique, marquée par une longue liste d’événements, dont beaucoup sont présidés par le pape.

 

Le pape François a passé «une nuit paisible» a annoncé le Vatican dans un communiqué ce mercredi 19 février, au sixième jour de son hospitalisation (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/hospitalise-depuis-plusieurs-jours-le-pape-francois-a-passe-une-nuit-paisible-b5f03ed6-ee91-11ef-8bac-a9deb4a5b776). De nombreux messages parviennent au Souverain pontife de la part d'autorités, d'institutions et de simples citoyens, assurant de leur proximité et de leur préoccupation pour sa santé. Une proximité qui a touché le pape François lui-même, comme l'a rapporté à plusieurs reprises le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2025-02/une-vague-d-affection-et-de-priere-pour-le-pape-francois.html).

 

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