Publié le 1 Mars 2025
Ouest-France.fr nous montre que les nouvelles du pape François se veulent un peu plus positives, au matin de ce samedi 1er mars 2025. Le Saint-Père a passé «une nuit tranquille», mais son pronostic vital reste «réservé», communique le Vatican, relayé par l’AFP. La veille, vendredi, il avait été victime d’une crise respiratoire, marquée par des spasmes et des vomissements, entraînant «une soudaine aggravation de son état respiratoire». Il avait notamment été traité avec de la kinésithérapie respiratoire. Selon une source vaticane, «les médecins ont besoin de 24 à 48 heures pour évaluer l’impact de cette crise sur le cadre clinique général».
Le pape de 88 ans a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome le 14 février, pour une bronchite, mais celle-ci a évolué en double pneumonie et l’état de santé du chef des 1,4 milliard de catholiques ne cesse de préoccuper. Son «cadre clinique» est actualisé chaque jour par les médecins. Jusqu’ici ont fait état depuis son entrée au Gemelli d’une amélioration régulière, certes légère et lente, de ses constantes, faisant penser que le souverain pontife allait surmonter cette épreuve. «Le pape garde toutefois le moral», a ajouté cette source. En raison de l'hospitalisation du pape François, c'est le pénitencier majeur qui présidera la messe d'ouverture du Carême, mercredi 5 mars, annonce le bureau des célébrations liturgiques (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2025-02/messe-mercredi-cendres-careme-aventin-rome-pape.html).
katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/59858-bei-gebetsfruehstueck-us-vize-vance-kontert-papst-kritik-zu-migration) nous montre que l’administration Trump ne digère pas les critiques du pape à son encontre, car lors du traditionnel petit-déjeuner de prière catholique, le vice-président américain JD Vance a pris acte des critiques du pape à l’encontre de la politique d’immigration de l’administration Trump et au lieu de répondre aux préoccupations substantielles du pape, il a relativisé leur importance. Le catholique a avoué prier quotidiennement pour le chef malade de l’Église. Cela ne lui a apparemment pas empêché d’alimenter verbalement l’escalade diplomatique entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky peu de temps après, car il est depuis longtemps sceptique, si ce n’est hostile, quand il s’agit du soutien à l’Ukraine (https://www.sudouest.fr/international/etats-unis/ideologue-integriste-brutal-revanchard-qui-est-jd-vance-pourfendeur-de-l-ukraine-et-de-l-europe-23454312.php), plaidant pour un retour au dialogue entre les États-Unis et la Russie. Une opinion désormais largement partagée dans l’administration Trump, qui a opéré ces dernières semaines des rapprochements inédits avec la Russie (https://www.huffingtonpost.fr/international/article/si-l-altercation-trump-zelensky-a-degenere-a-cause-de-j-d-vance-ce-n-est-vraiment-pas-un-hasard_246869.html).
Le nouvel archevêque progressiste de Washington, le cardinal Robert McElroy a clairement indiqué à la veille du petit-déjeuner de prière qu'il n'avait pas l'intention de rencontrer le président Trump au début de son mandat dans deux semaines. «Nous sommes à un tournant de l'histoire de notre pays», a déclaré l'archevêque désigné lors de sa récente conférence de presse à San Diego, jeudi (heure locale). «Nous devons nous demander : que signifie être compatissant dans notre société ?» McElroy a rendu compte d'une longue conversation téléphonique avec l'ancien président catholique Joe Biden, au cours de laquelle il a discuté, entre autres, de la santé du pape. Les raids dans les églises ont semé «la peur dans le cœur de toutes les personnes sans permis de séjour» et ont empêché les gens d'assister aux services religieux. «Je peux dire sans hésitation que le pape rejette de telles mesures», a déclaré le cardinal.
Enfin, José Lorenzo dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/america/EEUU-mayoritariamente-progresistas-matrimonio-homosexual-catolicos-pew-research_0_2756424352.html) nous montre que dans le pays qui a fait de la soi-disant «guerre culturelle» son fer de lance, dirigé par Donald Trump et son vice-président, le catholique JD Vance, la majorité des catholiques américains soutiennent clairement des politiques progressistes qui, cependant, pourraient être qualifiées de woke, c'est-à-dire tout ce qui représente ce que le gouvernement républicain nouvellement formé veut effacer d'un trait de plume. Près des trois quarts des catholiques estiment que l’homosexualité devrait être soutenue par la société, 70 % soutiennent le mariage homosexuel et 59 % souhaitent que l’avortement soit légal dans tous les cas ou dans la plupart des cas, selon une étude de Pew Research.
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